Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)

Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.

Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.

Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.

Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.

Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.

Merci à vous qui m'avez encouragé pour mon code et aussi pour mon anniversaire. 17 ans.

Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.

Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.

Merci pour vos reviews.

Sinon lorsque c'est écrit en italique c'est qu'il parle par télépathie.

Bonne lecture

L'ombre maléfique d'Harry Potter

Chapitre 36 : Quelques soucis.

Lucius Malfoy entre dignement dans la salle, tout le monde le regarde. Il faut dire qu'il a une certaine prestance. Ses longs cheveux blonds battent ses reins et sa canne heurte le sol dans un bruit métallique. Je trouve tout de même qu'ainsi il fait plus sévère que lorsque je l'ai croisé au manoir, il se doit de tenir son rang.

A ses côtés, Percy Weasley est moins valorisé pour son poste d'aide au premier ministre. Ses cheveux roux et taches de rousseurs font fades par rapport à la peau pâle de Lucius Malfoy. Enfin bon, pour ce que j'en dis, ils ont tout de même tous les deux une certaine allure qui n'a pas manqué de sauter aux yeux des élèves.

Ils avancent vers la table des professeurs, j'ai l'impression que Lucius cherche quelqu'un et je le sens mal. Je me penche sur le côté pour faire semblant de ramasser quelque chose. Une main se pose sur mon épaule pour me faire comprendre, qu'il est trop tôt pour me relever.

J'attends donc patiemment. Le ton joyeux de Dumbledore me parvient enfin et la poigne sur mon épaule se desserre. Je remonte du côté mortel et je sursaute en voyant le visage pâle de Kevin.

Alors c'était lui cette main, je lui fais un petit sourire alors que je me décale pour lui faire place. Blaise me sentant bouger tourne la tête et tombe sur Kevin qui lui offre un magnifique sourire.

- Puis-je me joindre à vous ? Fait-il doucement.

Cindy et Pansy qui étaient obnubilées par l'arrivée de Lucius et Percy se tournent d'un bloc pour voir Kevin assis entre Blaise et moi. Je vois la surprise dans leurs yeux avant que Cindy se mette silencieusement à pleurer. Kevin penche la tête sur le côté avant de se lever pour aller essuyer une larme qui perle au coin des yeux de sa jumelle.

- Ne pleure pas Cindy.

- Kevin mais comment ? Demande Pansy.

- Halloween. Répond-il malicieusement en me faisant un clin d'œil.

Je le lui rends et il retourne dans les bras de Blaise pour se faire câliner le peu de temps où il est vivant. Draco m'envoie un regard sombre avant de faire un signe de la main à Kevin.

- Bien, vous pouvez à présent manger.

Les paroles de Dumbledore ont pour simple effet de décoincer tout le monde et les élèves se ruent sur la nourriture. Ce que je fais bien entendu, bon c'est contraire à mon habitude mais j'ai faim moi. Ce bébé va me tuer, je sais pas pourquoi mais il va me tuer, alors en plus avec la dose d'énergie que j'ai dépensé pour le sort d'Halloween.

Tiendrai-je longtemps à ce rythme ? J'ai un énorme doute.

Je sens un regard sur moi et je lève la tête pour voir Hermione qui fait une drôle de tête. Je lui fait un grand sourire bien faux. Ben oui, sourire normalement en ce moment est assez dur. Elle me le rend mais j'ai l'impression qu'elle n'est pas tout à fait convaincue. Raaaa Hermione, tu me tueras toi aussi.

Je continue donc de manger alors qu'à côté de moi, Blaise et Kevin parlent avec Cindy et Pansy. Je ne sais pas trop de quoi ils parlent mais je sens que ça leur fait du bien d'être tous les quatre réunis. Par contre, du côté de Draco, c'est ambiance glaciale. Il est comme moi, ne parle pas, ne fait que manger et encore moins que moi.

Heureusement parce que sinon je me poserais des questions.

Je passe ma main dans mes cheveux, je suis fatigué d'un coup. Je vais pas rester jusqu'au bout, moi. Mais si je me lève, vais me faire remarquer et c'est pas vraiment ce dont j'ai envie.

Je pose mes coudes sur la table et ma tête dans mes mains, je commence à somnoler doucement. Une main froide se pose sur ma joue et me fait sursauter.

- Tu devrais retourner dans les dortoirs.

La voix calme de Kevin a toujours quelque chose de rassurante. Je lui fais un petit sourire, je ne vois pas grand-chose, ça doit être dû à ma somnolence.

- Si tu veux, on t'accompagne. Dit gentiment Pansy.

- Je ne voudrais pas gâcher votre soirée.

- Gâcher la soirée ? Harry, entends-tu ce que tu dis ? Tu es notre ami, allez, dépêche-toi de venir avant que je ne t'étouffe au jus de citrouille pour la connerie que tu nous as sortie.

Pansy toujours aussi douce et gentille. Elle se lève en faisant bien racler sa chaise histoire de me faire comprendre que je n'ai pas le choix. Blaise et Kevin essayent de rire silencieusement alors que Cindy tente de calmer Pansy parce qu'elle attire tous les regards sur elle.

- Pansy chérie, calme-toi.

- Mais je suis calme, allez on se bouge. Je ne vous attendrai pas, moi.

Elle commence déjà à partir, je sens bien qu'elle est fâchée après moi. Bon d'accord, j'ai compris. Je me lève rapidement et la rattrape à la fin de la table.

- Boude pas. Regarde, je viens.

- Mouais.

Elle me fait un petit sourire avant de se tourner vers Blaise, Cindy et Kevin qui n'ont pas l'air bien pressé. Je la vois prendre un mauvais sourire.

- Cindy chérie, Blaise chou et Kevin d'amour, dépêchez-vous, sinon…

Elle me prend le bras et dépose un baiser sur ma joue.

- Harry est bien plus rapide que vous.

Elle me tire hors de la salle alors que quelques uns explosent de rire. Moi, je tente de cacher mes rougeurs, mais avec une main ce n'est pas bien possible.

Je vois Cindy arriver en courant et passer son bras autour de la taille de mademoiselle Parkinson tout heureuse de voir que ça a marché.

La jalousie. Kamisama, c'est vraiment redoutable.

On quitte la salle sous les regards surpris et amusés. On traverse tranquillement les couloirs, Pansy ne m'a pas lâché, au moins elle est sûre comme ça que je ne la plante pas au milieu du couloir pour partir loin très loin. Fin bon, on arrive à la salle commune, on monte et on s'installe dans la chambre de Blaise.

Un petit sort sur la porte et chacun s'installe au sol tranquillement.

- Voilà. On est mieux ici quand même. On s'entend plus parler.

- C'est vrai. Mais tout de même Pansy, tu aurais pu être plus discrète. Je pense que Harry aurait souhaité passer plus qu'inaperçu aux yeux de Lucius.

Merci Kevin, c'est amusant comment tu peux tout savoir en moins de trois secondes. Pansy me regarde avant de faire un grand sourire.

- De toute manière, aujourd'hui ou demain, quelle différence.

Je rends les armes, contre elle je ne peux rien. Blaise pose sa main sur mon épaule en signe de courage. Il sait ce que c'est.

On se met à discuter tranquillement, quand la conversation penche lentement vers un point que je ne souhaitais pas aborder du tout. C'est-à-dire ma dispute avec Draco. Je me rembrunis complètement, sujet houleux.

- Je suis sûre que c'est une broutille, vous êtes tellement bien ensemble. Fait Cindy.

- Cindy a raison Harry, dis-nous ce qui ne va pas… Tu sais, Draco aussi, il en souffre.

- Pas autant que moi.

Je regarde ailleurs, je sais que Kevin soupçonne quelque chose mais ne dira rien. Après tout, il est constamment présent en tant qu'esprit. Pfff, dure dure la vie.

- Harry…

- Je vais vous laisser, je commence à avoir envie de dormir.

Je me lève et Kevin me fait un petit salut de la tête, je préfère stopper court à la conversation et en plus de cela, les minuits approchent. Autant qu'il soit tous les quatre pour se dire au revoir. Je sors en fermant la porte derrière moi pour entrer dans ma pièce à moi. Elle est vide, les autres doivent encore être en train de festoyer.

Je ne sais pas pourquoi, mais ça me fait encore plus mal que d'habitude. Je laisse tomber mes fringues au sol et vais me lover simplement en boxer dans mon lit. Je suis vraiment trop fatigué pour faire quoi que ce soit d'autre. Tous mes membres sont engourdis. Je ferme les yeux et m'endors directement.

o

Aujourd'hui, j'ai eu la chance d'éviter Draco, Lucius Malfoy et Percy Weasley… De toute manière, je n'ai vu personne aujourd'hui. C'est plus simple que de faire la liste des personnes que je n'ai pas vues. J'étais tellement fatigué que j'ai pas bougé de mon lit. Une irrésistible envie de dormir.

Je ne mets pas ça sur le dos du bébé, loin de là, c'est un contrecoup du sort d'hier. Avec le bébé bien sûr, mais bon, je vais pas lui rejeter la faute à chaque fois.

Il doit être environ quatre heures de l'aprèm, personne n'est venu me voir. Normal, je dormais donc si quelqu'un est venu me voir, j'en saurais rien. Mais vu que mes rideaux n'ont pas bougé, et encore heureusement, j'aime pas être regardé par n'importe qui lorsque je dors, j'en ai donc déduit que personne n'était passé.

Les yeux fermés, je pose ma main sur mon ventre alors que je sens un scellé se briser, ça fait une chose de moins en fatigue. Mes cheveux, j'aime vraiment beaucoup sentir mes longs cheveux sur mes épaules. Alors que je commence à rêver, ma main caresse doucement mon ventre.

Je commence mon quatrième mois, je sens la légère rondeur qu'il me sera facile de cacher avec un autre sort d'apparence. Seulement, ce sera une source de fatigue en plus. Mais ce petit bébé qui grandit dans mon ventre, je me demande comment il sera ? De qui tiendra-t-il le plus ? Sera-t-il blond, brun, roux ? Yeux marrons, verts, bleus ? Mais la question qui me fait le plus peur, c'est comment vais-je le mettre au monde ? J'ai peur de ça…

Je me lève rapidement et jette un coup d'œil hors de mon lit. Toujours personne. Je me traîne jusqu'à la salle de bain où ferme le tout et laisse couler l'eau sur moi. Suffisamment d'ailleurs pour que je me retrouve assis au sol, ma longue queue battant l'air. Je m'installe correctement et je reste ainsi.

L'eau est d'autant plus agréable depuis que je suis enceint, vu que c'est ma partie sirène qui en est responsable. Fermant les yeux, je ne bouge plus, l'eau coulant toujours le long de ma peau et de mes écailles. Je pourrais rester comme ça des heures et même des jours.

- Toi aussi petit ange, tu baignes dans l'eau.

Je murmure cette phrase alors que ma main fait des allers et retours sur la peau nue de mon ventre.

o

Un bruit sourd me fait sursauter, quelqu'un vient de rentrer dans la chambre en faisant claquer la porte. J'éteins le jet d'eau et attrape la serviette pour sécher ma queue. Mes jambes apparaissent doucement mais sûrement. Je suis un peu engourdi mais je tiens debout. Je la passe autour de mes reins, en mets une au niveau de mes cheveux comme ça je n'ai pas besoin d'appliquer le sort directement et je sors.

C'est Draco qui est dans la chambre, je vois un livre traverser la pièce pour aller s'exploser contre l'armoire à ma gauche.

Mauvaise journée.

Je fais comme si je n'avais rien vu et vais chercher des affaires. J'ouvre la porte pour prendre une chemise et un boxer propre. Je passe la chemise alors que je ferme les boutons, je sens deux bras venir se refermer sur moi. Le souffle de Draco dans mon cou me fait tressaillir mais je ne me rendrais pas aussi facilement.

- Pourquoi n'étais-tu pas en cours aujourd'hui ?

- J'étais fatigué.

- Après avoir passé la soirée avec Blaise, Kevin, Cindy et Pansy, c'est ça ?

Je sens le ton froid et jaloux dans sa voix.

- En partie.

Je finis de fermer ma chemise et prends le boxer. Je soupire alors que je sens les doigts de Draco défaire ma chemise et ses lèvres embrasser avidement ma nuque. Je n'ai pas le temps d'amorcer un geste que sa main fait glisser ma serviette de mes hanches. Je commence à haleter alors qu'il entreprend de me rendre obéissant. Mais après ma transformation en sirène, je n'ai pas beaucoup d'énergie pour me débattre et puis j'en ai envie aussi même si je suis fâché contre lui.

C'est trop compliqué en ce moment.

Il me retourne pour m'embrasser, un baiser de manque mais plus doux que la dernière fois.

Ma serviette sur mes cheveux dégringolent et mes cheveux avec. J'étouffe un gémissement contre ses lèvres alors qu'il caresse l'entre de mes cuisses. J'arrive à haleter quelques mots.

- Stop… Draco…

- Non, pas maintenant que je t'ai pour moi tout seul.

- Je… ne t'ai toujours pas… pardonné.

Il ne répond pas et pour éviter que je ne continue, il me clôt la bouche de ses lèvres. Je sens l'étagère me rentrer dans le dos alors qu'il continue de me caresser. Mes jambes ne vont pas tenir bien longtemps à ce rythme.

Un coup assez fort contre la porte nous fait sursauter. Il met un doigt dans ma bouche pour que je ne dise rien et il continue. Ma tête part en arrière alors que je le sens jouer avec mon sexe.

Il y a un second coup, mais il continue. Je gémis étrangement avec ses doigts dans ma bouche. Je le sens, ça arrive.

Un troisième coup et je jouis. Il retire ses doigts alors que je reprends mon souffle. Draco a un petit sourire vainqueur alors qu'il m'embrasse.

Je l'aime, c'est horrible et il le sait.

- Draco, je sais que tu es dans ton dortoir.

Je me tends. Cette voix, c'est Lucius Malfoy. K'so, s'il me voit dans cet état, dans la chambre avec Draco, je suis mort. Draco a l'air tout autant paniqué que moi, je le vois regarder à droite et à gauche alors qu'il lèche ses doigts couverts de ma semence. Son regard se pose sur moi puis sur la chambre, la salle de bain et enfin de nouveau sur moi.

Je me baisse pour attraper ma serviette et mon boxer au sol. Je n'ai nullement envie de voir Lucius Malfoy après ce que Draco vient de me faire. Je me dirige vers la salle de bain mais Draco m'attrape par le poignet pour me faire entrer dans l'armoire. Arigatô Draco, belle cachette très confortable.

Encore heureux que les placards soient grands dans ce dortoir.

Je l'entends courir à droite puis à gauche et enfin le cliquetis de la porte.

- Ce n'est pas trop tôt.

- Désolé père, mais j'étais dans la salle de bain.

Il y a un déplacement dans la pièce et un lit qui craque. Bon, je sens que je vais en avoir pour un petit moment à rester dans cette armoire, alors autant en profiter pour écouter ce qui va être dit.

- Pourquoi ne m'as-tu pas parlé des changements qui ont eu lieu l'année dernière.

- Dumbledore avait demandé à ce que rien ne sorte du château. Il a accompagné ses paroles d'un sort.

- Tout de même. J'arrive à Poudlard et j'apprends que Harry Potter est à Serpentard et qu'il s'entend merveilleusement bien avec tes amis.

- C'est que…

- Et qu'il y a eu un mort l'année dernière, que tu étais présent et que tu t'es battu contre un mangemort.

- Je…

- Que tu as manqué de mourir.

- N'ai…

- Et que tu étais en bon terme avec Harry Potter.

- Pas pensé…

- C'est que tu n'as pas quoi Draco ?

- J'ai oublié de vous en parler…

Il ne fait pas le malin Draco, et papa Lucius semble bien remonter contre toutes ces cachotteries. Tu m'étonnes après, que je n'avais pas du tout envie de lui faire savoir.

- C'est sûr que tu étais bien plus préoccupé par un jeune garçon aux allures androgynes avec des cheveux longs et un léger problème de sang de démon.

- Kyô n'y est pour rien là-dedans.

- Je n'ai pas dis qu'il y était pour quelque chose, simplement qu'au lieu de me parler de choses importantes, tu as préféré passer du temps avec ce jeune homme.

C'était le bon temps. C'est amusant comme dès qu'il se croit seul, on a l'impression d'entendre vraiment un père et son fils.

- Comme le dit ta mère de toute façon, je n'y peux strictement rien et elle l'apprécie beaucoup. Cependant, j'aimerais que tu ne perdes pas de vue le principal.

- C'est Severus qui t'a raconté tout ça ?

- En partie.

Foutu prof de potion, alors là, amoureux ou pas de mon parrain, je lui tords le cou. Je vais en faire de la chaire à saucisse, il va voir ça lui, je vais le transformer en sushi, je vais…

- Et l'autre partie.

- Les tableaux sont très bavards dans ce château.

Penser à faire brûler les portraits traînant dans les couloirs. Avec un peu de magie, je devrais savoir rapidement qui a vendu la mèche.

- Je suis ton père Draco, et j'estime avoir le droit de savoir ce qui se passe quand ça te concerne. Tu imagines la réaction de ta mère si elle apprenait que tu avais manqué de mourir à cause d'un mangemort.

- C'est pour ça que je n'ai rien dit en partie.

- En partie, je veux bien comprendre pour ta mère, mais moi, Draco?

- Et bien…

La porte claque contre le mur, je manque de tomber d'où je suis, je me retiens difficilement à l'une des mes robes. Il vaut mieux pas que je ne me fasse repérer.

- Draco ! Oh excusez-moi monsieur Malfoy.

- Mais ce n'est rien monsieur Zabini, mais puis-je vous rappeler que la politesse veut qu'on frappe avant d'entrer.

- Euh… oui… pardon.

Blaise mal à l'aise, décidément, j'entendrais tout par ici.

- Tu voulais ?

- Savoir si Harry était dans la chambre, Her… Granger aimerait le voir.

- Vous voyez bien que nous sommes que tous les deux.

- Euh… oui… Je vais lui dire qu'il n'est pas là.

La porte se ferme plus doucement qu'elle n'a été ouverte, c'est amusant ça. Hermione veut me voir, je me demande bien pourquoi. Alors que je me pose la question, je sens un haut le cœur arriver. J'ai trop de chance, ayant dormi toute la journée, j'ai rien fait. Mais là, fallait que ça m'arrive, là tout de suite.

- Bon je vais te laisser Draco, mais nous aurons une autre conversation.

- Oui père.

La porte s'ouvre et se ferme. Dès que je suis sûr qu'il ne reste que Draco dans la chambre, je sors de l'armoire et me rue dans les toilettes pour vomir. C'est pas possible d'être dans cet état nauséeux comme ça.

- Ha…

- C'est bon, ce n'est rien.

Je me relève et me lave la figure. Je me regarde et fais un mouvement de bras pour que mes cheveux se raccourcissent. Je vais finir de m'habiller sans regarder Draco. Une fois fait, je m'apprête à ouvrir la porte.

- Harry, pourquoi ne veux-tu rien me dire ? Je m'en veux pour l'autre fois, je n'ai pas réussi à me contrôler mais… ça me fait mal de te voir dans cet état et ça me fait mal aussi de réagir comme je le fais. Si seulement tu me disais ce qui ne va pas. Je pourrais peut-être t'aider.

Je soupire, je ne peux pas, j'abaisse la poigné et je sors en courant.

o

Au final, je n'ai pas vu Hermione. Je ne l'ai trouvée nulle part et je n'avais pas envie d'aller affronter une foule de Gryffondor. J'ai mangé un peu, et j'ai été m'installer dans la tour d'astronomie pour regarder les étoiles. Ainsi que la lune qui commence à se faire bien pleine. J'aimerais tellement aller me balader dans le parc en volant, mais comment pourrais-je faire ça alors que j'ai beaucoup de chance de me faire chopper.

J'ai passé la nuit ici. Et le lendemain a été une journée éprouvante, comme les suivantes du mois de novembre.

Je n'ai pas réussi à me convaincre de parler à Draco, je n'ai pas réussi à parler à Hermione. J'ai réussi par contre à éviter Lucius Malfoy pour une rencontre en tête à tête. Faut courir vite dans ces cas-là et connaître les passages secrets n'est pas une chose négligeable. Les cours sont assez durs à suivre alors que j'ai envie de vomir assez souvent.

Il faut absolument que je trouve quelque chose pour m'éviter de vomir six fois par jour. Parce que le mois de décembre arrive, et j'aimerais bien assisté au match Serpentard/Serdaigle sans avoir à quitter le stade en courant.

En parlant de Quidditch, je suis toujours aux abonnés absents sur un balai. J'aimerais vous y voir moi tiens, voler sur un balai alors qu'on a qu'une envie c'est de vomir. Manquerait plus que j'ai le vertige. Au moins mes ailes, je peux les contrôler comme il se doit. Si bien que c'est Draco qui gardera son poste point final.

Les cours de potions sont une torture, ça pue, et ça me donne encore plus mal au cœur. J'espère simplement que les potions qu'on doit goûter nous-même n'auront pas de répercussion sur mon bébé. Faut vraiment que je me renseigne un peu plus sur les grossesses. J'en suis à mon quatrième mois et j'ai l'impression en fait d'en être qu'à mon premier tellement je ne sais pas du tout ce qui se passe.

Faudrait que j'en parle à quelqu'un, mais qui ?

Je soupire en passant la porte du dortoir, je suis fatigué, je suis en manque de câlin. Admy a décidé de me bouder tant que je ne lui dirais pas ce qui se passe. Kâ est lové dans ma valise tellement il a froid et moi je sens que l'hiver va être dur.

Je laisse tomber ma cape sur mon lit et soupire en me frottant les doigts. Une douleur me vrille la tête. Je me rattrape au pilier du lit. J'ai mal au cœur, une autre douleur me prend. Ce n'est pas le bébé, c'est une douleur que je connaissais bien avant, une douleur dont j'avais peur.

Une voix cruelle me parvient. Un rire sadique, machiavélique.

Je pensais l'avoir enfoui, ne plus pouvoir l'entendre et pourtant, il revient. Deux bras m'attrapent par la taille pour me serrer contre un corps chaud. J'halète et le rire devient plus lointain. Ma cicatrice me brûle encore mais ça s'atténue. Deux lèvres se posent sur ma joue.

- Chut, chut, calme-toi.

J'aime cette voix, je me laisse aller en arrière. Il garde ses bras autour de moi, je sens les larmes couler le long de mes joues. C'est pas croyable, j'en ai marre.

- Chut… mon Coeur… Chut…

- J'ai si mal.

Il s'assoit me gardant dans ses bras et me caressant doucement le bras. Je vois flou alors je préfère fermer les yeux. Oublier le fait que je lui en veux pour l'instant, j'ai besoin de tendresse.

- Repose-toi.

- Je ne pensais pas l'entendre, je pensais que c'était fini.

- Chut… Il ne reviendra pas pour le moment. Calme-toi et vide ton esprit. Reste calme.

Je respire un grand coup, l'odeur de Draco m'apaise. Je tente de vider mon esprit mais c'est dur, penser blanc, oublier… Ma respiration se calme, je me sens mieux.

Il dépose un baiser sur ma tempe, puis sur mon nez et enfin sur mes lèvres. Je le laisse faire, j'en ai même envie. J'ouvre doucement la bouche pour entamer un baiser plus approfondi. C'est dans un moment comme celui-là que j'aimerais lui dire que j'attends un enfant de lui. Peut-être que même s'il n'en souhaite pas, il sera heureux.

Il lâche mes lèvres, peut-être devrais-je le faire alors que nous ne sommes que tous les deux.

- Draco ?

- Oui mon Coeur.

Je me mords la lèvre inférieure en ouvrant les yeux, je veux lui dire.

- J'ai…

La porte s'ouvre subitement. Mon sang se glace d'un coup. Je suis maudit. C'est clair et net.

- Dr… Oh pardon.

Blaise, c'est décidé je te tue, tu rejoindras Kévin plutôt que tu ne le pensais. Bien que je suis sûr que ça te ferait super plaisir. Donc non, je ne te tuerai pas, mais je vais te torturer, te pendre par les pieds et te brûler avec un fer de cheminée. Ouais, je sens que je vais m'amuser.

- Euh, Dray, y a ton père qui te cherche partout, je crois…

Il n'a pas le temps de dire un mot de plus que j'entends le son clair de la canne de Lucius Malfoy. K'so, trop tard.

- Draco… Oh Monsieur Potter.

Je sors chancelant des bras de Draco pour faire un petit salut à Lucius et me diriger vers la salle de bain, la main sur ma tête.

- Quelque chose ne va pas Harry ?

- Si, si, tout va bien Blaise, juste eu un petit malaise.

Je passe la porte de la salle de bain doucement. J'entends au loin la voix du père de Draco demander si c'est ma cicatrice mais je n'ai pas envie d'en entendre plus. Je ferme la porte et je me laisse tomber dans la douche tout habillé. De l'eau, de l'eau et encore de l'eau. J'ai besoin d'eau.

J'en sors une bonne heure plus tard, mon pantalon en morceau vu que ma queue a fait des siennes. J'entre dans la chambre, elle est vide de toute âme. Heureusement, je préfère éviter de répondre aux questions du pourquoi de mon pantalon dans cet état. Je le range dans l'armoire et me change pour aller manger. J'ai faim.

Alors que je retourne vers la salle commune seul, je suis parti sans me faire remarquer. Enfin j'espérais, mais une main sur mon épaule me fait comprendre que ce n'est pas le cas.

- Harry, j'aimerais te parler…

J'hoche la tête et on va à la bibliothèque. On s'assoit dans un coin reculé et je détourne le regard pour ne pas voir les yeux d'Hermione. Je sais qu'elle m'étudie, je sais qu'elle s'inquiète et je sais aussi qu'elle va tenter d'en savoir plus qu'il ne faut sur moi.

- Blaise m'a dit que tu avais eu un malaise à cause de ta cicatrice cet aprèm.

- Hum.

- Il m'a aussi dit que ça semblait aller mieux avec Draco.

- Je ne sais pas. Peut-être. Sûrement même.

- Harry, sois un peu plus honnête avec Draco. Tu l'aimes, on le sait depuis ce qu'il s'est passé l'année dernière. Tout comme Charlie a fait comprendre à Ron que c'était de même avec Maxime. Alors ne parle pas comme ça. Il a mal. Pansy n'arrête pas de me dire qu'il pleure le soir dans ses bras. Il a mal lui aussi.

Je détourne le regard, je sais qu'il a mal, mon lien n'est pas si anéanti, je sens bien ce qu'il ressent en lui. Ça me fait d'autant plus mal mais je vais finir par croire que je ne dois pas lui dire. Entre la fois où il me dit qu'il ne veut pas d'enfant, la fois où je suis coupé par Blaise. Nan, je crois que c'est un signe révélateur.

- Harry, qu'est-ce que tu as ? Tu es fatigué et malade. Tu manges comme un ogre et des fois pas du tout. Tu as des sautes d'humeur impossibles. Tu quittes les cours sans que personne ne comprenne rien, ni tes amis, ni les professeurs.

- Je n'ai rien. Je suis juste fatigué en ce moment, rien de plus, rien de moins. Ma magie merde un peu, je n'ai pas eu de nouvelle de Sirius, ni de Lorina et Florence. Je suis un peu à cran, c'est tout.

Elle semble juger de ma bonne foi mais reste tout de même septique. Je la vois réfléchir quelques instants avant de me sourire.

- Si jamais tu as le moindre souci, j'aimerais que tu m'en parles. Tu sais, je ne suis pas Draco, je ne suis pas à Serpentard et j'espère que tu sais que tu peux te confier à moi.

Je souris en réponse puis je remarque les cernes qu'elle a sous les yeux. Je penche la tête sur le côté et porte ma main au cercle bleu.

- Tu es fatigué toi aussi.

- Un peu, tu es le premier à me faire la remarque.

- Ron ne l'a pas vu.

Elle hoche négativement la tête.

- Il est très occupé par Ginny qui s'est fait plaquer par Colin. Il en veut au garçon et pourtant, il semblait vraiment amoureux. Je me demande si ce n'est pas un coup de son petit frère, il a dû mettre son grain de sel. C'est dommage, ils étaient vraiment bien ensemble.

- Je ne savais pas.

- Tu étais bien trop occupé avec tes soucis. Ils ont commencé à sortir ensemble trois semaines après la rentrée. Et ont cassé y a quatre jours. Alors que rien ne le laissait présager, même Lavande et Padma sont restées surprises, elles les trouvaient si mignons.

- A mon avis, il faudrait qu'ils s'expliquent tous les deux.

Hermione émet un petit rire.

- J'ai l'impression que ces conseils devraient aussi s'appliquer à toi.

- Et à toi. Ne laisse pas Ron se désintéresser de toi. C'est pourtant voyant.

Elle regarde sa montre et sort une petite potion qu'elle avale. Je la regarde faire sans comprendre.

- Qu'est-ce ?

Elle rougit avant de ranger la potion dans son sac.

- C'est un tonifiant.

- Tonifiant.

- Oui, ça m'aide à tenir le coup. C'est Madame Pomfresh qui me l'a faite.

- Pourquoi ? Tu n'as jamais pris ce genre de potion avant.

Elle devient de plus en plus rouge. Aurait-elle un secret qu'elle ne voudrait pas divulguer ?

- Tu sais Hermione, tu peux tout me dire. Je ne suis pas Ron, je ne suis pas à Gryffondor.

Elle se met à rire et moi aussi, ça fait du bien.

- Je vais te le dire mais tu gardes le secret, promis ?

- Croix de bois croix de fer, si je mens… euh… je pense pas que j'irai en enfer mais…

- Laisse tomber Harry. J'avais besoin de le dire à quelqu'un de toute manière et je pense que si j'ai voulu te voir c'était pour ça aussi.

Je penche de nouveau la tête, qu'est-ce qu'elle voulait me dire à moi ?

- Voilà, en fait, je suis enceinte de quatre mois.

- Toi aussi.

K'so, je crois que j'ai fais une gaffe. Je sens la chaleur prendre mes joues. Kamisama, je l'ai dit. Mais quel con je fais. Je suis trop nul, K'so K'so K'so.

Je n'ose même pas la regarder, c'est horrible. J'ai l'impression d'être nu au milieu de la salle commune un premier jour lors de la réunion de répartition. C'est pas possible ça. Un lourd silence s'installe, je suis trop bête. Baka, Baka, Baka.

Au bout d'un moment, je finis par relever la tête pour voir Hermione toujours aussi surprise parce que je viens de dire, puis sembler réfléchir et ouvrir la bouche.

- Je suis bête, tu manges beaucoup ou pas du tout, tu as des sautes d'humeur, tu… Par Merlin, mais comment ça se fait ? Tu es un garçon Harry. Comment as-tu pu tomber…

Je pose ma main sur sa bouche avant que tout le monde soit au courant que je suis enceint. La bibliothécaire nous envoie un regard noir signe qu'on a intérêt à se taire avant de me baisser.

- Disons que je ne suis pas tout à fait humain.

- Pas tout à fait humain, Harry, tomber enceint de quatre mois. Mais comment fais-tu pour tenir ?

- Justement, je ne tiens pas.

Elle pose sa main sur ma joue pour me donner son soutien. Elle penche la tête sur le côté et me demande de lui expliquer. Je lui raconte les grandes lignes de mes gènes de sirène par ma mère et puis de la nuit que nous avons passée avec Draco et enfin du fait que j'ai appris que j'étais enceint à cause des symptômes à la con. Elle soupire.

- C'est pour ça que tu es en froid avec Draco.

- Oui, je ne lui ai pas dit, je n'y arrive pas. Et en plus, lorsque la nièce de Pansy est née, il a clairement fait savoir qu'il ne souhaitait pas d'enfant.

- Oh Harry, je suis désolée.

- Pas autant que moi, mais dis-moi, toi comment ? Ron est au courant ?

Elle rougit et hoche la tête. Elle me raconte le coup du mois de juillet où, dans une clairière, ils se sont amusés, elle avait pas prévue. Et puis elle s'en est rendu compte, mal à l'aise, elle en a pas parlé à ses parents, puis a été voir Madame Pomfresh pour qu'elle l'aide. Sous voeu de silence, elle l'a fait. Elle n'en a pas parlé à Ron tout simplement parce que celui-ci ne tiendrait pas sa langue et surtout elle avait peur de sa réaction et de celle des parents pour son âge.

On est vraiment sur la même longueur tous les deux.

- Tu devrais venir voir l'infirmière avec moi, pour prendre ce tonifiant, c'est assez efficace.

- Je ne tiens pas à la mettre au courant pour le fait que je ne suis pas tout à fait humain.

Elle me comprend et me donne la fin de sa fiole. C'est vraiment efficace et ça fait du bien, seulement, il va falloir que je continue à prendre sur moi. On parle encore quelques minutes avant d'être mis à la porte. Elle m'a un peu parlé de sa recherche sur les grossesses. Le problème c'est que, chez les sorciers, c'est assez compliqué alors chez les demi-sorciers de sang sirène, ça doit être encore plus compliqué. Elle m'a promis qu'on ferait quelques recherches et moi je lui ai appris un sort pour l'apparence.

C'est vrai qu'elle commence à avoir du ventre, tout comme moi. Mais comme elle est toujours bien couverte et que le temps le permet vu qu'on va arriver à la saison plus que froide, on va dire qu'on ne voit pas grand-chose si ce n'est son extrême fatigue. Elle m'a remercié et on s'est promis de se soutenir mutuellement. On n'a que quelques jours d'écart de grossesse, j'espère que ça se passera bien pour tous les deux.

N'empêche que maintenant, je me sens mieux, parce que je ne suis plus le seul dans cette galère, je ne suis plus le seul à cacher quelque chose d'important. Et je sais que je peux faire confiance à Hermione.

o

Après ces révélations, le mois de décembre est arrivé, sans que nous ayons trouvé beaucoup d'informations sur les grossesses de mi-sorcier mi-sirène. A croire qu'il n'en a pas eu beaucoup. Hermione me donne du tonifiant quand elle peut en prendre plus à l'infirmière, elle m'a d'ailleurs dit qu'elle devait avoir des doutes sur le fait qu'une autre personne devait être enceinte dans l'établissement.

Mais que voulez-vous, comment admettre devant les gens qu'étant un garçon je vais mettre au monde ?

Je vois mon ventre grossir, je vais entamer mon cinquième mois et je trouve ça adorablement mignon cette petite bosse. Même si je la cache aux yeux des autres, je la trouve vraiment très mignonne.

Depuis le câlin avec Draco, on n'a pas vraiment eut le temps de se reparler. Il est constamment sur ses gardes au cas où son père le verrait, et moi je passe du temps avec Hermione. Elle a besoin de soutien elle aussi, surtout que Ginny est de plus en plus mal. Elle m'a dit que s'il n'y avait pas eu ce souci avec Colin, elle l'aurait mise au courant de sa grossesse. Mais non, Colin refuse de faire quoi que ce soit, et Ron lui a dit que c'était bien la faute de Dennis.

Lavande l'a entendu en parler avec un de ses amis. Il était vraiment jaloux. Je serais dans un meilleur état, il y a longtemps que j'aurais foutu une claque à ce morveux.

Maxime et Charlie sont vraiment mal à l'aise en présence de Percy. Je ne peux pas leur en vouloir de ne pas me voir, je crois avoir compris dans une lettre de Charlie que son frère n'arrêtait pas de les observer et surtout de leur faire comprendre que leur relation le rebutait. Il ne comprend apparemment pas que son grand frère puisse être tombé amoureux d'un fils de mangemort.

Comme il ne comprend pas de toute manière comment Dumbledore a pu les accepter tous les deux pour ce poste. Cependant, il semblerait que le fait d'être à deux leur permet de passer cette animosité.

Je soupire en passant une main lasse dans mes cheveux. Je n'ai rien suivi du cours de métamorphose, ce n'est pas possible. Blaise me donne un petit coup de coude pour que je suive. Lucius est d'ailleurs au fond de la salle, c'est pour ça que Draco ne s'est pas mis à côté de moi mais à côté de Vincent.

- Redescends sur terre.

- Hum.

- Harry, tu devrais peut-être aller à l'infirmerie, tu me sembles bien pâle.

- C'est bon.

- Harry, ce n'est pas parce que Lucius Malfoy est dans la salle qu'il faut que tu te tiennes correctement. Si…

- C'est bon Blaise, je vais très très bien.

Je soupire de nouveau, je prends ma baguette pour essayer le sort mais rien ne se passe.

- Et bien Miss Granger, vous n'y arrivez pas.

Hermione tente de faire de la magie mais peu de chose se passe. Je crois que, tout comme moi, son bébé est pompant. Je fais un autre essai alors que McGonagal passe dans la rangée derrière.

- Harry, tu as vu, Hermione n'y arrive pas. Vous êtes les deux meilleurs en métamorphose et vous n'y arrivez pas.

Je regarde ma baguette sans comprendre, puis Hermione, elle se tourne vers moi et blanchit. Elle me fait un signe que je ne comprends pas.

- Euh Harry, c'est moi ou tes cheveux sont plus longs qu'avant.

- Qu'est-ce que tu dis …

Je passe ma main dans mes cheveux et sursaute. En effet, ils sont beaucoup plus longs. Je regarde Hermione qui me fait comprendre qu'en effet, mon sceau est en train de céder. Je me lève d'un coup en faisant sursauter tout le monde, je plaque mes mains sur mes cheveux. Il ne faut pas qu'il le voit, il ne faut pas que Lucius Malfoy sache que je suis Kyô. IIE !

- Monsieur Potter, quelque chose ne va pas ? Demande McGonagal.

- Madame, je crois qu'Harry ne se sent pas bien, puis-je l'accompagner à l'in…

Hermione n'a pas le temps de finir sa phrase que je pars en courant en sachant pertinemment que j'ai des cheveux qui dépassent et qui volent derrière moi.

Kamisama, c'est la fin, mes scellés ne tiennent plus…

A suivre….

Et voilà comment on met une seconde personne enceinte dans un chapitre, et qu'on finit sur une fin foireuse. J'espère vraiment que ce chapitre vous aura plu malgré les quelques surprises qu'il contenait.

Alors pour Hermione et Ron : Fille ? Garçon ? Jumeaux ? Jumelles ?

Kisu