Auteur : Yami Aku (Harue Y.A)

Genre : Slash HPDM et autres couples. POV d'Harry. Délire constant avec tout de même un scénario. Cette histoire est un mélange de tout ce qui me passe par la tête et surtout c'est sur ces pages là que je me permets de mettre ce dont j'ai envie. La base est tout de même un rêve, il ne faut pas l'oublier.

Disclamers : Aucun des persos relatifs au monde de Harry Potter ne m'appartient, les autres ainsi que le déroulement de l'histoire, si.

Note : Première histoire que j'ai écrite sur le monde d'Harry Potter. Ne tient pas compte des tomes à partir du 5.

Remerciement : Merci à Popodange pour le titre.

Et grand et énorme merci à Louvegrise, ma bêta qui est repassée sur tous les chapitres pour que cette nouvelle édition voit le jour.

Merci à vous qui m'avez encouragé pour mon code et aussi pour mon anniversaire. 17 ans.

Remarque : C'est une nouvelle édition que voila. J'ai décidé de refaire un tour sur cette histoire que vous semblez apprécier pour beaucoup. Je ne sais pas pourquoi mais bon. Donc une relecture, correction et présentation a été fait. Merci à tout ceux qui soutiennent cette histoire.

Remarque 2 : J'ai décidé d'utiliser Draco Malfoy et non Drago Malefoy ainsi que Severus Snape et non Severus Rogue.

Merci pour vos reviews.

Sinon lorsque c'est écrit en italique c'est qu'il parle par télépathie.

Bonne lecture

L'ombre maléfique d'Harry Potter

Chapitre 37 : Aveux.

Kamisama, c'est la fin, mes scellés ne tiennent plus…

Je cours dans le couloir sans pouvoir m'arrêter, j'ai cessé de tenir mes cheveux, de toute manière à quoi ça servirait vu qu'ils sont longs. Je ne peux pas les contenir aussi facilement.

Je bifurque en bousculant trois élèves de Serdaigle il me semble. Seulement, je ne m'en offusque pas plus que ça. De toute manière, ils n'ont même pas dû me reconnaître. Je passe la porte du château pour aller dehors.

Le froid me glace d'un coup mais je continue de courir et je vais trouver refuge sous un arbre loin de tout, près du lac. Voir de l'eau me rassure. J'aimerais plonger dedans mais ce serait une mauvaise idée, on va juste rester là et attendre un peu. Le froid ça calme.

Je me frotte les bras pour me réchauffer mais je ne comprends pas pourquoi mon scellé s'est brisé en cours, devant toute la classe et surtout devant Lucius.

Je soupire et de la buée s'échappe de mes lèvres. Je pose ma tête sur le tronc et ferme les yeux. Un étrange tourbillon se fait sentir devant moi et je souris en reconnaissant Shin.

Toujours pareil, toujours ses longs cheveux, son regard étrange et sa peau pâle. Seulement, là il porte un long manteau et ne sourit pas du tout. Au contraire, il ne me semble pas très heureux.

- Kevin est venu me voir.

- Ah…

Je tourne la tête sur le côté mais il se déplace. Ça ne pouvait pas être pire ? Vous croyez vraiment ? Ben je crois que si !

- Je ne suis pas très heureux de ce que j'ai appris, Sao aussi, il a voulu venir te voir mais il est en mission.

- Ah… Mission ?

- Ne détourne pas le sujet premier de cette conversation. Je suis venu te voir moi-même pour te remonter les bretelles.

Il me fait peur, ses yeux améthyste fendus ne sont pas rassurants du tout. Je comprends pourquoi il règne en maître sur le royaume des morts. Je n'aimerais pas me retrouver devant lui quand il doit tuer quelqu'un alors qu'il est en colère. Enfin c'est vite dit vu que je suis en face de lui, qu'il est en colère, bon point positif, il ne compte pas me tuer. Du moins je l'espère.

- Tes pouvoirs baissent considérablement. La flamme de ta bougie a changé de couleur. Tu ne dois pas autant douter de ton amour pour Draco.

- Mais…

- Pas de mais ! Le jour où Kyô est venu me dire qu'il doutait de Dray, crois-moi, je l'ai remis sur le droit chemin et apparemment c'est ce que je dois faire avec toi aussi. Vous n'êtes pas croyable dans cette famille !

- Parlerais-tu d'expérience avec Sao.

Une belle teinte rouge vient colorer ses joues de nacre. Il fait un geste de la main avant de reprendre son air sérieux.

- Je t'ai dit de ne pas changer de sujet, il me semble. Sao est un membre de la famille Himura, il est aussi tordu que vous tous en matière d'amour. Donc tu vas me faire le plaisir de changer ce qui se passe en ce moment, ou alors, je fais en sorte que tu sois vraiment dans l'incapacité de reposer tes charmants scellés, surtout que tu ne t'en rends même pas compte quand ils cassent.

Je pose ma main sur mon ventre et remonte ma chemise, en effet, la rondeur est de retour. Shin émet un petit rire.

- Oh je vois, monsieur est enceint.

- Ce n'est pas drôle.

- A vrai dire, un peu. La lignée des Himura va se perpétuer encore. Ça va enchanter Sao.

- Je ne sais pas pourquoi mais je sens que tout ton royaume va être au courant.

Shin me fait un grand sourire qui veut en dire long. Il a vraiment des attitudes de gamin quand il veut. C'est épuisant.

- Je vais surtout pourvoir rassurer Kevin.

- Kamisama.

- Hé hé. Bon ce n'est pas tout ça, mais je vais voir ce que je peux faire en bas pour tenter de te rendre un peu de ta magie parce que ce n'est pas dans ce monde que tu trouveras beaucoup d'aide. Et puis rentre immédiatement, tu vas attraper froid et nous geler le bébé.

Il pose sa main sur mon ventre en souriant.

- C'est Sao qui va vraiment être content.

Il disparaît en disant ces mots et je soupire de désespoir. Y en a pas un pour m'aider dans ces mondes, c'est pas croyable.

Je me relève doucement alors que je suis complètement frigorifié. Si je rentre maintenant, je risque de me faire repérer et avec mes cheveux ce n'est vraiment pas ce qu'il y a de mieux à faire. Je soupire avant de briser le scellé de ma nature de démon qui lui semble tenir encore. Je déploie mes ailes et tente de faire le plus discrètement possible pour rejoindre l'autre partie du château, c'est-à-dire, le côté dortoir des Serpentards. Je me pose à la fenêtre et observe l'intérieur.

Personne.

Je fais sauter l'ouverture et rentre en fermant mes ailes. Fait moins froid d'un coup. Je fais quelques pas et je me stoppe. Je me retourne doucement pour tomber sur Draco. Je suis foutu. Bon en fait, non, il suffit que je prenne mes jambes à mon cou et que je traverse la salle commune des Serpentards et je peux espérer peut-être, m'enfuir très très très loin.

Sa main se pose sur ma joue glacée, il soupire avant de me tourner complètement vers lui.

- Tu es tout froid. Tu ne devrais pas quitter le château alors qu'il fait ce temps dehors.

Il me tire vers le lit où il défait le drap pour m'envelopper dedans. Pourquoi est-il si doux avec moi ? Il dépose un baiser sur ma tempe avant de me serrer dans ses bras.

- Tu sais tu m'as fait peur quand je t'ai vu partir de la sorte en te tenant les cheveux. Surtout qu'Hermione a tenté de te suivre mais est tombée à genoux au sol. La fin du cours a été assez superficielle, entre Ron qui a dû accompagner Hermione à l'infirmerie, toi qui avais disparu. Et je ne veux même pas savoir à quoi pense mon père en ce moment.

- Gomen.

Il tourne la tête sur le côté en soupirant.

- Ce n'est pas à toi de t'excuser mais à moi… Tu allais mal et au lieu de faire quelque chose de gentil, je t'ai sauté dessus. Je sens que j'ai fait quelque chose qui t'a fait du mal mais je n'arrive pas à savoir quoi et tu ne veux rien me dire.

- Ne dis pas ça. En fin de compte, je ne sais plus vraiment pourquoi je t'en veux. Ma colère s'est apaisée et j'ai juste envie de câlins.

Draco sourit en m'embrassant le nez, il me serre un peu plus dans ses bras, je tente de faire en sorte qu'il ne sente pas la légère bosse au niveau de mon ventre. Il vient capturer mes lèvres et je le laisse être maître de la danse. Je suis un peu plus réchauffé lorsqu'il me laisse respirer, seulement j'ai encore froid.

Il joue avec l'une de mes longues mèches.

- Que c'est-il…

Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'on tambourine à la porte, la voix d'Hermione me parvient. Je soupire de soulagement, elle a l'air en forme. Je fais comprendre à Draco qu'il faut la laisser entrer, sinon, elle risque de le faire toute seule. Il hoche de la tête et la porte s'ouvre rapidement pour laisser entrer une Hermione furibonde suivie par un Ron qui tente tant bien que de mal de la calmer.

- 'Mione je t'avais dit que tu risquais de déranger.

Mais Hermione ne s'en formalise pas plus, elle se plante devant moi et me détaille.

- Où étais-tu ?

- J'ai fait un tour dans le parc pour me calmer.

- Un tour dans le parc ? Non mais tu es malade. Tu as vu le temps qu'il fait. Tu étais à peine couvert. Je croyais pourtant t'avoir donné des consignes à respecter.

Je soupire, la colère d'Hermione ne vaut peut-être pas celle de Shin niveau dangerosité, mais elle me fait tout de même peur. Je lui fais un faible sourire pour la rassurer.

- Je ferai plus attention à présent. On m'a fait comprendre certaine chose. Ne t'inquiète pas. Et puis j'ai décidé de lui dire.

Elle prend un autre air, plus doux. Elle soupire avant de me regarder calmement.

- Tu es sûr de ton choix ?

- Oui.

- Dans ce cas, vu qu'on fait tout en même temps.

Elle me sourit, dépose un baiser sur ma joue et part en traînant Ron par la main. En refermant la porte elle me souhaite un bon courage que je lui retourne. Elle en a autant besoin que moi.

- Que sont ces consignes ? Que dois-tu dire à qui ? Et que…

Je capture ses lèvres pour le faire taire.

- Ce sont des consignes pour que je fasse attention à moi et puis je dois te dire quelque chose à toi mais là j'ai trop froid.

Je dépose un baiser sur son front avant de me lever, enveloppé dans le drap pour me rendre à la salle de bain. J'ai décidé de lui dire peu importe ce qui se passera. Une bonne douche chaude me fera le plus grand bien. Je passe la porte et commence à enlever mes vêtements et je rejoins la douche. L'eau qui se met à couler sur moi est chaude et relaxante. Je ferme les yeux pour savourer et je sens un corps nu se coller à moi, deux mains se poser sur ma poitrine.

- Draco ?

- Je me sentais seul.

Il embrasse ma nuque, puis mes épaules pour me faire tourner doucement et prendre possession de ma bouche. Je crois que mes cheveux le dérangent un peu. Je le sens se presser un peu plus contre moi.

- Si quelqu'un arrivait ?

- J'ai mis un sort d'insonorisation sur la pièce et j'ai bloqué la porte au cas où.

- Tu penses vraiment à tout.

- J'aimerais vraiment me faire pardonner pour ce que je t'ai fait. Je t'aime Harry et ces mois ont vraiment été les plus horribles de ma vie. Je ne veux pas que tu te fâches contre moi, je ne veux pas qu'on se retrouve encore dans cette position. Je sais que des disputes de couple sont normales mais plus des comme ça, où j'ai l'impression de t'avoir vraiment perdu.

Je caresse doucement sa joue avant de l'embrasser. Il est si mignon comme ça, ses cheveux complètement plaqués sur son visage, il est sincère. Notre lien me le prouve.

- Ai shiteru Tatsu.

Je redépose un baiser sur ses lèvres.

- Tant que je porterai cette bague, c'est que je ne cesserai de t'aimer.

Il sourit et descend ses mains dans mon dos.

- Alors quand je dis quelque chose de mal, dis-le-moi. Je n'arrive toujours pas…

Il s'arrête en se rendant compte qu'il est collé à moi et que j'ai une certaine rondeur au niveau du ventre. Je vois ses yeux s'ouvrir étrangement avant de baisser la tête. Il recule d'un coup pour me regarder un peu mieux. J'attrape mes cheveux pour les rejeter en arrière en souriant de son regard surpris au niveau de mon ventre.

- Euh… Harry…

Il bégaie, comme c'est chou.

- Tu as pris du poids ?

J'explose de rire et j'ai l'impression d'avoir froissé Draco. Je sens mes jambes me lâcher alors que j'arrive au fond de la douche avec de jolies écailles à la place de ma peau.

- C'est normal ça aussi ? Je croyais que tu te transformais uniquement lorsque tu étais submergé ?

Je penche la tête sur le côté et ferme les yeux. Puis je les rouvre doucement.

- Non ce n'est pas normal Draco, comme tout ce qui m'arrive en ce moment. Mes scellés ne devraient pas se briser, ma queue ne devrait pas être aussi sensible, je ne devrais pas être aussi fatigué et tu ne devrais pas être aussi lent à comprendre…

Là je crois que je l'ai blessé mais ses yeux s'agrandissent d'un coup alors qu'il semblait vouloir dire quelque chose pour me répondre. Je pose ma tête sur les carreaux derrière moi et j'attends qu'il sorte de sa léthargie. Je sens l'eau arrêter de couler, j'ouvre les yeux pour voir Draco à quelques centimètres de moi. Sa main passe sur mon ventre alors que mes jambes sèchent doucement mais sûrement. Une fois que ma queue a disparu et qu'il ne reste plus que quelques écailles, il se met à genoux entre mes jambes et regarde plus attentivement mon ventre.

Sa main le caresse doucement, comme si c'était quelque chose de fragile. Un sourire étrange vient naître sur son visage.

- Ce n'est pas possible ?

- Qu'est-ce qui n'est pas possible Draco ?

Je veux l'entendre de sa bouche, je veux entendre ces mots sortir d'entre ses lèvres.

- Tu ne peux pas être enceint ? Tu es un garçon… Tu….

- Et si c'était le cas, est-ce que ça te dérangerait ?

Il regarde de nouveau mon ventre avant de sourire bêtement. Je crois qu'il prend conscience de ma phrase.

- Je…

- Je sais que tu ne veux pas d'enfant.

- Non… je…

- Tu l'as pourtant dit. Pansy, Cindy et Blaise sont là pour témoigner.

Il semble prendre conscience des propos que j'insinue.

- Oui je l'ai dit… mais ce n'est pas pareil. Comment dire ? Tu es enceint de moi ? Je n'y crois pas…

Il continue de caresser mon ventre avec tant de délicatesse que c'est agréable.

- De combien ?

- Quatre mois, je commence le cinquième.

- Ça fait juillet, fin juillet…

- Oui la première fois.

Ses doigts se sont arrêtés de bouger sur mon ventre mais l'étincelle dans ses yeux n'a pas encore disparu.

- Mais comment ? Je veux dire tu es un garçon… je suis un garçon…

- Je ne suis pas humain Draco, je suis en partie démon et sirène. C'est mon côté sirène qui veut ça. Et je pense que le fait que tu ne sois pas totalement humain aide.

- C'est… Par Salazar… C'est inattendu… incongru… Je… Par Salazar…

- Laisse Salazar dans sa tombe Draco. Je suis enceint de toi et de bientôt cinq mois et je te demande si ça te plaît ou pas ?

Il ancre son regard dans le mien, je sais que j'ai dit ça un peu brusquement, mais j'aimerais vraiment savoir. Il caresse de nouveau mon ventre avant de s'approcher de moi pour m'embrasser tendrement.

- Oui, ça me plaît. Oublie tout ce que j'ai pu dire avant… Je suis heureux que tu sois enceint… Par…

Il se stoppe et je souris. Il m'embrasse de nouveau avant de regarder de nouveau mon ventre puis moi et m'embrasser de nouveau.

- Je vais être père. Roooo Harry.

Il me tire dans ses bras doucement comme si j'étais en verre, ça lui passera parce que je ne me laisserai pas faire toujours comme ça mais là, ça fait longtemps que je n'ai pas été la source de toute sa tendresse. Il me regarde de nouveau.

- Je peux ?

Je souris et acquiesce. Il finit donc ce qu'il avait commencé plus tôt en faisant bien attention à moi. Il a vraiment bien su se faire pardonner. Et il m'a même porté à mon lit ensuite où je me suis endormi assez rapidement.

Au matin j'avais une potion rouge et or sur ma table de nuit avec le nom de Shin dessus. J'ai compris que ce devait être pour moi. Il y avait en plus un mot de Sao à côté en japonais disant que cette potion m'aiderait à garder mes scellés correctement le temps de ma grossesse que j'aurais peut-être deux ou trois autres petits sauts. Genre des mèches plus longues les unes que les autres, mes yeux qui deviendraient plus argentés qu'émeraude, voire même fendus, ou alors mes ongles ; mais il ne fallait pas que je m'en fasse, ce serait que si je suis vraiment fatigué.

Ça ne m'a pas vraiment rassuré, sachant que je suis tout le temps fatigué, mais j'y ferai face. Autant dire que ce matin, Draco a été doux avec moi, mais je lui ai fait comprendre que je n'étais pas en sucre et que donc, il fallait qu'il s'attende à ce que je le boude s'il en faisait trop. Et puis je veux qu'il s'occupe du match aussi, il est dans une semaine, il a intérêt à gagner.

On est arrivé dans la salle commune, ceux présents la veille m'ont regardé étrangement, mais comme mon apparence était normale, ils ont vite abandonné. Par contre Lucius ne m'a pas quitté du regard. Je sens qu'il a des doutes sur quelque chose mais quoi. J'aime pas ce regard, c'est le même que lorsqu'il a compris que j'étais un démon et que j'avais une drôle de relation avec son fils.

Ce qui m'a trop fait rire, c'est quand Hermione et Ron sont rentrés dans la salle. Hermione m'a fait un V de la victoire, Ron une fois à table a versé le jus de citrouille sur les genoux de Seamus. Il a ce sourire hagard et heureux qu'avait Draco et qu'il a encore légèrement mais qu'il veut cacher à son père.

Il m'a d'ailleurs donné un coup de coude pour me demander si quand Hermione disait de le faire ensemble, cela voulait dire qu'elle était aussi enceinte de Ron. J'ai répondu par la positive en lui expliquant en plus que son bébé avait de forte chance de naître à peu près en même temps que le nôtre.

Il a fait une drôle de tête mais c'est vite passé pour un sourire franc. Plus tard dans la journée on a eu potions et là, ça a été un bon moment. Severus m'a glissé une lettre discrètement, à l'écriture j'ai vu que c'était Sirius et là j'ai vraiment explosé de joie. Une lettre de Sirius, je suis trop heureux, finalement il ne m'a pas tant oublié que ça.

Donc autant vous dire que maintenant que la journée est finie, je suis enfermé sur mon lit afin de pouvoir lire tranquillement ma petite lettre. Je déplie lentement le papier pour ne rien froisser et je commence à lire. Au fur et à mesure je sens mes yeux devenir humides avant que les larmes coulent le long de mes joues.

Je ne sais plus vraiment quoi penser… Je laisse ma tête aller heurter le bois derrière puis casse mes scellés pour tenter de calmer ma fatigue.

Je soupire, j'étais heureux, oh bien sûr, je le suis encore qu'il me dise que tout va bien avec Severus, que sa relation est plus concrète, mais qu'il me dise qu'il ne pourra pas m'écrire avant un long moment car il part en mission pour Dumbledore assez loin me fait mal. Pourquoi ? Surtout pourquoi maintenant ?

Je laisse la lettre tomber à mes côtés et passe doucement mes mains sur mon ventre. Maintenant que Draco est au courant, j'aurais aimé le lui annoncer à lui, seule personne qui reste ayant un lien avec ma famille. Et il part risquer sa vie au loin, je suis fatigué.

Dire que ça sera long mais sans grand danger ne me rassure pas… Il ne sera peut-être même pas là pour la naissance de cet enfant. Mon enfant… À Draco et à moi.

Je me recroqueville enserrant de mes bras mon ventre arrondi… Les choses ne pourraient pas être vraiment simples pour une fois, une toute petite fois seulement…

o

Une main passant doucement dans mes cheveux me réveille, je gémis quelque chose d'incompréhensible, du moins il me semble et un rire cristallin me fait ouvrir les yeux. Les prunelles acier me font sourire, je referme mes paupières. Deux lèvres se posent amoureusement sur mes lèvres et je le laisse faire.

Rapidement je me retrouve sur le dos, son corps au-dessus de moi.

- J'aime ce genre de réveil.

- Et moi j'aime te réveiller de la sorte.

Je relève le visage et l'embrasse à mon tour, ma main va se placer dans son dos et quelque chose me traverse l'esprit.

- Déjà habillé ?

- Oui mon Coeur, il y a quelque chose d'important aujourd'hui.

- Vraiment ?

Je laisse ma tête aller retrouver l'oreiller et tente de me souvenir de ce que c'est. Voyant que je suis en intense réflexion Draco se penche à mon oreille.

- Alors mon petit démon ne se souvient pas… Tu veux peut-être que je t'aide.

Il mordille mon lobe alors que je gémis, je lui donne une petite tape sur la tête avant de dire.

- Si cette façon-là de m'aider, je ne dirais certes pas non… Seulement, ce n'est ni le lieu ni le moment.

- 'Ry…

- Je suis fatigué Dray…

Il se recule et me regarde avec un petit air inquiet, je souris et lui embrasse le bout du nez.

- Allez, il faut que je prenne ma potion Tatsu.

Draco s'assoit à mes côtés alors que j'attrape le flacon et en absorbe une petite gorgée. Je grimace de dégoût avant de reposer un à un mes scellés. Je me tourne ensuite vers mon amour et ça me saute aux yeux.

- Kamisama, le match !

- Je vois que la mémoire te revient.

- Mais il est quelle heure ?

- L'heure que tu t'habilles si tu ne veux pas manquer la déroute qu'on va mettre à cette bande de ratés.

Je forme un sourire malicieux en le regardant.

- Oh je vois.

Je me lève pour me rendre à l'armoire.

- Tu vois quoi ?

Je prends mes vêtements et me rends dans la salle de bain.

- 'Ry dis-moi !

Je ferme la porte et commence ma toilette. J'ai bien fait de bloquer la porte, je sens que Dray s'énerve derrière elle. Ça lui apprendra à me faire languir le matin. Après une petite douche rapide, mieux vaut éviter de tenter le diable en me transformant, j'enfile des vêtements larges et chauds. Je défais le scellé de mon ventre, voilà. C'est mieux comme ça, on ne voit rien, et ça fait de la fatigue gratuite en moins.

Admy apparaît à mes côtés en souriant bêtement. Depuis que je lui ai annoncé peu de temps après Draco que j'étais enceint, il ne cesse de me regarder comme ça. Au début il m'a passé un savon parce que je ne lui avais pas dit, puis ensuite, qu'il se rangeait de l'avis de Shin et enfin, il est tout bêta comme ça. Je crois qu'il espère qu'il aura mes dons et qu'il pourra le toucher et le bercer.

Un petit tour sur moi-même, c'est bon, on peut y aller. Je sors de la salle de bain et Draco me saute littéralement dessus, bloquant mes bras dans mon dos et m'embrassant passionnément. J'aime pas quand il fait ça, parce qu'à chaque fois je… et voilà. Je me retrouve dans ses bras, il est obligé de me supporter car mes jambes ont manqué de me lâcher pour de bon. Il lèche mes lèvres et sourit.

- C'est vraiment un très bon moyen de vengeance.

- Dra…

Il capture de nouveaux mes lèvres, on frappe à la porte et rentre.

- Dra… oh pardon.

La porte se referme et je reprends contenance. Quand je suis sûr que mes jambes me portent, je m'écarte de mon fiancé en lui lançant un regard noir.

- Tu peux me dire ce que tu aurais fait si ce n'était pas Blaise qui était rentré.

- Il existe de très bon sort d'oubli tu sais.

- Draco !

- Ouais j'ai compris, mais je n'aurais pas hésité.

Il me fait un clin d'œil avant d'ouvrir la porte et de trouver Blaise sifflotant contre le mur.

- C'est gentil à toi de monter la garde. Tu voulais ?

- Le match Dray, le match.

Il regarde sa montre et pâlit.

- Mon Coeur, on se retrouve plus tard.

Il s'élance, s'arrête et revient me voir. Une fois là, il dépose un baiser chaste sur mes lèvres en souriant.

- Je l'emporte comme garde-chance.

Et il disparaît, je reste là bêtement à sourire. Puis attrapant une écharpe laissée sur le lit par Draco, je commence moi aussi à avancer. Je passe le mur de la salle commune et trouve Hermione qui m'attend sagement. Elle est accompagnée par Maxime mais étrangement Charlie n'est pas avec lui.

- Ohayô minna ! (Bonjour tout le monde)

- 'lo Harry.

- Bonjour Harry.

On commence à marcher le long du couloir, Hermione me raconte comment était Ron ce matin. Il paraît qu'il était bien prêt à faire de la bouillie de serpents mais qu'il était tout de même stressé. Apparemment les petites bagarres entre lui et Draco sur ce match ont mis la pression aux deux. Moi ça m'amuse, parce qu'au moins, ils s'entendent mieux qu'avant. Même si c'est très lourd à la longue, même vraiment énervant, et que ça le sera encore plus une fois que l'une des équipes sera battue, ça aura mis un peu d'ambiance.

On monte les escaliers, Maxime nous parle un peu de lui et Charlie, ça a l'air de bien aller entre eux, pas de raison de s'inquiéter. Ginny et Ron ne se sont faits à l'idée, Fred et George aussi, bon apparemment Molly et Arthur pas vraiment, même si le père de la famille de rouquins commence à flancher, et Bill s'occupe plus de sa propre vie amoureuse que de celle de son frère. Il aurait rencontré une jeune sorcière française. Et puis Percy, ils font front parce qu'il n'arrête pas avec ses commentaires mais Percy reste Percy.

On arrive dans le hall tout vide, tout le monde est déjà dans les tribunes pour le match. Maxime est en train de me dire que Charlie doit les attendre lui aussi là bas, il devait parler avec le professeur de potions. Je tourne la tête en entendant des bruits de pas. Maxime déglutit en voyant un rouquin arriver, habillé de façon à se rendre au terrain de Quidditch.

- Vous n'êtes pas encore là-bas ? Ça tombe bien j'aimerais vous parler.

Maxime soupire et va le retrouver. De toute manière, ça ne sert à rien de tourner autour du pot pendant trois mille ans. Et Maxime étant Maxime, j'ai plus peur pour Percy.

Ils s'en vont tous les deux, Hermione me regarde mais je lui fais un petit sourire montrant que tout ira bien. On s'apprête à notre tour à passer la porte quand je sens quelque chose d'étrange me prendre au cœur. Mes jambes me lâchent et y a tout qui se met à tourner autour de moi. Hermione pose sa main sur mon épaule en me parlant mais je n'entends rien. A la place je vois le sol autour de moi changer, et me retrouver dans une autre pièce, ce n'est pas le château.

La douleur s'atténue au niveau de mon cœur mais me prend au front à l'endroit de ma cicatrice. Je marmonne quelque chose pour que mes scellés restent en place, la douleur ne les fera pas sauter, non. Une fois passée, je relève la tête, c'est une grande salle sombre. Je tente de me mettre sur mes jambes et de faire quelques pas, ça va, c'est un peu tremblant mais j'y arrive. Je fais le tour de la salle du regard, rien, on ne voit rien d'autre que des torches dont la flamme vacille dangereusement.

J'avance comme je peux, quelque chose étincelle droit devant, je me demande bien ce que cela peut être. Car vu la sensation que j'ai, c'est un rêve et je suis en train de le traverser. Ma main se pose sur le mur humide et poisseux. C'est écoeurant, l'odeur qui me parvient est celui de pourriture… Je retiens un haut de cœur, c'est vraiment pas le moment. J'appuie ma main sur mon ventre, je le sens plat, c'est peut-être mieux de toute manière.

Je continue mon avancée, toujours aussi sombre, ma main rencontre quelque chose de froid, c'est du métal. Je recule et prends l'une des torches pour éclairer la paroi. Je retiens un cri lorsque la lumière découvre les barreaux d'une prison et une main d'os encore accrochée à ceux-ci.

Je me retourne rapidement en sentant des pas, une respiration, je ne suis pas seul dans cette salle. Je fais un mouvement de bras pour tenter de voir un peu plus loin mais c'est peine perdue. Je me contente donc de m'appuyer contre le mur histoire de ne pas me faire avoir par derrière.

J'attends, patiemment, et attentivement. Les pas sont toujours présents.

Un frôlement au niveau de mon épaule droite. Je me tourne rapidement, il n'y a personne, je recule et heurte quelque chose de mou et vivant. Mon sang se glace et je fais volte-face, mais la torche tombe au sol et s'éteint.

- Tu ne devrais pas avoir peur comme ça.

Je tente une fuite mais il m'attrape le poignet, ses mains sont si froides sur ma peau.

- Lâchez-moi !

Je commence à me débattre, comment se fait-il qu'il puisse me voir, me toucher. Ce n'est censé être qu'un rêve, un simple rêve. Des lèvres se collent aux miennes et je me calme sur le coup.

- Voilà, tu vas m'écouter à présent.

C'est tellement froid, étrange. Sa voix est grave et sensuelle.

- Bien.

Il a dû prendre mon silence pour réponse. Ses doigts se défont de mes poignets et je peux encore sentir leur étreinte.

- Tu as atterri ici par malheur Yumémi.

- Nani ?

- Oui, à moins que…

Il se déplace souplement autour de moi, je sens juste les mouvements d'air mais ne le vois pas, lui par contre semble le pouvoir.

- Tu es européen et assez jeune mais tu parles japonais. Tes pouvoirs sont plutôt grands pour que tu sois arrivé ici.

- Je n'ai pas tenu à y arriver si c'est ce que vous souhaitez savoir.

- Je n'en doute point mais je voudrais savoir pourquoi toi… Te connaîtrait-il… il n'a pas été libre depuis un moment pourtant…

- Libre ?

Pourquoi j'ai un très mauvais pressentiment moi ? Il y a un autre mouvement devant moi et les flammes deviennent légèrement plus fortes. Je peux apercevoir une salle ronde, des pavés parsemant murs et sol. Les grandes barres de fer me rappellent un endroit que j'ai connu il n'y a pas longtemps, mais il n'y a pas la présence…

- Reconnais-tu cet endroit ? Ce n'est pas le même mais conçu pour la même chose.

- Le démon. Escariote !

- Oh tu l'as donc rencontré, c'est pour ça que tu te trouves ici alors.

Je tourne mon visage pour rencontrer celui hâlé et humain de l'être à mes côtés. Il a les cheveux blonds tombant en cascade le long de ses épaules, ses yeux sont soulignés de noir et deux arabesques partant de ses cils pour arriver à mi-joue. Il porte des boucles d'oreille d'or et ses prunelles ne sont pas de la même couleur. Il y en a une rouge et une violine. Il semble porter une grande capeline noire que j'ai du mal à distinguer.

- Qui êtes-vous ?

Il me sourit avant de faire claquer ses doigts.

- Je suis un gardien.

- Un gardien ?

- Tu ne les connais pas, pourtant, tu sembles en avoir un près de toi.

Je ne comprends pas ce qu'il me dit, un gardien, près de moi.

- Oh je vois qu'il ne s'est pas dévoilé, alors je ne dirai rien sur lui. Les gardiens sont simplement là pour surveiller et veiller à ce que certaines choses restent comme elles devraient être. On ne naît pas gardien, on le devient.

- C'est pour ça que vous vous trouvez ici ?

- Parfaitement, je tente de savoir ce que ce démon va faire pour l'avoir avant.

Je penche la tête sur le côté. Je le vois faire un grand geste puis il pose sa main sur mon front. La douleur apparaît et disparaît aussi vite. Un sourire se forme sur ses lèvres alors que ses doigts quittent ma peau.

- Je vois qui tu es. Harry Potter. Nous serons sûrement amené à nous revoir. Mais pour le moment, on va te renvoyer d'où tu viens.

Il met ses mains en signe de prière et je sens que tout autour de moi ça se met à bouger. J'ancre mon regard dans le sien.

- Votre nom…

- Enael.

Je me sens happer en arrière puis plus rien. Juste une forte douleur à la tête et au ventre. Je me relève et prends juste le temps de me pencher sur le côté et je vomis. Une fois passé, les yeux toujours clos, je murmure le nom du gardien et me laisse aller dans une douce chaleur.

Deux minutes, douce chaleur, bras, ano, plus forts et grands que ceux d'Hermione. Je relève la tête et tombe sur un regard dur et de longs cheveux blonds.

Je dois rougir parce que j'ai subitement chaud au visage, je bafouille en tentant de sortir de l'endroit où je suis.

- Vous devriez rester encore un moment ainsi, si vous voulez éviter un malaise comme celui qui c'est produit dans la salle de classe.

Je tressaille, je dois répondre quoi à cela ? Je suis grillé ? Je tente tout de même de me relever, personne n'aura dit que je ne me serai pas battu jusqu'au bout mais je retombe lourdement dans les deux bras qui me retiennent. J'ai la tête qui tourne mais c'est vraiment horrible, j'ai l'impression qu'un dragon s'est amusé à sauter à côté de mes oreilles.

- Je vous avais prévenu.

- J'aurais essayé.

- Toujours aussi entêté à ce que je vois.

Je ferme les yeux en hochant de la tête, même faire ça me vrille les tympans.

- HARRY !

Arg ma têteuuuuu ! Un peu de compassion pour moi je vous en supplie.

- Mademoiselle Granger, votre ami est souffrant, veuillez éviter de nous faire part de vos talents de vocaliste.

- Monsieur Malfoy. Merci d'avoir pris soin de Monsieur Potter.

Alors Hermione plus infirmière, trop fort, et Lucius, mais alors ça, c'est de la chance. J'ouvre péniblement les yeux alors que je sens l'odeur épouvantable de la potion qu'on me tend. Je plisse le nez.

- Monsieur Potter, cessez vos enfantillages et buvez.

- On voit que c'est pas vous qui devez avaler cette mixture infâme.

- C'est à vous de voir si vous souhaitez pouvoir marcher ou s'il faut que Monsieur Malfoy vous emmène lui-même à l'infirmerie.

- Gniennnn !

Je ne savais pas que je pouvais être si expressif moi.

- Oui, d'après Mademoiselle Granger, il vaut mieux éviter d'utiliser la magie sur vous.

Je regarde Hermione et elle me fait un petit signe que ce n'est pas ce à quoi je pense. Elle a intérêt, sinon je lui tords le cou.

- Je n'ai pas le choix apparemment…

- En effet car je ne vous porterai pas.

Je relève la tête pour voir le visage pâle de Lucius, je fais un petit sourire en me disant qu'il l'a déjà fait en me ramenant de mon combat contre Escariote. Ce démon, j'en ai marre, je pensais qu'il allait crever dans un coin mais apparemment non. J'avale le contenu douteux du gobelet et manque de tout vomir de nouveau.

- C'est épouvantable.

- Vous n'aurez qu'à vous plaindre à votre professeur de potion.

- J'y manquerai pas.

Je tente de me mettre sur mes jambes, puis droit mais c'est mal parti. Les deux bras autour de ma taille me relèvent d'un coup.

- Gyaaa !

- Monsieur Malfoy, un peu de douceur.

Je fais deux pas en avant afin de trouver un équilibre convenable. Et hop, trop fort, je tiens debout et je marche. Je ne pensais pas que ce serait si facile. Voyez l'ironie de cette phrase.

- Bien. Monsieur Potter, veuillez me suivre à présent.

- Je suis obligé, regardez, je marche comme il faut.

Elle me lance un regard noir.

- Euh, d'accord, j'arrive.

Je m'arrête devant Lucius et me penche légèrement en avant.

- Ar… Merci.

Je pars comme je peux et surtout le plus rapidement possible, ai failli lui parler en japonais… Déjà que je dois être franchement grillé, n'aggravons pas la cuisson. Hermione marche à mes côtés, alors qu'on arrive enfin à l'infirmerie, elle me chuchote qu'elle lui a simplement dit que j'avais quelques soucis avec la magie. Fin bon, un truc scabreux qu'elle n'a apparemment pas gobé du tout mais bon.

Une fois assis sur le lit, elle me donne une autre potion.

- Vous avez besoin de repos, prenez ça, dormez un peu, vous me semblez bien fatigué.

- Merci.

J'avale le contenu sans ciller, si je dors, au moins, je n'aurai pas de soucis. Enfin j'espère.

Lorsque j'émerge, c'est pour trouver les prunelles inquiètes de mon fiancé préféré, bon c'est mon seul fiancé et j'espère bien aussi l'unique que j'aurai. Il dépose un baiser sur mes lèvres avant de revenir sur sa chaise, ma main est dans la sienne, je souris.

- Tu sais que j'ai vraiment eu peur quand j'ai ressenti la douleur.

- Gomen.

Sa prise se resserre sur ma main, il la porte à ses lèvres avant d'ancrer son regard dans le mien.

- Je te l'ai dit, je ne veux plus te perdre…Plus jamais.

Je ferme les yeux et souris. Il ne m'a pas parlé de Quidditch, je n'ai pas demandé qui avait gagné, qui avait perdu, je me suis simplement contenté de sentir sa présence près de moi, rien de plus, rien de moins.

o

Alors résultat de notre dernière semaine de cours :

Ron a tiré la gueule pendant trois jours, et oui, les Gryffondor ont perdu. Quel dommage ! Blaise l'a bien fait savoir lorsque je suis apparu pour le dîner le soir-même. Il était debout sur le banc en train de beugler avec les autres un hymne sur les Serpentard. Mais bon comme a dit Hermione, ça lui passera.

Lucius n'a pas fait une seule fois allusion à ce qui c'est passé, il n'est même pas venu me parler. Moi j'en ai touché quelques mots à Draco, il m'a dit qu'il m'enverrait une lettre si jamais son paternel lui faisait part de ses pensées pendant les vacances de Noël.

Maxime et Charlie tirent la tronche, je ne sais pas ce que Percy leur a fait, mais en tout cas, ça n'a pas été. J'aimerais aller les voir, mais tant que le frangin sera dans les parages, ce n'est pas conseillé. Et puis Maxime m'a écrit un petit mot pour me dire qu'on en parlerait à la rentrée.

Severus m'a dit de ne surtout pas m'inquiéter pour Sirius. Il a dû comprendre que la lettre que j'ai reçue m'avait un peu inquiété, un tout petit peu… J'aimerais le croire, seulement, j'ai peur de le perdre pour de vrai…

Draco m'a promis que même si on ne pouvait pas se voir pendant les vacances, il essayerait. Je l'ai rassuré en lui disant que j'avais un endroit pour passer les vacances à présent. Lydia m'a clairement dit que je pouvais débarquer sans souci, elle est trop gentille. Et puis ainsi j'aurai un endroit calme pour prendre du repos. J'ai eu du mal à poster la lettre, mais Hermione l'a fait pour moi en l'envoyant à ses parents qui ont fait de même, ce qui c'est exactement passé pour le retour.

Je crois que mon sac est à présent fait. Il ne reste plus qu'à prendre le train pour retourner sur Londres, à la vie normale. Du moins en sachant que je porte un enfant et que le père sera loin… Mais je le retrouverai dans deux semaines, deux très longues semaines.

A suivre…

Et voilà un chapitre de plus. Pour répondre aux questions le plus souvent poser :
Combien de chapitre ? Aucune idée.
Lucius ? Vous verrez bien.
Les enfants ? Réponse dans le prochain chapitre.
J'espère que vous aurez apprécié ce chapitre qui nous amène encore une surprise, les gardiens.

Kisu