Titre : Potter intérieur (Inner Potter)

Auteur : Yih

Traducteur : Ash

Genre : Humour

Résumé : Harry est mort. Mais voilà, le simple fait qu'il soit depuis prisonnier dans la tête de ce cher Voldemort en viendrait presque à faire regretter à celui-ci son acte meurtrier… non ?

Disclaimer : Tous les personnes de l'univers d'Harry Potter appartiennent à J. K. Rowling.

NdT :

-Comme promis, voici la traduction d'un One-Shot que Yih à écrit en réponse à un challenge que je lui avais proposé (cf. Au Royaume de nos Ames, PROLOGUE pour plus de détails).

-Je ne vous ferai pas l'insulte de préciser qui parle en gras/italique et qui parle simplement en italique… je pense que c'est assez explicite ;p

-WARNINGS : SHOUNEN-AÏ... très très léger ! LV/HP, langage abusif (grossier et suggestif voire pas du tout ! mais qui peuvent tout de même choquer les âmes les plus sensibles d'entre nous… ça doit toujours exister en ce bas monde, si ! si ! je vous assure ! ;p), gore humoristique (possible… vu le contexte... ou c'est que moi XD).

-Si l'histoire ne semble pas être de votre goût, rebroussez chemin en cliquant sur la touche 'précédent' ou tout simplement en fermant la page…

Now trêve de bavardage & onto fic... Enjoy everyone !


POTTER INTERIEUR

La vengeance est un plat qui se mange froid…

Tu ne devrais vraiment pas faire ça.

Merde Potter, sors de ma putain de tête !

Igor Karkaroff était agenouillé devant lui, un pathétique tas tremblottant à terre. Il savait qu'il allait être tué pour sa traîtrise. Voldemort levait déjà sa baguette, la pointait sur lui, prêt à lui jeter un sort. Tout ce qui lui restait à faire, c'était de dire la formule… un simple Avada Kedavra bien placé.

'Putain' ? Tsk. Tsk. Tu as tout à coup l'esprit bien mal placé… pas que tu trouveras quelqu'un pour toucher ce morceau de viande froide que tu as l'audace d'appeler corps.

Toujours mieux qu'être une entité sans corps exaspérante ! Maintenant, laisse-moi tranquille !

Ahh… mais si je faisais ce que tu me demandais là, tu te retrouverais sans conscience.

CE QUI SERAIT BIEN MEILLEUR !

Tu n'aurais pas dû me tuer alors, réprimanda Harry.

Arrête de faire la moue.

Harry fronça des sourcils… enfin autant que pouvait faire un Harry mental logé dans l'esprit de Voldemort. Je suis un enfant. C'est ce que nous sommes censés faire. Faire la moue.

Tu as cessé d'être un enfant au moment même où tu as commencé à t'installer dans ma tête, sale gosse !

Qui pourrait éviter ça si l'on considère toutes les horribles pensées qui passent dans ta tête ? murmura Harry. Mais je ne peux me comporter que d'après ce que je vois. Je ne peux rien apprendre par expérience donc je suis toujours d'une innocence à fendre le coeur.

Oh mon Dieu, non ! Pas encore une de tes tangentes sur ton existence merdique, siffla Voldemort. Tout ce que tu diras ne serviras à rien. J'ai toujours l'intention de tuer ce traître pathétique. Il le mérite. La torture. Ses os brisés, sa peau dépecée. Sa chair brûlée, ses parties génitales arrachées. Et enfin, sa mort finale sera délicieuse.

Et peut-être qu'il finira dans ta tête comme moi. J'apprécierais la compagnie.

Voldemort eut des frissons à la simple pensée : Karkaroff dans sa tête. Dieu merci, Harry Potter n'était qu'une exception morbide. On ne joue plus les nobles Griffondors ? le provoqua-t-il. Depuis quand tu contemples la misère d'autrui maintenant ? Eh ?

Tu as bien dit que j'étais un Serpentard caché.

Malheureusement.

Qu'est-ce que tu ferais sans moi ?

Tuer sans hésitation et tuer plus souvent.

Oh. Harry semblait déçu. BWAHAHAHAHAHA ! C'est ça. Bien sûr ! Si tu as l'intention de le tuer, murmura Harry avec placidité, aurais-tu l'amabilité de ne pas le torturer avant même si ça te procure tant de plaisir ? Ca a plutôt le don de me dégoûter.

Oh, d'accord, sale gosse délicat.

Merci, Voldemort.


Où était Harry ? Il n'avait pas fait entendre ses pensées dans sa tête depuis un petit moment. Le sale gosse lui manquerait presque. Une seconde, il ne venait pas de penser çà… si ? Il songeait qu'en effet les commentaires d'Harry commençaient à lui manquer. Harry n'était pas un vieux fou autoritaire comme Dumbledore, il était plutôt comme un ami pour lui. En fait, il se pourrait même qu'Harry soit son unique ami.

Vraiment dommage qu'il ait dû le tuer à un si jeune âge. Harry aurait eu… quel âge aurait-il eu déjà ? Il aurait eu 18 ans aujourd'hui. Et s'il se souvenait bien de l'apparence du père d'Harry – ses lèvres prirent un sourire lascif face à une telle image – Harry aurait été un jeune homme plutôt séduisant. Putain. Dommage qu'Harry n'était qu'un esprit sans corps.

Son père avait un putain de beau cul.

Mon Dieu, c'est donc à ça que tu penses quand je ne suis pas là ? fut la réflexion pleine d'humour d'Harry. Le cul de mon père mort ?

Il faut bien admettre qu'il avait un cul à croquer.

Dommage qu'il n'était pas de ton bord.

Oui, c'était plutôt dommage d'ailleurs. J'aurais pu épargner sa vie s'il était intéressé.

Mais tu m'aurais quand même tué .

La prophétie, expliqua Voldemort d'un ton monotone. Putain de prophéties.

Et maintenant tu es coincé avec moi pour toujours si tu arrives à atteindre l'immortalité.

Il y a de pires esprits qui auraient pu être coincés dans ma tête.

Harry émit un petit grognement dérisoire. Autant admettre que tu m'aimes.

Ce qui n'est pas vrai.

Bien sûr que non, remarqua-t-il platement, je te manque seulement horriblement à chaque fois que je pars pour le royaume des esprits. Vas-y, admets juste la vérité, tu aimes bien que j'hante tes pensées et t'offre des commentaires dignes d'intérêts.

Des commentaires dignes d'intérêts ? On a la tête qui gonfle Potter.

C'est Harry. Et c'est impossible que ce soit plus grand que cet espace voluptueux que j'ai ici tout autour de moi.

T'es qu'un sale gosse impossible.

Moi aussi, je t'aime.


'moi aussi ze t'aime, 'Ry...' KAWAAAIII!

ZEE ENDE