1-L'appartement aux chats
Le lieutenant Mac Taylor et Lindsay Monroe avaient été appelés pour un meurtre commis dans l'appartement 7C, dans la 8th Avenue. Les deux experts s'y rendirent donc directement et furent accueillis par l'agent de police Nelson.
Nelson : Bonjour ! J'espère que vous n'avez rien contre les chats…
Mac (intrigué) Non, pourquoi ?
Nelson (grimaçant) Il y en a une bonne dizaine là-dedans…Je me demande comment notre homme pouvait supporter cette odeur…
Lindsay : Les services vétérinaires ont été appelés ?
Nelson : Oui. Mais vous allez devoir vous les prendre au labo avant. Ils ont du sang sur eux…
Mac : Ok. Merci. (à Lindsay, avec un petit sourire) Entrons et essayons d'éviter que nos pièces à conviction ne s'enfuient…
Lindsay sourit et ouvrit doucement la porte. Elle entra ensuite dans l'appartement, passant sous la bande jaune, et commença déjà à enjamber un chat.
Lindsay (avec humour) Faites attention, Mac, ils nous attendent…
Mac entra à son tour et fut lui aussi assailli par une masse de chats miaulant. Il prit bien garde à ne pas écraser les félins et rejoignit enfin Lindsay. Les deux experts atteignirent enfin, avec tout de même quelques difficultés, le corps du vieil homme assassiné. Ils s'accroupirent aux côtés du cadavre et commencèrent à l'examiner.
Mac (examinant le buste de l'homme) Poignardé…Et à plusieurs reprises…
Lindsay (observant les bras et les mains de la victime) Des traces défensives… ( fronçant les sourcils) Et d'autres écorchures plus petites présentes sur ses avant-bras. Ça ne semble pas humain.
Mac : Les chats, sans doute.
Lindsay éclaira la pièce autour du cadavre et soupira : elle n'était pas là…
Lindsay : Le meurtrier est parti avec l'arme du crime. (remarquant des traces de sang sur le sol et repoussant un chat) Et je dirais qu'il est parti en courant, vu la forme de cette tache de sang.
Mac (observant la pièce) Vu le chaos qui règne ici, je pense que ce meurtre n'était pas prémédité. On sent une certaine maladresse dans…
L'expert fut soudain interrompu par un éternuement retentissant et se tourna pour voir qui en était l'instigateur. Mac se mit alors à sourire en voyant le jeune lieutenant Don Flack Jr entrer dans l'appartement et avancer vers eux, évoluant difficilement à travers la masse féline qui s'était agglutinait autour de lui.
Mac (amusé) C'est vous qui êtes chargé de cette affaire, Flack ?
Don (boudant presque) Il semblerait…C'est vraiment mal tomb…AATCHOUM !
Lindsay (à Mac, intriguée) Qu'est-ce qu'il a ?
Mac (avec un petit sourire comique) Flack est allergique aux poils de chat. (revenant au jeune détective reniflant) Essayez d'éviter de me polluer ma scène de crime…
Don (bougonnant) Si vous croyez que je le fais exprès…Maudites bestioles…
Et nouvel éternuement. Lindsay avait du mal à croire que ce grand gaillard de Flack puisse avoir une telle allergie, cassant un peu son image de détective inébranlable. C'était un peu ridicule… Le jeune détective en question finit par sortir un mouchoir, après une nouvelle crise d'éternuements, et s'approcha des deux experts pour leur donner les informations qu'il avait glanées.
Don : Notre victime s'appelle James Marshall, 65 ans. Il vit dans cet appartement depuis 30 ans. D'après le concierge, c'était un gentil vieil homme. Il n'avait aucune famille…Enfin, à part ses chats…
Flack éternua une nouvelle fois et se mit à jurer, maudissant les chats et leurs cousins félins jusqu'à la dixième génération. Lindsay faisait de son mieux pour garder son sérieux et vit que Mac était dans le même état qu'elle. Ça brisait vraiment le mythe…
Don : Ce ne sont que des pures races. Marshall les inscrivait à des concours et, toujours d'après notre cher concierge monsieur Mills, il en a gagné plusieurs. Certains de ces matous valent une fortune.
Mac (haussant un sourcil tout en faisant une petite moue pensive) Un crime crapuleux ? Possible…Combien avait-il de chats ?
Don (après avoir éternué une nouvelle fois, grognant à moitié) Quinze.
Mac : Lindsay, pouvez-vous les compter ?
Lindsay (grimaçant légèrement) Bien sûr.
« Mais ça ne va pas être évident » pensa-t'elle. Compter des animaux aussi remuant que des chats ne fut effectivement pas une mince affaire. Il avait même fallu que Mac et Don, très réticent et de plus en plus enrhumé, lui donnent un coup de main. Les trois policiers finirent par y arriver et Lindsay passa son bras sur son front tandis que Flack éternuait de plus belle.
Lindsay : J'en ai compté douze.
Mac : Il nous en manque donc trois. Soit notre meurtrier les a embarqués…
Lindsay : Soit ils se sont enfuis…
Don (souriant) La chasse aux chats est ouverte.
