Et voilà la suite. Si vous avez tenu jusque là sans vous enfuire !


Chapitre 2 : Boire et déboire

En l'occurrence, dans le cas présent, c'a le poussa à raconter sa vie amoureuse et décevante à son professeur de métamorphose pendant que celle-ci leur remplissait à chacun de généreux (comprendre plein à raz bord) verre de Whisky. Le premier verre le fit affreusement tousser, le deuxième lui tira une grimace, le troisième le fit chanter à tue-tête :

"Tirelipimpom sur le chiwawa

Tirelipimpom avec la tête avec les bras

Tirelipimpom un coup en l'air un coup en bas

Touche à mes castagnettes, moi je toucherais tes ananas"

Et c'est ce qu'ils firent, par terre, au milieu des bouteilles vides et sous l'œil attendri des boites de conserves.

Au petit matin, les elfes de maison ouvrirent d'énorme yeux globuleux (plus gros que d'habitude) en découvrant un professeur et un élève endormi dans leur réserve dans une position plus que suggestive. Soucieux d'éviter le scandale et d'être à l'heure pour le petit déjeuné, ils les emmenèrent dans leurs lits respectif sans plus de cérémonie.

C'est ainsi que Potter se réveilla dans son lit, sans savoir comment il était arrivé là, avec un gueule de bois d'enfer. Malheureusement pour lui, aucune amnésie salvatrice ne lui avait fait oublier les événements de la veille.

"Elle a bien une culotte écossaise ! Et quel culotte !"

Fort de cette constatation et ayant l'impression qu'un tyrolien jouait du piolet dans sa tête il se dirigea vers la grande salle afin d'y prendre son petit déjeuné.

Bien sûr il y eu une terriblement gênante discussion à propos de cet "accident regrettable", qu'il fallait bien sûr "enterré profondément" entre Harry et le professeur Macgonagal. Harry pu donc reprendre une vie normal.

Entièrement normal ?

Non !

Chaque soir dans une salle de classe désaffecté et orné, on ne sait pourquoi de têtes de sangliers empaillés un irréductible pleurnichard pleurnichait justement sur ces amours perdus et ses chaussettes perdu également dans la bataille, ses préférés avec de petits vif d'or, brodé main par des elfes chinois surexploités et payés à coup de lance-pierre. Mais nous nous égarons !

Harry déprimait donc dans sa salle sous ses têtes de sangliers quand la personne à laquelle il s'attendait le moins vint le retrouver.

Pas Voldemort ! ni Fudge ni Patrick le roi de la saucisse magique, mais Peeves.

Oui oui, Peeves, le fantôme insupportable de Poudelard.

Il lui apparu d'un coup, le faisant sursauter.

-Alors Potter, des soucis ? demanda-t-il sarcastique.

-Raaaaah Peeves ce n'est pas le moment.

-Héhé on est cocu. On est triste. On a fait une grosse boulette avec son professeur et on se sent seul au monde, énuméra le spectre.

-Et ON sait c'a comment ? demanda à son tour le survivant mi-énervé mi-affolé de cette révélation.

-Je suis un fantôme, je vois tout, j'entends tout, je sais tout répondit-il en ouvrant des yeux aussi énorme que ceux de Dobby.

Harry le regardait d'un air de dire " c'est c'a et moi je suis la Castafiore !"

-Bon ok, c'est Gipsy, un elfe de maison qui me la dit.

-Laisse tomber Peeves, de toute façon tu ne pourrais pas comprendre, lâcha Potter désabusé.

-Ah oui ? Tu crois que nous les fantômes avons oubliés tout sentiments humains, que nous avons oublié la compassion, la solidarité, l'amour, s'enflamma le revenant.

-Heu….oui répondit Harry avec tout le tact d'un char d'assaut dans un champ de marguerite.

-Et…tu n'aurais pas tout a fait tord ! Mais je peux au moins t'écouter.

-Pourquoi tu ferais c'a ? Par pitié ?

-Non mais j'ai rien d'autre à faire alors…

-Ben en fait c'a commencé il y a deux ans pendant l'été, j'étais à la plage…

Et c'est ainsi que débuta l'histoire sentimentale la plus étrange qu'on ai vu, fois de Poudelard. Pourtant ces murs en avait vu des couples étranges : hommes, femmes pas très bien assorti, hommes, hommes, des plus surprenant, femmes, femmes parfois effarant, humains, non-humain, mais vivant, non-vivant, c'était une première.

Bien sûr cette relation resta platonique, les lois de la nature étant ce qu'elles sont, quand c'est mort…c'est mort !

Peeves écoutait donc religieusement Potter qui déblatérait sur le comment du pourquoi du parce que :

-Et c'est là que je me suis dis, pourquoi pas toi, j'ai pris mon courage à deux mains et je me suis acheté ce pull bleu. Parce que sous prétexte que j'ai les yeux verts on ne m'achète que du vert mais si c'est la couleur de l'espoir c'est aussi la couleur des serpentard et on y pense pas assez souvent. Alors que le bleu, c'est le ciel, c'est …et là on a passé la nuit à faire l'amour sauvagement.

-Hein, quoi hein ! Peeves émergeait. Il croyait qu'en étant mort il ne pouvait plus mourir. Il se rendait compte que si, il pouvait mourir d'ennuie.

-Tu ne m'écoute pas ! affirma le survivant

-Mais si … si. Peeves sentait venir la dispute.

-Nan tu ne m'écoute pas, tu ne m'écoute jamais, tu rentre, tu t'assoie et tu n'as jamais aucune considération pur ce que je te dis, c'est comme si je n'existais plus.

Et c'a ne rata pas.

-Mais enfin, je t'écoute toute les nuits depuis une semaine.

-C'est c'a dis que je mens

Peeves n'en revenait pas, pour la première fois en 645 ans de mort on lui faisait une scène de ménage.

-Mais j'ai pas dis c'a.

-Si, je ne suis qu'un menteur à tes yeux. C'est comme avec ta mère.

-Mais tu ne l'as jamais vu.

-Justement, pourquoi tu ne me présente pas.

-Peut être parce qu'elle est morte !

-Faut toujours que tu trouve une excuse. Si c'a continu, je demande le divorce.

-On est pas marié !

-Encore heureux !

Et voilà, encore une fin atroce dans la vie de Harry Potter, la fin de son histoire avec Peeves l'esprit dérangé du château. Entre nous ce n'était pas plus mal, car cette relation commençait à lui porté sur le système qui est, on le sait, déjà pas en fort bon état !

Déprimé, dépressif, Harry continua d'erré, comme une âme en peine pendant quelques semaines. Il ne répondait plus aux attaques de Malfoy et ne cherchait même plus à tenir tête à Rogue.

Celui-ci en était d'ailleurs perturbé. Persécuter Potter était devenu plus qu'une habitude, c'était une drogue. C'a avait commencé par des questions difficiles, puis des points injustement enlevés et puis l'engrenage. Il le cherchait dans les couloir les jours où il n'avait pas cours avec sa classe, il ne pouvait plus s'en passé. Mais depuis que le garçon se conduisait comme un mort-vivant, ces attaques n'avait plus la même saveur.

Il avait pourtant essayé de se sevrer. Il mâchait des tonnes de chewing-gum, qu'il collait sous son bureau et qui ensuite se collait à sa robe. Il avait aussi essayé les patchs, mais il n'avait plus assez de place pour les coller et en plus, il lui arrachait les poils. Enfin il avait tenté les pilules mais il en était déjà à six boites par jour, et il n'avait commencé qu'une semaine au paravent.

Non, la solution, il l'avait trouvé après maintes et maintes heures d'insomnies. C'était son ultime recours et il avait rechigné pendant longtemps à s'y résoudre mais les robes pleines de chewing-gum, les poils collant, les pilules il en avait plus qu'assez.

La seule solution qui lui restait, c'etait qu'Harry retrouve un peu d'entrain. Et pour c'a, il fallait lui remonté le moral. Cela allait à l'encontre des principes du professeur, mais à situation extrême, remède extrême.

Un soir après le cours de potion, il demanda à Harry de resté pour lui parler. Le survivant traîna la savate jusqu'au bureau de son tant détesté professeur et le regarda. Celui-ci avait la tête de quelqu'un qui doit avaler un dépuratif.

Rogue se pinça l'arrête du nez et dit :

-Potter, vous allez écouté très attentivement ce que je vais vous dire. Il faut vous reprendre, vous ressaisir d'accord. Le monde a besoin de vous, pour combattre le mal et tout le tremblement. En sortant de cette salle sautez sur la première greluche que vous trouvez. Epousez là, faites lui 2 ou 3 enfants, achetez un pavillon en banlieue et offrez vous un chien si c'a vous chante mais…

il s'approcha près de la tête d'Harry et hurla :

-Re-de-ve-nez insupportable !

On ne su jamais si ces paroles réveillèrent le survivant de son sommeil cataleptique ou bien si l'halène de phoque de son professeur de potion lui grilla les derniers neurones en fonctions. Quoi qu'il en soit, Harry sorti des cachots et marcha dans les couloirs.

Il croisa Miss Teigne, mais se dit que c'a comptait pour du beurre !

La première fille humaine qu'il rencontra fut Hermione, sa meilleure amie.

-Hermione, l'arréta-t-il, j'ai un service à te demander.

-Oui ?

-Epouse-moi.

-…

-S'il te plait quémanda-t-il avec des yeux de chat potté.

Lâchant tout ces livres qui se répandirent sur le sol, elle lui sauta au cou.

-Oh Harry oui, oui, mille fois oui; Tout mais pas Ron. Oh Harry si tu savais, il n'aime pas les livres, il veut quinze enfants et en plus il sent des pieds, c'est une infection.

-Je sais, dit-il d'un air compréhensif. Je partage son dortoir depuis quelques temps.

Et c'est ainsi qu'ils se marièrent. Il s'installèrent dans un jolie pavillon de banlieue où Hermione entreposa ses montagnes de livres et accessoirement pondit 2 enfants.

Harry lui, qui était redevenu lui même après cette touchante déclaration pour la plus grande joie du Rogue, fut également très heureux. Il se talque les pieds tout les matins pour garder sa femme et acheta un bichon qu'il appela "bibiche", suivant ainsi scrupuleusement les conseils de son professeur de potions adoré.

Quand aux autres personnages de cette histoire, ils connurent des sorts plus ou moins enviable.

Olivier, fut largué par son amant et bannit à vit des stades de Quidditch pour avoir violemment marquer un essai avec un arbitre en guise de souafle. Il devint, en désespoir de cause acteur de film porno dont le dernier film "je suis peut-être un tout petit ramoneur, mais j'ai un très gros balais" est un succès.

Rogue resta rogue et finit sa vie seul à parler à ses 25 chaudrons.

Minerva Macgonagal, elle, attrapa une syrose.

Tout c'a pour dire que dans l'univers de la fanfiction, rien n'est impossible.


PS : cette chanson existe vraimment, c'est un des "tubes" de Carlos, ne me demandez pas comment je la connais, je serais obligé de vous tuer ensuite !

Bon ben voilà !

Mélo'