When you lose a part of your self / Lorsque tu perds une partie de toi-même
To somebody you know / Pour quelqu'un que tu connais
It takes a lot to let go / C'est difficile de laisser aller
Every breath that you remember / Chaque respiration dont tu te rappelles
Pictures fade away but memory is forever / Les photos s'effacent, mais les souvenirs restent pour toujours

"Sonny"
NEW FOUND GLORY

Les premiers jours après qu'Élisabeth ait trouvé John sous la pluie avaient été difficiles. C'était une guerre perpétuelle pour que John fasse quelque chose. Élisabeth avait du faire beaucoup de menaces pendant ces quelques jours. Elle avait menacé John de le confiner à l'infirmerie sous intraveineuse s'il ne mangeait pas. Elle l'avait même menacé de faire venir Rodney pour que celui-ci lui donne un bain s'il ne sortait pas du lit et ne prenait pas une douche. John fit ce qu'on lui demanda à contre-coeur, parce-que s'il était à l'infirmerie, il ne serait jamais seul et jamais de la vie il ne laisserait Rodney quelque part près de lui avec une éponge.

Élisabeth essaya de ne pas prendre personnellement ce que pouvait faire ou dire John – la plupart du temps elle avait été volontaire pour le surveiller – mais ce n'était pas toujours facile. Quelques fois, elle s'était sentie sur le point de pleurer et de tout abandonner, mais elle refusait de tomber dans la dépression de John, qui menaçait pourtant de l'engloutir à plusieurs reprises.

A la fin de la première semaine, John en avait marre d'être persécuté. Il voulait juste être seul et il ne pouvait pas comprendre pourquoi les autres refusaient de lui donner ça. Après avoir été une nouvelle fois poussé à faire quelque chose qu'il ne voulait pas faire, John se fâcha, montrant sa colère de façon oral et physique. Il n'y eut rien de plus qu'une tasse lancée contre un mur et quelques mots hurlés bien choisis, mais ça avait été la première émotion de tout genre qu'il avait montré dans la semaine.

Kate, qui avait été présente lorsque John avait eu son accès de violence n'avait pas été blessée ni n'avait pris offense des choses que John avait dites – particulièrement les choses à propos de son origine – mais y avait vu un bon signe à la place. Kate avait été si contente de cet accès de rage que John en avait eu marre de rester avec elle, ce qui l'avait donc forcé à sortir du lit, et il s'était réfugié dans la salle de bains, une couverture autour de lui. Malheureusement il ne pouvait pas fermer la porte comme il le voulait car ils avaient trouvé un moyen pour bricoler la porte pour qu'elle ne ferme pas complètement, mais au moins cela lui offrait un peu de solitude.

Kate aurait normalement du suivre John, mais elle avait décidé que cette fois-ci elle devait le laisser suivre son chemin. Et puis ce n'était pas comme s'il y avait quelque chose autour de lui avec lequel il pouvait se faire du mal.

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« John ? » Quelqu'un appelant son nom, et le sentiment d'une main sur son épaule réveilla John.

Ouvrant les yeux, John fut accueilli par le visage de Carson devant lui. Se réveillant un peu plus, John, avec une sérieuse crampe dans la nuque, réalisa qu'il s'était endormi sur le sol de sa salle de bains, contre l'un des murs.

« Allez-vous en. » demanda John. Il n'était pas d'humeur. Carson ignora John, et lui enfonça un thermomètre dans la bouche.

« Comment vous sentez-vous ? »

« La pêche. Allez-vous en. »

John ne semblait pas vraiment avoir la pêche, d'aussi loin que pouvait en juger Carson. La température de John était légèrement supérieure à ce qu'aurait aimé Carson, et il semblait un peu congestionné.

« Des maux de tête . »

« Juste vous, Kate et Élisabeth. » John soupira en voyant le regard pas très amusé de Carson. « Bien. Non, pas de maux de tête. »

«Toux, mal de gorge, ou vertiges ? »

« Non, non, et non. Maintenant laissez moi seul. » Ne voulant plus avoir à faire avec Carson, John ferma une nouvelle fois les yeux.

« Oh, non, vous ne resterez pas seul, il n'y a aucun moyen pour que je vous laisse dormir seul ici. Venez, je vous ramène au lit. » Carson poussa John sur ses pieds, le fit sortir de la salle de bain et l'accompagna jusqu'au lit.

Après que Carson se soit assuré que John était chaudement couvert et avait bu un verre d'eau, John, bien contrarié, s'endormit une nouvelle fois. La dernière chose dont John se rappela avant de tomber dans le sommeil fut la pensée que Carson avait drogué sa nourriture et son eau, car il ne pouvait se rappeler avoir jamais autant dormi.

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Lorsque John se réveilla la fois suivante, ce fut au milieu de la nuit, après un rêve particulièrement moche. Il sortait de la salle de bains après avoir été chercher un verre d'eau lorsqu'il remarqua Élisabeth endormie sur la petite chaise que quelqu'un avait ramenée dans sa chambre, sa tête posée contre le mur. John resta dans l'embrasure de la porte quelques instants pour la regarder dormir. Même depuis l'autre côté de la pièce il pouvait dire qu'Élisabeth était épuisée et c'était de sa faute, il se sentait coupable, ce qui ajouta encore à sa dépression. Marchant silencieusement jusqu'à son lit, John enleva les couvertures, retourna vers Élisabeth et les posa doucement sur elle pour ne pas la réveiller. Il savait que si elle se réveillerait elle voudrait parler de ce qui se passait, et il n'était pas encore prêt à faire face à tout ça.

Le lendemain matin, lorsqu'Élisabeth se réveilla, elle fut surprise de voir que quelqu'un l'avait couverte de quelques couvertures durant la nuit. Il ne lui fallut pas longtemps pour deviner qui était-ce, et en regardant dans la direction du lit de John, Élisabeth remarqua qu'il dormait sans couvertures. Cela la fit légèrement sourire de voir que John était si prévenant envers elle qu'il était prêt à abandonner ses couvertures pour elle.

Ramenant les couvertures avec elle et les posant doucement sur John, Élisabeth s'assit sur le lit et posa sa main contre le visage de John, prétendant vérifier s'il avait de la fièvre, mais elle avait réellement besoin de ce contact physique pour prouver qu'il était réel, qu'il était toujours là. Les yeux de John s'ouvrirent doucement lorsqu'il sentit une main sur sa joue.

« Liz ? » marmonna John, les yeux à nouveau fermés, pas encore complètement réveillé. Il n'était pas sûr de savoir si elle était réellement là ou s'il était juste en train de rêver. Élisabeth pouvait voir qu'il était encore fatigué ; John ne l'appelait Liz que lorsqu'il était fatigué ou pas très bien réveillé.

« Oui, je suis là, John. » Élisabeth passa sa main dans les cheveux de John d'une manière apaisante. Elle resta assise à regarder John dormir. John se réveilla un instant plus tard.

« Hé... Liz ? » Ses yeux étaient toujours fermés.

« Oui. »

« Est-ce que vous pensez que peut-être... Vous savez, si vous n'avez rien d'autre à faire de plus important... Vous pourriez peut-être rester dans les parages quelques temps et lire un peu ? »

La question de John amena Élisabeth à regarder le livre se trouvant sur la table de nuit de John. Puisque John semblait ne jamais avoir le temps de le lire, Élisabeth avait piqué sa copie de Guerre et Paix il y a quelques temps et avait commencé à le lire elle-même. Elle savait qu'il ne lui demandait pas de lui faire la lecture – bien que quelques fois elle ait tendance à lire tout haut pour remplir le silence qui semblait toujours vouloir remplir la pièce – il voulait juste de la compagnie, ce dont Élisabeth était plus que désireuse de lui donner.

Attrapant le livre sur la table de nuit, Élisabeth s'installa sur le lit, s'appuya contre deux oreillers, les pieds étendus sur le lit, et commença à lire. Peu de temps après, John se tourna sur le côté et étendit sa main sur la taille d'Élisabeth. Élisabeth fut d'abord un peu surprise puis réalisa que John s'était endormi et n'avait probablement même pas réalisé qu'elle était là ou même qu'il avait son bras sur elle. Pas vraiment ennuyée par ça, Élisabeth n'essaya pas de bouger son bras et se contenta de rester assise à lire son livre.

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« Qu'est-ce que tu fais Johnny ? »

John maudit ce que Carson lui avait donné, peu importe ce que c'était – et il était sûr que Carson lui avait administré quelque chose – car il avait passé le reste de la journée à s'endormir puis à se réveiller, et c'était de nouveau la nuit. Tournant la tête vers le son de la voix, John se retrouva en train de fixer l'image de quelqu'un qu'il n'avait pas vu depuis qu'il avait dix ans ; sa soeur, Casey. Mais pour une quelconque raison, il ne lui demanda pas pourquoi elle était dans ses quartiers, en train de le fixer.

« Je suis juste couché là... à penser à la prochaine personne à laquelle je tiens beaucoup et que je vais encore perdre. »

« Tu ne le penses pas. » Casey s'assit à côté de John sur le lit.

« Bien sûr que si. Je veux dire pourquoi pas ? C'est toujours comme ça que ça se termine à la fin. Chaque personne à laquelle je tiens part d'une façon ou d'une autre. » John réfléchit à ce qu'il pourrait dire à Casey, sachant qu'elle n'était pas vraiment là, juste un fruit de son imagination.

« Tu donnes du souci à Élisabeth et tu lui fais du mal, tu sais ça ? »

« Élisabeth a des choses plus importantes à faire que de s'inquiéter de moi, et elle est solide, elle s'en sortira. »

« Pas tant que tu ne le crois. Si tu ne fais pas attention tu vas la perdre, les perdre tous... A moins que ce ne soit ce que tu essaies de faire. » Lorsque John ne démentit ni ne confirma son commentaire, Casey afficha un regard de compréhension sur son visage. « C'est ce que tu essaies de faire, pour que tu n'es pas besoin de faire face à ta peur de les perdre. Et bien espèce d'idiot, ça marche. Mais pose toi cette question : que vas-tu faire lorsqu'ils auront tous arrêté d'essayer... lorsqu'elle aura arrêté d'essayer ? »

John se réveilla brutalement et jaillit de son lit. Puis il regarda le coin de son lit et le trouva vide. Il aurait pu jurer que Casey avait réellement été là ; elle avait semblé si réelle. John se rassit en respirant difficilement et en repensant à la conversation qu'il avait eue. Est-ce qu'il essayait vraiment de repousser tout le monde, spécialement Élisabeth ? La blesser était la dernière chose qu'il voulait faire et d'ailleurs pourquoi avait-il eu ce stupide plan d'éloigner Élisabeth ? Est-ce qu'il la repoussait juste pour qu'il n'ait plus peur d'avoir mal ?

Remarquant qu'Elisabeth n'était pas là comme il se le rappelait la dernière fois qu'il s'était réveillé, John eut peur qu'elle ne l'ait déjà quitté, qu'il était trop tard pour l'arrêter. Rejetant rapidement sa couverture, John sortit du lit et sortit de la pièce en trébuchant, sans voir ou s'inquiéter de la présence d'une Kate somnolente assise sur une chaise dans un coin de la chambre. Le fait d'entendre quelque chose tomber sur le sol réveilla Kate juste à temps pour voir John filer par la porte. Se maudissant pour s'être endormie, Kate se lança rapidement à sa poursuite.

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Arrivé dans les quartiers d'Élisabeth – un couloir plus loin que les siens – John ne s'inquiéta pas de demander la permission pour entrer, il se contenta d'utiliser son gêne et ouvrit la porte. Le soulagement que ressentit John en voyant Élisabeth couchée sur son lit et endormie le bouleversa presque.

Entrant rapidement dans la pièce, John rejoignit le lit et s'assit pour la regarder un instant avant de tendre une main tremblante pour toucher la joue d'Élisabeth, afin d'être sûr qu'elle était vraiment là. Les yeux d'Élisabeth s'ouvrirent devant ce contact peu familier et elle s'assit d'une façon inquiète.

« John, que faites-vous là ? » demanda Élisabeth inquiète lorsqu'elle reconnut la personne qui était assise sur son lit. Le regard perdu et peureux de John brisa presque le coeur d'Élisabeth.

« Je... je... ne partez pas. » murmura John alors que des larmes silencieuses coulèrent de ses yeux lorsqu'il pensa combien il avait été proche de faire l'erreur la plus stupide de sa vie.

« John... ? » Élisabeth ne pouvait se rappeler d'avoir vu une seule fois dans sa vie quelqu'un si effrayé et perdu. Instinctivement, elle prit John dans ses bras, l'amenant vers lui, alors que ses larmes commençaient à tomber. « Parlez-moi, John. S'il vous plaît, dites moi ce que ne va pas. »

Incapable de reprendre son souffle d'une autre manière que par des hoquets, John ne dit rien et resta assis là, s'accrochant désespérément à Élisabeth.

« Je suis désolé... » réussit à dire John après quelques instants. Élisabeth ne savait pas pourquoi John était désolé, mais à ce moment là elle ne s'en souciait pas vraiment, elle le tint juste aussi près qu'elle le pouvait, le rassurant sur le fait qu'elle était là et qu'elle n'irait nulle part.

C'est comme ça que Kate les trouva deux minutes plus tard. Voyant que quelque chose d'important se tramait, Kate recula rapidement de la pièce et les laissa seuls, espérant que peut-être John s'ouvrirait enfin et dirait ce qu'il se passait.

Cela faisait mal à Élisabeth de voir John comme ça, s'agrippant à elle comme un enfant terrorisé après un cauchemar. Étendant un bras suffisamment loin pour ramener les couvertures vers eux, Élisabeth guida John sur le lit puis posa les couvertures sur eux. Le serrant fortement, Élisabeth ne posa plus d'autres questions et se contenta de murmurer des paroles apaisante pendant qu'il sanglotait. Ils finirent tous deux par s'endormir.

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John se retrouva seul dans le lit en se réveillant le lendemain matin. Sentant la panique s'emparer de lui et craignant qu'Élisabeth ne soit partie pour de bon, John s'emmêla dans les couvertures en essayant de sortir du lit et finit par tomber par terre.

« Élisabeth ? » John lutta pour se libérer des couvertures et sauta sur ses pieds, faisant reculer Élisabeth qui sortait juste de la salle de bains pour voir ce qui n'allait pas. Le soulagement qu'elle soit toujours là s'empara de lui et John serra Élisabeth dans ses bras.

« Mon Dieu je croyais que vous étiez partie. » murmura John par dessus l'épaule d'Élisabeth.

« Calmez-vous John, ça va aller, je suis là. Je ne vais nulle part. Élisabeth garda John contre elle, sans être sûre de la façon avec laquelle John allait réagir. « Je ne vais nulle part. J'ai promis de vous aider à traverser tout ça et c'est exactement ce que je vais faire. » Élisabeth rassura John, pensant qu'il avait peur qu'elle ne le laisse tomber. Prenant gentiment le visage de John entre ses mains, Élisabeth le regarda droit dans les yeux. « Je vous promets sur tout ce que j'ai que je ne partirai jamais. Je serai là pendant tout le temps où vous aurez besoin de moi. »

John hocha la tête et Élisabeth prit sa main et l'attira vers le lit. S'installant confortablement, Élisabeth prit une de ses couvertures et la plaça sur John. Juste avant de s'endormir, John s'avança et captura les lèvres d'Élisabeth dans un doux baiser puis se recoucha pour dormir.

La soudaineté du baiser de John laissa Élisabeth légèrement choquée et le temps qu'elle retrouve ses esprits, John s'était à nouveau endormi. Élisabeth ne se plaignait pas que ce baiser n'ait pas été agréable, et elle mentirait si elle disait que la pensée de les voir ensemble tous les deux n'avait jamais traversé son esprit, mais est-ce que c'était le bon moment pour commencer à explorer cette possibilité ?

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« Elle aurait eu 26 ans. » Le commentaire doucement prononcé surprit légèrement Élisabeth. Cela faisait plusieurs heures qu'aucun des deux n'avait parlé et elle avait pensé que John s'était endormi.

« Qui ? » Élisabeth était curieuse de savoir de qui parlait John.

« Ma soeur, Casey. Je viens juste de réaliser qu'elle aurait eu ses 26 ans aujourd'hui. »

« Vous voulez m'en parler ? »

Il se passa plusieurs minutes avant que John ne réponde.

« Vous savez l'autre jour quand vous m'avez trouvé sous la pluie ? » Élisabeth fit un signe de tête affirmatif. « Et bien la nuit d'avant j'ai fait un rêve... »

« Un cauchemar ? »

« Non. Enfin pas dans le sens typique du mot, je suppose qu'on pourrait dire que c'était un bon rêve... J'ai rêvé de ma famille, seulement cette fois-ci ils n'étaient pas morts. Et dans mon rêve je vis toutes ces choses qui se font dans les familles et que j'ai manquées, les anniversaires, les vacances, la première voiture, faire rencontrer ma première petite amie à mes parents, flanquer une peur bleue aux petits amis de ma soeur, toutes ces choses là. Mais alors je me suis réveillé et j'ai réalisé que c'était juste un mensonge, que rien n'était vrai, et c'était comme si je les avais perdu une seconde fois. »

« Je suis tellement désolée que vous deviez passer à travers tant de souffrance. Je souhaiterais pouvoir faire quelque chose pour que tout ça se termine. » Élisabeth resserra son étreinte autour de John, tentant de le réconforter du mieux qu'elle pouvait.

« Être là et m'écouter est déjà bien suffisant. »

John commença à pleurer et Élisabeth resta assise là à le serrer en lui murmurant d'une voix apaisante qu'elle serait toujours là. John s'accrocha à Élisabeth, prenant tout le réconfort et la consolation qu'il n'aurait jamais pensé trouver. Après un long moment, les sanglots devinrent des reniflements mais Élisabeth garda quand même cette position.

« Vous vous sentez mieux ? » demanda Élisabeth une fois que les reniflements de John se furent calmés.

« Oui, oui vraiment. » John s'assit et regarda Élisabeth droit dans les yeux, essayant de réfléchir à ce qu'il voulait dire ensuite. « Élisabeth est-ce que... est-ce que vous... avez un jour pensé... que peut-être... vous et moi... un de ces jours... pourraient peut-être... »

« John, êtes-vous en train de demander si je pense qu'il pourrait y avoir quelque chose entre nous ? »

« Oui, parce-que vous savez il y a autre chose dont j'ai rêvé l'autre nuit. J'avais rêvé que vous et moi étions mariés et que nous avions même cinq enfants... Et pour être honnête, j'aime cette idée de vous et moi ensemble. Alors s'il y a une chance... »

Coupant John au milieu de sa phrase, Élisabeth mit ses mains autour du visage de John et l'embrassa gentiment, dans le même style que celui qu'il lui avait donné plus tôt, pensant que c'était la seule réponse qu'il attendait. Se séparant d'Élisabeth juste assez longtemps pour reprendre son souffle, John se pencha une nouvelle fois vers Élisabeth pour un autre baiser, cette fois-ci plus profond et plus passionné.

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Plus tard dans la nuit, lorsque John fut parti avec son équipe sur un autre monde, Élisabeth s'assit à son bureau et termina les derniers rapports. En voyant la porte ouverte, Kate entra sans frapper et s'assit devant le bureau d'Élisabeth.

« Alors est-ce que vous allez me dire toute l'histoire de John ? » dit Kate en attirant l'attention d'Élisabeth.

« Il vous le dira lorsqu'il sera prêt, mais honnêtement je peux dire pour la première fois depuis que tout ça a commencé qu'il va aller bien, que tout va bien aller. » Élisabeth n'avait jamais été aussi sûre d'une chose dans sa vie.

I'm sitting on the edge of the water / Je suis assise au bord de l'eau
contemplating my strange life / en train de contempler ma vie étrange
The sun starts to fall into the ground / le soleil commence à descendre sur le sol
A breeze picks up off the waves / une brise soulève les vagues
And everything is fine / et tout va bien

"Let Go"
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