Chapitre IVX

À quelques kilomètres de là

-Mmmh…Gémit Férix. Ma… Tête…

Elle venait à peine d'ouvrir les yeux. Une migraine atroce sciait sa tête en deux. Elle se rendit compte qu'elle était couchée. Elle tenta de se relever. Ses efforts se traduisit par un échec. Elle réessaya de se lever, mais resta clouée dans sa position couchée. Elle réalise alors à ce moment que des chaînes l'entravaient. Elle était ligotée.

Inquiète, ses yeux fit rapidement le tour de la pièce. Il faisait très sombre, Férix ne distinguait rien de particulier. Un petit examen releva qu'elle était ligoté sur une sorte de bloc de pierre. Des chandelles étaient posées aux quatre coins du « lit ».

-On a fait une bonne sieste? Fit une voix froide derrière elle.

Elle se tordit le cou pour savoir qui lui parlait.

Une silhouette s'avançait à la lumière faiblarde des chandelles. Férix le reconnut immédiatement.

-Ba… Baku-kûn!

-On m'appelle ainsi, répondit Bakura.

Férix fronça les sourcils. Son ami avait quelque chose… d'étrange. Dans sa voix, dans ses mouvements, mais surtout… dans ses yeux. Ses yeux n'avaient plus le même reflet d'âme que la fillette aimait tant contempler auparavant. N.D.A. « les yeux sont le reflet de l'âme », une de mes citations favorites

-Bakura? Ça ne va pas?

Pour toute réponse, Yami Bakura émit une sorte de gloussement diabolique. N.D.A. : Kru kru kru xDD

Férix prit peur. Réellement peur. Elle tira vainement sur ses chaînes, cria, se débattit. Yami Bakura posa lentement une main sur sa main bouche pour l'empêcher de hurler.

-Bientôt tu n'auras plus besoin de ses chaînes…

Férix le mordit férocement. Yami Bakura retira sa main, la portait à sa bouche et commença à lécher sa blessure, ses yeux brillant d'une lueur démente.

-Bakura! Bakura que t'arrive-t-il?

-Tu le sauras en temps et lieu, ma petite Férix…

Lentement, il sortit un long couteau qu'il avait caché dans son dos.

-Ils sont là! Aboya Magius. Dans cette grotte!

-J'ai horreur des voyages metrodimensio, grogna Saphira. Ils me donnent la nausée!

-Ne perdons pas de temps! Fit sèchement Magius. Chaque seconde compte!

D'un accord commun, ils se précipitèrent tous dans la grotte.

-3000 ans… 3000 ans d'attente, fit Yami Bakura, en brandissant le long couteau au-dessus de la poitrine de Férix.

-Baku-kûn! Non, ARRÊTE!

-C'est ton dernier argument?

Magius entra le premier dans la grotte. Plus loin, un autel sacrificiel… Avec une petite Férix terrorisée ligotée dessus.

-Baku-kûn! Non, ARRÊTE!

L'adolescent tenait un long couteau acéré. Dans quelques secondes, il allait le planter dans la chair de Férix…

-C'est ton dernier argument?

Magius avait horreur de faire ça… Il savait que Bakura n'était pas dans son état normal. Mais il n'avait pas le choix. S'il resta là à rien faire, Férix allait mourir.

-Inflammo! Invoqua Magius, alors d'un torrent de flammes blanches s'échappait de ses mains pour se précipiter sur Bakura.

-Arrgh! Fit Bakura en se protégeant le visage des flammes de lumière.

Il tomba au sol, échappant son couteau.

-FÉRIX! Cria Lilienne en se précipitant vers l'autel.

Yami Bakura n'avait pas dit son dernier mot.

Brûlant de haine, il saisit son couteau et se releva. Il poussa sans vergogne Lilienne. La dame aux cheveux noirs tomba au sol. Saphira vola à son secours, en l'aidant à se relever.

-Un pas de plus et je la tue, déclara-t-il en accotant la pointe de son arme contre le cœur de Férix.

Férix poussa un cri plaintif. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux.

-Mais si je ne fais rien, tu le tueras tout de même, siffla Magius.

-Exact, fit Yami Bakura, dans un sourire sadique qui fendit son visage en deux.

Magius serra les dents, vaincu.

Soudain, un long hurlement retentit à l'extérieur de la grotte. Une immense forme noire se précipita dans la caverne.

-Makku! S'exclama Férix.

Le chien noir, qui avait bien changé depuis que Bakura l'avait pour la dernière fois, poussa un grognement. Ses ailes de scarabée, maintenant bien visibles, se replia avec soin dans son dos. Une sorte de muselière de métal lui recouvrait la mâchoire supérieure ainsi que le haut de la tête et les oreilles. À ses pattes, des gants de métal recouvrait ses griffes et le pas de ses membres. Dans ses yeux, une lueur démoniaque brillait.

-Il n'est pas trop content, dis-donc, le démon-insecte, siffla Éthane, sur un ton admiratif.

Le chien noir gronda avec haine, ses yeux rouge fixaient intensément Yami Bakura.

Le double maléfique de Bakura recula un peu, saisi par l'appariation de la créature des limbes.

Mais, son sourire arrogant revint sur ses lèvres.

-Pauvres débiles… Dit-il simplement.

Il mit la main sur l'Anneau du Millénium, l'autre sur Férix.

-Translaten, fit-il.

Ils disparurent dans un flash doré.

-Magius! Fit Saphira. Où sont-ils?

L'homme aux cheveux blancs ferma les yeux. Il resta un long moment ainsi. Ses sourcils se froncèrent, sa bouche se crispa.

Finalement, dans un soupir, il ouvrit les yeux.

-Je ne les sens nulle part, lâcha-t-il.

-Comment? S'exclama Saphira.

-Le Coffret aux Malheurs… Bakura l'a amené avec lui… Loin. Très loin. Je ne le sens plus.

-Mais…

-Il n'y a qu'une explication possible… Il ont quitté le monde d'Igaïos.

-Faut les poursuivre! S'écria Éthane.

-Je ne peux pas…. Je suis trop épuisé pour le moment.

Comme pour confirmer ses dires, l'homme aux cheveux blancs s'effondra au sol. Lilienne, remit de la bousculade de Yami Bakura, se pencha sur lui.

-Magius? Magius, tout va bien?

-Oui… répondit faiblement ce dernier. Seulement fatigué.

Il soupira longuement. Lilienne aida à le relever. Il s'appuya sans gêne contre l'épaule de la dame aux cheveux noirs.

-Magius… Vous savez pourquoi Bakura a enlevé Férix, non? Fit Éthane.

-Oui, je le sais, répondit tristement Magius.

-Alors, POURQUOI? Explosa l'adolescent.

-Vous vous souvenez, je vous ai tous parlé du Coffret aux Malheurs…

-Oui… Répondit pensivement Saphira.

-Eh bien… Férix porte la Pierre de l'Apocalypse en elle. C'est son cœur!

Fin

N.D.A. : Bon, bon, voilà la fin de ma fic… Je pense qu'avec une fin comme ça je n'ai pas de choix de faire une suite, non? Sinon, je vais me faire tabasser, lol . Et puisque je vous aime, je vous ai offert un petit bonus…