Blabla bête des auteurs : Oui, on sait, on a un petit peu un mois de retard, mais ça s'explique très facilement : on a oublié de poster en mars ! Voilà tout ! On espère que vous aimerez quand même la suite malgré tout !

Explication : Il s'agit d'un Univers Alternatif alors surtout ne cherchez pas trop de ressemblance avec la version 'normale' de GWing…Pas de Gundam Suit ou de trucs électronique…

Nous avons choisi la Rome antique à cause de…euh…de ses orgies ! Et pour ceux qui font du latin, rassurez-vous a priori c'est pas trop traumatisant (dixit les deux co-autrices qui ont fait du latin au collège et qui ont été depuis lourdement traumatisées…).

Disclaimer : Non, les Gboys ne sont pas à nous ! Malgré Ritsuko qui travaille sur les droits d'auteurs et qui a cherché une faille dans le système de protection juridique, décidément, rien à faire…Ils ne sont toujours pas à nous ! Mais qui sait…un jour…

Bonne lecture !

oOoOo Lâche-moi la toge ! oOoOo

Chapitre 2

Comment ça peut être utile de se faire passer pour une onna

Ça faisait déjà plusieurs jours qu'on les pomponnait, qu'on les coiffait, qu'on les arrangeait, et Wufei, le dernier survivant du clan du Dragon, n'aimait pas ça. D'abord, ils étaient arrivés dans cette grande ville bizarre, toute en marbre, peuplée d'êtres aux cheveux clairs ou bouclés (quand c'était pas les deux), avec des grands yeux clairs aussi (mais pas bouclés), cette ville si différente de Xian…Le jeune Chinois refusait de parler aux autres gens enfermés avec lui, ça ne l'intéressait pas, tous les hommes étaient à la solde des Hans, et Wufei ne parlaient pas aux onna, elles étaient trop bêtes. Ensuite, il avait dû apprendre cette langue si bizarre. Elle était compliquée, même si en apparence, son alphabet était simple. Il s'était retrouvé en cours à côté d'un de ses congénères, mais lorsque Wufei lui avait demandé, en mandarin, la déclinaison ablatif singulier de templum, pendant que madame Octor ne regardait pas, l'autre garçon l'avait dévisagé de ses yeux bleu sombre incrédules, et ne lui avait pas répondu. Wufei s'était énervé :

« Non mais y me fout un vent, cette onna ! Je vais lui péter la gueule ! »

« Oui, bien, Wufei, en latin, maintenant ! », avait dit madame Octor.

« Euh…Ventum mius factatere, feminae ! Et euh, le reste, je sais pas, c'est un proverbe chinois, de Confucius, donc c'est intraduisible. »

« Ah vraiment ? »

« Euh oui, c'est le jour où Confucius est monté sur la montagne, et voyant qu'il ne restait plus d'eau dans son outre, il a dit à son disciple : Je vais lui péter la gueule ! … »

Un murmure s'éleva :

« Ah bon, il a dit ça, Confucius ? »

« Ça doit être la nouvelle école, parce que moi on me l'a pas appris celui-là… »

« À moins que ce soit Lao-Tseu ? »

« Ou Bouddha ! »

« Vos gueules bande d'onna, c'est un proverbe sacré du clan du Dragon, personne d'autre connaît ça à part moi ! »

La pauvre madame Octor était complètement larguée, et avait beau crier : 'Mais en latin !', personne ne voulut lui traduire. Et Wufei s'était rassis, furibard, quand son voisin aux yeux bleus se tourna vers lui et lui lança :

« Baka ! Nani o hanashimashitaka ? »

« Qué ? », fit Wufei.

Le Chinois avait alors compris que son voisin n'était pas Chinois, mais faisait vraisemblablement parti du peuple des petits hommes des îles de l'Est. Aussi à partir de ce jour-là résolurent-ils de se parler en latin ; car si Wufei était une vraie merde, passant plus de temps à se disputer avec ses compatriotes au sujet de tout et de rien, Heero (c'était son nom), restait dans son coin, et n'avait d'autres distractions que d'étudier les cours qu'on lui enseignait. Aussi firent-ils ensemble de stupéfiants progrès. Wufei fit même un exposé d'une heure sur la phrase : Delenda est Carthago. Bon, à la fin, à part la prof et Heero, tout le monde s'était endormi, mais sinon, c'était très bien.

Et voilà que dès qu'ils avaient fini d'apprendre cette fichue langue, on les préparait et les toilettait pour on ne sait quelle occasion.

« Baka ! », avait dit Heero en sortant la tête d'une plaquette de marbre. « Ils vont nous vendre, est ce que c'est pas évident ? »

Wufei fronça les sourcils :

« Mais au fait, c'est bien toi qu'on a retrouvé dans le désert de Gobi ? Qu'est ce que tu foutais là ? »

« Je voulais voir à quoi ça ressemblait, dehors. »

« Dehors de quoi ? »

« De mon pays, baka ! »

« Mais comment t'es venu en Chine, si tu viens du pays des petits hommes ? »

« Chuis petit ? », gronda Heero en se redressant de toute sa stature.

« Euh, non… »

« Bon. Tu disais ? »

« Bin, comment t'as traversé de chez toi ? »

« En quadrige (1) crétin. »

« Ah bon ? Et tes chevaux se sont pas noyés ? »

« Non c'était des hippocampes. »

« Ah. »

Du coup, Wufei ne sut jamais précisément comment Heero était arrivé en Chine, mais la suite fut plus simple : en gros, après avoir traversé les villes les plus importantes du pays, le Japonais s'était dirigé vers l'Ouest, où il avait fait prisonnier d'une horde de Tatars, et il s'était échappé depuis une semaine, errant sans but dans le désert, quand J l'avait recueilli.

« Eh bin, si t'avais su, tu serais resté chez toi. », conclut philosophiquement le Chinois. « Tu serais encore chez toi tranquille peinard à faire tes poteries jômon ! »

« Baka ! On en est à l'ère Yayoi ! »

Mais Wufei y connaissait rien en ères japonaises. Et de toutes façons, il s'en foutait. Tout ce qu'il voyait à présent, c'est que lui et le Japonais allaient être vendus. Il ne savait pas si les maîtres romains étaient plus cool que les Chinois, mais au moins ici il ne bénéficierait pas de la réputation de son clan.

Le grand jour était enfin venu. Les esclaves asiatiques furent rassemblés dans un petit pavillon portant la banderole « Chinuum envidia », ce qui vexa Wufei qui comprenait maintenant, et triés selon trois catégories, hommes, femmes, enfants. Le Chinois se retrouva d'ailleurs embarqué par erreur avec les femmes. Mais comme il n'avait pas compris le système de tri, et comme les cages où étaient exposé les marchandises étaient individuelles, il ne fit tout d'abord pas attention.

Dès l'ouverture du magasin, des nuées de riches Romaines se ruèrent dans le magasin, faisaient la queue devant le pavillon des hommes. Wufei entendit un vendeur se plaindre :

« La poisse, elles sont toutes en train d'acheter des hommes…Il va nous rester toutes les femmes sur les bras… »

« En plus, l'intendant du Colisée va arriver, il a droit de préemption…Ça va être la ruée… »

C'est alors que Wufei, ne voyant personne passer devant sa cage, sortit la tête et la tordit un peu, de manière à voir l'écriteau au-dessus de sa cage : Chinoise, env. 20 ans, bon état, 1m74.

« Hééééééééé ! Mais je suis pas une onna moi ! »

Malheureusement le brouhaha couvrit sa voix et personne ne fit attention au fait qu'il était un homme. Découragé, le jeune Chinois s'assit au fond de sa cage, quand il vit passer un grand homme blond, escorté de quatre ou cinq malabars, emportant avec eux une vingtaine d'esclaves hommes, enchaînés, dont son pote Heero. Wufei voulut l'appeler, mais le Japonais ne le vit pas, et disparut sans plus de cérémonie. Le Chinois se tassa au fond de sa cage, totalement déprimé. 'Parti comme c'est, vais me faire acheter pour faire les courses et le ménage, maintenant que ces imbéciles m'ont mis chez les onna.'

oOoOoOo

Duo grimpa les marches du palais J&G, de moins en moins rassuré. Il s'était pour l'occasion vêtu d'une de ses plus belles toges de coton noir, brodée d'or et d'argent, et avait sollicité une de ses connaissances qui possédaient une esclave nubienne, qui avait passé l'après-midi à lui tresser en de centaines de petites ses longs cheveux noisettes. Chaque petite natte était élégamment retenue par un fermoir d'or ouvragé ; nul doute que Duo Maxellus était un des plus beaux bons partis disponibles en ville. Mais celui-ci regarda Hildae d'un air inquiet : des gloussements hystériques s'échappaient du supermarché de l'esclavage. En plus, il venait de croiser Milliardus, l'intendant du Colisée, qu'il avait connu dans une orgie, et qui venait d'acheter plein d'esclaves pour en faire des gladiateurs, qu'il chargeait dans son fourgon à cheval. Ce fait avait achevé de le déprimer totalement. Duo sentait que ce salaud avait déjà tout pris et qu'il n'allait plus lui rester que les pieds-bots.

« Hildae, on s'en va, tu connais Milliardus, il a sûrement déjà pris les meilleurs pour lui, et moi je n'aurais plus qu'à fantasmer de loin comme d'habitude pendant les jeux, ou me les payer à prix d'or –enfoiré de Milliardus, il en profite bien, mais qu'est ce qu'elle sont chouettes ses orgies ! Y a toujours des gladiateurs musclés et de belles esclaves, alors que nous, commun des mortels, on en est réduits à baver au cirque ! »

Hildae songea que le commun des mortels, comme disait son employeur, ne possédait sûrement pas une grosse villa dans un quartier romain huppé, une dizaine de quadriges et de litières de manufacture goth ou saxonne, ni une poste de sénateur à vie, ni les moyens d'aller tous les soirs s'il le souhaitait dans les orgies les plus fastueuses ; elle coupa court aux récriminations qu'elle sentait venir.

« Mais non, mais non. Tu verras, on va trouver ton bonheur. Y a qu'à aller voir quand même. Tiens, on a qu'à commencer par les femmes, il y a moins de monde. »

Au stand des femmes, en effet, il n'y avait que deux trois Romaines qui cherchaient avant tout des aides ménagères. Mais Duo semblait gêné ; quand elles le voyaient passer, les Chinoises sortaient la tête et essayaient de l'agripper. C'est pas tous les jours qu'un Romain mignon vous passait sous les yeux pour éventuellement vous acheter. Duo semblait désespéré, quand Hildae l'appela :

« Viens voir celle-là comme elle est mignonne ! »

Duo se rapprocha :

« Mignonne, mignonne, elle est toute repliée sur elle-même, on voit rien du tout ! »

« Oui, mais elle a l'air si fine…Au moins elle est très souple, imagine, Duo… »

À ce moment-là, la « Chinoise » releva la tête. Elle saignait fortement du nez, et hurla d'une voix un peu grave pour être féminine :

« Imagine quoi, stupide onna ? »

Duo se caressa le menton pensivement :

« T'as raison Hildae, elle me plaît bien, celle-là. Elle a l'air rigolote. »

« Euh, Duo ? »

« Voui ? »

« Je crois que c'est un garçon. », émit la jeune femme de chambre.

Duo considéra un instant le (la ?) Chinois(e ?) qui hurlait tout en essayant d'attraper Duo pour lui écraser le nez contre les barreaux :

« Ah oui, peut-être bien. C'est pas grave. Elle me plaît quand même. Et puis t'as raison, elle est souple, regarde comment elle s'accroche aux barreaux. »

Hildae éclata encore de rire alors que Wufei les gratifiait encore d'un proverbe de Confucius particulièrement imagé, tout en essayant d'éponger son nez avec un pan de la tunique blanche dont les esclavagistes l'avaient vêtu.

« Je la prends ! », décida Duo.

« Le prends ! », hurla Wufei. « Chuis un mec, un homme ! »

« On vérifiera ça. », dit Duo en s'éloignant pour aller chercher un vendeur.

« Comment ça ? », hurla de plus belle le Chinois, son saignement de nez pour le coup réactivé.

Mais il n'eut aucune réponse. Un peu découragé, il se laissa glisser à terre :

« Par Nataku, mais où est ce que je suis tombé ? Qu'est ce que c'est ce mec avec sa tête d'onna ? »

La jeune vendeuse revint avec J, car lui seul avait le trousseau de clés nécessaire pour ouvrir les cages.

« C'est le monsieur avec une longue natte, il voudrait acheter la petite Chinoise de la cage 5. »

« Ah, excellent choix, monsieur Maxellus, je suis sûre qu'elle vous donnera entière satisfaction, rappelez-vous, toutes nos esclaves ont été formées à la cuisine et à la couture, selon le label d'excellence made in J&G… »

Duo soupira mentalement, pourquoi est ce que tous les commerciaux usaient sans arrêt de ces stupides expressions saxonnes ? Le latin ne leur suffisait-il pas ? Une flopée de hurlements dans une langue inconnue, jaillie de la cage où était enfermée ladite esclave, interrompit les pensées du patricien natté. Décidément, ce Confucius, il en avait, des proverbes remplis de sagesse.

« Elle a dit quoi, là ? », dit Hildae.

« Mais enfin, Hildae, ce qu'elle dit, je m'en fiche, c'est pas pour ça que je l'achète… », répondit Duo. « Elle est toute mignonnette quand elle se met en colère. Regarde ça, elle a les joues toutes rouges, et elle saigne encore du nez ! Oh je vais la quicher (2) ! »

Duo bien entendu se fit mordre la main par Wufei qui ne supportait pas d'être traité d'onna à tout bout de champs.

« Hildae, va chercher de l'antiseptique. On sait pas où ça a traîné, non plus. »

J se confondit en excuse.

« C'est pas grave. », sourit Duo. « Je la calmerai, moua. »

Wufei se raidit dans sa cage, alors que la jeune vendeuse, aidée d'un vendeur, était entrée dans la cage et lui passait un collier en argent gravé au nom de Maxellus, avec une petite médaille : Je suis perdue, si tu me retrouves, merci de me ramener chez mon maître au 69 via Latina, Roma, Empire romain, alors que son collègue lui passait des menottes. Duo intervint au moment où la vendeuse allait lui mettre une muselière.

« Non, ça ira, elle mordra plus, je sais y faire. », dit Hildae.

« Onna ! Si tu me traites encore d'onna, je te bouffe l'oreille ! »

« Kess elle dit ? »

« Rien, rien. Un dialecte autochtone, maître. »

« Mmmmh, c'est ennuyeux, il faudra quand même qu'elle apprenne le latin… »

J fit remarquer que conformément au label de qualité de la maison, tous leurs esclaves parlaient déjà le latin, et que d'ailleurs, la petite Wufei était une très bonne élève.

Une fois dans la litière à porteurs, Duo demanda d'un air perplexe :

« Mais alors, c'est quoi, finalement, cet esclave ? Un ou une esclave ? »

Il jeta un œil à sa nouvelle acquisition qui marchait à côté de la litière.

« Boh ! », fit Hildae en haussant les épaules. « Y aura qu'à vérifier en rentrant. En tous cas, si c'est une fille, bin, elle est plate. »

« Ça doit être un garçon alors. De toutes façons, faudra le laver, faut jamais utiliser quelque chose sans le laver, m'a dit maman une fois. », dit Duo.

Heureusement, Wufei, trop occupé à grommeler au-dehors, n'entendit pas cette remarque. Autrement, il aurait sûrement encore saigné du nez.

Enfin, au bout d'une demi-heure de marche, la litière s'arrêta devant une énorme porte de bronze. Wufei n'en pouvait plus. Il lui semblait qu'il n'avait plus de plante des pieds. Duo sortit et Hildae le suivit, ouvrit le portail. La jeune fille détacha le Chinois, donna un pourboire aux porteurs (sans compter le supplément bagages) et le tira à l'intérieur de la villa. Depuis que tout son clan avait été massacré, il y a trois ans, et qu'il avait été réduit en esclavage par la dynastie des Han, Wufei n'avait plus connu que des cages ou des cellules où on rangeait vingt esclaves dans dix mètres carrés, et où il dormait au mieux sur de la paille, au pire à même le sol. Là, ça le ramenait presque au temps où il était dans le riche clan du Dragon. Il fallait dire que son nouveau maître, malgré sa tête d'onna déjantée, avait visiblement les moyens. Avoir une villa de cette taille en plein centre de Rome, fallait quand même peser en termes pécuniaires.

La maison aux murs ocres, était par terre toute dallée de marbre blanc de Carrare extrêmement coûteux, construite en rectangle autour d'un atrium central où clapotait un petit bassin d'eau claire ; tout autour de la place carrée étaient plantés des cyprès qui produisaient un semblant d'ombre. Près de ce même bassin était posé un espèce d'étrange pouf noir et blanc poilu. Wufei supposa que ça servait au maître à s'asseoir. À moins que ça ne soit un nouvel accessoire déco ? L'art occidental, c'était vraiment étrange. Duo semblait satisfait de voir l'air estomaqué du Chinois :

« T'as vu, c'est beau chez moi ? Tu verras, tu vas te plaire ici. C'est quoi ton prénom, déjà ? Attends, J l'a dit tout à l'heure…Wuwu ? »

« Non, pas Wuwu, Wufei ! », gronda le Chinois coléreux.

« Bon, Wuwu, c'est très bien, c'est plus simple. »

« Non, c'est pas plus simple ! Je m'appelle Wufei, espèce d'onna dégénérée ! »

« Euh… », dit Hildae. « Je te suggère de pas traiter ton maître de truc dégénérée, Wufie ! »

« Wufei ! »

« Ah, Wufie, j'aime beaucoup, c'est joli. Ça te va super bien, ça fait ressortir ton côté féminin. », décida Duo.

Malgré tous les hurlements du Chinois, il fut décidé par son maître de l'appeler soit Wufie, soit Wuwu.

Hildae était repartie depuis quelques temps déjà ; le soir tombait doucement, et dans l'air tiède flottait une douce odeur de pin. On entendait les cigales grésiller dans l'obscurité. La pure ambiance méditerranéenne typique d'une chaude nuit d'été précoce mais déjà brûlante. Nonchalamment allongé sur un canapé, devant une table basse, dans son salon ouvert sur l'atrium, le natté regardait le bon de garantie fourni par J à la lumière des lanternes qu'il avait fait allumer.

« Dans la brochure, y disent que tu peux me faire de la cuisine exotique…Alors Wuwu, qu'est ce que tu me fais à manger ce soir ? Des nems ? Du chop suey ? Des nouilles sautées au gingembre ? »

« Un kebab, onna. »

« Un kébabo na ? C'est quoi, un plat de chez toi ? Bon, bin vas-y, on va bien voir ce que ça donne…La cuisine est là-bas, je pense que la vieille cuisinière de mes parents t'aidera pour les ingrédients. »

Malheureusement, le kébabo na ne vit jamais le jour. Par contre, la cuisine faillit prendre feu, si la vieille cuisinière n'avait pas veillé au grain. Duo était un peu ennuyé, après qu'il ait donné une toge à repriser à Wufei :

« Non mais quand même ! Tu fais presque brûler la cuisine, et après tu transformes une toge de chez Chanellum en épouvantail, alors que J m'a dit qu'ils vous avaient appris la cuisine et la couture, je comprends pas… »

« Je suis pas une onna, je ne fais pas de cuisine et de couture. »

« Ah ? Mais qu'est ce que je vais te faire faire ? », fit Duo, un peu décontenancé. « C'est embêtant, il va bien falloir que tu fasses quelque chose, je t'ai pas acheté pour faire joli…Quoique… »

Wufei réprima un saignement de nez. Décidément, il n'aimait pas les allusions de son maître, mais bon, au moins, il était pas battu. À présent le natté le contemplait de la tête aux pieds, et semblait réfléchir. Ce faisant, il inclinait de çà de là sa jolie tête, faisant tinter l'or des fermoirs de ses centaines de petites nattes. Soudain, son visage s'illumina d'un sourire lumineux. Wufei craignit le pire. Il avait raison

« J'ai une super idée ! Va vite dans mes thermes te laver, c'est de l'autre côté de l'atrium, là, en face ! », dit Duo en battant des mains. « Virgulum, mon chat, ronfle trop, je dors plus…mais tout seul j'arrive pas à m'endormir. Donc à partir de maintenant, c'est toi qui vas me servir d'oreiller ! »

oOoOoOoOoOo

Notes

(1) Char à quatre chevaux. Comme dans Ben-Hur.

(2) « Je te quiche ! » : expression typique montpelliéraine, généralement accompagnée d'un pincement des deux joues... °°°sudiste friendly°°°

Le sondage de Ritsuko

À votre avis, où est Trowa ?

A/ Dans un lupanar.

B/ Il est gladiateur au Colisée tiens !

C/ C'est un des esclaves (sexuel) de Quatre…

D/ Il est dresseur de lion au cirque !