Chapitre 1 :
Une chute équivalent à la hauteur d'un sujet est souvent assez bénin chez des petits animaux allant jusqu'à la taille un chien. Mais pour l'homme du à certaines lois concernant le rapport de taille est de poids, cela peu engendrer de terrible dégâts…
Ce fut cette phrases qui traversa l'esprit d'une des trois personnes dont le sort se déroulait telle décrite. Heureusement la chute ne fut pas trop élevée et la nature du terrain leur permit de s'en sortir avec quelques légers bleus, tout en épargnant la vie d'un petit animal qui fouillait immédiatement la zone de danger en faisant de petits bonds.
-Aïe… je suis tombé directement sur mon épaule… Ca va Azou ? dit le premier en se levant et se frottant l'épaule.
-Ca va, j'ai réussit à amortir ma chute.
- Et toi, heu…Mab ?
-C'est Mabbon. Celui-ci se releva rapidement, retira la terre qui se trouvait sur son pantalon et regarda autour de lui.
-Où somme nous Eozenn ? Tu connais cet endroit ?
-Non, j'ai déjà vu ce genre d'arbre, en voyage avec mon père, loin dans le sud, mais pas toute une foret !
En effet se dressait tout autour d'eu de grands arbres au tronc droit et dont les feuilles, disposé aux sommets, s'ouvrait largement en éventail à l'aide de grandes feuilles très larges.
-Et il fait subitement beaucoup plus chaud. Dit Mabbon, qui commençait à déboutonner les boutons du col. Puis leva la tête, en même temps que les autres.
-On vient de là… mais je ne comprends pas très bien. J'étais en train de parler avec toi, puis Mabbon est venu. Puis subitement j'ai sentit qu'on tombait. C'est assez étrange.
-C'est vrai, j'ai l'impression d'être tombé dans un trou, un puit ou quelque chose du genre mais ce n'est pas le cas. Tout autour de nous, c'est une forêt. Mais il y a belle et bien un trou au dessus de nous.
-De quoi parle tu ?
-Regarde bien, il y a comme une fine limite dans le ciel. Les nuages ont partout dans le ciel un reflet matinal, alors que juste au centre, là où on a atterrit, les nuages sont rouges. On est pourtant en soirée, mais ici c'est comme ci le soleil venait de se lever.
Tout ce que venait de dire Mabbon fut confirmé par Eozenn et Azou. Ce qui les perturba. Ils ne comprenaient pas se qui venait de se passer. De plus, le choc subit à l'atterrissage n'aidait pas à la cohérence des esprits. Ils ne remarquaient pas non plus les bruits qui se rapprochaient. Ce ne fut que lorsqu'un groupe d'homme, habiller en armure couleur cuivre et munit de sabre déboula tout autour d'eux qu'ils sortirent de leurs pensées. Ils leurs cria des ordres qu'ils n'eurent pas le temps de comprendre que déjà ils furent plaqué au sol, maintenu fermement. Deux personnes, qui semblaient de rang plus élevé, arrivèrent juste par la suite et s'arrêtèrent devant eux. Les deux inconnus échangèrent quelques mots à voix basses, puis désignas les martyres au sol. Nos trois amis furent ligotés, mains dans le dos et furent conduit entre les arbres dans une direction que seul les nouveaux arrivant semblaient connaître.
Eozenn tenta quelques fois de sortir un son mais fut à chaque fois réprimandé par un coup dans les cotes. Ce qui, ajouté à la douleur de son épaule, l'empêchait de marché correctement.
Le voyage durant plusieurs dizaines de minutes durant lesquelles, les deux personnes au rangs élevé, situé à l'arrière continuaient de discuté tout bas.
Ils finirent pas s'arrêter. Les hommes d'armes se postaient en cercle, autour des trois captifs, pendant que les deux étrangers s'approchaient de ceux-ci. Le plus âgé, un homme grand, au physique musclé, portant la barbe, et donnant l'impression d'avoir servi longtemps dans l'armée ou dans tout autre service du même genre, se pencha en premier. Il s'approcha des trois détenus tout en veillant à se mettre entre eux et l'autre étranger. Celle-ci, car il s'agissait d'une femme, semblait avoir plus ou moins le même age que les trois amis. L'homme prononça quelques mots à forte voix, mes ceux-ci résonnèrent dans les têtes de nos amis. D'ailleurs il leurs sembla ne pas très bien comprendre ce qu'il disait, déjà que la moitié de ce qui sortait de sa bouche était un liquide qui ne reflétait pas du meilleur hygiène, et qu'il se mêlait à la barbe foisonnante qui cachait toute la partie inférieur de son visage. Les sons se répercutaient, mais n'étaient pas distinct.
« Cette chute et ces coups m'ont vraiment fait mal, j'ai l'impression… » Eozenn voulu dire quelque chose, mais le souvenir des coups dans les cotes lui revint tout aussi vite, et il s'en abstenu. La femme chuchota un mot à l'oreille de l'homme, qui la regarda avec un peu de crainte, mais recula de deux pas. Nos amis pouvaient enfin mieux voir à quoi elle ressemblait. Cheveux noirs, yeux noirs, peau légèrement bronzée, comme on en ressort après quelques jours en extérieur durant les mois d'été. Ces atouts naturels contrastaient singulièrement avec ses habits. Elle portait un pantalon de couleur vert foncé, couvert par une sorte de longue chemise blanche, parsemé de fleur bleu, brodé, dont les coûts de confections ne pouvaient pas être à la porté de tout le monde. Le tout dans un tissu léger. Azou, la regarda avec attention, elle qui avait les yeux et les cheveux bruns, avait toujours trouvé ceux aux cheveux foncé médiocre, mais là, se tenait devant elle un belle exemple de beauté, dont la seule chose qui contrastait était ces sont regards. Elle dévisagea chacune des trois personnes, essaya de voir quelque chose, puis se redressa. On aurait cru qu'elle voulait tout savoir de la vie des trois prisonniers. Elle n'osa pas regarder plus longtemps et abaissa rapidement les yeux sur ces genoux, sous sa robe couleur brun clair et foncée, due à la terre qui etait resté après la chute. Mabbon regarda les détails des vêtements et se demandait en quoi était fait et combien avait coûté ces parures. « Elle doit faire partie de la très haute société pour avoir de telle richesse et d'être escorté ainsi » se dit il.
Quant à Eozenn, il regarda autour de lui. Il sentait que cela ne se présentait pas des meilleures manières possibles.
La jeune femme, car il faut avouer que bien qu'elle dégagea un certain respect, elle avait encore une apparence assez jeune, se pencha alors prudemment. Elle voulu dire un mot, mais fut interrompu par un bruit effroyable. Ce bruit ressemblait au tonnerre mais avec beaucoup plus de force est de violence. Directement suivit par un bruit de déchirure, de même intensité mais bien plus long. Tout le monde se tourna dans la direction dont semblait provenir la chose. L'homme se pencha vers la jeune femme, dit quelques mots, puis donna des ordres brefs et précis aux soldats. Deux soldats partirent entre les arbres dans la direction de la source sonore, pendant que les autres se remettaient en formation de marche. Ainsi la troupe se remit en marche, et reprit la marche, mais a un rythme bien plu élevé, et plus contraignant pour ceux qui ont les mains nouées dans le dos.
Ils n'avaient pas marché plus d'une minute qu'un bruit nouveau et étrange se rapprocha grandement d'eux. De plus cela semblait provenir des airs. C'était un mélange de millier de petites explosions emmitouflées dans un souffle constant et aigu, ne perdant en rien en puissance. Au contraire, ça semblait devenir de plus en plus fort et aigu. Ils n'eurent le choix, pour ceux qui le pouvait, que de se protéger les oreilles du mieux qu'ils purent pour supporter cette perturbation. Quant aux autres, ils ne semblaient même plus capables de comprendre ce qui se passait. Dans un effort, terrible, ils levèrent la tête, sentant la chose s'approcher, et vire ce que c'était. Cette chose était plusieurs fois plus grand qu'une étable dans toute les directions, avait, d'après ce qu'on pouvait voir d'en dessous, une forme ovoïdale, ressemblant plutôt à la coque d'un bateau. Mais certaines extrémités pointue, ressemblant à des troncs d'arbre coupé et dépecées dépassaient par l'avant. D'ailleurs il s'emblait que plusieurs autres troncs apparaissaient, ou plutôt sortait ici et là, à travers la coque. Ce fut comme une vision titanesque, qui n'était en rien apaisé par l'apparence métallique, pourvu de nervure noir qui le scionnait de partout de manier géométrique. Qui plus est, une ouverture était en train de se former sous la coque de ce navire, d'où jaillirent de nombreux autres corpuscules, ressemblant dans la conception et les couleurs, mais moins dans la forme au bâtiment mère. Ces petits véhicules, tout droit sortit ce mirent en formation et s'éparpillèrent tout autour du colosse.
Plus personne parmi la troupe n'osait bouger après ce qu'ils avaient vu. De plus d'autres vaisseaux de même apparence que le titan se dévoilaient ailleurs dans le ciel. Le bruit d'une explosion les sortit tous leurs torpeurs, suivit d'une traîné de lumière dans le ciel, qui était encore visible malgré la densité des feuillages. Tout le monde se leva, l'homme à la barbe cria un nouvel ordre et tous se ruèrent à nouveau à travers les arbres.
-Mais qu'est ce que c'est que ce démon ? Cria Eozenn tout en courant. Il semblait que la peur lui ait fait oublier ses douleurs. « C'est un cauchemar ? Qu'est ce que j'ai fait ? »
-Avance, plutôt. Lui rétorqua Mabbon qui le talonnait. « C'est quoi cette chose de métal… je n'étais pas au courant de ce genre de chose ». Se dit il tout bas.
Ils ne purent se questionner plus longtemps car ils étaient arrivés en haut d'une falaise. Un des soldats lâcha un bruit qui ressemblait en toute logique à un juron quelconque, regarda autour de lui puis désigna une direction.
Mais il s'arrêta aussitôt. Il venait de voir ce qui se passait. Quant à nos trois amis qui venaient d'arriver, ils purent voir le paysage qui se dévoilait devant leurs yeux ébahis.
