Chapitre 2 :
En bas de la falaise, s'étendait tout une plaine, grande comme ils n'en avaient jamais vu. Tout d'abord en bas de la falaise coulais une rivière qui se joignait à une autre, celle-ci énorme, qui semblait provenir de l'autre coté de la plaine jusqu'à l'horizon, et s'étendait telle un arbre se tortillant pour atteindre le ciel. Entre ces deux cours d'eau se trouvait une terre, légèrement au dessus du niveau des eaux, recouverte de culture, de fermes de tout genres, d'animaux, et au centre, sur et tout autour une sorte de petite colline, sûrement une ancienne île lorsque le niveau de l'eau était plus élevé se dit Mabbon, se trouvait une ville gigantesque. Elle était entourée de muraille haute, surplombé de tour cylindrique à espace régulier, surmonté d'un toit à la forme étrange. Il commençait par une sorte de bulbe puis se terminait en pointe. D'ailleurs il remarqua que de nombreux bâtiments dans la ville avec un toit de même genre. Et des bâtiments, nos trois amis n'en avaient jamais vu autant. Les plus grand et ceux qui semblaient les plus ancien se trouvait dans la cité, alors que d'autres, de qualité plus restreinte se rependait toute autour de la cité sur quelques kilomètres à la ronde. À certains endroits autour de la ville se dressaient d'autres tours du même genre que celle sur les murailles. Mais son attention fut vite attirée sur la haute ville, où siégeaient quelques bâtiments gigantesques. Au centre se trouvait un bâtiment massif compact, parsemé de petites tours aux reflets bleu, sûrement dû aux pierres qui le composaient. Juste à coté se trouvait un autre bâtiment ressemblant plus à un château, où quelque chose qui y ressemble se dirent Mabbon et Eozenn. Ils avaient bien déjà entendu parlé de l'existence de ce genre de ville gigantesque. C'étaient les capitales mondiales, là où tout se dirigeait, mais eux, qui venait d'un petit village côtier, ne pouvait imaginé l'existence d'une telle ville. Eozenn se rappela qu'un fois en voyage avec son père, ils étaient aller en ville pour chercher du matériel, et c'est là qu'avait étudier Mabbon. C'était déjà un monde magique et au dessus de toute imagination à ce moment là, mais maintenant, ils ne pouvaient croire leurs yeux.
Mais la magie s'arrêta aussi brusquement qu'elle était arrivé. La lumière qu'ils avaient entre aperçu venait de s'abattre sur une des tours de l'enceinte. Une explosion couronnée d'étincelles jaillit directement, tandis que les débris volèrent dans la direction opposée à la source. Tout de suite après le ciel était parsemé de traîné de lumière, traversant le ciel et s'abattant sur la cité de couleur or et blanc, tel une nuit d'étoile filante. Le son des explosions leurs parvinrent vite aux oreilles, et la jeune fille ne peu contenir un cri. Mais l'homme à la barbe lui pris l'épaule et lui désigna un endroit de la ville du doigt. Mabbon, qui avait remarqué l'attitude contrôlée de l'homme regarda à son tour. Il ne vit rien au début, mais très vite il compris. De quelques tours, disposé en cercle à l'intérieur de l'enceinte s'élevait une sorte d'aura bleu, qui n'arrêtait pas de cligné. Mabbon avait déjà vu des choses y ressemblant là où il avait étudié. C'était la conséquence des agitations de certaine particule chargée. Mais déjà, le phénomène s'était emparé de toute la ville et de ses alentours, le recouvrant de sa masse bleu et légère, telle un semi globe. Les rayons lumineux s'arrêtaient désormais à la paroi nouvellement créée et explosait dans les airs, sans abîmer les constructions, ni les habitants, qu'on devinait fuirent vers le centre de la cité.
-Mais qu'est ce que… sortit de la bouche Mabbon.
Eozenn et Azou étaient aussi bouche bée. Mais ils ne purent rester plus longtemps car ont entendait le son des machines volantes qui se déplaçait au dessus d'eux. La troupe se remit vite en route, mais un des soldats arrêta prestement les trois étrangers, et les menacea de son sabre.
-Att…Attendez… non mais… dit Eozenn. « Ils doivent penser qu'on a fait ça, aidez moi… ».
Azou et Mabbon furent eux aussi menacé, mais la jeune femme cria un mot, qui fit hésiter les soldats, mais ceux si ne rengainaient pas.
« C'est pas bon, pas bon du tout… »
Avant que le pire, si il aurait du arriver, une autre chose se passa. En effet, revenaient de la foret les deux soldats envoyé plutôt. Ils avaient l'air à bout de souffle mais crièrent en montrant derrière eux un groupe, de plus ou moins le même nombre que celui-ci, qui s'approchaient dangereusement vers la troupe, vêtus tout de noir, casque compris, épée à la mains. Tous étaient désormais d'accord sur une chose. La fuite. Ils partirent donc tous vers le flanc praticable de la falaise à toute vitesse.
C'était de plus en plus dur pour nos amis de courir. Azou faillit se vautrer plusieurs fois, mais se repris in extremis. Lorsqu'il entreprirent la descende, les pourchassants s'étaient rapproché dangereusement. Notre troupe dévala donc le flanc de falaise à toute allure. Un des gardes chuta justement et termina son périple tout en bas. Il lui fallut quelques secondes pour se remettre, le temps que le reste de la bande le rejoigne, et tout ce beau monde était repartit. Ils longèrent la rivière sur quelques mètres avant d'entrer à nouveau dans un bois, encore plus dense que le précèdent, et à la surprise des trois captifs, tous s'arrêtèrent brusquement, firent volte face et dégainèrent leurs armes. Un soldat amena la jeune femme un peu plus loin près des rochers tandis que celle-ci faisait signe à nos comparses de vite la rejoindre. Les autres soldats, disposés de part et d'autre de l'homme à la barbe se tenaient en formation serrée. Dès que les poursuivants franchirent l'orée du bois, les soldats se jetèrent avec force, épée brandit en avant pour les embrocher. La moitié des assaillants tombèrent sur le coup, ne s'attendant pas à cette surprise, mais le reste se ressaisit rapidement, et les deux groupes se rentrèrent l'un dans l'autre. L'homme à la barbe enfonça son premier coup de sabre dans la nuque d'un des ennemis, puis la fit volé sur un autre. Celui-ci eu le temps de faire un bond en arrière, bien que sa tenue était coupé en diagonale de haut en bas. L'homme la barbe esquissa un sourire, mais se reprit rapidement. Il ouvrit même un peu plus les yeux.
-Mais il devrait être mort. Lâcha Eozenn qui suivait la scène.
-Ils ont une sorte d'armure cachée sous leurs vêtements les fourbes. Répondit Mabbon en regardant ce qui se passait avec les autres combattants.
Deux hommes en armures cuivrés longeaient déjà par terre, dont un ne bougeait plus. Mais il ne restait plus que deux dans l'autre. Ils furent vite achevé, l'un d'un coup de tranchant sur le flanc, l'autre d'un coup dans la gorge après lui avoir blesse un bras.
Quand le dernier fut terrassé, le soldat qui était reste en retrait fit un mouvement sur la paroi, et une porte cachée se dérobât sous un voile de lierre. Tout le monde s'engouffra rapidement, emportant tout les corps et blessés.
Une fois la porte scellée, l'homme à la barbe se pencha sur un des corps ennemis et l'inspecta. Il repéra rapidement un symbole situé au niveau du cœur, sur le vêtement interne, et le montra aux autre. La jeune femme pris une rapide respiration, resta un instant sans bouger, puis l'expressions de stupeur qui s'était affiché donna vite place à un regard penseur et un peu colérique.
-Qu'est ce qui se passe Mab ?
-Tu vois bien, on vient de tomber en plein milieu des ennuis. C'est pourtant assez clair. Une bataille vient de commencer, et regarde leurs expressions, ils reconnaissent ce symbole. On est vraiment foutu…
Mabbon s'arrêta aussitôt de parler. Il venait de recevoir un violent coup sur la tête et sombra dans le vide. Eozenn et Azou le rejoignirent aussitôt.
