Hello ! Me voici de retour une avec une nouvelle traduction de MorticiaYouSpokeFrench : un crossover Harry Potter/Sherlock.

Ce sera principalement centré sur Harry, Sherlock et Tom Jedusor, un mélange d'amour et d'amitié.

J'espère que vous aimerez !

Bonne lecture :)


Résumé : Sherlock sait que le garçon Potter, maltraité par sa famille, cache un lourd secret et entreprend de résoudre ce mystère. Pendant ce temps, Harry écrit une lettre à Voldemort afin de parvenir à un accord avec lui et découvre qu'il s'est pas si différent de Tom Jedusor. L'histoire de trois garçons solitaires qui se rencontrent.

Chapitre 1 : Prologue

Harry leva sa plume, se préparant à la presser contre son parchemin, puis la reposa à nouveau, l'estomac noué. Il avait longuement réfléchi à ce qu'il était sur le point de faire, et il avait pris sa décision, mais il avait toujours l'impression de trahir ses amis et la mémoire de Cédric en faisant cela.

Il avait tellement essayé d'être désintéressé, d'être bon, noble et fort, d'être digne de l'amitié que Ron et Hermione lui avaient donné. Toutes ses actions courageuses, depuis qu'il avait commencé sa scolarité à Poudlard leur étaient destinées. Merlin sait qu'il n'avait jamais agi avec courage ou noblesse auparavant. Enfant, il avait été sournois et égoïste, il ne se souciait que de lui-même. Il ne pensait pas qu'il était un mauvais garçon, mais comme personne ne s'était occupé de lui quand il était petit, il s'était accoutumé à s'occuper de lui-même avant les autres.

Puis, il était arrivé à Poudlard et avaient rencontré deux merveilleux amis qui aimaient passer du temps avec lui et se souciaient de lui comme personne d'autre au monde ne l'avait fait auparavant. Il n'avait pas voulu les décevoir, n'avait pas voulu qu'ils connaissent le Harry égoïste. Celui qui avait volé des bonbons à un camarade de classe, puis les avait donnés à Piers Polkiss afin de ne plus recevoir de coups de la bande de Dudley.

Il se rappela le visage de Hagrid quand il lui avait dit qu'il serait un grand sorcier comme ses parents. Cher Hagrid, qui était tellement sûr que Harry serait courageux, noble et gentil, le portrait craché de son père et de sa mère. Harry avait tellement voulu être digne de l'estime que le géant, son premier ami, semblait lui porter. Cela avait été aussi le cas avec Hermione et Ron. Alors, il avait essayé d'être ce qu'ils voulaient tous qu'il soit, il avait fait de gros efforts, réussissant à gagner leur respect et leur admiration de la manière la plus digne qui soit.

Malgré tout, il se sentait seul parfois. Il savait que malgré ses actes héroïques, il serait toujours le Harry de Privet Drive. Le Harry égoïste qui ne se souciait que de sa propre sécurité. Comme cette nuit-là, quand ils étaient allés récupérer la pierre philosophale. Il avait fait preuve de beaucoup de bravoure, c'est vrai, mais au fond de lui, il avait souhaité ne jamais avoir découvert ce que cachait le chien à trois têtes, il aurait tellement voulu remonter dans son confortable lit à baldaquin et laisser quelqu'un d'autre s'occuper du problème. Il souhaitait la même chose la nuit où il était descendu dans la chambre des secrets avec Ron. Il se sentait coupable de ressentir cela, et il aurait aimé être aussi courageux et noble que ses amis le pensaient.

Parfois, il aimerait trouver quelqu'un qui l'apprécierait tel qu'il était vraiment, et qui prendrait toujours soin de lui même s'il était parfois égoïste et lâche. Cette sensation de solitude le rongeait, surtout quand il réalisait qu'il n'y avait pas une seule personne au monde qui connaissait et aimait le véritable Harry.

Pourtant, même malgré cette culpabilité et cette solitude, Harry était heureux et reconnaissant d'avoir Hagrid, Ron et Hermione. Mais tout cela allait se terminer maintenant, et c'est pourquoi il hésitait autant, même s'il savait que ce qu'il allait faire était nécessaire. Il ne voulait pas trahir ses amis, c'était la dernière chose qu'il voulait faire, mais il le fallait ! Il était tellement fatigué d'avoir peur, de souffrir, d'être hanté par des cauchemars jour et nuit. Être enfermé dans sa chambre pendant quatre jours lui avait donné beaucoup de temps pour réfléchir: l'incident avec le Détraqueur n'avait été que le début et il refusait de passer le reste de sa vie à avoir peur. Il en avait assez d'être celui qui devait risquer sa vie pour sauver celle des autres. Il était temps qu'il fasse quelque chose pour sauver sa peau.

Après quatre ans à jouer la mascarade, à agir comme un bon petit Gryffondor, il allait faire un truc incroyablement lâche et égoïste.

Il abaissa de nouveau la plume sur le parchemin et se mit à écrire:

Voldemort,

Non, ce n'était pas bon. Il devait être plus respectueux s'il voulait parvenir à un accord avec son pire ennemi.

Au Seigneur des Ténèbres,

Je sais que je suis la toute dernière personne dont vous vous attendez à recevoir une lettre, surtout quand on compte le nombre de fois où avez voulu me tuer, mais en réalité, c'est la raison pour laquelle je vous écris. Je veux savoir pourquoi vous souhaitez ma mort. Nous savons tous les deux que ce qui vous est arrivé quand j'étais bébé n'avait absolument rien à voir avec moi, c'est le sacrifice de ma mère qui m'a sauvé. De plus, comme vous devez le savoir, après avoir passé un an rattaché à l'arrière de la tête de Quirrell comme il nous l'a appris, je suis un sorcier tout à fait moyen et je n'ai aucun pouvoir spécial, donc je ne comprends vraiment pas comment je pourrais constituer une menace pour vous. Si je vous ai échappé c'est par pur hasard, et comme je ne peux pas espérer avoir de la chance la prochaine fois, et que je ne veux vraiment pas mourir, je pense qu'il serait dans mon intérêt de faire en sorte que vous cessiez de vouloir ma mort. Seulement, j'ignore la raison pour laquelle vous désirez me tuer. Une fois que je le saurai, nous pourrons peut-être trouver une solution entre nous ? Peut-être que je pourrais espionner Dumbledore pour vous ou quelque chose comme ça ?

Avec respect,

Harry Potter.

Harry relut la lettre et grimaça. Tout cela lui semblait incroyablement stupide. L'idée même d'envoyer une lettre à Voldemort était incroyablement stupide, mais Harry ne connaissait que ce moyen pour contacter Voldemort, alors il devrait se contenter de cette lettre, même si elle ne lui convenait pas. Il se sentait vraiment ridicule, mais il voulait survivre et si faire quelque chose de stupide et de ridicule (et qui le faisait passer pour un traître) était la seule manière possible de sortir de cette guerre vivant, alors qu'il en soit ainsi.

Il réveilla Hedwige qui dormait paisiblement et lui donna la lettre destinée à Voldemort.

"Apporte ça à Voldemort, Hedwige"

Elle lui lança un regard éberlué, comme si elle se demandait s'il était devenu fou.

"Non, je ne le suis pas, pas vraiment, apporte ça à Voldemort, c'est une question de vie ou de mort pour moi, et quand tu auras fini ne reviens pas ici. Oncle Vernon est d'humeur détestable depuis des jours, et j'ai peur qu'il t'enferme dans ta cage si tu fais du bruit. De toute façon, je n'ai pas les moyens de nettoyer ta cage en ce moment, je suis enfermé ici, cet endroit n'est pas fait pour toi. Va voir Ron et Hermione, ils prendront bien soin de toi jusqu'à ce que l'école recommence. "

Hedwige hulula à contrecœur, mais décolla vers le ciel.

Alors qu'il regardait Hedwige devenir une tache dans le ciel et disparaître, il se sentit brusquement heureux, même s'il se sentait coupable de ce qu'il venait de faire. Peut-être réussirait-il à se sauver ?

Il se détourna de la fenêtre avec un léger sourire sur le visage, ne remarquant pas les yeux gris qui le regardaient depuis la maison voisine.

OoOoOoO

Sherlock Holmes, au numéro deux, Privet Drive, observa le gamin Potter à travers la fenêtre de sa chambre. On aurait dit que l'adolescent venait de remettre une lettre à une chouette pour l'envoyer à quelqu'un. Mais cela n'avait aucun sens, d'habitude c'était les pigeons qui étaient utilisés pour livrer le courrier, pas les hiboux, et de toute façon, qui utilisait un pigeon pour envoyer du courrier de nos jours ? C'était complètement illogique ! Une autre pièce a ajouter au puzzle étrange et complexe que Harry Potter représentait pour lui. L'étrangeté du mystère ne le dérangeait pas, bien au contraire: il se sentait presque ragaillardi à l'idée d'avoir à résoudre un problème aussi complexe et mystérieux. Il jeta à nouveau un coup d'œil à la fenêtre du garçon. Il ne l'avait pas vu quitter la pièce depuis quatre jours, il était probablement enfermé là-dedans. Une preuve supplémentaire que le garçon était maltraité.

Il avait bien sûr raconté à la police comment les Dursley maltraitaient leur neveu, mais Lestrade avait déclaré qu'il ne pouvait tout simplement pas arrêter des gens parce que quelqu'un avait simplement des soupçons. Cela avait vraiment mis Sherlock en colère - ce n'étaient pas des soupçons, c'était des déductions !

Il avait expliqué à Lestrade à quel point il était étrange que les Dursley, qui étaient toujours aussi ridiculement obsédés de montrer à quel point ils étaient une famille normale et moyenne, parlent si vite de leur neveu, le décrivant comme un voyou et un criminel. Presque comme s'ils ne voulaient pas que quiconque fasse confiance au garçon ou regarde de trop près sa vie.

Il avait fait observer à Lestrade que les vêtements que portait le garçon Potter ne reflétaient pas franchement le caractère punk et criminel que lui attribuait sa famille. Sherlock en savait assez sur la façon dont les jeunes de son âge s'habillaient pour savoir que ses vêtements étaient loin d'être à la mode. Ils étaient plutôt le genre de vêtements que les pauvres portaient parce qu'ils ne pouvaient rien se permettre de mieux - laids, vieux et déchirés. Et pourtant, les Dursley étaient très bien lotis, et venaient d'ailleurs d'acheter une nouvelle voiture qui avait coûté pas mal d'argent selon les vantardises de Vernon Dursley.

Il avait demandé à Lestrade s'il ne pensait pas que c'était suspect que le garçon se tienne toujours loin de la portée de son oncle, presque inconsciemment. Comme s'il avait été conditionné pendant des années à rester hors de portée des poings des Dursley.

Lestrade avait écouté patiemment et avait eu l'air de vouloir le croire (lui au moins n'était pas aussi stupide que les autres inspecteurs, ceux qui n'avaient pas voulu l'écouter quand il avait insisté sur le fait que le petit Carl Powers avait été assassiné. Lestrade l'écoutait et tenait compte de ses conseils depuis que Sherlock l'avait aidé à résoudre une série de vols) mais à la fin, il avait soupiré et avait dit à Sherlock qu'il ne pouvait pas commencer à arrêter les gens à cause de vieilles chemises et de vagues soupçons. Il avait demandé à Sherlock s'il savait combien de fois la police avait été appelée parce qu'un voisin avait entendu un enfant crier et pensait qu'il était maltraité et il s'est avéré que l'enfant était en train de faire une crise de colère. D'autres policiers avaient demandé à Sherlock s'il pouvait convaincre le garçon Potter de se plaindre, ou s'il l'avait vu être frappé.

Sherlock s'était renfrogné et était parti sur le champs, marmonnant diverses choses sur la façon dont les gens pouvaient être stupides et incompétents.

Ce que Sherlock n'avait pas dit à Lestrade c'était qu'il soupçonnait Potter de cacher un secret bien plus grand que le simple fait d'être maltraité. C'était d'ailleurs la raison pour laquelle il n'avait rien dit quand il avait vu de ses propres yeux les Dursley s'en prendre au gamin Potter. Au lieu d'en parler à Lestrade, Sherlock avait tout gardé pour lui.

Dès le début, il avait soupçonné qu'il y avait quelque chose d'autre, ce n'était pas un cas « normal » de maltraitance. D'une part, parce que l'adolescent avait peur des Dursley, et d'autre part parce que les Dursley avaient également peur de lui. Cela lui avait semblé presque amusant que les Dursley craignent Potter, compte tenu de la façon dont ils le traitaient. Sherlock avait souvent l'impression que cette famille rudoyait le garçon afin qu'il ne s'en prennent pas à eux. C'était très mystérieux. Il avait remarqué comment elle surveillait toujours Potter du coin de l'œil, tressaillant à chacun de ses mouvements.

Une autre chose étrange était les hiboux qui rentraient et sortaient fréquemment de la chambre de Potter. Il n'avait absolument aucune idée de ce que cela pouvait signifier, ce qui était inhabituel car Sherlock était généralement très doué pour comprendre le sens caché derrière des situations étranges. Pour lui, chaque action dans le monde menait à une réaction, et chaque réaction avait une action qui y conduisait. Si quelque chose paraissait étrange ou impossible, c'était uniquement parce que vous ne saviez pas ce qui avait provoqué cette chose. Il y avait donc une explication parfaitement raisonnable derrière le passage ces hiboux, Sherlock devait juste la trouver.

Jusqu'à présent, la théorie de Sherlock était que Potter faisait partie d'un groupe secret. Un groupe dangereux, au vu de la façon dont les Dursley le regardaient. Ce n'était pas seulement les hiboux et le comportement des Dursley qui l'avaient amené à cette conclusion, c'était aussi la façon dont Potter parlait et agissait - comme s'il ne faisait pas vraiment partie de ce monde, comme s'il venait d'un monde à part. Différent.

Sa théorie fut confirmé le jour où il avait vu Potter être réprimandé par son oncle. "Les tiens" avait vociféré Vernon, "Les tiens ne sont pas au courant de nos informations !"

Quant à la nature du groupe secret, Sherlock avait quelques soupçons, mais c'était tellement ridicule qu'il en avait vite fait abstraction. C'était absurde de penser qu'il y avait des gens qui pouvaient faire de la mag-. Non...cette hypothèse était vraiment ridicule.

Et pourtant, le bruit que Sherlock avait entendu tout à l'heure n'était certainement pas celui d'une voiture. Ce bruit étrange l'avait tellement surpris qu'il avait mené son enquête, étudiant la terre de sa cour arrière et la comparant à la terre du parc en bas de la route. Quand il avait vu l'agitation impliquée par Potter, Sherlock s'était faufilé ans le jardin des Dursley et s'était accroupi derrière un buisson, observant la confrontation, espérant que cela éclaircirait le mystère qu'était Potter. Mais loin de lui expliquer les choses, la discussion avait laissé Sherlock avec encore plus de questions qu'auparavant. Sherlock était suffisamment attentif pour savoir qu'aucune voiture n'avait pétaradé et il avait suffisamment étudié les sons d'un coup de feu pour savoir que le bruit n'était pas non plus celui d'une arme à feu.

Les Dursley avaient semblé croire que Potter était responsable de ce craquement, et alors que Potter avait insisté sur le fait qu'il n'y était pour rien, il ne semblait pas penser que c'était une supposition stupide de la part des Dursley. Quand son oncle l'avait accusé, il aurait dû rétorquer que Vernon était stupide de l'avoir soupçonné d'avoir fait du bruit alors que ça ne pouvait pas être lui. Après tout, l'adolescent n'avait rien tenu dans ses mains qui aurait pu produire un tel son, et pourtant Potter ne pensait pas que c'était étrange que ses proches l'accusent d'avoir fait quelque chose qu'il n'aurait pas pu faire.

Et ce bâton qu'il avait sorti de la poche de son jean, le tenant comme si c'était une arme, il ressemblait étrangement à un bagu- magique. Non. Non, cette théorie était vraiment absurde.

Puis, Vernon Dursley avait serré ses mains autour du cou Potter, qu'il avait brusquement lâché comme s'il avait reçu une décharge électrique alors que Potter ne l'avait même pas touché. Non non non non ! Son esprit rationnel refusait d'envisager quelque chose qui était absolument impossible.

Et pourtant, c'était la seule explication possible à toutes les choses bizarres qu'il avait remarquées depuis que Potter était revenu de sa supposée école. Et cela collait parfaitement et expliquait pourquoi les Dursley, obsédés par la normalité, avaient si peur d'un adolescent malgré la façon dont ils le traitaient.

Mais de la magie ? Impossible!

Le mystère était suffisant pour le rendre dingue, ce qui était la raison pour laquelle il n'avait pas rapporté à Lestrade qu'il avait vu l'oncle de Potter l'étrangler, même si cela aurait prouvé qu'il avait eu raison (Et il n'y avait rien que Sherlock aimait mieux que de prouver que il avait raison). Si Potter était retiré de la garde des Dursley, il pourrait être emmené dans une famille d'accueil où Sherlock ne le reverrait plus jamais ! Et ce serait inacceptable - Potter ne pouvait pas partir tant que Sherlock n'avait pas élucidé le mystère qui l'entourait.

Sherlock savait que c'était injuste de laisser Potter rester dans un environnement malsain alors qu'il pouvait le sortir de là, et malgré le fait qu'il n'était pas une personne très compatissante, il détestait toujours le fait qu'un adolescent, seulement deux ans plus jeune que lui, était traité comme un prisonnier dans sa propre maison. Il avait donc élaboré un plan. Un plan brillant (comme tous ses plans d'ailleurs). Un plan qui lui permettrait de garder Potter là où il pourrait l'observer et de l'éloigner de son horrible famille.

Sherlock avait déduit que les Dursley sortaient ce soir quand il avait vu Vernon entrer dans la maison en portant un paquet d'un magasin qui louait des smokings. Ce soir, la maison voisine de la sienne serait vide, sauf pour Potter qui serait probablement enfermé dans sa chambre.

Sherlock pourrait facilement entrer au numéro quatre Privet Drive. Une fois là-bas, il crochèterait la serrure de la chambre du garçon et se présenterait. Il expliquerait comment il avait déduit que Potter était abusé par ses proches et offrirait à Potter l'opportunité de s'installer avec lui pour se cacher de sa famille.

Sherlock était un grand acteur, et pourrait facilement jouer le rôle du voisin horrifié et sympathique de dix-sept ans (il serait même partiellement sincère) et Potter serait ravi de s'éloigner de ses horribles parents. Il se réfugierait dans la maison de Sherlock et finirait par se rapprocher de Sherlock, si bien que Sherlock pourrait enfin résoudre le mystère qui entourait Potter.

C'était un plan parfait, la seule chose qui l'inquiétait était de convaincre Potter de quitter ses proches et de s'installer avec lui. Il était parfaitement logique pour Sherlock que Potter quitte sa famille et vienne avec lui, mais Sherlock n'était pas une personne normale, et il n'était pas sûr qu'une personne normale veuille suivre ce plan brillant. Peut-être que cela brisait une convention sociale stupide que Sherlock n'avait jamais pris la peine d'apprendre ?

Non, se rassura-t-il, Potter serait heureux de laisser les immondes personnes qui l'enferment dans sa chambre et emménagerait avec son gentil et sympathique voisin, le plan était infaillible !

Et puis, quand Sherlock aurait résolu le mystère Potter, il livrerait les Dursley à la police et les laisserait s'occuper de Potter et de sa famille. Et puis tout le monde serait heureux (sauf les Dursley qui méritaient de souffrir de toute façon), tout se passerait comme il l'avait prédit !

Du moins, c'est ce qu'il pensait ...