Hello les gens ! Ravie de voir que cette nouvelle fic vous intéresse :)
Merci à celles et ceux qui me suivent, ont laissé un commentaire ou qui me lisent tout simplement ^^
Bonne lecture et à bientôt !
Harry s'allongea sur son lit, se sentant plutôt satisfait. Certes, sa situation était horrible en ce moment, surtout avec son procès au ministère et ses amis qui ne lui avaient toujours pas donné de nouvelles, mais au moins il avait l'impression d'avoir fait quelque chose de productif plutôt que de rester assis dans sa chambre à se vautrer dans la misère. Il avait fait quelque chose pour sauver sa peau, et c'était déjà pas mal. De plus, les Dursley étaient partis pour deux jours, une stupide histoire de compétition de jardin, ce qui était toujours une bonne chose.
Au lieu de ruminer, de bouder ou de réfléchir aux raisons pour lesquelles sa vie était merdique (il en avait au moins pour la journée), il resta allongé dans son lit, profitant du silence que le départ des Dursley avait apporté.
Un bruit à l'étage du bas le fit sursauter alors qu'il se redressait et attrapait sa baguette. Il écouta plus attentivement, mais le silence était revenu dans la maison. Pourtant, Harry resta debout. Si une personne avait causé ce bruit, cela signifiait qu'il pourrait y avoir des cambrioleurs dans la maison. Cela pouvait aussi signifier autre chose, quelque chose de plus sinistre, mais Harry essaya de ne pas y penser .
Il garda sa baguette dans sa main et se glissa silencieusement dans un coin de sa chambre, où il serait capable de repérer une personne sans se faire voir. Un instant plus tard, il fut heureux d'avoir eu cette idée; la poignée de sa porte se baissa plusieurs fois, comme si quelqu'un crochetait la serrure. Une seconde plus tard, un déclic retentit et la porte s'ouvrit.
Harry sauta devant l'intrus, la baguette levée en l'air, et s'arrêta brusquement de surprise.
Il connaissait la personne qui se tenait sur le pas de la porte, et ce n'était ni un cambrioleur ni un mangemort -non c'était le fils de leurs nouveaux voisins qui avaient emménagé au numéro deux, Privet Drive. Les locataires étaient une mère et un garçon de l'âge de Harry. Apparemment, le père du garçon était mort et le deuxième fils de la famille vivrait seul à Londres.
Harry avait entendu Pétunia bavarder sur le petit nouveau avec l'oncle Vernon. Apparemment, lui et sa mère avaient emménagé dans cette maison quelques semaines seulement avant l'arrivée de Harry pour l'été. Il avait environ dix-sept ans et, selon tante Pétunia, était complètement timbré.
Tante Pétunia avait pris l'habitude de rapporter à quiconque voulait l'entendre que la voisine habitant au numéro trois avait entendu le garçon se plaindre à sa mère que Little Whinging était ennuyeuse parce qu'il n'y avait pas de tueurs en série là-bas. Il aurait aussi ramené des animaux morts chez lui pour les disséquer.
Puisque Pétunia racontait à tous les voisins d'affreux mensonges sur Harry depuis des années, Harry savait que ces racontars devaient être pris avec précaution. En fait, il appréciait l'adolescent (dont le prénom était peut-être Sheldon ?) juste par principe, parce que Vernon et Pétunia ne l'aimaient pas.
Mais pour le moment, les sentiments de Harry à l'égard de l'ado (non, pas Sheldon, c'était un nom vraiment bizarre...) étaient tout sauf amicaux. Le garçon lui avait vraiment fait peur, et même si Harry ne pensait pas qu'il représentait une grande menace, il n'aimait pas vraiment l'audace du garçon qui était entré par effraction dans sa maison.
Harry avait allumé la lumière dans sa chambre, et se préparait à se battre, quand il vit réellement le visage de l'intrus et, dans sa surprise, il oublia d'être en colère. Il s'était attendu à ce que l'étranger ait l'air effrayé, coupable ou embêté - il venait juste d'être surpris en train de cambrioler une maison après tout- mais le garçon n'avait pas l'air du tout gêné avec le fait qu'il avait été pris en flagrant délit. En fait, il ignorait complètement Harry et fixait le sol avec attention.
Le sol qui, Harry s'en rendit compte tardivement, était jonché de livres d'école. Des manuels scolaires avec des titres comme «Histoire de la magie» ou encore «Manuel des sortilèges». L'un des livres («Vadrouilles avec les goules») avait même une photo animée dessus. Lockhart faisait des clins d'œils et des signes stupides de la main au garçon. Harry était vraiment un idiot, il avait oublié que l'adolescent était un moldu.
C'était très mauvais, Harry le savait. Les moldus n'étaient pas censés être témoins de la magie, cela allait à l'encontre du Code international du secret magique.
Il se tourna vers le garçon, essayant désespérément de trouver une excuse qui expliquerait les livres de magie, et fut à nouveau surpris par ce qu'il vit. Il s'attendait à ce que le garçon ait l'air choqué et confus. Au lieu de cela, l'adolescent s'était mis à tourner en rond tout en marmonnant dans sa barbe. Un peu choqué, Harry le fixait du regard..Peut-être était-il vraiment fou ? Il essaya d'écouter ce que le gamin marmonnait.
"'…il n'y a pas d'autre explication, c'est la seule qui soit valable et peu importe qu'elle soit improbable. La magie est l'unique réponse à mes interrogations- la baguette qu'il tient et ses livres de sorts sont la preuve qu'il peut faire de la magie. Mais c'est impossible ! Tout doit être logique dans ce monde, il faut une explication rationnelle à tout. Or la magie est un mystère. Il n'y a absolument aucune preuve qu'elle existe. À moins que… "
Il sauta soudain en l'air et frappa dans ses mains, l'air ravi.
"On pense que la magie est impossible parce qu'il n'y a aucune preuve ou argument logique pour l'expliquer. Mais s'il y avait une communauté magique, ils seraient certainement plus avancés que nous. Ils pourraient aisément cacher toute preuve qui démontrerait l'existence de la magie. Ce qui signifie que ce n'est pas impossible, nous n'avons tout simplement pas les informations qui prouvent la logique derrière tout ça ! "
"C'est parfait !"claironna-t-il d'une voix excitée. " La magie explique tout, et cela coule de source parce que le manque de preuves pour soutenir l'existence de la magie ne signifie pas qu'il n'y a pas d'explication parfaitement raisonnable, cela signifie simplement que les gens magiques ont caché les preuves. Bien sûr ! C'est génial et tellement brillant ! "
Harry était sérieusement alarmé par ce point. Il avait pensé pouvoir convaincre le moldu qu'il imaginait des choses. N'importe quel moldu normal se convaincrait qu'il avait des hallucinations, Harry n'aurait même pas besoin de le convaincre, mais le garçon semblait si sûr de lui, si confiant dans son raisonnement, que Harry en était pris de court. Mais il devait faire quelque chose - les moldus n'étaient pas censés connaître la magie. Alors Harry fit de son mieux pour reprendre le contrôle de la situation.
"Pourriez-vous me dire ce que vous faites ici ?" demanda-t-il, essayant de paraître aussi intimidant que possible. Le garçon sursauta, ayant l'air d'avoir oublié que Harry était là. Ce qui était sans doute le cas, pensa Harry.
"Je suis venu vous sauver " répondit le garçon (Sherlock ! Harry s'en rappelait maintenant), d'un ton neutre.
"Me sauver ?" répéta Harry, un peu éberlué.
"Oui, bien sûr, vous sauver. Il était clair que vous étiez maltraité par vos proches. Vos vêtements larges, vos lunettes, vos ongles, c'était des signes flagrants de maltraitance. J'aurais pu aller voir la police, mais je ne l'ai pas fait. Je voulais vous aider parce que je savais que vous dissimulez un lourd secret et je voulais savoir ce que c'était.
Plutôt que de prévenir la police, j'ai préféré vous proposer de vous cacher de vos proches dans ma maison. Comme ça, j'aurais pu vous observer à loisir et découvrir ce que vous cachez, et vous seriez loin de cette immonde famille- une situation gagnant-gagnant. Je ne m'attendais pas à résoudre le mystère aussi vite, je me suis vraiment surpassé cette fois ! "
Harry le regarda, bouche bée. Il se sentait touché qu'un inconnu ait remarqué qu'il n'était pas heureux chez les Dursley et se faisait du souci pour lui. D'un autre côté, il était aussi paniqué parce que les moldus n'étaient vraiment pas censés connaître la magie et ce moldu là avait déjà tout compris. Il se sentait aussi plein d'espoir- pouvoir s'éloigner des Dursley dépasserait ses espérances les plus folles. Le garçon était assez étrange, mais il semblait assez inoffensif et Harry se dit que ses intentions devaient être bonnes. En tout cas, il ne pouvait pas être pire que les Dursley.
Mais Sherlock n'avait pas encore fini de parler : "Tout est d'une clarté évidente. Au début, j'ai rejeté l'idée que vous maîtrisiez la magie, même si cela aurait expliqué toutes les choses étranges qui se déroulaient autour de vous, parce que cette idée me paraissait illogique. Mais si la magie a vraiment une explication scientifique, elle a simplement été dissimulée par votre communauté afin que votre existence demeure secrète. C'était l'unique conclusion logique : la magie existe. Elle répond parfaitement à toutes mes questions ! Vous êtes un sorcier, n'est-ce pas ? "
Durant un moment, il prit un air triomphant et suffisant jusqu'à ce qu'un pli soucieux apparaisse sur son front.
"Mais cela n'a pas de sens, si vous pouvez faire de la magie, pourquoi diable laissez-vous votre famille vous traiter de cette façon ? Vous pouvez sûrement vous défendre ? Je ne comprends pas... "
"En fait-" commença Harry, mais l'étrange moldu lui coupa la parole: "Non non non, taisez-vous, taisez-vous. Vous faites du bruit, cela me dérange. J'ai besoin de calme pour résoudre ce problème."
Il recommença à faire les cent pas en marmonnant: "Il doit y avoir une explication, il y en a toujours une, pour la trouver, il faut simplement détenir toutes les pièces du puzzle. Pourquoi vous laisseriez-vous être malmené alors que vous avez des pouvoirs magiques ? Je suis un génie et je pourrais comprendre cela en 20 secondes si je disposais de deux minutes de silence sans que votre respiration bruyante ne perturbe mon processus de réflexion. Voulez-vous vous taire une seconde pendant que je réfléchis ? "
"Eh bien," déclara Harry, amusé malgré lui "Je pourrais me taire et vous laisser réfléchir jusqu'à ce que vous trouviez la bonne réponse, ou je pourrais tout simplement vous expliquer pourquoi je n'utilise pas la magie contre mes proches."
"Oh, est-ce que c'est ce que vous alliez dire ? Eh bien, continuez dans ce cas, pourquoi n'utilisez-vous pas la magie contre eux ?" questionna le garçon, comme s'il n'avait pas été celui qui avait interrompu Harry.
"Il est illégal pour les sorciers mineurs d'utiliser la magie dans des zones non magiques, et même si j'étais majeur, il est illégal pour les sorciers d'utiliser la magie contre des non-sorciers." expliqua Harry, qui était tellement amusé par les pas compulsifs et les marmonnements du jeune garçon, qu'il oublia d'être en colère contre lui pour avoir pénétré par effraction dans sa maison, ou alarmé par le fait qu'il venait de briser le statut du secret. Le garçon avait découvert la magie par lui-même, et ce n'était pas comme si Harry pouvait l'oublietter, donc il ne voyait pas où était le mal d'en dire plus à cet étrange moldu.
"Bien sûr ! C'est l'évidence même ! Si les sorciers ont réussi à garder leur communauté secrète pendant si longtemps c'est parce qu'ils doivent avoir un gouvernement et des lois qui les empêchent de s'exposer au monde non-magique ! J'ai résolu le mystère ! "
Il avait l'air si suffisant que Harry ne put s'empêcher de rire, puis, se rappelant la raison pour laquelle le garçon était venu, il reprit son sérieux.
"Je suppose que votre offre de me cacher de mes proches n'est plus valable, étant donné que vous venez de résoudre le mystère que je représentais ?" demanda-t-il, un peu déçu. Le moldu était, certes, un peu bizarre, mais il était aussi drôle et gentil à sa manière. Mais Harry supposait que maintenant que le garçon avait sa réponse à ses questions, il n'aurait aucune raison de vouloir Harry dans sa maison.
"Quoi ?" lâcha le garçon, qui apparemment se prélassait encore dans la satisfaction d'avoir mis la dernière pièce à son puzzle "Bien sûr que si ! Vous êtes toujours invité à rester chez moi ! Ce n'est pas parce que j'ai compris votre secret que je vais vous abandonner. A présent, j'ai besoin de découvrir ce qui cause la magie, comment cela fonctionne, quelles règles peut-elle et ne peut-elle pas enfreindre ? Quels types de crimes peuvent être commis avec la magie ? C'est dommage que vous ne puissiez pas faire de magie pendant que vous êtes ici, j'aimerais tellement l'expérimenter, voir s'il y a des appareils ou des animaux qui peuvent la détecter, mais je suppose que nous devrons simplement travailler de manière théorique."
Dans tous les cas, vous devez venir chez moi, je suis sûr que je pourrais tout comprendre par moi-même, mais ce serait beaucoup plus rapide et plus facile avec votre aide. Donc vous allez rester avec moi jusqu'à ce que je sois satisfait. Vous voulez rester avec moi, n'est-ce pas ? "
"Oui, bien sûr !" acquiesça Harry en souriant "Je m'appelle Harry, au fait." Il tendit la main.
"Sherlock," dit le garçon en serrant la main de Harry "Sherlock Holmes."
"Je pense que l'on peut se tutoyer"
"Je le pense aussi"
Ainsi, alors que Harry commençait à ranger toutes ses affaires en préparation de son évasion imminente des Dursley, il interrogea Sherlock sur lui-même, et Sherlock se présenta plus en détails. Il lui raconta qu'il adorait les crimes mystérieux, détestait les tomates, se méfiait des femmes et qu'il gardait ses possessions les plus précieuses sous le parquet de sa chambre. Inutile de dire que Harry était impressionné. De temps en temps, Sherlock s'arrêtait pour poser des questions sur les différents objets que Harry mettait dans sa malle. Il frissonna pratiquement de plaisir quand Harry lui montra sa cape d'invisibilité.
"Imagine seulement tous les crimes qu'il y a dans le monde magique, Harry ! Tu pourrais tuer un homme au milieu de la rue et il n'y aurait personne pour raconter à la police qui c'était, tu pourrais enchanter un couteau pour frapper ta victime dans le dos sans se rapprocher de lui, donc sans laisser aucun indice ! " Il semblait tellement excité que si Harry n'avait pas su que c'était le défi du mystère qui l'excitait, il aurait pensé que Sherlock était un tueur en série. En fait, il n'avait pas le cœur de dire à Sherlock que la plupart des sorciers étaient à peu près aussi imaginatifs qu'un sac de briques, et ne lui fourniraient probablement aucun défi.
Harry ne connaissait peut-être pas ce moldu farfelu depuis très longtemps, mais il pouvait déjà dire qu'il prospérait en résolvant des énigmes et en mettant au défi son cerveau. Cela lui fit penser que Sherlock détestait probablement Little Whinging autant que lui – un endroit triste et monotone, où le plus grand crime qui avait été commis était le parc vandalisé par la bande de Dudley.
Quand il demanda à Sherlock ce qui avait poussé sa famille à déménager dans cet enfer, il raconta à Harry que sa mère avait trouvé un travail pas très loin d'ici et que c'était plus pratique pour y aller.
"Mais je pense que c'est juste une excuse, Maman dit que son travail ici est bien meilleur que celui qu'elle avait à Londres, mais pour autant que je sache, son boulot ici est presque identique à celui qu'elle avait avant, et le salaire est quasiment le même. Je pense que la vraie raison pour laquelle elle a déménagé c'est à cause de moi. Nous n'étions pas vraiment heureux tous les deux à Londres, mais je pense que c'est le fait que je n'étais pas bien qui l'a poussé à partir. "
Harry voulut savoir quel était le problème de Sherlock avec sa maison précédente et Sherlock lui expliqua que c'était à cause des forces de police de la région qui étaient des idiots et ne tenaient jamais compte de ses conseils. "Mais ce n'est pas pour ça que maman voulait que nous bougions, elle n'était pas contente parce que j'étais toujours seul à l'école et que je n'avais pas d'amis." Cette manière de le dire, si terre-à-terre, montrait à quel point il s'en moquait.
Harry pouvait comprendre pourquoi Sherlock avait du mal à se faire des amis, avec son esprit brillant, son apparence détonante et sa personnalité intense, il intimidait probablement la plupart des gens. Harry, cependant, avait grandi avec Vernon, un oncle bruyant et antipathique, et avait passé les quatre dernières années de sa vie à échapper au sorcier le plus dangereux de tous les temps. Il n'était donc pas facile de l'intimider. Il avait fini par s'attacher à l'adolescent. Sherlock était si simple: pas d'hypocrisie, pas de fausse modestie, Harry avait le sentiment que Sherlock ne l'aurait pas du tout jugé pour avoir écrit la lettre à Voldemort - il aurait parfaitement compris.
"Le déménagement n'a pas fonctionné comme Maman le pensait", continua Sherlock, inconscient des pensées qui assaillaient Harry. "Elle s'est dit que je pourrais rencontrer de nouvelles personnes si nous étions dans un nouvel endroit. Elle s'est complètement trompée. Comme je suis seul - elle pense que cela me rend encore plus asocial que je ne le suis déjà, alors elle avait de grands espoirs quand on a aménagé à Little Whinging. Jusqu'à présent, cela a été une déception - je n'ai pas encore rencontré une seule personne que j'arrive à supporter plus de trente secondes, tous les élèves de mon lycée sont des idiots, et maman se désespère que j'ai un jour un ami. C'est bien pour nous cependant, elle sera si heureuse de me voir interagir avec quelqu'un de mon l'âge qu'elle ne pensera même pas à poser des questions gênantes, elle sera si ravie qu'elle ne risquera rien qui pourrait t'effrayer."
Harry fut surpris d'apprendre que Sherlock était toujours au lycée - il avait l'air d'avoir 17 ou 18 ans, ce qui était le bon âge pour être au lycée, mais Sherlock était un surdoué de toute évidence. Il aurait pu facilement sauter une année voire même trois avec son esprit brillant, alors pourquoi n'était-il pas à l'université ?
Quand il interrogea Sherlock, celui-ci eut un sourire narquois et expliqua que son intelligence ne signifiait pas qu'il était bon à l'école. Sherlock refusait d'étudier les matières qu'il jugeait inutiles, et presque toutes les matières qu'il devait apprendre à l'école tombaient dans cette catégorie. Il avait pratiquement effacé de son esprit chaque leçon d'histoire ou de littérature à la seconde même où les cours étaient terminés, et avait donc échoué à chaque examen. Ses notes incroyables en chimie et son QI élevé ne suffisaient pas à compenser ses notes effroyables dans les autres matières.
Harry trouva cela plutôt amusant, mais ne dit rien, ne voulant pas que Sherlock croit qu'il se moquait de lui. Il souleva simplement sa malle, glissa sa baguette dans la poche arrière de son jean et fit signe à Sherlock qu'il était prêt à partir.
Ils sortirent donc tranquillement de la maison, verrouillant les portes derrière eux, et coururent rapidement vers la maison voisine où ils furent accueillis par une Anastasia Holmes extatique, qui fut tellement heureuse de voir que son fils s'était fait un ami, une fois que Harry se présenta à elle, qu'elle accueillit Harry à bras ouverts.
A peine cinq minutes après que Harry et Sherlock eurent pénétrés au numéro deux, Private Drive, les membres de l'Ordre du Phénix transplanèrent au numéro quatre, dans l'intention de récupérer Harry, seulement pour trouver la maison vide.
OoOoOoO
Tom était allongé paresseusement sur son canapé, lisant un grimoire plutôt ennuyeux sur la magie noire, quand un hibou vola dans la pièce et laissa tomber une lettre sur la petite table devant lui.
Tom posa son livre et s'empara de la lettre perplexe. Cela faisait des années qu'il n'avait pas reçu de lettre. Il n'avait aucune idée de l'identité du destinataire. Ses mangemorts étaient les seuls à avoir une raison de le contacter, et ils savaient qu'il valait mieux pour eux de le contacter autrement.
Les lettres pouvaient être interceptées et en envoyer une contenant des informations sensibles constituait une grave atteinte à la sécurité. Si la lettre avait effectivement été envoyée par un mangemort, alors quelqu'un allait en subir les conséquences ce soir. Et ce serait une belle leçon pour les autres.
Une fois qu'il eut décacheté l'enveloppe et lu la lettre, sa bouche s'ouvrit et il faillit laisser tomber la lettre sous le choc. Potter ? Potter lui avait écrit ? Lui avait offert l'opportunité d'espionner Dumbledore ?
Cela pouvait être un piège bien sûr, mais cela ne semblait pas très probable. Si c'était un piège conçu pour lui fournir de fausses informations sur Dumbledore, ce n'était pas terrible étant donné que Tom avait déjà un espion qui lui rapportait tous les faits et gestes de Dumbledore. De plus, cela ne ressemblait pas au vieil imbécile de faire quelque chose de discret et de secret - ce n'était tout simplement pas sa manière de fonctionner.
Dumbledore aimait les grandes confrontations, entouré de ses admirateurs, où il pouvait faire la leçon à Tom sur le pouvoir de l'amour et du pardon, le supplier de changer (même s'ils savaient tous les deux que c'était pour le spectacle - Tom ne changerait jamais), faire semblant d'être déçu quand Tom ne montrait aucun signe de remords puis lui lancer quelques sorts.
Ces manifestions en public ridicules étaient toujours signées Dumbledore , et il était donc peu probable qu'il soit à l'origine de ce message.
Cela amena Tom à croire que le message était sincère, ce qui était absolument parfait. Tom ne s'était jamais attendu à ce que Potter fasse quelque chose comme ça (à chaque fois qu'ils s'étaient confronté il avait toujours semblé si noble et courageux et écrire cette lettre était une chose si lâche et sournoise) mais s'il pouvait gagner la coopération de Potter, la victoire serait sienne. Potter représentait l'unique menace pour lui, et si Potter et lui arrivaient à un accord, il serait invincible !
Il devait être prudent bien sûr, car cela pouvait encore être un piège, et Tom Elvis Jedusor n'était pas un imbécile, mais il ne put réprimer longtemps le sourire triomphant qui apparut sur son visage alors qu'il s'asseyait pour écrire une réponse à Harry Potter.
Je connais un Dumbledore qui ne va pas être ravi que son petit protégé se soit barré sans rien dire XD
