Coucou tout le monde !

Je vous poste le premier chapitre de mon histoire en espérant qu'il vous plaira tout autant que le prologue ! Au fait, je voudrais remercier Gaby B, Jully Reed, Thealie et fanny-44 pour vos reviews qui m'ont fait extrémement plaisir ! J'espère ne pas vous décevoir pour la suite...


Chapitre 1

1. Une pièce bien mystérieuse

Cela faisait maintenant presque un mois que la rentrée avait été annoncée à Poudlard, l'école de sorcellerie qui n'avait finalement pas été fermée. Dans le dortoir des garçons de Gryffondor, tout le monde dormait à cette heure avancée. Tout le monde dormait ? Non, un jeune homme étendu sur son lit avait encore les yeux ouverts et n'avait pas pris la peine de se changer. Ce jeune sorcier de dix-sept ans n'était autre que le célèbre Harry Potter surnommé le Survivant ou depuis l'année précédente, l'Elu. Il était devenu un jeune homme séduisant au cours de ces dernières années, bien qu'il soit légèrement amaigri, son corps était musclé, cela étant du à ses entraînements intensifs au Quidditch. Ses cheveux d'un noir de jais étaient toujours aussi indomptables. Ses yeux d'un vert émeraude étincelant – bien qu'ayant un air de tristesse - fixaient, sans vraiment y faire attention, le plafond de son lit à baldaquin. Il songeait à toutes les mésaventures qui lui étaient arrivées depuis qu'il connaissait le monde de la Magie.

L'été dernier, Harry avait quitté définitivement la maison des Dursley la veille de son anniversaire. Pendant tout le mois de juillet, il avait appris de nouveaux sorts dans les livres de sortilèges que lui avaient offert ses amis et ses proches, et s'était entraîné aux Sortilèges Informulés qu'il réussissait désormais à merveille. Il avait passé son examen de transplanage à la mi-juillet. Et chaque jour il devenait de plus en plus puissant, au fur et à mesure. Cela lui avait été beaucoup utile durant le mois d'après où il avait passé tout son temps avec ses deux meilleurs amis, Ron et Hermione qu'ils n'avait pas pu convaincre de le laisser partir seul, à la recherche aux Horcruxes de Voldemort. Il avait réussit à en détruire un qui n'était autre que la Coupe de Poufsouffle. Cela lui avait demandé beaucoup de magie et aussitôt fait il s'était sentit tout d'un coup très faible mais il n'eut pas eu le temps de récupéré beaucoup car les mangemorts les ayant retrouvés tout au long de leur chemin, les avait attaqués. Ils eurent même l'occasion de retrouver Voldemort, le combat avait alors débuté entre les deux ennemis et Harry, gravement blessé, s'en était finalement sortit de peu mais il n'avait pas pu neutralisé le Seigneur Noir qui s'était encore échappé une fois de plus. L'ancien phénix de Dumbledore, Fumseck, avait fini par le rejoindre pendant ce combat et l'avait aidé à se soigner. Depuis ce jour-là, le phénix restait avec le jeune homme.

Puis la rentrée en septembre avait pointé le bout de son nez et ils durent tout trois reprendre les cours – le professeur McGonagall, nouvellement directrice, avait été formelle sur ce sujet là – bien qu'ils n'abandonnaient pas pour autant la quête aux Horcruxes. Néanmoins ces cours n'étaient pas comme ceux à l'habituel, ils étaient renforcés dans toutes les matières importantes telles que la Défense contre les forces du Mal, les Sorts et Enchantements, etc… pour les préparer à ce qui les attendait au dehors. A cause ou plutôt grâce à son statut d'Elu, Harry eut le privilège de devenir un animagus ainsi que ses deux amis. Il avait découvert après un mois d'entraînement intensif qu'il se transformait non pas en un seul mais en plusieurs animaux, le professeur McGonagall qui leur enseignait avait d'ailleurs dit que c'était la première fois qu'elle voyait ce cas là et en était restée stupéfaite. Le jeune homme en avait été également étonné. Et le professeur Lupin, qui était revenu à Poudlard pour enseigner la DCFM, leur apprit plusieurs sorts d'une très grande puissance, si puissants qu'ils dépassaient fortement le niveau demandé aux ASPIC. Il leur avait même pu raconter quelques anecdotes à propos des Maraudeurs.

Les Maraudeurs… chaque fois que Harry pensait à ce nom, le surnom de son père lui revenait automatiquement en mémoire, Cornedrue… Il aurait tellement voulu connaître son père en vrai pas en travers de simples photos mouvantes, et aussi mieux connaître son parrain, Sirius Black, avec qui il n'avait pas vraiment pu faire réellement connaissance. Il ne pu s'empêcher d'éprouver de la haine face au Seigneur des Ténèbres… celui qui lui avait tout enlevé, à cause de lui il n'avait pas pu vraiment connaître ses parents ou bien son parrain. Un jour, il était sûr qu'il finirait par venger tous ses proches et il sentait au plus profond de son âme que le dernier combat fatidique s'approchait à grand pas de loup.

Il fut alors tiré de ses pensées à ce moment-là par un grognement provenant vraisemblablement du lit de Ron. Ce dernier s'était relevé et, s'apercevant que son ami n'était pas encore couché, lui posa une question :

- Harry, tu ne dors pas encore ?

- Non, je n'ai pas tellement envie de dormir tu le sais bien…

En effet, le jeune homme n'avait en aucune raison envie de tomber dans un sommeil peuplé de morts et de rayons verts. Ces derniers temps, le jeune homme ne dormait presque plus ou alors moins souvent. Il semblait préoccupé par quelque chose, la dite chose lui faisait ressentir un étrange pressentiment. Il sentait dans son esprit qu'il allait bientôt se passer quelque chose d'important mais ne pu dire laquelle.

- Bon ben bonne nuit, dit alors Ron inutilement en retournant se coucher.

- Oui… répondit Harry d'un ton absent. Je crois que je vais prendre un peu d'air…

Il n'eut pas le temps d'entendre la réponse de Ron qu'il prit sa cape d'invisibilité, sa baguette magique ainsi que la carte du Maraudeur pour sortir de la Tour de Gryffondor. Il ne fit guère attention au grognement de la Grosse Dame qui le menaça de ne pas lui ouvrir quand il reviendrait à la salle commune, et porta sa cape d'invisibilité sur son dos.

Harry poursuivit son chemin, toujours dissimulé sous sa cape, sans voir vraiment où il allait. Il avait si souvent arpenté ces couloirs, ces passages secrets toute sa scolarité que ses pieds le portaient machinalement vers ses endroits préférés. Il aimait bien Poudlard la nuit. Il n'y avait qu'à ces moments-là qu'il ne recevait aucun coup d'œil furtif de la part de ses camarades ou qu'il n'entendait des chuchotements sur son passage. Certes, il avait fini par s'habituer à ces messes basses mais il n'empêchait qu'il préférait être normal comme tout autre sorcier de son âge. Mais le destin en avait décidé autrement… et il ne pouvait que le suivre, suivre son destin… et à cause de celui-ci, il était devenu célèbre et devait accomplir cette prophétie

Alors qu'il songeait, ses pieds l'avaient mené jusqu'à la volière. Il enleva sa cape qu'il mit dans sa poche et une chouette aussi blanche que la neige vint alors se poser sur l'épaule du jeune homme. Il s'assit dans un coin où il n'y avait pas de pailles ou de fientes et la caressa.

- Oh, Hedwige ! s'exclama-t-il après un moment de silence. J'aurais tellement aimé que mes parents soient là…

Sa chouette posa son regard ambré sur le sien, émeraude. Harry avait parfois l'impression qu'elle souhaitait lui parler. C'était une chouette intelligente qui avait toujours été là dans ses moments difficiles. Elle semblait parfois mieux le comprendre que quiconque. Elle était comme une confidente, une amie pour lui… En parlant d'amis, il repensa à Ron et Hermione, eux aussi avaient toujours été là pour lui, ces deux là avaient énormément changés tout comme Harry, et sortaient désormais ensemble. Il resongea à toutes les aventures qu'ils avaient vécues tout les trois… il savait que ses amis le soutenaient et le soutiendraient quoi qu'il advienne. Il leur en était reconnaissant mais avait tout de même peur pour eux… la peur qu'un jour il ne les perde à cause de Voldemort… Il ne voulait en aucun cas les voir souffrir comme il avait déjà souffert…

Et Ginny… le jeune homme eut un pincement au cœur en songeant à elle. Ils s'étaient finalement remis ensemble mais s'étaient néanmoins promis de garder leur relation secrète de peur que l'ennemi ne les découvre. Il avait finalement fini par ouvrir les yeux et lui avouer franchement son amour. Ce jour-là avait été le plus beau de sa triste existence, un jour qu'il n'oublierait jamais. Elle était la personne qui comptait le plus au monde à ses yeux en dehors de ses deux meilleurs amis.

Il songea également aux membres de l'AD. Voyant la montée en puissance du mage noir, il avait fini par la rouvrir mais avait toutefois décidé de la garder secrète car on ne savait s'il restait vraiment des espions ou pas à Poudlard. Il l'avait aussi ré ouvert pour honorer le souvenir d'Albus Dumbledore après sa mort, pour montrer qu'il y avait toujours de l'espoir même en ces temps horribles. Les membres de l'AD avaient fait beaucoup de progrès en matière de DCFM depuis les deux dernières années en particulier Neville Londubat qui arrivait même à sortir du lot parmi ses camarades. Harry espérait néanmoins que ceux-là ne puissent jamais rencontrer des mangemorts de toute leur vie même si c'était impossible étant donné qu'ils allaient bientôt quitter les remparts du château de Poudlard dès l'année suivante, et donc qu'ils ne seraient plus en sécurité.

Le jeune homme ignorait combien de temps il était resté assis dans un coin de la volière avant qu'un craquement de paille n'interrompe ses songeries. Il releva la tête. La volière était sombre, seules les lumières des étoiles et de la Lune l'éclairaient mais elles étaient suffisantes pour distinguer une silhouette qui semblait s'avancer vers lui. Instinctivement, Harry sortit sa baguette magique et s'apprêtait à se couvrir de sa cape d'invisibilité quand cette silhouette lui dit :

- Doucement, Harry ! Ce n'est que moi, Lunard !

Harry abaissa alors sa baguette en reconnaissant la voix de son nouveau parrain, Remus Lupin. Il était devenu son parrain depuis l'été dernier car il lui avait demandé. C'était après tout, la dernière personne proche de ses parents et depuis que celui-ci était revenu à Poudlard, ils s'étaient énormément rapprochés. Quand la silhouette s'approcha un peu plus, Harry pu alors apercevoir le visage fatigué de son parrain éclairé par la lumière des astres.

- Lunard ! Comment as-tu su que j'étais là ? demanda le jeune Gryffondor.

- Disons que c'était un instinct… répondit énigmatiquement le professeur avec un sourire en coin. Je savais que je te trouverais ici.

- Et pourquoi es-tu venu me voir ?

- Dis donc, je trouve que vous êtes bien curieux Mr Potter, vous savez très bien que la curiosité est un vilain défaut ! dit Lupin avec un air faussement sérieux mais il reprit son air enfantin et tout deux éclatèrent de rire.

Une fois le fou rire fini, le professeur Lupin ajouta :

- En fait, je voulais te voir pour te remettre un objet… ou plutôt un livre

Ce dernier sortit un livre assez volumineux de son manteau rapiécé et le tendit au jeune homme. Harry le prit et pu lire le titre sur la couverture du vieux livre : L'Histoire du Poudlard des Maraudeurs par Messieurs Lunard, Queudver, Patmol et Cornedrue.

- C'est quelque chose que je voulais te donner depuis bien longtemps, ajouta Remus. Mais j'attendais le moment propice pour pouvoir le faire et je pense que c'est bien le moment…

- Merci, fut tout ce que trouva à dire Harry en relevant la tête vers son parrain, les yeux brillants.

- Oh, ce n'est rien… j'aurais du m'occuper plus de toi depuis la mort de Sirius – le visage du vieux professeur s'assombrit – mais j'espères pouvoir me rattraper car tu es vraiment quelqu'un d'exceptionnel, Harry… le fils de James et de Lily… ne laisse surtout personne en dire le contraire… tu es quelqu'un de bien…

Remus resta à instant silencieux, semblant perdu dans ses pensées puis continua sur sa lancée :

- Sinon pour revenir dans le sujet, dans ce livre tu trouveras toutes nos farces que nous avons fait à l'époque avec James et Sirius… ils ont d'ailleurs laissés quelques petits mots… dont celui récent de Sirius à ton attention…

- De Sirius ! s'exclama le jeune homme.

- Oui, je ne l'ai pas lu bien sûr, je te laisse à l'honneur de le lire et tu pourras me dire ton avis quand tu l'auras fini, en tout cas j'espère que ce livre te plaira…

- Et comment ! dit Harry avec bonheur et émotions.

Les deux compagnons discutèrent ainsi de plusieurs autres anecdotes des Maraudeur en riant à quelques moments. Harry avait également appris par Remus plusieurs choses sur ses parents. Au bout d'une bonne heure, ils finirent par s'arrêter, la fatigue commençant à les prendre.

- Tu ferais bien d'aller te coucher si tu ne veux pas d'ennuis, Harry ! s'écria Remus en riant.

- Je me demande si tu n'en faisais pas autant quand tu étais jeune ! lui répliqua le jeune Gryffondor.

- Moi ! Non, mais pas du tout ! s'offusqua Lupin, un air innocent sur le visage. Allez vas sinon je pourrais bien te sanctionner et je n'aimerais pas le faire !

Le professeur serra alors Harry dans ses bras en guise d'au revoir comme s'ils allaient se quitter pour un long moment. Cette réaction eut l'effet d'étonner quelque peu le jeune homme mais il n'en fit aucun commentaire. Il ressentit une fois de plus la même sensation que lorsqu'il était dans son dortoir, cette impression d'un évènement qui allait bientôt se produire.

Il resta encore un peu quand son parrain fut partit et pensait à toutes ces dernières années. Il essayait de ne pas songer aux tristes évènements de sa vie, il devait rester fort et ne pas se laisser abattre.

Pourquoi n'avait-il définitivement pas une vie normale ? Pourquoi était-ce toujours à lui qu'arrivaient des choses bizarres ou horribles ?

Et ce fut toujours avec ce sentiment de frustration qu'il quitta la volière, sa chouette toujours perchée sur son épaule. Mais au lieu de se rendre dans son dortoir, il préféra rester se promener dans le château, ses pieds l'entraînant dans les dédales des couloirs, sa cape sur son dos.

Il eut alors à ce moment-là l'infime sentiment que quelque chose semblait l'appeler. Il se sentait tout d'un coup attirer par une force invisible vers laquelle il marchait vraisemblablement. Il ne pu faire marche arrière car ses pieds n'écoutaient plus le moindre ordre venant de son cerveau. Il marcha ainsi pendant un long moment, descendant, montant des escaliers, il lui semblait qu'il n'était jamais venu dans cette aile du château pourtant il le connaissait presque par cœur après toutes ces années. Cette aile avait l'air de ne plus avoir servi depuis bien longtemps, pourtant les torches s'allumèrent dès qu'il passa. Après une longue marche, il finit par s'arrêter devant un mur gravé de runes anciennes, selon lui, ainsi que d'étranges symboles. Il voulut retourner se coucher, passablement épuisé par tout cela, mais ses jambes restèrent clouées au sol. Il se demanda alors où donc tout ceci pouvait bien mener et c'est à cet instant que le mur « s'ouvrit » laissant voir une pièce de la taille de la Grande Salle. Il enleva sa cape d'invisibilité et la mit dans sa poche pour mieux contempler cette pièce.

Stupéfait, Harry jeta un regard circulaire à la salle. Tout les murs de celle-ci étaient gravés de messages anciens écris à base de runes et avaient parfois des gravures qui représentaient le château de Poudlard au temps des quatre fondateurs, semblait-il. La salle possédait un haut toit voûté qui reposait sur cinq piliers. Sur chacun des cinq piliers de pierre, deux énormes runes étaient inscrites. Mais le plus impressionnant n'était pas cela. Le plus impressionnant était ce pentacle lumineux gravé sur le sol d'où s'élevait une grande arche de lumière bleutée – la seule source lumineuse de la pièce. La force invisible qui l'avait attiré semblait sûrement provenir de cette source de magie. Elle dégageait à la fois une Magie Ancienne mais très puissante également. Harry en était émerveillé et effrayé en même temps. Il sentit les serres de sa chouette sur son épaule, signe qu'elle aussi devait ressentir la même chose.

Au bout d'un moment, l'arche de lumière devint si lumineuse que le jeune homme dû plissé les yeux pour mieux la voir. Il se sentait irrésistiblement poussé vers celle-ci mais tentait de ne pas s'y approcher. Cette arche avait quelque chose d'étrange. Elle lui rappelait l'arcade du Département des Mystères qui avait la force de l'attirer elle aussi.

Soudain, il entendit le si reconnaissable chant du phénix. Fumseck venait d'entrer par l'ouverture et se dirigeait tout droit vers la source de lumière. Harry voulut l'en empêcher mais il était déjà trop tard, le phénix avait disparu dans l'arche. Ne pouvant résister plus longtemps à cette force, il fut entraîné vers cette arche d'où s'émanait une énorme quantité de magie. Bien qu'il sente les serres de sa chouette, celle-ci ne s'envola pas et resta perchée sur son épaule. Il marcha alors lentement vers cette source de magie.

La lumière devenait de plus en plus forte au fur et à mesure qu'ils s'approchaient dangereusement de l'arche. Harry se demanda si c'était vraiment une bonne idée d'avancer vers celle-ci mais de toutes façons il n'eut pas le choix ou plutôt pas la force de résister. Il se résigna finalement à se laisser aller. La magie qui s'émanait de cette arche ne semblait pas maléfique, alors pourquoi ne pas l'approcher ? Et la lumière dégagée provoquait en lui une sorte de bienveillance, un sentiment de sécurité, avec elle la frayeur qu'il avait éprouvée s'envola aussitôt.

Il s'avança de plus en plus de la grande arche de lumière, et à chaque pas qu'il fit, une sensation de chaleur envahit tout son corps, une chaleur telle qu'on avait quand on buvait une bonne Bièreaubeurre. Ce fut cette sensation, ainsi que sa curiosité, plus que tout autre qui le poussèrent à s'approcher encore plus de cette arche qui était de plus en plus lumineuse. La puissance magique du pentacle s'en retrouvait augmentée.

Après quelques secondes d'hésitation, Harry passa sa main à travers l'arche et la retira aussitôt, ressentant une légère sensation de fraîcheur, comme si il passait à travers une cascade d'eau froide, néanmoins cette sensation n'était pas désagréable, au contraire. Il s'approcha encore et décida de traverser l'arche.

La même sensation qu'il avait eue le reprit dès qu'il entra dans la source de lumière. Tout à coup, il se sentit tomber dans le néant emportant sa chouette au passage, il fit une longue chute. Un tourbillon d'images se mit alors à défiler devant lui. Images qui étaient vraisemblablement ses souvenirs. Il vit défiler devant lui ses sept dernières années à Poudlard, ce fut d'abord son souvenir le plus récent, puis ensuite son dernier combat avec Voldemort, sa quête avec ses amis. C'était comme si sa vie se rembobinait. Il revécu avec horreur la nuit de la mort de Dumbledore, son enterrement, sa sixième année. Un autre souvenir vint se placer à la place, la déclaration de la prophétie, la bataille du ministère, le voile noir, l'arcade… Sirius tombant dans le voile, il s'entendit crier son nom. Des larmes se mirent à couler sur les yeux de Harry qui ne voulait pas voir cela. Les souvenirs de sa quatrième année remplacèrent les précédents, il revit la renaissance de Voldemort, la mort de Cédric, les trois épreuves du Tournoi des Trois Sorciers, le bal de Noël, sa dispute avec Ron… Et la troisième année, des centaines de Détraqueurs – un froid s'installa - face à lui, Sirius et Hermione, le Retourneur de Temps, la découverte de l'innocence de son parrain. Harry n'en pouvait plus, sa respiration était comme coupée et il continuait toujours de chuter, la présence d'un sol se faisant attendre, tandis que ses souvenirs défilaient encore. Ce fut au tour de sa deuxième année, Tom Elvis Jedusor, le journal, Ginny – il sentit son cœur se serrer – étendue sur le sol de la Chambre des Secrets, Hermione pétrifiée… et sa première année, Voldemort, le Miroir du Risèd, la pierre philosophale, Touffu, le troll dans les toilettes, sa première rencontre avec Ron et Hermione, Hagrid venant le chercher pour l'emmener à Poudlard… Puis ses dix années enfermé chez les Dursley. A ce moment-là, un grand rayon vert se dirigea vers lui, il semblait être dans un berceau, il vit sa mère étendue morte sur le sol – c'était la première fois qu'il voyait cette fameuse nuit d'octobre, le rayon vert le frappa de plein fouet, plus rien… Il entendit à cet instant des voix crier son nom, des images pour la plupart floues… il se vit étant bébé, ses parents rayonnant de bonheur ne sachant pas ce qui les attendait par la suite, encore d'autres images floues et des sons indistincts, et le néant… Il n'y eut plus d'images… c'était le noir complet… il ne fit qu'entendre le hululement indigné de sa chouette qui semblait lointain…

Au bout de quelques minutes dans le noir qui lui semblèrent une éternité, il finit par heurter le sol de pierre avec un bruit sourd…

To be continued...


Voilà, c'était le premier chapitre !

Désolée si ce chapitre est un peu "lourd" mais comme j'ai voulu commencé un mois après la rentrée de Harry en septième année, il a fallu que je résume quelques détails des deux mois précédents. Il y aura peut-être quelques flashs back par la suite...

Dans la prochain chapitre, vous découvrirez quel est "l'homme" mystérieux du prologue à moins que vous ne l'ayez déjà deviner (ce dont j'en suis sûre) !

A la prochaine pour de nouvelles aventures...

Syrielle B.