Hello la compagnie !

Et voici le deuxième chapitre de ma fanfiction ! Merci à fanny-44, Thealie et Psi-Ko-Pathe pour vos reviews, je sais que je me répète mais je vais vous dire que ces reviews m'ont fait beaucoup plaisir ! N'hésitez pas à me poser des questions à propos de l'histoire et je verrais si je pourrais y répondre .

Maintenant place au deuxième chapitre...


Chapitre 2

2. De l'autre côté de l'arche…

Harry se releva tant bien que mal tout en vérifiant qu'il ne s'était pas blessé à cette chute, puis jeta un regard aux alentours dans l'espoir de distinguer l'endroit où il avait atterri. Un énorme nuage de poussière obscurcissait sa vue et il se mit à tousser légèrement. Il épousseta sa robe de sorcier et sursauta quand il entendit une voix l'appeler…

- Mr Potter, puis-je bien savoir ce que vous faites hors des dortoirs à cette heure de la nuit ?

Il se retourna brusquement en reconnaissant cette voix, une voix qui lui était très familièrenon… ce n'est pas possible… Le nuage de poussière avait disparu aussi vite qu'il était apparu et il pu apercevoir qu'il était désormais dans la Grande Salle de Poudlard, sous ses pieds le même pentacle lumineux qu'il avait vu dans cette fameuse pièce était gravé au sol. Par on ne sait quel miracle elles étaient arrivées, il remarqua sa malle posée juste à côté de lui, ainsi que toutes ces affaires. Une fois son observation de l'endroit de la pièce fini, le jeune homme eut un second sursaut quand il reconnu la personne qui lui adressait la parole…

- Professeur Dumbledore ! s'écria-t-il avec un peu trop d'enthousiasme.

Le vieil homme semblait amusé de la situation, ses yeux pétillaient à travers ses lunettes en demi-lune. Il semblait plus jeune que le souvenir qu'il avait de lui.

Le directeur le fixa alors de son regard perçant comme s'il aurait voulu lire dans se pensées. Harry ferma machinalement son esprit. Après tout… ce pouvait bien être un mangemort déguisé en son ancien directeur pour tromper sa confiance ! Ils se regardèrent un long moment et ce fut le chant mélodieux du phénix qui interrompit cet échange silencieux… à cet instant, Fumseck vint se poser sur l'épaule du professeur et observa le jeune homme, ce qui enleva tout ses doutes quant à la véritable identité du directeur. Mais comment était-ce possible ?

- Mais… comment… vous…vous étiez mort ! balbutia Harry, sous le choc de cette rencontre.

- Mr Potter, si c'est une blague que vous voulez me faire, alors elle est de très mauvais goût…

Encore abasourdi, le jeune Gryffondor ne répondit pas tout de suite. Il réfléchissait à toute vitesse en observant le pentacle toujours gravé au sol… Et si… non c'était impossible ! Il réfléchissait à comment avait-il atterri ici alors qu'il était quelques minutes auparavant dans une étrange salle puis repensa à tous ses souvenirs qui avaient défilés devant lui à l'instant. Et soudain, il eut un éclair de compréhension, mais c'était si irréalisable, impensable, inconcevable ! Il décida alors de poser une question au professeur qui regardait à présent le pentacle lumineux :

- Professeur… en quelle année sommes-nous ?

- En Septembre 1977, répondit le vieux directeur d'un ton calme mais on sentait bien qu'il semblait se poser des questions sur le jeune homme qui était en face de lui.

Harry resta muet devant cette révélation. Il manqua de s'évanouir aussi sec et essaya de contenir un visage impassible bien que ce fût difficile après cette soudaine annonce.

- En 1977… finit-il par répéter en assimilant finalement cette information, les yeux dans le vide.

- Pourquoi cette question Mr Potter ? ajouta le vieil homme après un léger moment de silence.

Le jeune homme ne dit rien. Dumbledore le regarda à nouveau et il sentit que le vieux professeur voulait entrer dans son esprit mais il ne réussit point car le jeune homme l'expulsa aussitôt de sa tête. Il l'entendit poussé un léger soupir las puis dire :

- Je ne savais pas que vous possédiez d'aussi puissants pouvoirs d'occlumancie, James, et je sens également beaucoup de puissance dans votre aura…

Harry n'entendit pas la suite de sa phrase. Il était resté bloqué sur un mot, ou plutôt un prénom, James… Le nom de son père… Ainsi il était à l'époque de ses parents ! Ou devrait-on dire de ses futurs parents…

Il fut à ce moment-là tiré de ses pensées par le professeur Dumbledore.

- … Mais je vois beaucoup de peine et de tristesse dans votre regard, vous êtes changé, aussi vous sembliez surpris quand vous m'avez aperçu alors que vous me voyez bien tout les jours, donc je crois que je vais vous emmener dans mon bureau pour tirer quelques choses au clair, qui que vous soyez… Suivez-moi…

Toujours aussi incrédule, Harry jeta un coup d'œil à ses bagages quand il entendit le professeur lui dire.

- Ne vous inquiétez pas pour vos affaires… je vais les transporter à mon bureau… vous feriez mieux d'envoyer votre chouette à la volière – il jeta à regard à Hedwige toujours perchée sur l'épaule du garçon malgré la chute qu'ils avaient fait, elle semblait quelque peu déboussolée - maintenant, suivez-moi je vous pris…

Le directeur pointa sa baguette sur ses bagages qui disparurent aussitôt et Harry chuchota à Hedwige d'aller à la volière, ce qu'elle fit vivement sans demander son reste.

Le jeune homme suivit alors l'ancien professeur et quand il fut au niveau des portes de chêne, il jeta un dernier coup d'œil au pentacle où il avait atterri. Ce dernier était de moins en moins lumineux et semblait disparaître dans le sol, comme s'il s'enfonçait à travers celui-ci.

Ils marchèrent dans le château pendant un bon moment – Harry regardait avec curiosité tous les détails de la demeure, Poudlard n'avait pas vraiment changé depuis son époque, sauf quelques minces objets ou tableaux qui n'étaient pas encore là. Au bout de quelques minutes de marche, ils arrivèrent enfin devant la gargouille qui gardait le bureau directorial.

- Marshmallow, dit le professeur Dumbledore à la statue qui s'écarta pour laisser apercevoir un escalier en colimaçon dans lequel ils montèrent silencieusement.

Une fois arrivés dans le bureau, Harry regarda le bureau du directeur, après toutes ces années, lui non plus n'avait pas changé, à part certains objets qui n'étaient pas présents dont la fameuse épée de Godric Gryffondor. Fumseck, qui était toujours sur l'épaule du vieux directeur, s'envola vers son perchoir… mais celui-ci était déjà occupé par un autre phénix… un phénix qu'Harry reconnu tout de suite, le Fumseck de son époque… celui qui avait lui aussi traversé l'arche. Le vieux professeur semblait stupéfait de voir un autre phénix à son bureau mais n'en dit rien et se contenta de s'asseoir sur son fauteuil.

- Asseyez-vous, déclara-t-il en l'observant de ses yeux bleus perçants.

Harry obéit et s'assit sur un siège en face du bureau de Dumbledore. Aussitôt, le Fumseck de son époque s'envola vers lui et se posa sur son épaule en poussant quelques tremolos. Il attendit quelques instants, histoire de lui laisser poser des questions quand le directeur se décida enfin.

- Qui êtes vous ? demanda-t-il, toujours avec un ton calme. Car je suis désormais sûr que vous n'êtes pas Mr James Potter, il y a de nombreuses différences entre vous et lui qui sont flagrantes…

Harry réfléchit un instant. Il ne savait pas s'il fallait lui dire la vérité ou non. Il se décida finalement à le faire, de toute façon, le directeur le découvrirait tôt ou tard à cause de sa ressemblance avec son père. Et puis, c'était le seul qui pourrait comprendre ce qui lui était arrivé dans cette pièce.

- Je suis Harry James Potter, répondit-il d'une voix neutre, un air impassible sur le visage. Et je viens de 1997…

- Je pense ne pas me tromper si je dis que votre père n'est autre que Mr James Potter… l'interrompit le professeur.

- Oui, monsieur le directeur.

- Mais qui est donc votre mère ? questionna-t-il, un peu curieux.

- Ma mère est Lily Evans Potter.

- Vous avez bien dis Lily Evans ? s'étonna le vieux directeur.

Harry acquiesça silencieusement et le professeur Dumbledore ajouta d'un air pensif :

- Je savais bien qu'ils finiraient par se marier ces deux-là, bien que ce n'était qu'une supposition… mais revenons en au sujet principal, comment avez-vous atterri ici dans le présent ou plutôt dans votre passé devrais-je dire ?

Le jeune homme lui raconta alors tout ce qui lui était arrivé dans la soirée, la pièce mystérieuse, l'arche de lumière bleutée, le pentacle, les runes inscrites sur les murs de cette salle, la force invisible qui l'avait attiré…

Le directeur était resté silencieux pendant sa déclaration, se levant parfois vers sa bibliothèque comme pour vérifier quelque chose, mais dès que Harry eut fini de parler, il murmura :

- Elle existe donc vraiment…

Il semblait perdu dans ses pensées et le jeune homme se demandait à quoi voulait-il faire allusion par ce elle.

- Professeur, de quoi voulez-vous parler ?

- De l'Arche du Temps… je croyais que cette arche n'était qu'une légende des fondateurs mais elle existe vraiment et vous en êtes la preuve vivante.

- Qu'est-elle vraiment ?

- C'est arche permet de voyager dans le temps comme vous l'aurez remarquer. Selon la légende de Poudlard, elle aurait été construite par les quatre fondateurs de l'école mais on ne sait pour quelle sombre raison, ont-ils décidés de la construire. Toujours selon la légende, il est très dur de la localisé dans le château, aussi j'en suis très surpris que vous ayez réussi à la trouver, le dernier voyageur doit dater d'il y a plus de cinq cents ans d'après plusieurs écrits, mais on ne pouvait vérifier si ces écrits disaient la vérité ou non. Je ne sais pas pour quelle raison, cette arche vous a-t-elle envoyé à cette époque mais je ne doute pas que si les fondateurs ont voulu vous envoyer ici, il y aurait sûrement une bonne raison à cela. Ah, et j'allais oublié…

Le professeur Dumbledore se leva et se dirigea vers sa bibliothèque pour y sortir un vieux grimoire couvert de poussière. Il ouvrit à la bonne page puis le tendit au jeune Potter qui le prit.

- Je pense qu'elle doit ressembler un tant soit peu à cette illustration, dit-il.

Il y avait sur une des pages une immense illustration qui prenait tout l'espace. Elle représentait l'Arche du Temps mais le dessin n'était pas très fidèle, la beauté de l'arche n'y était pas totalement retranscrite, sans doute parce que l'illustrateur ne l'avait jamais réellement vu dans la réalité. Dans la deuxième page, un résumé plus long de ce qu'avait dit le professeur était écrit. L'un des paragraphes expliquait ni plus ni moins que l'histoire de cette Arche était à mettre dans la catégorie des « Légendes de Poudlard » comme celle de la Chambre des Secrets de Salazar Serpentard. Harry eut un rire intérieur en se demandant ce que penserait l'auteur du livre s'il voyait que toutes ces « légendes » étaient en fait toutes vraies. Il repensa alors à une chose qui le tracassa.

- Professeur, comment vais-je pouvoir retourner à mon époque ? demanda-t-il en pensant à Ron, Hermione et Ginny, qui s'inquiéteraient sûrement pour lui en s'apercevant de sa disparition.

- Hélas, selon les règles du Temps et de la Magie, le voyageur du temps ne peut repartir qu'avec le moyen avec lequel il est arrivé que ce soit dans le passé ou dans le futur.

- Il n'y a pas d'autres moyens ?

- Non, malheureusement, répondit le directeur, il faudra donc attendre une nouvelle « manifestation » de l'arche pour retourner à votre époque… mais pour l'instant comme vous êtes dans l'obligation de rester ici pendant quelques temps, vous finirez votre scolarité pour que personne ne se doute de rien, vous pourrez bien entendu continuer de faire des recherches sur cette arche, en attendant, je ne me trompe pas en disant que vous êtes en septième année ?

- Oui, monsieur.

- Quelles sont vos matières pour les ASPIC ? questionna le professeur en notant des choses sur un bout de parchemin.

- La Défense contre les Forces du Mal, la métamorphose, les sorts et enchantements, les potions, et la botanique, énuméra le jeune homme.

- Toutes les matières pour devenir Auror en somme, dit Dumbledore en esquissant un sourire au coin des lèvres. Si je m'en souviens bien votre père a également choisi ces matières. Je me dois de vous proposer les cours de Duel en ces temps dangereux

- Dangereux ? répéta Harry avec un air étonné qu'il s'empressa rapidement de cacher.

- Voldemort et ses mangemorts étant dans la nature, la puissance de ce mage noir ne fait qu'augmenter…

Harry se frappa alors au front de la paume de sa main. Pourquoi n'y avait-il pas pensé plus tôt ! Décidément même dans le passé, il y avait toujours une menace qui planait au dessus d'eux.

- Que se passe-t-il Mr Potter ? demanda Albus Dumbledore, légèrement inquiet de cette soudaine réaction.

- Rien, répondit précipitamment le jeune homme. C'est juste que je ne m'attendais pas à ce que Voldemort soit là à cette époque…

Albus le fixa quelques instants du regard, rares étaient les personnes qui osaient prononcer le nom du célèbre mage noir à part lui-même. Il se demandait si Tom était encore là à son époque mais ne dit finalement rien.

- Revenons aux matières que vous avez choisi, continua le vieux professeur. Voulez-vous prendre des cours de Duel également ? Ils sont très utiles, vous savez…

- Oui, je pense que je vais les prendre… répliqua-t-il d'un ton absent.

Harry regarda le professeur Dumbledore finir d'écrire un mot sur un parchemin, quand ce dernier eut finit, il lui annonça :

- Bien, maintenant il est temps de vous choisir une nouvelle identité, vous ne pouvez pas vous promenez dans la nature comme ça, vous ressemblez trop à vos parents et cela n'amènerait que des soupçons quant à votre réelle identité.

Le directeur sembla réfléchir quelques instants puis il sortit sa baguette magique et dit :

- Votre nouveau nom sera Joshua Léo Wright, vous avez fait le début de vos études de sorcellerie dans l'institut de Ocean's Coast à Rhode Island en Nouvelle-Angleterre. Vous vivez, en dehors des études, chez votre oncle, votre seule famille qu'il vous reste car vos parents sont morts et vous avez été contraint de venir ici car il a récemment déménagé pour cause d'affaires. Et pour le reste, je vous laisse inventer ce qui vous semble bon. Bon, passons maintenant à votre apparence… termina-t-il en poussant un léger soupir.

Le vieil homme pointa sa baguette sur Harry, qui ressentit une légère appréhension. Il murmura quelques incantations que le jeune homme n'entendit qu'à moitié et à cet à instant, une aura de couleurs rouge et or se forma autour de lui. Il ressentit une agréable chaleur parcourir son corps tout entier. A la fin du sortilège, Harry eut quelques picotements au niveau du visage et du torse et il remarqua qu'il n'avait désormais plus besoin de ses lunettes pour voir correctement. Il les enleva alors et les mit dans la poche de sa robe de sorcier.

Le professeur Dumbledore lui donna un miroir dans lequel il vit le reflet d'un jeune homme de dix-sept ans, aux cheveux châtain clair anciennement noir qui, au grand soulagement de Harry, n'étaient plus aussi ébouriffés qu'auparavant. A la déception du jeune Potter, ses yeux n'avaient plus la couleur émeraude que lui avait légué sa mère mais étaient devenus d'un bleu profond, néanmoins quelques reflets verts avaient survécus à la métamorphose, ce qui lui donnait un air mystérieux. Les traits de son visage s'étaient radoucis, lui donnant un air plus jeune, plus innocent, plus joyeux. Il avait maintenant la peau légèrement mate comme s'il venait de revenir de quelques jours au soleil. Harry grimaça en constatant qu'il avait toujours la cicatrice en forme d'éclair qui ornait son front, d'un geste vif il ramena machinalement une mèche de cheveux pour la cacher.

- Bien, s'exclama le directeur arrachant ainsi l'attention de Harry vers lui. Le sort que je t'ai jeté est un sortilège assez complexe qui ne s'annulera que si la magie pratiquée dessus est elle-même annulée. Par la suite, je te demanderai bien évidemment de ne révéler quoi que ce soit sur notre futur et celui de tes parents à personne d'autre, tu dois faire très attention, Harry, pour cela j'ai également ajouté au sortilège d'apparence, un enchantement qui t'empêchera de révéler ton passé, c'est-à-dire notre futur, aussi je pense que je me dois de vérifier si le sort marche correctement… Essayons une question à laquelle tu répondras par la vérité… Comment t'appelles-tu ? demanda-t-il, passant ainsi du vouvoiement au tutoiement.

- Ha…, répondit le concerné tout en se demandant ce qui allait lui arriver. Mais il n'eut pas la possibilité de terminer sa phrase.

La réaction ne se fit pas attendre et aussitôt il ressentit une brûlure au niveau du torse, légère au début mais devenant de plus en plus forte, de telle qu'on aurait dit qu'on lui avait apposé un fer chauffé à blanc. Il garda tout de même un visage impassible, après tout il avait l'habitude de la douleur à cause de sa cicatrice. Puis, au bout de quelques secondes, la douleur s'envola aussi vite qu'elle était venue.

- Je pense que votre sort a correctement agi, déclara Harry d'un ton qui se voulait dégager.

- Oui, je pense également… dit le professeur, un air pensif sur le visage, ensuite, concernant ta répartition, je ne crois pas que tu ais déroger à la règle des Potter, celle où ils ont tous été envoyer à la maison Gryffondor – Harry hocha la tête en pensant au début de sa première année – mais nous te ferons tout de même passé le test du Choixpeau pour ne pas attirer des soupçons si l'on t'envoyait directement dans ta « future » maison. Pour ce qui est de tes manuels scolaires, je pense qu'il ne te manque rien si ce n'est que ceux de DCFM et de Duel…

Ils restèrent silencieux un instant jusqu'à ce que quelques notes poussées par le Fumseck de Harry n'interrompt le silence pesant. Le regard du directeur se posa alors sur l'oiseau perché sur l'épaule de Harry puis se tourna vers celui du perchoir, semblant réaliser quelque chose.

- Au sujet de Fumseck, car je crois bien que l'oiseau sur ton épaule n'est autre que Fumseck, je ne sais comment il est arrivé en ta possession mais là n'est pas la question. Il me semble inévitable que tu pourras le garder. Mais je pense qu'il serait sage de le rebaptiser car il serait étrange que ton phénix ait exactement le même nom que le mien, certains se poseraient des questions. Pourquoi pas…

- Espoir ? proposa Harry, un éclair d'inspiration le traversant.

Le professeur quelque peu étonné par cette interruption ne dit rien sur le moment. Ils entendirent à ce moment-là un doux chant provenir du phénix du jeune homme qui semblait approuver son nouveau nom.

- Eh bien, il me semblerait que Espoir ait adhéré à son nouveau nom, voilà une bonne chose de régler, conclut Dumbledore en souriant, les yeux pétillants.

Le jeune homme hocha de nouveau la tête tout en caressant la tête de l'oiseau, le directeur continua :

- Il se fait tard Harry, et je ne pense ne pas me tromper en disant que tu dois être épuisé surtout après le voyage éprouvant que tu viens de faire. Pour cette soirée, tu logeras dans les appartements réservés aux invités et demain matin tu déjeuneras dans la salle adjacente à le Grande Salle puis tu te feras répartir dans ta maison. Je préviendrais les professeurs de ta venu un peu précipitée mais ils ne seront pas au courant de ta réelle identité, fais-toi donc discret, acheva-t-il en se levant de son siège puis en sortant de son bureau en le priant de le suivre à ses appartements.

Harry se mit alors à la suivre dans les couloirs, Espoir sur son épaule, tandis que la gargouille se refermait derrière eux. Ils marchèrent pendant quelques instants et finirent par arriver devant un tableau qui représentait une magnifique licorne aussi blanche que la neige broutant dans une vaste praire verte. A leur arrivée, la licorne leva la tête et planta son regard saphir sur celui du jeune homme.

- Forêt Noire, annonça le professeur Dumbledore à la licorne qui s'inclina et ouvrit son portrait pour les laisser passer.

La chambre dans laquelle ils venaient d'entrer n'était pas très spacieuse mais était confortable. Les murs qui la tapissaient étaient rouges et ors comme ceux de la salle commune des Gryffondor. Elle comportait un lit simple à baldaquin aux rideaux également rouges et un fauteuil en cuir dans un des coins de la pièce. Dans un autre coin brûlait un feu ronflant dans une cheminée qui donnait une ambiance chaleureuse à la pièce. Il n'y avait qu'un tableau qui ornait les murs, il représentait un sorcier à l'air jovial qui sembla curieusement familier au jeune homme, il portait une longue barbe blanche aux reflets dorés, aussi longue que celle du professeur Dumbledore, et une robe aux couleurs écarlates. Le sorcier sourit aux arrivants quand il les vit. Espoir s'envola se poser sur un perchoir aménagé à cet effet.

Le professeur prit alors la parole :

- Maintenant que tu es installé Harry, je vais te laisser reposer dans ta chambre et n'oublies pas de te réveiller un peu plus tôt demain matin, une dure journée t'attend…

Harry fronça les sourcils à l'expression prononcée par Dumbledore. Que voulait-il dire par une dure journée ? Il n'eut pas le temps de lui poser une question que le directeur s'apprêtait déjà à sortir.

- Bonne nuit Harry, ou je devrais dire maintenant Mr Wright, lui dit-il en souriant légèrement et en le saluant.

- Bonne nuit professeur…

Lorsque le portrait de la licorne se referma sur le directeur, Harry poussa un long soupir tout en jetant un coup d'œil à la pièce et remarqua que ses affaires avaient été déposées près du lit. Il s'approcha alors de sa malle dans le but d'y rechercher l'album photo des ses parents que lui avait donné Hagrid lors de sa première année.

Une fois trouvé, il plongea sur son lit et feuilleta machinalement le livre qu'il connaissait à présent par cœur. Très vite, il trouva la photo qu'il cherchait, elle représentait ses parents lors de leur mariage en compagnie de Sirius en témoin tout souriants, ils devaient avoir au moins une vingtaine d'années. Les personnages de la photo le saluaient de la main et lui faisaient parfois quelques clins d'œil. Harry eut un baume au cœur en les voyant ainsi, ils étaient encore si insouciants, si heureux, ignorant le danger qui les guetterait plus tard. Puis, sans plus de cérémonie, il claqua soudainement l'album et se prit la tête dans les mains.

Il n'arrivait toujours pas à croire qu'il était à l'époque de ses parents et pourtant la vérité se trouvait juste devant ses yeux. Il allait pouvoir faire plus ample connaissance avec ses parents, revoir Sirius, Remus adolescent… Il ne pu s'empêcher d'éprouver de la joie à cette perspective. Il allait enfin voir vraiment son père et sa mère, probablement ensemble cette année-là selon les dires de Remus. Mais à la joie venait également s'ajouter de la tristesse, il savait qu'il ne pouvait en rien interférer dans les évènements qui se passeraient, cela pourrait avoir d'horribles conséquences pour son époque à lui. Cette situation était des plus compliquées, songea-t-il. De toutes les façons, il avait peut-être déjà interférer le cours du temps en atterrissant ici.

Il se mit à penser avec amertume qu'il rencontrerait aussi Queudver. Il ne savait pas comment il allait réagir face à ce rat, il était clair qu'il allait avoir du mal à rester impassible alors que ce traître fréquentait tranquillement ses parents et ses parrains. Harry se demanda si ce rat avait déjà rejoint les rangs de Voldemort ou non à cette époque.

Et puis Rogue, Bellatrix, les autres mangemorts… tous des assassins, il devait se forcer à ne pas se venger sur eux bien que cela s'annonçait difficile. Décidément, cette année se promettait d'être mouvementée.

Ce fut avec tous ces songes en tête que le jeune homme finit par s'endormir sur son lit, sans même avoir pris le temps de se déshabiller, ses rêves peuplés d'images de ses parents, de traîtres et d'arche de lumière bleutée… mais pour une fois sans morts, s'agitant quelque peu, le tout sous le regard bienveillant du portrait accroché au mur.

La suite prochainement...


C'était le deuxième chapitre...

L'apparition des Maraudeurs and Co. se fera pour le prochain chapitre, c'est-à-dire le chapitre 3 ! Vous découvrirezégalement dans quelle maison sera envoyé Harry à l'époque des Maraudeurs... (ah ah... suspense)

En espérant que ce deuxième chapitre vous ait plu... N'hésitez pas à me dire votre avis sur les noms d'emprunt que j'ai choisi pour Harry ;) !

C'est tout pour le moment...

Syrielle B.

P.-S. : Eh oui ! Pour ceux qui l'ont deviné c'est bel et bien notre Dumby national "l'homme" comme on le voit dans ce chapitre, c'était facile à deviner, non ? (Pour ceux qui disent que c'était dur à deviner, je les transforme en crapaud illico mdr, non je délire )