Bonjour...
Je suis vraiment mais alors vraiment désolée pour le retard considérable que j'ai pris sur cette fic. J'ai eu beaucoup de mal à pondre ce chapitre (et je crois que cela se sent) que je qualiferai de transition par rapport à la suite... Personnellement, je trouve ce chapitre d'un niveau exécrable, enfin bon, je pense que je dois m'en remettre à vos avis...
Je voudrais remercier luluFlo4, Moony, Priscille, katia, Marilou Lupin, perrinette, lolo Evans, FluoResCenT, Blackangel, Melody Evans et Thealie pour toutes vos reviews pour le chapitre 3 ! C'est un peu grâce à vous que j'ai eu le courage de finir ce chapitre, merci ! ;)
Ce chapitre est sous le point de vue de Harry cette fois-ci...
Petit rappel des personnages :
Joshua Léo Wright : fausse identité de Harry Potter. Septième Année, Gryffondor. Animagus non déclaré. Elève venant du futur.
Espoir : Fumseck de l'époque de Harry.
Je pense qu'il n'y a pas besoin de présenter les Maraudeurs, Lily Evans, ainsi que les futurs mangemorts, donc je les passe...
Adhara Rigel Black : Soeur Jumelle de Sirius Black, déteste son premier prénom et partage les mêmes avis que son frère par rapport à la valeur du sang. Septième Année, Serpentard.
Lynn Llewellyn : Meilleure amie de Lily Evans, aime Sirius Black mais ne veut pas se l'avouer. Septième Année, Gryffondor.
Sarah Sullivans :Autre meilleureamie de Lily Evans, Remus Lupin semblerait avoir le béguin pour elle... Septième Année, Gryffondor.
Après vous avoir remis ces quelques informations, je vous présente enfin le quatrième chapitre... Bonne lecture...
Chapitre 4
4. Une journée pas si banale
Harry se réveilla en sursaut dans le dortoir des Gryffondor. Il était couvert de sueur et son corps tout entier tremblait de la tête aux pieds. Cette nuit-là, il avait, une fois de plus, rêvé – ou devrait-on dire cauchemarder – de la mort des êtres qui lui étaient proches. Cela faisait des nuits qu'il n'en rêvait plus mais son passé avait vraisemblablement décidé de le narguer pour le prévenir qu'il serait toujours là et qu'il ne fallait pas l'oublier.
Il regarda alors sa montre dans le but de regarder l'heure mais à son étonnement, il vit que celle-ci ne fonctionnait plus. Il ne savait à quel moment la montre s'était déréglée.
Conscient qu'il n'arriverait pas à se rendormir – et même si c'était le cas, il ne voulait pas car il était sûr de replonger dans ses cauchemars s'il le faisait – le jeune Gryffondor se leva, ouvrit les rideaux de son lit à baldaquin et se remplit un verre d'eau à l'aide de sa cruche. Pendant qu'il le faisait, il jeta machinalement un regard pour chercher les cheveux roux, caractéristique de son ami, qui dépassaient d'un lit. Mais au lieu de ça il vit les cheveux bruns de Sirius.
Harry se rappela alors des évènements advenus ces derniers jours. Il se gifla mentalement d'avoir oublié qu'il n'était plus à son époque mais désormais à celle des Maraudeurs. Il se remercia antérieurement d'avoir pensé à lancer un sort d'insonorisation autour de son lit, sans ça ses gémissements auraient tôt eu fait de réveiller son père et ses parrains, en particulier Remus dont il connaissait son ouie très fine qu'il avait «grâce» à ses dons de loup-garou.
Il regarda ensuite par la fenêtre située près du lit de James – son lit à son époque – il faisait sombre au dehors, le soleil ne s'était pas encore levé et on ne pouvait qu'apercevoir le parc et la forêt interdite baignés à la lumière du clair de lune.
Encore quelque peu assoupi, le jeune homme s'allongea sur son lit, les yeux ouverts, et joua avec sa chaînette, accrochée à son cou, sur lequel pendait un pendentif représentant un fier phénix se tenant sur une boule d'opale. C'était Ginny qui lui avait offert ceci lors de son anniversaire ayant eut lieu au 12, Square Grimmaurd.
Les yeux dans le vide, il songea à la veille, il avait enfin pu rencontrer ses «futurs» parents à sa plus grande joie ainsi que son parrain, Sirius Black. A y resonger, il avait passé une magnifique journée en compagnie des êtres qu'il chérissait le plus, la seule déception qu'il pouvait avoir était le fait que ses deux meilleurs amis ne soient pas présents pour être à ses côtés avec sa petite amie. Bien sûr, il avait dû rencontrer ce traître de Peter – il avait réussi néanmoins à ne pas lui sauter immédiatement à la gorge – et tout ces maudits mangemortsqu'il détestait au plus haut point ! Enfin bon, le point positif était qu'il avait tout de même pu se venger des Serpentard avec la blague qui lui leur avait faite, non sans avoir été aidé indirectement par les jumeaux Weasley, ayant ainsi provoqué des fous rires incontrôlables chez les Maraudeurs. En pensant à ça, il haussa d'ailleurs un sourcil: la veille, il avait commencé à lire le livre que lui avait offert son parrain, Remus, et il avait lu que les Maraudeurs avaient la fâcheuse «habitude» de faire des farces aux nouveaux venus. Harry s'étonna qu'il n'en eut pas encore fait les frais et décida de rester sur ses gardes, au cas où.
Il se mit alors à penser à son père, c'était vraiment son sosie - dans sa véritable apparence - à quelques détails près! James était comme il se l'imaginait dans la réalité, le jeune homme avait remarqué qu'il sortait déjà avec sa mère à cette époque, pour son plus grand bonheur, sa mère, Lily… Il ne pu s'empêcher de songer à quel point elle était belle… avec ses longs cheveux auburn lui tombant en cascade jusqu'au bas du dos… ses yeux d'un magnifique vert émeraude qu'elle lui avait transmis…
Ses pensées dérivèrent ensuite vers les amies de sa «future» mère, il s'étonna que personne ne lui en ait parlé dans son présent, mais évidemment si on lui cachait tout depuis le début… ce ne serait pas la première fois, songea-t-il avec amertume. Il y avait tout d'abord Lynn, le jeune Gryffondor avait remarqué qu'il semblait y avoir anguille sous roche avec sa relation avec Sirius. C'était de même avec Sarah et Remus, Harry se disait qu'il formerait un beau couple mais se doutait que cela durerait longtemps car si on ne lui en avait jamais parler d'elles à son présent, c'était sûrement parce qu'elles étaient décédées ou disparues… Il éprouva une certaine tristesse à cette pensée: ses parents, son parrain et tout les autres ne se doutaient en rien de ce qui leur arriverait par la suite… ils ne se doutaient pas qu'un funeste destin les attendait au dehors de Poudlard.
Et Adhara, où devrait-on dire, Rigel – Harry eut un rire antérieur, elle lui faisait tellement penser à Tonks… C'était fou à quel point c'était le portrait craché de son parrain au féminin… Le jeune homme n'avait jamais entendu le Sirius de son époque la nommée dans une de ses conversations quand il avait été avec lui, et pourtant c'était sa sœur jumelle… Peut-être que… Il ressentit à ce moment-là une bouffée de peine, peut-être qu'il lui était aussi arrivé quelque chose d'horrible… Il en eut un petit frisson.
Il repensa, par la suite, à sa seconde répartition pendant la matinée… la plus longue à laquelle il avait participé à ce jour… les mots du Choixpeau Magique étant encore profondément gravés dans sa mémoire…
- «Oh, Oh, Oh! Mais que vois-je… un voyageur égaré dans le temps qui a traversé la fameuse Arche des Quatre Fondateurs. Et pas n'importe lequel… Un Potter! Harry Potter! Le fils de James Potter et de Lily Evans! Deux excellents élèves… Hum… Ca ne va pas être facile pour te répartir. Un Occlumens en plus! Ce n'est pas tous les jours que j'en voie… Tu as accompli de grandes choses et tu en accompliras encore beaucoup! Dans l'avenir, je t'ai réparti à Gryffondor puisque c'était ton choix, mais es-tu sûr de rester dans cette maison? Tu possèdes les qualités des Quatre Grands Fondateurs de Poudlard, je le vois dans ta tête. Ne veux tu pas que je t'envoie à mon premier choix? Serpentard?Ou… »
S'était ensuivi une petite conversation avec le Choixpeau qui l'avait finalement envoyé à Gryffondor à son plus grand soulagement.
Décidément, cette journée avait été éprouvante et riche en émotions: entre les rencontres avec ses parents, les confrontations avec les Serpentard et il en passait… Il ne comptait plus le nombre de fois où il avait du se contrôler face à Peter pour le seul premier jour! Qu'est-ce que ça allait être pour la suite? Il n'osait pas penser au moment où il le trouverait seul dans un couloir, l'occasion serait trop belle… Mais il savait qu'il devait se contrôler.
Il devait faire attention avec les Maraudeurs, il savait que dévoiler le futur n'était pas une chose à prendre à la légère, de toute façon le sortilège que lui avait lançé Dumbledore faisait tout à sa place, aucun souci à se faire de ce côté-là… Mais ce qui le tracassait était les regards furtifs que lui avait lancé Remus la veille… Et si… Non, pas maintenant… Avait-il déjà des doutes? Non… Peut-être seulement beaucoup de questions à son propos… Mais avec ses sens de loup-garou…
Ce fut avec toutes ces songeries et ces doutes que le jeune Gryffondor finit par se rendormir dans les bras de Morphée…
- DEBOUT TOUT LE MONDE! s'écria une voix masculine, tirant ainsi Harry de son sommeil – il s'étonna d'avoir réussi à se rendormir d'un sommeil sans cauchemars. IL EST L'HEURE! VOUS ECOUTEZ A PRESENT LA RADIO MARAUDIENNE! BONJOUR LES ENFANTS… ALLEZ, BANDES DE FAINEANTSINGRATS! DEBOUT!
Le jeune homme resta toutefois dans son lit malgré les exclamations prononcées, les yeux fermés, préférant la douce chaleur de ses couvertures. Il s'enfouit encore plus dans son lit dans l'espoir d'y trouver plus de sommeil.
SPLASHHHHH!
Tout à coup, il se sentit glacé de la moelle jusqu'aux os, comme si on lui avait renversé un seau d'eau glacée sur la tête.
ARGHHHHHH! Des cris, des jurons…
En effet, dès que le Gryffondor se releva, il aperçut qu'il était trempé de la tête aux pieds et en regardant les autres, il remarqua que James et Peter avaient reçus le même sort que lui – n'étant pas le seul à avoir crier. Seul Remus manquait à l'appel, il était sûrement déjà réveillé. Sirius, qui était apparemment le commanditaire de cette farce, riait aux éclats devant cette scène plus qu'hilarante.
- SIRIUS! TU VAS ME LE PAYER! jura James en s'élançant à la poursuite de son ami qui eut tôt fait de déguerpir.
Harry eut soudain un rire à la scène qui se déroulait sous ses yeux. C'est bien de rire mais il faut bien se venger! Et il se précipita lui aussi à la poursuite de Sirius.
Quand il fut aux côtés de James, celui-ci lui dit:
- Désolé pour ce réveil un peu brusque, Josh, mais Sirius est imprévisible à ses moments.
Harry sourit à sa remarque et répondit:
- C'n'est pas grave, et si on se vengeait?
James eut un sourire machiavélique envers Sirius et hocha la tête d'un signe approbateur. D'un commun accord, ils se jetèrent alors tous les deux sur le malheureux Patmol qui se fit prendre par surprise.
- AIE HOU HOU! D'accord, d'accord, vous avez gagné, je vous laisse tranquille pour cette fois, rétorqua un Sirius essoufflé par cette course.
Mais James et Harry n'étaient pas de cet avis et ils commencèrent à enchaîner une bataille d'oreillers endiablée. Peter les rejoignit, ce fut ainsi que le dortoir devint un vrai champ de bataille jusqu'à ce que Remus – venant tout juste de sortir de la salle de bain – ne vienne les interrompre:
- Quoi? Comment ça? Vous avez commencez une bataille sans moi? C'est pas du jeu!
- Voyons Lunard, tu sais très bien qu'à chaque fois que tu participes, tu gagnes, alors laisses nous un peu gagner pour une fois! s'écria Sirius d'un ton moqueur.
Le loup-garou ne répondit pas à son ami et fit mine de bouder sous les rires des quatre autres.
- Allons, mon loup-loup ne soit pas si susceptible, ajouta Patmol avec un petit rire semblable à un aboiement.
Le qualificatif de «loup-loup» décrocha un regard furtif et inquiet du concerné envers Harry qui comprenait tout à fait le pourquoi de ce comportement. Après tout, il n'était pas censé être au courant de sa condition de loup-garou. Il fit donc semblant de ne pas avoir vu son regard anxieux.
- On ferait mieux de se sécher, dit-il à l'adresse de James. Je ne sais pas vous mais j'ai froid, moi!
- Tu as raison, approuva James puis il ajouta d'un ton sarcastique en se tournant vers son frère de cœur, et après, on se demande c'est la faute à qui ? N'est-ce pas?
Sirius feignit de ne pas avoir entendu sa question, ce qui lui valut un oreiller en plein dans la figure.
- Cela t'apprendra, Sirius Procyon Black, à nous réveiller comme ça! s'exclama James.
Procyon? Ainsi c'était le deuxième prénom de Sirius. Harry avait incontestablement beaucoup de choses à apprendre qu'il ne connaissait pas sur ses parents et leurs proches. Ce voyage dans le temps allait finalement beaucoup lui servir. En voyant la mine que prenait son parrain à l'entente de ce prénom, il devina qu'il ne devait pas vraiment aimer ce prénom. En fait, c'était tout comme Rigel avec son premier prénom…
Finalement, ils finirent par sécher leurs vêtements et leurs lits – qui eux aussi avaient été mouillés. Une fois fait, Harry alla le premier à la salle de bain adjacente pendant que James et Sirius se chamaillaient à propos de leurs deuxièmes prénoms – il réprima d'ailleurs un petit sourire – tandis que Peter, lui, ne faisait pas grand-chose. Quant à Remus, il s'était assis sur son lit et regardait avec une expression amusée ses deux meilleurs amis.
Il eut un léger sursaut quand il vit son reflet le regardant dans le miroir. Cela faisait vraiment bizarre de ne pas voir son habituelle apparence.
Le jeune Potter décida de prendre une douche et commença à se déshabiller quand…
Ah! C'est quoi ça! Mais c'est quoi ce délire!
Il venait de remarquer, au reflet dans le miroir, que le dos de son épaule gauche était à présent tatoué d'un étrange symbole, une sorte de sceau… il y avait des runes écrites tout autour de cette marque… Harry se souvint de l'avoir déjà vu quelque part… peut-être dans un livre… non… mais il ne pouvait se souvenir de l'endroit exact où il avait vu, tout ce qu'il pouvait dire était que ce curieux tatouage n'était pas présent il y a quelques jours de cela, l'avant-veille, avant d'avoir traversé cette fameuse Arche du Temps… C'était probablement en la traversant qu'il l'avait eu…
Le jeune homme avait de plus en plus l'impréssion que le mystère se refermait autour de cette Arche des Quatre Fondateurs, cela en devenait agaçant. Il en convint de faire de plus amples recherches sur celle-ci dès qu'il aurait du temps libre. Il trouverait éventuellement des informations à la bibliothèque de Poudlard, néanmoins il doutait de ne pas en savoir plus… Aux yeux de la plupart des sorciers, cette pièce n'était qu'une «Légende de Poudlard», il serait donc rare de trouver des réponses sur sa mystérieuse marque, surtout si son hypothèse par laquelle elle semblait liée à cette fameuse arche était vérifiée…
- JOSH? cria soudain une voix.
Harry sursauta et répondit précipitamment par un «Oui?». Il cru reconnaître la voix de James filtrée à travers la porte.
- T'as fini avec la salle de bain? demanda son père. J'aurai bien envie d'y aller moi aussi! Tu la monopolises depuis dix bonnes minutesdéjà!
- Tant que ça? répondit le jeune homme, étonné. Il n'avait pas imaginé qu'il avait pris autant de temps à songer à sa découverte.
- OUAIS! cingla une autre voix qu'il perçu comme étant celle de son parrain. Dépêches-toi un peu s'il te plait!
- Hum, oui, d'accord, cinq petites minutes…
Il finit alors de se déshabiller et prit rapidement une douche où il y mit de l'eau froide pour mieux le réveiller car il était toujours dans un état second. Après ça, il s'habilla dans les vêtements propres qu'il avait apportés à la salle de bain et fit sa toilette.
Enfin, après quelques minutes, il sortit de la pièce sous le regard désapprobateur de James.
- Quoi? questionna Harry, étonné de cette réaction. Qu'est-ce que j'ai fait?
- Tu m'avais dis cinq minutes et là ça fait encore dix minutes! se plaignit-t-il sous les rires amusés des trois autres. Si j'avais su que tu prenais autant de temps pour ta toilette je serais volontiers passer avant toi. Enfin, la prochaine fois je serais prévenu! Tu es pire que Sirius («Hey!»)!
Ce fut avec un sourire et sans plus de cérémonie que Cornedrue entra à son tour dans la salle de bain en claquant légèrement la porte.
- Eh ben, il est d'humeur massacrante, je dirai, dit soudain Harry aux autres qui continuaient d'avoir un petit rire.
Le jeune homme sourit également mais ne pu s'empêcher de jeter un furtif regard noir à Peter, une légère douleur vint s'installer sur son torse, comme un avertissement. Qu'est-ce qu'il avait envie de lui faire payer pour tout ce qu'il avait fait ou ferait! Sans plus attendre – au risque de recevoir des regards méfiants s'il prolongeait son regard dédaigneux avec le rat – il prit un masque d'indifférence, cachant ses émotions qu'il pouvait éprouvées. Tout au long du mois de juillet dernier, il avait pris la décision d'approfondir son occlumancie dans les cas où le scénario qu'il avait eu avec Rogue ne puisse se répéter. Ce fut ainsi qu'il apprit à ne pas exposer ses sentiments à tout va.
A cette pensée, Harry ressentit une légère douleur à son torse, pourtant, il n'avait pas prévu de raconter son passé à ses parrains. Il resta impassible et fit mine de mettre ses affaires dans son sac pour les cours de la matinée. Ce fut à ce moment-là qu'il sentit le regard de Remus sur son dos mais il fit semblant de ne pas y faire attention.
Son père choisit cet instant pour sortir de la salle de bain, laissant entrer un Sirius bougonnant quelques mots qui devaient légèrement ressembler à «Tu en as pris du temps!». Harry eut un léger sourire en coin, pensant à la relation de son père avec Sirius.
Après une tierce de secondes plongées dans le silence, James demanda à Remus:
- Qu'est-ce qu'on a comme cours Mumus aujourd'hui?
- Ne me dis pas que tu ne connais pas encore ton emploi du tempsaprès un mois de cours ? répondit Remus, lançant un regard suspicieux à son ami.
- Ben si, dit James, un sourire coupable aux lèvres. Mais ce n'est pas la peine de chipoter pour ça! Je suis sûr que Peter ne le sait pas non plus…
- Eh! s'exclama ce dernier.
- Bon d'accord, finit par dire Lunard, lassé. Sortilèges et Botanique.
- Qui sont les professeurs? questionna Harry, bien qu'il sache parfaitement qui était le professeur de sortilèges.
- Pour les sortilèges, c'est Flitwick, le directeur des Serdaigle, qui s'en occupe, l'informa James. C'est un bon prof, de plus, du moment que tu pratiques correctement les sorts pendant ses cours, tu peux parler tranquillement autant que tu veux sans être dérangés. Ensuite pour la Botanique, c'est le professeur Herbage. Alors lui, il ne faut surtout pas s'y frotter, il est gentil mais tout le monde trouve que c'est un dérangé du cerveau. Il chérit tout particulièrement les plantes dangereuses et ne se dérange pas pour nous emmener les voir. Mais ne t'en fait pas il est inoffensif.
Ce fut à ce moment-là que Sirius sortit de la salle de bain pour y laisser entrer Peter qui avait réprimé un «Enfin!», s'attirant ainsi une claque amicale de Patmol derrière la tête.
- Alors, de quoi étiez-vous en train de parler pendant que je n'étais pas là? demanda Sirius.
- Des trucs qui ne t'intéressent pas, répondit Remus avec un sourire en coin.
- Quoi?
- Rien, fut tout ce que répondit le loup-garou en cachant un sourire puis il finit par dire. On parlait des cours et des professeurs.
- Ah…
- J'ai entendu dire que vous meniez des blagues sur les autres élèves, coupa innocemment Harry.
- En effet, lui dit James en lui faisant un sourire.
- Je trouve d'ailleurs qu'on se rouille un peu à la longue, déclara Sirius. Cela va faire un mois qu'on n'a pas fait une bonne blague à ces chers petits Serpents, je vais m'ennuyer à la fin… Au fait je me demande qui est l'auteur de la blague d'hier, il faudrait penser à ce que je le remercie…
Harry se mit à sourire discrètement à la remarque de son parrain, il n'avait pas remarqué que son deuxième parrain l'ait aperçu.
- C'était toi? N'est-ce pas? demanda alors Remus à Harry après un léger moment de silence.
- Hein! s'écrièrent les deux autres en chœur, ouvrant les yeux gros comme des balles de ping-pong.
Le Gryffondor sursauta et questionna comme si de rien n'était:
- Comment peux-tu savoir que c'était moi? Ca aurait pu être quelqu'un d'autre…
- Ah! Ah! Notre petit Joshchounet vient de se prendre lui-même dans son piège! s'exclama Sirius en pointant Harry du doigt d'un air triomphant.
Le jeune homme prit un air outré et grimaça au surnom que lui avait donné Sirius mais ne pu s'empêcher d'avoir un pincement au cœur au fait que les années à Azkaban avaient vraiment changé son parrain, le Sirius qu'il avait connu au 12, Square Grimmaurd était tout à fait différent de celui qu'il avait devant ses yeux. On pouvait remarquer des changements similaires chez le Remus adulte et celui adolescent également bien que ceux-ci soient moins évidents qu'avec Sirius. C'était fou de voir à quel point quelques années pouvaient changer à ce point une personne.
- Josh? appela une voix au loin.
Il mit quelques secondes à prendre conscience que c'était lui qu'on appelait jusqu'à ce qu'une main passe devant son visage. Il se tourna vers la personne à qui appartenait cette main et remarqua qu'elle n'appartenait à personne d'autre que son propre père. Il n'arrivait vraiment pas à s'habituer à sa fausse identité et ne s'y habituerait sans doute jamais.
- Ca va? demanda James, une inquiétude se perçant dans la voix. Tu ne répondais pas quand on t'appelait.
- Hein… Euh… Oui ça va, répliqua précipitamment Harry. J'étais juste plongé dans mes pensées…
- Tiens, tu me rappelles quelqu'un, dit Sirius en se tournant vers Remus. N'est-ce pas mon p'tit loup?
Ce dernier ne lui répondit que par un grognement et une légère grimace qui fit rire tous ses compagnons de dortoir.
- Alors, c'était vraiment toi la blague? dit James, une pointe d'ébahissement dans la voix.
- Je suis vraiment obligé de le dire? questionna Harry à la place.
Le regard des trois autres lui fit comprendre qu'il serait obligé d'avouer. S'avouant vaincu, il répondit:
- Oui, c'était bien moi…
Il se sentit alors comme un enfant qui venait d'avouer une bêtise à ses parents, ce qui était dans un sens la vérité, étant donné qu'il se trouvait devant son père mais dans un contexte complètement différent.
- Comment t'as fait? interrogea son parrain, soudain très curieux.
- Secrets d'artiste, répondit Harry, un sourire mystérieux aux lèvres.
Peter profita de cet instant pour sortir de la salle de bain. Harry lui lança un furtif regard noir qui fit frémir légèrement le rat puis repris un air dénué de toutes expressions. Il proposa alors:
- Et si on allait manger? Je meure de faim…
- Parfaitement d'accord avec toi, approuva Sirius avec un sourire, ce qui eut pour effet de provoquer des soupirs exaspérés chez James et Remus, Peter étant déjà en train de sortir du dortoir.
Ils se mirent ainsi à descendre en trombe vers la salle commune et se dirigèrent vers la Grande Salle. Les filles s'étaient déjà levées pour le petit déjeuner.
Le quatuor, plus Harry, entra dans la Grande Salle, tous les regards, surtout féminins, s'étaient braqués vers eux. James s'était mis à faire un sourire digne d'une publicité pour un dentifrice Moldu – qui rappela vaguement au passage Lockhart à Harry – provoquant un grognement des plus irrités venant de la table des Gryffondor et plus précisément chez une rouquine aux yeux verts, Lily Evans, la mère de Harry ou devrait-on dire la future mère de Harry techniquement.
Ils allèrent alors s'asseoir près du trio féminin de Gryffondor, formé par Lily Evans, Lynn Llewellyn et Sarah Sullivans. Dès que James s'assit aux côtés de sa petite amie, il reçut une claque derrière la tête suivit d'un rapide baisé sur les lèvres de sa part, attirant des rires parmi tous ces camarades.
Ils commencèrent à engloutir silencieusement – le terme plus approprié pour Sirius fut plutôt dévorer goulûment - leur petit déjeuner excepté Harry qui n'avait pas tellement faim. Cela allait faire trois mois qu'il sautait ce moment du repas et il en aurait fait autant pour les autres mais sa tâche à accomplir nécessitait sa plus grande forme, et puis, il fit une grimace en pensant à Hermione qui l'avait menacé de choses inimaginables si il ne mangeait pas ne serait-ce au moins son déjeuner et son dîner. La raison pour laquelle il ne mangeait plus souvent était la mort récente d'Albus Dumbledore encore trop encrée dans sa mémoire pour ne pas être douloureuse.
Le Gryffondor fut soudain sorti de ses pensées par un Remus qui avait probablement remarqué qu'il n'avait rien avalé du repas:
- Josh?
- Oui? dit simplement le jeune homme, reprenant peu à peu ses esprits et tentant de chasser l'image d'un Dumbledore mort, étendu sur la pelouse du parc de Poudlard.
- Tu ne manges pas? lui demanda le loup-garou. Je ne t'ai pas vu toucher un seul morceau du déjeuner.
- Je n'ai pas très faim, répondit Harry.
- Pas faim! Pas faim! répéta Sirius, un morceau de toast à moitié entamé dans la main, laquelle était à quelques centimètres de sa bouche. Mais dis-moi qu'est-ce que tu es, Josh? Tu es malade? Déjà que tu n'as pas beaucoup mangé hier soir…
Il continua ainsi son discours, prenant des mines les plus catastrophées que les autres au fur et à mesure.
- Sirius! Pour l'amour de Merlin! interpella une Lynn plus qu'exaspérée. Ce n'est pas parce que quelqu'un ne mange pas comme le troll affamé que tu es, qu'il n'est pas normal!
- Groumphhh, fut tout ce que répondu l'intéressé sous les rires de ses camarades de table.
- Non, c'est vrai, dit alors James, je pense que Sirius a raison, Josh, on a tous remarqué que tu ne mangeais pas beaucoup et si tu continues comme ça, tu vas finir chez Mme Pomfresh pour sous-alimentation, ce qu'on ne voudrait surtout pas…
Harry fut touché qu'ils prennent autant de considération pour sa santé mais répliqua tout de même:
- Ca va aller, je suis toujours vivant à ce que je sache, non? Mais promis, à partir de maintenant je ferais plus attention à manger plus…
Il leur fit même un sourire pour les rassurer.
- T'as intérêt! prévint James en levant un doigt menaçant. Et si tu ne tiens pas ta promesse, tu pourras même faire les frais d'une de nos expérimentations!
- James!
- Quoi? questionna le susnommé en se tournant innocemment vers sa petite amie.
- Tu es i-r-r-é-c-u-p-é-r-a-b-l-e! s'exclama Lily, bien qu'un peu amusée. Qu'ai-je fait pour tomber amoureuse d'un garçon comme toi! Je me le demande bien parfois…
Elle reçut pour toute réponse un long et tendre baiser de la part de son bien-aimé faisant ainsi sourire toute la tablée et en particulier Harry qui regarda ses parents, légèrement ému par cette scène.
- Je pense que ça devrait te suffire comme réponse, ma fleur de Lys? demanda son futur père en relâchant son étreinte.
Ce fut dans cette ambiance que les Gryffondor finirent leur petit déjeuner et se dirigèrent vers leur premier cours de la journée – Double cours de Sortilèges.
La sonnerie magique retentit dans le couloir au moment même où ils arrivèrent devant la classe du professeur Flitwick qui les firent rentrer dans un joyeux tintamarre venant des élèves. Harry remarqua au passage que la salle de cours n'avait pas tellement changé en vingt ans.
Le jeune homme resta bêtement debout, ne sachant pas où se mettre jusqu'à ce que Sirius ne lui indique une place libre à côté de lui. Il le remercia d'un geste puis sortit silencieusement ses affaires.
Le cours commença quelques minutes plus tard, quand les bavardages cessèrent enfin après quelques réprimandes du petit professeur. Ce dernier se présenta à Harry, ce qui fut totalement inutile pour lui car il savait déjà qui était-il après l'avoir côtoyé pendant sept ans.
Le professeur Flitwick les fit voir ou plutôt revoir le sortilège d'Ignimenti (1). Harry, à son époque, avait déjà commencé à le voir au début du mois de Septembre. Apparemment le programme n'avait pas non plus changé depuis ces longues années.
Ce sortilège – Ignimenti – consistait à faire apparaître une «fontaine» de feu ou un jet de feu dont la puissance variait selon celle du lançeur. L'Ignimenti était l'équivalent de l'Aguamenti pour l'élément du feu. Harry était déjà arrivé à faire un jet moyennement puissant grâce à ses entraînements pendant l'été dernier mais n'arrivait pas à faire plus, étrangement.
Le Gryffondor jeta un regard circulaire pour voir comment se débrouillaient les autres élèves à ce sortilège. Il vit que son père avait fait jaillir de sa baguette un jet de feu ayant presque la même puissance que le sien, celui de sa mère était identique à son père, ceux de Sirius et de Remus étaient un peu plus faible et il ne fit même pas attention à celui de Peter qui pouvait être qualifié comme médiocre pour rester dans le langage poli.
Pendant tout le cours, Harry essaya d'augmenter la puissance de son jet de feu, mais rien n'y faisait, le jet restait toujours à la puissance moyenne malgré tous ces efforts. Au bout d'un moment, Sirius lui demanda:
- C'était bien dans ton ancienne école en Nouvelle-Angleterre?
Harry interrompit son sort, remarquant au passage que les trois autres Maraudeurs en avait fait de même pour mieux tendre l'oreille.
- Oui, les cours étaient biens, répondit-il, bien qu'il n'eut aucune idée de comment se déroulaient réellement les cours à Ocean's Coast. L'école faisait à peu près la même taille de Poudlard mais s'il fallait choisir entre ces deux-là, je pense que je choisirai Poudlard qui est beaucoup plus accueillante à mon goût.
- Tu n'as pas trop le mal de pays? questionna Remus à son tour.
- Je m'y habitue petit à petit, dit Harry avec un sourire. Peut-être que mon pays me manque légèrement – il pensa à son époque, une pointe de nostalgie dans son esprit – mais je pense que j'arriverais finalement à m'adapter à cette situation.
Oh oui, pensa-t-il, peut-être qu'il s'habituerait au final d'être au temps de ses parents. Voir presque tous les gens qu'il aimait lui procurait une telle joie mais également de la tristesse car il savait qu'au moment où il allait rentrer à son époque, il ne voudrait pas quitter tous ces êtres qui lui étaient chers. Il savait que finalement il allait finir par rentrer chez lui, comment le dire qu'il le savait? Il ne pouvait le dire, c'était juste un sentiment, une sensation…
Le double cours de Sortilèges se termina sans d'autres encombres qu'un léger incident dans lequel Sirius, ayant manqué d'attention, brûla accidentellement la robe de sorcier du petit professeur Flitwick, qui, après qu'il eût éteint le feu, lui eût donné des lignes à copier («Je suis un sorcier et non un babouin armé d'un bâton»). Une punition qui fit d'ailleurs bien rire ses camarades de Gryffondor et qui rappela à un Harry hilare un certain cours de sixième année. Décidément, même les professeurs avaient les mêmes comportements que dans vingt ans.
Les Gryffondor se dirigèrent donc tous ensemble déjeuner à la Grande Salle, bavardant joyeusement de tout et de rien à la fois. Arrivés à table, ce fut Sirius qui se lança le premier sur les plats succulents de nourriture et les boissons de jus de citrouille. Harry regarda, amusé, son «futur» parrain manger avec un appétit vorace tel qu'il n'avait jamais vu chez d'autres personnes, à part, peut-être, chez son ami Ron, songea le Survivant.
James sembla remarquer le regard de Harry car il déclara par la suite,souriant:
- Ne t'inquiètes pas, Josh, Sirius est tout le temps comme ça quand il s'agit de nourriture, un vrai goinfre…
- Hey! s'exclama l'intéressé, un morceau de poulet dans sa bouche.
- Quoi? demanda l'animagus cerf d'un ton où se percevait une fausse innocence. N'est-ce pas la juste vérité que je dis? Remus?
Le loup-garou sursauta à l'entente de son nom prononcé, il avait sans doute été plongé dans d'innombrables pensées quelques minutes auparavant. Se ressaisissant, ce dernier questionna:
- Hum… Oui, James, tu disais?
- Je-disais-que-c'est-la-vérité-quand-j'affirme-que-Sirius-est-un-vrai-goinfre, répéta le Gryffondor de façon mécanique.
- Je ne sais pas s'il faut vraiment répondre, hésita Remus en remarquant le regard noir que lui lançait Sirius.
Harry sourit à la conversation à laquelle il assistait en ce moment même, entre Sirius qui dévorait gloutonnement son repas et ne voulait en aucun cas avouer qu'il était un glouton, James qui le taquinait à propos et Remus qui hésitait à prendre parti pour l'un ou l'autre. Finalement, il avait vraisemblablement pris parti pour Cornedrue, à la phrase suivante qui le confirmait:
- Sirius? N'étais-ce pas toi hier qui avais dit que tu affirmais avoir un estomac de troll, par hasard, si je ne m'abuse?
Le lycanthrope arborait à présent un sourire moqueur devant l'air boudeur de son meilleur ami. Ce dernier marmonna une phrase ressemblant vaguement à «Je savais pas ce que je disais à ce moment-là… Grmlb…». Sa réaction eut pour effet de provoquer ainsi des fous rires chez tout le groupe de septième année de Gryffondor.
Le fou rire terminé, le loup-garou se tourna vers Harry qui était à ce moment-là entrain à déguster un plat d'entrecôte frites.
- Alors, pourquoi as-tu décidé d'étudier ici, à Poudlard? questionna-t-il d'un ton sérieux.
- J'ai entendu dire que Poudlard était la meilleure école de sorcellerie de toute l'Europe entière, alors je me suis dit: pourquoi ne pas y aller? inventa le Gryffondor.
- Oui mais en ce moment l'école n'est plus très sûre avec tout ce qui se passe en ce moment en Angleterre, ajouta Peter tout en mangeant.
- Peut-être, mais je ne crois pas que Dumbledore fait peur à Voldemort pour rien, s'efforça Harry de répondre calmement à Queudver.
Cela sembla clore la conversation puisque personne n'ajouta rien d'autre.
Les Gryffondor finirent de manger dans une joyeuse ambiance, puis se rendirent à leur cours de l'après-midi, celui de botanique pour le groupe de septième année de Gryffondor. Tous avaient apparemment brillé avec succès dans cette matière au BUSE.
C'est ainsi qu'ils arrivèrent dans les fameuses serres qui servaient aux cours de botanique. L'emplacement des serres n'avait guère changé en vingt ans, toutefois Harry pu remarquer que quelques serres n'étaient pas encore là à cette époque.
Son observation de l'état des lieux fut soudainement interrompue par la sonnerie stridente annonçant le début des cours de la deuxième partie de la journée.
Ce fut un homme d'environ la quarantaine, aux cheveux grisonnants, dont le haut du crâne en était dépourvu, qui les accueillit avec chaleur dans la salle de classe attenante aux serres. Il possédait un air dément, qui le faisait légèrement ressembler à un savant fou que l'on pouvait voir parfois dans certains films moldus, mais avait néanmoins un visage rempli de bienveillance.
Pour le cours, Harry se mit aux côtés de Remus et lui dit alors:
- Quand James avait dit que le prof avait un air fou, il n'avait pas tort.
Le loup-garou sourit à sa remarque.
- Oui, répondit-il. Mais ne t'inquiètes pas, il est gentil à l'intérieur si on omet le fait qu'il a une certaine passion pour les plantes dangereuses.
Harry eut soudain la vision fugitive de Hagrid câlinant un bébé dragon qui venait tout juste de sortir de son œuf.
- Je connaissais quelqu'un comme ça, dans mon ancienne école, déclara le jeune Gryffondor. Sauf que sa passion était cette fois pour les créatures particulièrement dangereuses. Il n'avait pas du tout les notions de danger avec ces créatures magiques. C'était mon professeur de Soins aux Créatures Magiques, mais ensuite j'ai abandonné sa matière après les BUSE.
- Notre garde-chasse, Hagrid, est tout à fait né de la même pluie que ton professeur, ajouta Remus avec ferveur, hochant la tête comme pour approuver sa phrase.
A cette phrase, le jeune Potter se pinça mentalement, il avait complètement oublié que Hagrid était d'ors et déjà le gardien des clés de Poudlard à cette époque-là. Il se promit d'aller lui rendre une petite visite de courtoisie avant de se rappeler que le demi géant ne le connaissait pas encore. Il pourrait toujours faire semblant d'aller faire sa connaissance, après tout.
- … Je me demande bien ce que cela ferait si Hagrid devient un jour professeur de Soins aux Créatures Magiques, continua le lycanthrope. En fait, je n'ose même pas, ce serait tout à fait improbable à mon avis…
- Peut-être que oui, peut-être que non, lança énigmatiquement Harry, un sourire en coin.
- Cette classe n'est pas un salon de thé, Messieurs Lupin et Wright, les interrompit le professeur de botanique en leur lançant un regard perçant. Bien, je me présente pour Mr Wright ici présent, je suis le professeur Herbage et j'enseigne la botanique. Une matière qui nécessite avant tout plus de pratique que de théorie, néanmoins je ne tolèrerai pas les bavardages incessants, ajouta-t-il dans un ton sérieux qui contrastait énormément avec son apparence. Aujourd'hui nous allons voir…
Il continua sur sa lancée en leur annonçant qu'ils allaient étudier une nouvelle plante particulièrement tenace sous les protestations des élèves et en particulier chez Sirius qui cria tout fort un «Oh non! C'est pas vrai!». Heureusement pour lui, le professeur ne l'entendit pas et leur fournit quelques instructions pour en prélever les épines, dont on louait de multiples vertus.
Cette dernière ressemblait vaguement à un Mimbulus Mimbletonia mais possédait de longues tiges qu'on aurait pu comparer à des tentacules bougeant sans cesse. Le plus dangereux était les dards qu'elle avait à chacune de ses tiges. La moindre piqûre provoquait un léger étourdissement jusqu'à aller à un coma de quelques heures selon la gravité de celle-ci, ainsi qu'un gonflement. Autant vous dire que Harry et les Maraudeurs n'étaient pas du tout rassurer.
Le travail des élèves consistait à retirer les épines du tronc de la plante tout en évitant de se faire piquer par l'une de ses tentacules.
Les élèves s'acharnèrent ainsi pendant un bon moment à retirer ces fameuses épines en se tirant plus ou moins bien. Sirius s'amusait à leurrer les tiges tandis que James le regardait faire avec exaspération. Harry y arrivait très mal, n'étant pas un as en botanique, il s'était déjà fait piqué une à deux fois par la vile plante, ce qui eut bon d'amuser un peu Remus qui lui disait qu'il s'y prenait mal.
- Ce n'est pas ma faute si cette plante m'en veut, riposta-t-il, feintant d'être vexé.
Quant à Peter, ce n'était même pas la peine de l'avouer, il s'était déjà évanoui cinq fois. Son partenaire, un Poufsouffle, avait du employer l'Enervatum pour le réveiller ces fois-là. Fâcheusement à la cinquième fois, celui-ci perdit en efficace et le Poufsouffle dû l'envoyer à l'infirmerie sous les ordres du professeur.
Malgré ses réflexes dignes des meilleurs attrapeurs, Harry eut du mal à prélever quelques épines tout en évitant les dards de la plante. Il se dit alors de mieux s'entraîner à ses réflexes car ceux-ci pourraient l'aider lors d'un duel ou d'une nouvelle confrontation avec Tom.
A la fin des deux heures de cours, tout le monde avait reçu au moins un bon nombre de piqûres à leur actif. Certains élèves eurent même le besoin d'aller à l'infirmerie afin de soigner les quelques piqûres les plus sérieuses.
- Hum, je pense que je vais aller à l'infirmerie, dit soudain Harry en regardant avec inquiétude sa main enfler de plus en plus. Je vous rejoindrai à la Grande Salle, ajouta-t-il à l'adresse des trois Maraudeurs.
Les concernés hochèrent la tête. Harry prit le chemin de l'infirmerie quand il entendit une conversation filtrée à travers une porte mal fermée du couloir. Curieux, il s'approcha silencieusement de celle-ci et y colla une oreille:
- … un ou une de nos rangs dans le personnel de l'école, annonça une voix que Harry n'eut aucun mal à reconnaître puisqu'elle appartenait à Bellatrix Black, future Lestrange.
Le Survivant ressentit alors une bouffée de colère à l'égard de celle qui avait contribué ou plutôt contribuerait à la mort de son parrain.
- Oui, je sais, affirma une voix masculine. Le Maître me l'a dit, mais il n'a pas voulu en ajouter plus, selon lui, nous en savons déjà beaucoup trop sur la nature de ses plans…
Harry se pencha un peu plus sur la porte, ce qui eut pour effet de la faire grincer.
- TAISEZ-VOUS! les interpella une autre voix sur un ton impérieux. J'ai entendu quelque chose…
Le Gryffondor entendit des pas se rapprocher de lui. Préférant ne pas se faire découvrir, il décida de s'éloigner avant que quelqu'un de s'aperçoive de sa présence pendant la discussion des mangemorts.
Sans s'en rendre compte, il reprit son chemin vers l'infirmerie, la tête dans ses pensées. Il resongea à la conversation qu'il avait entendu quelques minutes auparavant.
Ainsi, il y avait un traître parmi le personnel de Poudlard. Il ne manquait plus de savoir qui était-ce…
To be continued...
Légende note de l'auteur (NDA) :
(1) Origine du sortilège Ignimenti
Vous vous demandez sûrement où j'ai été pêchée ce nom qu'on pourrait qualifier de bizarroïde, je vais donc vous faire une petite explication...
Le mot "Ignimenti" vient en fait du mot latin ignis qui veut dire "feu" (si si, c'est vrai, aller voir dans le dictionnaire aux mots "Ignimbrite" et "Ignition"); et d'un autre mot latin mentis : esprit. Traduit littéralement, cela donne "Esprit du feu", c'est comme "Aguamenti" (cf Tome 6) qui est l'"Esprit de l'eau".
It was the fourth chapter of this story, Oops, désolée, c'était le quatrième chapitre de cette histoire...
Je n'en suis pas très fière mais j'espère qu'il vous quand même plu, dans le cas contraire, je ne vous en voudrai pas ;). C'est le dernier chapitre que je poste avant de partir en vacances pendant un mois (je pars le 13 Juin) mais je pense que le rythme des chapitres se fera plus régulier quand je serai rentrer de vacances...
See you later...
Syrielle B.
P.S.: Ne vous inquietez pas, je n'abandonne pas l'histoire ! C'est juste que j'ai eu un peu de mal (plutôt beaucoup !) à écrire ce chapitre de transition. Review, please...
