Allez, je m'essaie à une RAR synthètique, j'espère que vous y retrouverez vos petits ! (Fée - nous avions déjà échangé sur le personnage de Trixos)
Pour le moment, Périlogue est du côté morbide de son histoire – la méthode d'incarcération qu'il supporte de plus en plus difficilement de devoir appliquer, le refus de l'enfant à naître et d'autres choses à venir…en tout cas l'ennemi est tout proche de lui, tout autour de lui. Mais rien de vous interdit de penser qu'il va s'en tirer… Et puis, si je « martyrise » mes personnages, je ne le fais pas gratuitement, je n'oublie jamais de les doter de la force de s'en sortir……(et là, rien ne vous interdit de penser que Gn1-2 aura son rôle à jouer dans la transformation positive de ces personnages tourmentés) oui, voilà, j'ai confiance en eux, ils sont résilients !
Nissie – un grand passage lui sera consacré – vous pourrez ainsi approfondir le sujet !
Sirius – il est dans sa cellule, et sous la garde du plus terrible des gardiens, Nb6-22. Bon, et puis vous avez eu Soleils Noirs…
Et enfin, la chanson de Brel, je ne l'ai pas à la maison, mais je l'avais déjà entendue et elle m'avait fait penser au Désert des Tartares de Dino Buzzati…
Bonne lecture !
88888888888888888888888
Souvenir d'Eleïssa
Il est devant la porte de la cellule de Snows, il la distingue, sur le lit, et non pas dessous, comme la dernière fois. Nb6-2 vient de passer derrière lui, se dirigeant à pas nonchalants vers ses cellules, au niveau le plus bas, celle de Black, notamment. Il lui crie quelque chose que Gn1-2 ne de donne pas la peine de chercher à comprendre, une connerie, sans aucun doute.
Il fait un pas dans la cellule, se racle la gorge, mais elle a déjà dû l'entendre respirer, ce fichu bruit de forge qu'ils font tous ! Elle n'a pas bougé, elle est agenouillée sur le châlit, Gn1-2 voit également son écuelle et son gobelet, vides, elle a donc mangé, c'est bien. Elle le laisse s'approcher, en lui jetant des regards nerveux, mais c'est sa seule réaction. Lui arrête de respirer pendant quelques secondes, et le rythme rapide de sa respiration à elle, se dévoile alors.
Puis, il pose le plus doucement possible ses mains sur ses épaules, afin qu'elles soient le plus légères possibles. Il hésite encore un peu, ne ferait-il pas mieux d'en rester là, doit-il vraiment aller dans son esprit ? Il pourrait se tenir là, tous les deux, tranquillement, l'un en face de l'autre, elle assise, lui debout.
Mais il a besoin du bonheur qui est en elle, c'est ce qui le nourrit et le fait vivre, même s'il s'est rendu compte , depuis deux jours, que tout n'est plus si simple. Non, il ne s'agit plus de vidange, de cet ignoble processus mécanique, ce transvasement de l'un à l'autre – je prends et je bouffe, et je fais disparaître ce qu'il y a de plus précieux en toi, et c'est comme si je le foutais dans une poubelle, car tu te vides, et moi, je ne me remplis pas, ce jeu abject où le prisonnier et le gardien sont deux à perdre.
Mais la fille devant lui, Snows, elle lui a déjà donné un souvenir sans le perdre, maintenant il le sait, ce n'est pas lui qui a aspiré, c'est venu de soi-même. Et c'est pour cela que ce matin, elle le voit sans avoir trop peur.
A-t-il jamais réfléchi autant sur lui, s'est-il jamais pensé à ce point ? Une seule question suffit à lui remplir la tête.
Obéissant à une bizarre impulsion, il s'assied sur le sol, son ombre disparaît du visage de Snows. Il s'aperçoit qu'elle a penché un peu son visage et qu'elle le regarde. Seule sa bouche est crispée, mais ses yeux ont perdu leur nervosité.
Il s'avance vers son esprit, il prend son temps, il se découvre capable de cette délicatesse là, il a l'impression que les souvenirs l'attendent sans crainte, bien rangés, des étoiles qui scintillent. Comme si elle les lui offrait ?
Il lui semble que sa promenade a duré des heures, dans un lieu idéal, tiède et lumineux, où il n'entendait plus sa relation sifflante, et ne voyait plus son atroce uniforme noir.
Quand il parvient enfin à se ressaisir, il voit que la fille, Snows, non maintenant il va l'appeler Eleïssa, c'est plus joli, et c'est le nom qu'il a entendu là-bas, s'est détendue, elle a appuyé son dos et sa tête au mur, ses yeux sont fermés et on dirait qu'elle dort. Il se relève sans bruit et quitte la cellule en emportant leur secret.
&&&&&&&&&&&
Le lendemain, il a presque l'impression qu' Eleïssa l'attend – elle est paisiblement assise sur son châlit, dont elle a tiré la couverture. De même, la vaisselle du premier repas du jour est-elle soigneusement empilée près de la porte.
Et avant même qu'il ne soit entré dans sa cellule, elle se tourne vers lui et le suit du regard, jusqu'à ce qu'il s'assoit en face d'elle. Elle lui dit bonjour, et lui veut lui répondre, mais il s'aperçoit qu'il ne peut que tordre sa bouche en silence et que ces efforts doivent lui faire une tête épouvantable.
Il est furieux contre lui, furieux de n'être que cela, il tend la main vers elle en signe de salut et d'apaisement, mais elle se méprend sur le geste, elle doit repenser au premier jour, à leur premier jour, qui fut aussi son premier jour à lui, elle bondit sur ses pieds, et s'éloigne de lui.
Mais lentement, en faisant glisser son dos le long du mur.
Mais sans le quitter des yeux, et sans aller jusqu'au bout de la cellule.
Il soupire de soulagement. Et le soupir libère sa bouche, il est à nouveau capable de parler.
« Ne t'inquiète pas, ça va être comme hier, tout va bien se passer.
– Pourquoi je te croirais ?
– Je ne sais pas, à toi de voir si tu prends le risque. »
Il la voit hésiter encore, se mordre les lèvres, hausser les épaules, puis décoller son dos du mur et marcher rapidement vers le bas-flanc et d'y asseoir d'un joli mouvement rapide.
« C'est bon, je suis prête. »
Et elle ferme les yeux.
Et lui regarde son front, dégagé aujourd'hui, car elle a attaché ses cheveux, et il entre à nouveau dans la partie libre et heureuse de son esprit, en se disant que c'est un peu comme les forêts de bouleaux aux alentours d'Ankou, une multitude d'arbres qui forment un ensemble, permanent et ordonné, et que s'il en manquait un seul, rien ne voudrait plus rien dire, et il s'abandonne tout autant qu'elle.
Il ne voit rien, il ne fait que ressentir, un flux vif et radieux qui le rassasie. Au bout d'un certain temps, et pourtant comment savoir si des minutes se sont vraiment écoulées ? ( si le bonheur était plus puissant que le temps d'Azkaban ? ), il sent qu'il n'a plus besoin de rien, sauf, peut-être d'ouvrir les yeux et de la regarder et peut-être qu'à force de la contempler, son visage creux de dementor se transformerait et prendrait chair et que de la peau humaine, tiède, charnue, vraie, pousserait sur ses os ?
Avec un léger cri, elle ouvre les yeux et le voyant, esquisse un mouvement de recul. Mais comme elle était déjà presque le dos au mur, bien sûr, elle ne peut pas aller bien loin – elle ne fait que plaquer ses épaules contre la paroi, toutefois plutôt comme si elle cherchait un soutien, plus qu'un refuge. Il voit qu'elle tremble un peu, il voit ses jambes, qu'elle a ramenées sur le côté, ses mains pâles, son menton quand elle commence à parler, d'une voix rauque et hachée.
« C'est bizarre, j'ai revu des choses que je croyais avoir oubliées, des scènes et des gens … je ne sais même pas s'ils vivent encore. Tout cela se passait il y a si longtemps. J'étais petite fille, heureuse, insouciante… libre. Rien n'aurait pu m'arriver si j'étais restée comme cela. C'est drôle, vraiment, tous ces souvenirs que l'on garde en soi, sans justement savoir qu'ils sont toujours là. Et après, quand on regarde sa vie, on ne comprend pas pourquoi ça a dérapé. Alors que la réponse doit être là, dans les souvenirs, ils ont perdu leur voix et si pourtant, on pouvait la leur faire retrouver, alors peut-être que l'on comprendrait à quel moment on est passé du mauvais côté. Moi, je n'ai pas décidé de devenir ce pour quoi je suis ici, une voleuse, une coupable. On m'a mis des choses dans les mains, et je n'aurais pas dû les prendre. Mais elles étaient si tentantes, alors. Je crois que je ne savais pas qu'on pouvait résister et dire non. A moins que j'aie cru résister, justement en disant oui. »
Tout d'un coup, elle étend ses jambes et attrape un bout de sa manche à lui, et elle tire dessus, mais comme Gn1-2, par réflexe de combattant, résiste à la traction, le visage de la prisonnière se rapproche de lui et il n'ose plus respirer.
« Dis-moi, est-ce que tu crois qu'un jour je comprendrais pourquoi je suis ici ? »
Comment lui répondre, sans respirer et surtout sans comprendre ce qu'elle cherche ?
« Tu crois que tu peux m'aider ? »
Sa voix est tout d'un coup moins brisée, et plus sonore, et, même s'il ne les voit que de côté, parce qu'elle regarde toujours fixement devant elle, il se rend compte que ses yeux sont clairs, presque comme ceux de Périlogue. Et lui a envie de clarté, donc il lui répond « Oui » et il lui semble que ce n'est pas tout à fait un mensonge et que cette demande, si naïve et si inattendue (car quel prisonnier a jamais songé à demander de l'aide à un gardien d'Azkaban ? ) est une chance à saisir.
Il s'aperçoit alors que la main d'Eleïssa a relâché sa manche parce que la tension qui allait de lui à elle a disparu et que sa tunique pend à nouveau, bêtement, autour de son poignet.
« J'ai revu une scène de quand j'étais petite… je devais avoir cinq ou six ans. Ma grand-mère était venue me chercher, nous devions aller ensemble acheter du tissu, j'avais besoin d'une nouvelle robe, et elle allait me la coudre. Nous habitions à York, en plein cœur de la ville magique. Le magasin où nous ne devions nous rendre s'appelait 'Les Etoffes de Morgane' et je me disais quand dans ma nouvelle robe, je deviendrais aussi belle que la fée Morgane, puisque c'était elle qui devait les tisser – sans cela pourquoi la boutique se serait-elle appelée de cette façon ? Il se situait à deux ou trois rues de distance de celle où j'habitais avec mes parents et ma grand-mère. Je suis fille unique.
« C'est quoi ?
– Tu ne sais pas ? vraiment ?
– Non, pourquoi je le saurais ?
– Bien, alors, mes parents n'ont eu qu'un enfant, moi, unique, c'est ce que cela veut dire, pas de frère, ni de sœur, unique, seule. Seule.
Elle haussa les épaules.
– Trop tard pour regretter. Et moi, je risque de faire la même chose. Et en plus Matthew n'a pas de père. Tout cela est d'une absurdité à vomir. »
Cette fois-ci, c'est lui qui tire légèrement sur sa tunique carcérale, pour l'extirper du découragement dans lequel sa question imbécile l'a plongée. Il décide de ne plus l'interrompre dorénavant, et d'aller assouvir ses curiosités auprès de Pandora, nul doute que l'elfe saurait ce que voulait dire enfant unique. C'est idiot, idiot à hurler, ou à vomir comme elle disait tout à l'heure, mais les dementors ne vomissent pas ? mais c'est en essayant de se comporter comme un magique, en parlant avec elle, et en la questionnant qu'il la rend triste, alors que quand il se faufile dans son esprit, comme un dementor, il ramène à la surface des souvenirs heureux qu'elle a oubliés.
Il en a soudain assez de cette complexité qu'il ne fait que deviner – c'est vraiment décourageant, pour un peu il envierait les autres, ceux qui sont restés de vrais dementors. Pour un peu seulement, car, pour beaucoup, il veut entendre la fin de l'histoire d'Eleïssa et il se dit, subitement réconforté, qu'il veut une histoire par visite – des histoires pour lui apprendre ce qu'il ne sait pas.
« Et alors, ta robe ?
- Ma robe ?
– Oui, tu allais avec ta grand-mère..
– Ah, oui, ça t'intéresse vraiment, mes histoires de petite fille ? »
Elle le regarde, d'un air mi-amusé, mi-perplexe.
« Personne ne s'en est beaucoup soucié, pourtant. Et moi, ça ne devrait pas m'intéresser, à 25 ans, on pense à son avenir, pas à son passé. C'est comme si j'étais déjà une vieille bonne femme alors, avec ma vie terminée et ma jeunesse à ressasser ? »
Elle se tourne un peu vers lui, les épaules d'abord, et puis, plus prudemment, le visage et elle lui lance un petit regard, par en dessous, plissant les yeux, pour éviter de prendre son affreux visage en plein bien sûr, il est habitué, les magiques font tous comme cela avec lui, sauf Périlogue. Périlogue ose plonger ses yeux clairs dans le regard morne de ses gardiens, comme s'il pouvait y trouver quelque chose. Ou alors, comme s'il voulait se faire vidanger.
« Est-ce que tu me trouves vieille ? »
Bon, encore une colle : que peut-il lui répondre ? Qu'elle est moins amochée que les autres prisonniers et que…
« C'est mieux de te regarder, toi, qu'une elfe domestique. »
Il tourne la tête, en vitesse, vers la porte – il a peur d'avoir dit une bourde. Elle reste silencieuse, puis elle finit par dire, d'un ton qui se veut dégagé.
« Ah, bon, quand même ! Une elfe domestique ! »
Il abandonne la contemplation de la porte.
« Tu me racontes la suite ?
– Oui, je te raconte. »
Cette fois-ci, elle a vraiment l'air de vouloir aller jusqu'au bout du souvenir, de s'y replonger réellement.
« Donc, comme ce n'était pas loin, nous y étions allées à pied. Evidemment, j'avais quand même fait un caprice, j'aurais voulu passer par la cheminée, et je pense que ma grand-mère avait dû me taper sur les doigts, avec sa baguette. Elle la maniait bien, et quand elle tapait, le bois devenait aussi dur que du métal. Je m'étais calmée et nous étions parties et comme je boudais encore, j'avais refusé de lui tenir la main. Mais, je savais qu'elle ne m'en voulait pas.
Une fois chez Morgane, elle avait expliqué à la vendeuse ce qu'il lui fallait, et tout d'un coup, les rouleaux de tissu arrivèrent depuis les étagères et se déployèrent au dessus du comptoir, prenant la forme d'une robe à ma taille. J'avais de la couleur plein les yeux, pourtant tous les tissus étaient plutôt foncés, puisque c'était une robe pour l'hiver, néanmoins, c'était comme un arc en ciel qui se serait emmitouflé : vert sapin, indigo, bordeaux, mauve, ocre. J'avais toujours été habillée en gris, foncé l'hiver, plus clair l'été, et tout d'un coup c'était un émerveillement, un trésor éclatant. Je crois que c'est pour cela que c'est justement ce souvenir que tu as retrouvé, parce que ici, la couleur… ahaha on n'en voit pas la couleur. Bon, ça ne te fais pas rire, tu as raison, c'est nul… je n'ai jamais été douée pour faire de l'humour. Pas douée pour grand chose, d'ailleurs.
« Et alors, qu'est-ce qui s'est passé, après ?
– Après, je ne disais rien, je ne faisais que regarder, et je me disais que je ne pourrais jamais choisir, que choisir ferait trop mal. Bon, mais la vendeuse commençait à s'impatienter, elle a dit à ma grand-mère ' Prenez le vert, ça ira bien avec ses yeux et ses cheveux.'
Ma grand-mère a dit que l'indigo serait encore mieux, et moi je voulais tout. Elles m'ont demandé, je me suis mise à pleurnicher, en disant que je les voulais tous. La vendeuse a soupiré, elle a dit qu'on pouvait choisir deux tissus, un pour la robe et l'autre pour le col et les poignets. Mais ma grand-mère a dit qu'il n'en était pas question, elle ne voulait pas de fantaisie, les robes bicolores faisaient mauvais genre. Mauvais genre, moi, je ne voyais pas ce que cela voulait dire. Après j'ai su, quand je suis devenue mauvais genre et crois-moi, c' était pire que du bicolore. Je me suis mise à pleurer pour de bon, enfin, pas vraiment, j'en rajoutai un peu, en avançant mes lèvres, pour que ça fasse plus d'effet.
Alors, ma grand-mère a pris sa baguette, j'ai mis mes mains en vitesse derrière mon dos, je craignais un nouveau coup, mais elle est allée chercher ma main, droite, ma main droite, oui, elle l'a mise dans la sienne, avec la baguette au milieu et elle a prononcé des mots que je n'ai pas compris. Et la baguette a pointé vers le tissu indigo. Ma grand-mère a envoyé un grand sourire à la vendeuse, du style – Je vous l'avais bien dit … l'autre a juste demandé 'Je vous en mets combien ?' et moi, on ne m'a rien demandé.
Je me disais que si nous étions restées plus longtemps avec la baguette dans la main, elle aurait pointé sur toutes les couleurs, les unes après les autres. Mais je savais aussi que ce n'était pas vrai. Une fois dehors, ma grand-mère m'a dit
« Tu as compris ce qui s'est passé ? »
J'ai dit non, un peu pour l'embêter et aussi pour savoir ce qu'elle allait m'expliquer.
« C'était une incantation de choix. Et c'est toi qui l'a faite fonctionner, si ç'avait était pour moi, ma baguette aurait désigné le bordeaux. L'indigo était bien pour toi. Je suis contente de toi, tu es magicienne, je n'en doutais pas, mais voilà, la preuve est en faite. Bientôt, tu sauras maîtriser la magie, et si tu le fais bien, et il n'y a aucune raison qu'il en aille autrement, tu feras toujours les bons choix, et les bons choix conduisent au bonheur. »
Elle avait une vision simpliste des choses, bien sûr, elle était naïve. Peut-être que les bons choix sont la clef du bonheur, mais je n'en mettrais pas ma main dans une gueule de dragon. En tout cas, la magie ne résout rien. Mais sur le moment je l'ai cru et j'étais ravie – j'allais avoir une nouvelle robe, et surtout je serai une bonne magicienne. Et donc je serai heureuse. »
Gn1-2 s'aperçoit tout d'un coup qu'il a passé beaucoup trop de temps avec elle, sans doute deux fois plus qu'il ne serait nécessaire à une vidange. Il se relève en toute hâte
« Il faut que j'y aille, je ne peux pas rester si longtemps. »
Elle lui dit
« Bon, alors vas-y. »
Mais si elle lui avait dit - Non, reste, j'ai encore des choses à raconter, il pense qu'il aurait pris le risque. Cela aurait été aussi tentant qu'une perspective de vidange pour un vrai dementor – il manque se taper dessus pour avoir pensé cela. D'ailleurs, une fois dans le corridor désert, c'est ce qu'il fait – il se flanque un grand coup sur la tête.
