Disclamer: Les personnages de FullMetal Alchemist appartiennent à Hiromu Arakawa



Chapitre2

Quand il reprit conscience, Roy put constater qu'on l'entraînait dans un couloir mal éclairé et sans vie. Enfin, presque sauf si on enlevait les bruits bizarres qui sortaient des murs gris. Il y avait plusieurs portes de la même couleur que les murs avec une petite fenêtre grillagée dans le bas de celles-ci. Le militaire avait la vue embrouillée et ses jambes refusaient de coopérer avec le reste de son corps. Les hommes qui le portaient s'arrêtèrent et il put entendre une lourde porte s'ouvrir. On le fit entrer dans une pièce sombre et on le coucha durement sur ce qui lui parut un matelas. Les hommes sortirent de la salle, refermèrent la porte derrière eux et la pièce plongea dans les ténèbres. Seul le petit grillage dans le bas de la porte donnait quelques rayons de lumière à la pièce. Quelques instants passèrent et ses yeux purent s'habituer à la noirceur. Avec misère, il put s'asseoir sur le rebord du matelas. Ça y était; ses membres coordonnaient avec les commandements de son cerveau. Il passa un regard circulaire dans la pièce où on l'avait enfermé et ne put que délimiter quelques meubles. Il lui fallu deviner le reste. Le lit inconfortable où on l'avait couché, un petit pupitre en bois accompagné d'une chaise du même matériel et finalement, une ampoule suspendue au plafond. De peine, il se leva et tâta les murs avec sa main droite. Rien. Pas d'interrupteur pour activer l'ampoule. Dans un grognement, il se rassit sur le lit.

Une heure passa. Soudain, la lourde porte grise grinça, annonçant la venue d'un visiteur. La lumière s'alluma et aveugla Roy du coup. Il cacha les rayons lumineux avec son avant-bras et fronça les yeux. Il ne put que distinguer le son que fit la porte en se refermant puis le bruit léger d'un talon foulant le sol. Tac. Tac. Tac. Les pas s'arrêtèrent devant lui. Une main frêle saisit son poignet pour dégager son bras de devant son visage et il put voir, sans trop plisser les yeux, le visage d'une femme qui se tenait devant lui. Jolie: les cheveux bruns, mi-longs, délicatement bouclés, les yeux d'un vert quasi irréel, de longues jambes fines, allant avec les proportions du reste de son corps. À la vue de ses vêtements, elle devait travailler ici. Même si la jeune femme abordait un sourire chaleureux, cela ne rassurait pour rien au monde notre alchimiste.

« Bonjour monsieur Mustang. » dit-elle d'une voix mielleuse.

Une voix qu'il aurait put deviner venant qu'une créature telle que celle-ci. Un timbre de voix qui vient habituellement avec des gloussements aigus, pour démontrer à quel point vous être le plus intéressant des hommes, et des regards plein de sous entendus. Des femmes comme ça, il en avait rencontré, sans toutefois les aimer. Non, ce n'était pas son genre de dames.

Il ne répondit pas. Qu'aurait-il dit de toute façon? Le visage de la femme se referma un peu.

« Je m'appelle Élisabeth. »

Élisabeth, han? Le monde est petit.

« Je sais, répondit-il simplement.

- Comment vous savez? » demanda-t-elle, le plus innocemment possible.

L'ex-colonel pointa la poitrine d'Élisabeth. Une carte avec son nom était accroché sur sa veste. Elle émit un rire énervant.

« Comme je peux être étourdie! Enfin, c'est moi qui m'occuperait de vous la plupart du temps durant votre séjour ici. »

Séjour? On s'aurait cru dans une auberge cinq étoiles avec massages inclus! Non, ici, il allait passer les pires jours de toute sa vie. Et comment qu'il savait que les jours d'Ishbal avait été dur.

°°°

Une semaine avait passé depuis que Roy Mustang avait été emmené. Le Colonel Riza et ses nouveaux subordonnés avaient réussit à régler le problème qui obstruait la venue du dossier Mustang. Dans leur bureau, elle les félicitait.

« Bravo. Maintenant, nous allons pouvoir enquêter sur l'affaire Mustang messieurs.

- Enfin! Je n'en pouvais plus! » souffla Havoc.

On entendit un cran de sûreté se décoincer.

« Cela insinue-t-il que vous ne trouvez pas que je fais un bon colonel Lieutenant?

- N... non! Non! Pas du tout! Vous faites un très bon colonel! V... vous avez certainement mal comprit: je n'en pouvait plus de l'autre dossier à régler! » essaya de se rattraper le Lieutenant en sueur maintenant.

Le cran de sûreté revint dans sa position habituelle. Fuery changea de sujet.

« Pour débuter, nous devrions peut-être aller voir le Colonel Mustang dans « son état naturel ». En questionnant le personnel en étant civil, nous aurions peut-être plus d'informations par rapport à l'établissement, ou même le cas de Mustang lui-même.

- C'est une bonne idée, fit Falman en posant une tape amicale dans le dos de son collège.

- Oui, mais le problème c'est de savoir qui veut aller se risquer à suivre mon idée... »

Avant même que quelqu'un d'autre se propose à cette tâche, Riza s'était subitement levée de sa chaise. Tous la regardait avec de gros yeux ronds, ayant peur d'avoir dit ou fait quelque chose de mal.

« Je le ferais. » dit-elle simplement.

Vous... le! s'étouffèrent ses subordonnés ayant eut plus de peur que de mal.

°°°

C'est ainsi que quelques heures après la séance de bureau, Hawkeye se dirigeait vers un bâtiment de brique. Aussitôt qu'elle mit les pieds à l'intérieur, une réceptionniste plutôt enrobée la prit en charge.

« Bonjour! Puis-je vous aider mademoiselle?

- Han? Oui, oui. Je désirerais rencontrer un certain monsieur Mustang s'il vous plaît, demanda-t-elle à la dame assise en arrière d'une vitre épaisse qui les séparait.

- Oh! Mustang... Mustang... Must... Ah! Oui. C'est le charmant jeune garçon qu'il ont emmené la semaine dernière! Oh, mais je dis ça pour parler parce que je l'ai à peine vu, gloussa-t-elle.

- Oui, j'aimerais le voir, répondit Riza qui, subitement, se sentait mal à l'aise.

- Bien sûr! Mais, quel est votre lien de parenté avec lui mademoiselle...

- Hawkeye. Mademoiselle Riza Hawkeye. Je... je... » réfléchit la blonde.

La dame derrière la vitre arqua un sourcils, signe de perplexité. La Colonel se lança.

« Oui, je suis sa femme.

- Sa femme? Alors, pourquoi ne portez-vous pas le nom de votre mari?

- P... parce que... J'ai dis femme? Je voulais dire fiancée! Oui, nous ne sommes pas encore mariés, enrichit Riza qui était entre plus mal à l'aise que tout à l'heure.

- Mhhh! »

La blonde eut peur un moment que sa mission échoue au tout début. Mais quand la secrétaire lui fit un sourire, elle se sentit soulagée.

« Je vais appeler Élisabeth, qui va vous emmener directement à votre fiancé.

- Mer... merci. »

Élisabeth han? Le monde est petit.

Quand Élisabeth arriva d'un couloir avec sa démarche de mannequin, Riza se sentit petite. Encore une qui est sûrement tombé dans l'oeil du Colonel, pensa-t-elle. Elle ne la connaissait pas, mais elle savait déjà qu'elle ne la supporterait pas. Elle parla un moment avec la réceptionniste et ensuite, se retourna vers la colonel.

« Bonjour, je suis Élisabeth.

- Je sais.

- Ah? C'est drôle, vous avez dit la même chose que votre fiancé, répondit-elle avec un air faussement impressionné.

Oui. En plus de sa voix énervante, Riza la détestait déjà.

« Hem, je suis un peu impatiente de revoir Roy. Alors, peut-on y aller tout de suite? »

Le prénom de son colonel sonnait bizarrement dans les paroles de la blonde. Mais il fallait bien qu'elle s'y habitue. Elle s'était engagée dans cette voie dangereuse et ne pouvait plus reculer.

Élisabeth rit à sa remarque. Elle frissonna au son aigu.

« Oui-oui. Ça se comprend. Suivez-moi. »

Elle partit à grand pas. Riza la suivit. Elles s'arrêtèrent devant un ascenseur et y montèrent. Deuxième, troisième étage. Les portes coulissantes s'écartèrent de leur chemin: elles purent descendre de l'engin. Élisabeth s'arrêta à la première porte grise qu'elles rencontrèrent. Elle sortit ses clés, chercha lentement la bonne, la trouva et la fit pénétrer la serrure.

Hawkeye était sur les nerfs et son coeur battait la chamade: elle allait enfin pouvoir revoir son colonel. Elle avait l'habitude de le voir tout les jours et son absence l'avait grandement affectée, autant que ses subordonnés.

Élisabeth ouvrit lentement la porte...


Hohoho! Mais qui a-t-il derrière cette porte? Roy? Un agent secret? Un balais? Une vieille paire de chausettes? Ou peut-être même Superman? Qui sait? Voilà ce qui clore le chapitre deux! -Aime faire des suspenses- Vous pensez où peut-être Roy maintenant? Vous voulez un chapitre trois? Reviews please:D