Auteur : Yami Flo

Genre : Général, Humour, Traumatisme de personnages, des OC en pagaille, destruction de propriété. Après une journée bien chargée, on aime discuter autour d'une table et devant une bonne tasse de thé. Flash-back à tous les étages et, en vedette, une apparition exceptionnelle du Tsuchikaze !

Disclaimer : Naruto appartient à Masashi Kishimoto. Les personnages comme Shizuka, Yume, Aoi, Masaru, Koma, Iwao et Sato sont à moi. J'offre Dan à qui le veut…

Ce chapitre est dédicacé à Anne-Marie, ma chère petite soeur, qui a fêté ses 13 ans fin août. Avec un peu de retard, bon anniversaire Mimi !

Merci à Taïsha pour la correction de ce chapitre.

Petite note : Après m'être essayé au dessin et m'être rendu compte que je n'avais pas vraiment de talent, je lance un appel. Y aurait-il un fanartiste intéressé par l'idée de dessiner Shizuka et la joyeuse bande ? Si oui, contactez moi en privé, et nous en discuterons...

Chapitre 10 : Les Feux De La Passion

1er Partie

Bureaux du Tsuchikaze…

Le Tsuchikaze avait su, dès l'instant où il avait posé un pied hors du lit ce matin-là, que ce ne serait pas une bonne journée. Mais s'il avait su à quel point il avait eu raison, il se serait lui-même cassé les deux jambes pour ne pas se lever. Il regretta amèrement que son stock d'aspirines soit déjà écoulé car il sentait à nouveau poindre une migraine.

Enfin, en tenant compte des nouvelles, l'aspirine n'aurait pas fait grand-chose.

-…Enfin, Ishiba-san demande 500 000 yens pour la réparation de sa boutique.

-Ishiba-san ? Ce n'est pas le marchand de jouets du quartier nord, demanda un membre du Conseil ?

-Si, Nomizawa-san, répondit le messager en s'inclinant. C'est bien lui.

-Alors, pourquoi demande-t-il des dommages et intérêts ? Cette…fâcheuse histoire a pris place dans le quartier Ouest !

-Euh, une femme et un enfant ont ravagé sa boutique, fit un autre homme en feuilletant rapidement ses documents.

-Laissez-moi deviner, gronda Nomizawa-san, ce sont encore ces diables d'étrangers ? Pourquoi avons-nous accepté de les accueillir dans nos murs, je vous le demande ! Konoha cherche à nous détruire de l'intérieur, c'est moi qui vous le dit !

-En fait, Nomizawa-san, ce n'est pas tout à fait la faute des étrangers, tenta le messager.

-Oui, l'encouragea un autre homme ? De qui est-ce la faute, alors ?

-Et bien, il y avait bien un jounin de Konoha impliqué, mais c'est Kino Koma qui a mené les hostilités en fonçant dans les rayonnages. Ils ont pillé le stock d'animaux en peluches…

-Oh…

Que dire de plus ? Quand le nom de Kino Koma était mentionné, on savait à quoi s'en tenir. Mais le fait qu'il ait entraîné avec lui un adulte responsable – enfin, c'était vite dit, mais ils étaient loin d'avoir toutes pièces du puzzle – était plus qu'alarmant. Mentalement, plusieurs membres du Conseil d'Iwagakure prirent note de parler avec le jeune garçon avant que cela ne se reproduise.

Il y eut un petit silence et puis…

-En définitive, Tsuchikaze-sama, déclara un jounin, les dommages sont minimes et nous aurons la paix pour un moment.

Cette fois, le Tsuchikaze explosa.

-Minimes ? Vous appelez ça minime, vous ? Vous vous rendez compte de ce que nous allons devoir dépenser pour réparer les dégâts ? Vous vous rendez compte du nombre de bâtiments détruits ? Et les Ono assiègent mon bureau pour obtenir le nom du ou des responsables de l'état pitoyable dans lequel leur fils chéri leur est revenu !

-Justement, cria quelqu'un ! Songez une seconde : Ono Dan ne sortira pas de l'hôpital avant cinq semaines au moins ! Vous n'allez pas me faire croire que vous le regrettez, quand même !

Le Tsuchikaze cligna des yeux une fois. Deux fois. Et doucement, un grand sourire éclaira son visage.

-…Touché. On célèbre l'événement comme il se doit ? Demanda-t-il.

-J'offre la tournée générale ! Proclama quelqu'un.

Inutile de dire que les acclamations ne se calmèrent pas avant un long, très long moment.

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Le soir tombait lentement sur Iwagakure.

Deux personnes étaient assises dans un salon de thé, chacun devant une tasse et – dans le cas de l'un – une énorme glace. La première qui semblait être une jeune adolescente, avait de longs cheveux blonds et une bouille d'ange. Si elle n'avait pas eu l'air aussi désespéré et si la personne assise en face d'elle n'avait pas été, selon toutes vraisemblances, un ninja et son petit ami, beaucoup de jeunes gens – et de moins jeunes – auraient tenté leur chance.

Si on tendait l'oreille vers leur table, on aurait été bien surpris de les entendre.

-Mais pourquoi j'ai accepté ?

-Parce que Tatsumaki-sensei…

-Tiens c'est Tatsumaki-sensei, à présent ?

-…et les filles ne t'ont pas lâché jusqu'à ce que tu te rallies à leur point de vue ? Continua la seconde personne sans prendre connaissance de l'interruption.

-Ah, c'est vrai…Mais pourquoi tu as cédé à ma requête, toi ?

-Parce que je ne supportais pas ton regard de chiot battu ? Suggéra son interlocuteur.

-…Sans commentaires.

-Ce n'est pas plutôt la réplique de ton coéquipier ?

-Neji, n'en rajoutes pas. Ce n'est pas toi qui dois te balader dans cette tenue !

-Ce n'est pas ma faute si tu es androgyne et ce n'est pas ma faute non plus si ton professeur à juger qu'une « jolie robe » rendrait les apparences plus crédibles.

Aoi gémit. Oui, une robe. Encore et toujours une robe. Et même pas le droit d'emporter une arme. Shizuka-sensei avait été véhémente sur ce point : pas d'armes planquées sous les vêtements lors d'un rendez-vous amoureux, cela pouvait donner une très mauvaise impression au petit ami. Visiblement, elle avait déjà oublié qu'il ne s'agissait que de cinéma, pas d'un vrai rendez-vous…

Flash-back.

Les filles étaient parties prendre un bain, Lee s'entraînait dehors, Gaï dormait toujours et il n'avait aucune idée de l'endroit où pouvaient bien se trouver Neji et Masaru. Il savait que tout était perdu d'avance mais il devait tout de même essayer.

Il était hors de question qu'il mette une robe !

-Sensei, vous ne comptez tout de même pas me faire porter CA !

-Mais si. Pourquoi, s'étonna Shizuka en clignant des yeux ?

-Mais…mais…mais…c'est indécent ! La jupe est beaucoup trop courte !

-Elle ne s'arrête qu'à dix centimètres au-dessus des genoux, indiqua Shizuka en mesurant la longueur de la robe du regard.

-JUSTEMENT !

-Mais, Aoi, contra Shizuka en s'approchant, tu as de si jolies jambes, il serait dommage des les cacher !

-Je…C'est quoi ce commentaire sur mes jambes ! Rougit Aoi en songeant à se planquer sous terre.

-Tu portes tout le temps des shorts, sourit Shizuka, ce n'est pas difficile de s'en apercevoir.

-Okay, grogna Aoi d'une manière très peu charismatique, à partir de maintenant, ne plus porter que des pantalons.

-Oh, n'en fait pas toute une histoire. Elle est pourtant très jolie, cette robe. Et elle est verte ! Au moins, tu n'auras pas à porter de rose…

-Verte, approuva Aoi d'un signe de tête, mais avec « J'aime Hyuga Neji » brodé en rouge dans le dos. C'est vous qui avez pris cette initiative ?

-Oui, sourit Shizuka, fière d'elle. Neji et toi feriez un couple si charmant…

-Je ne suis pas gay, clama haut et fort Aoi !

-Non, bien sûr que non, le pacifia Shizuka, sur un ton qui disait textuellement : « Mais oui, on y croit. » Mais tu à un rendez-vous avec lui, il faut que tu te fasses belle.

-Je suis un HOMME ! Je ne vois pas pourquoi je devrais mettre cette…cette…chose !

-Mais ton soupirant croit que tu es une fille, comme une bonne majorité de la population de ce village qui t'a vu, contra immédiatement la jounin aux cheveux mauves. On ne comprendrait pas qu'une jeune fille ne se fasse pas belle pour un rendez-vous galant avec l'homme qu'elle aime…

-Ce n'est pas un rendez-vous galant ! On ne fait que jouer la comédie !

-Peut-être, peut-être, fit Shizuka en faisant un geste de la main, mais l'important c'est de tromper les gens. Et puis, songe à la pauvre femme qui a travaillé si dur toute la nuit pour finir ta robe. Comme elle serait déçue de ne pas te voir la porter…

Shizuka avait des larmes dans les yeux. Si on pensait que le regard de chiot battu de Suiteki Aoi était terrifiant, alors on n'avait pas contemplé celui de Tatsumaki Shizuka. Ce regard-là vous faisait reculer d'horreur d'abord, puis fondre en larmes ensuite. Aoi baissa la tête. Il était vaincu.

Il prit la robe des mains de son professeur et se dirigea vers un paravent érigé dans un coin de la pièce.

-Très bien, très bien, je la mettrais. Mais il n'y aucun moyen pour que je lui montre le dos, vous m'entendez !

-C'est bon, c'est bon, j'avais justement prévu un petit gilet avec de la dentelle qui te plaira beaucoup…

De la dentelle ! Rien que ça ! Aoi porta une main à son front, espérant ainsi apaiser la migraine qui venait de s'emparer de lui. Il fit la grimace en songeant à la journée à venir. Pourquoi avait-il accepté ce plan mégalo ? Et pourquoi avait-il entraîné Neji-kun là-dedans ?

Il commença à retirer sa veste et son tee-shirt et en était au niveau du short quand la voix de Shizuka se fit entendre de l'autre côté du paravent.

-Ah, au fait, je t'en ai fait une autre avec « J'aime Uchiha Sasuke » ! Juste au cas où les choses ne marcheraient pas avec Neji…

Aoi retint à grande peine l'envie de se fracasser le crâne contre un mur. Cette fois, il avait définitivement envie de se pendre…

Fin du Flash-back.

Les Kamis soient loués, Neji n'avait toujours pas vu le dos de la fameuse robe. Pour leur santé mentale à tous les deux, cela valait beaucoup mieux.

Après tout, quel était le pourcentage de chances pour que Neji et lui soient homos et tombent amoureux l'un de l'autre ? Pas énorme à son avis, surtout si certaines personnes décidaient d'y mettre le holà…

Mais c'était également valable dans l'autre sens, à bien y réfléchir.

La réaction de Neji devant sa tenue avait été…particulièrement instructive, si on voulait résumer les choses. Kami, quand il y repensait, le rouge lui montait aux joues.

Flash-back.

-Allez, Neji, il ne faut pas faire attendre Ao-chan, chantonna Shizuka en le traînant par la main jusqu'à la chambre des filles !

Hyuga Neji ne connaissait pas la peur. Hyuga Neji était maître de ses émotions. Hyuga Neji était un petit génie, ce qu'il avait prouvé en apprenant en autodidacte une technique uniquement connue des chefs de clan de la sôke. Hyuga Neji…

Etait terrifié. Purement et simplement mort de trouille !

-Ao-chan ! Ton petit ami est là ! Claironna Shizuka en poussant la porte de la chambre des filles.

-Oh, Kami, entendit-il murmurer.

La première chose que l'adolescent aux yeux blancs remarqua en entrant, ce fut l'absence de Yume et Tenten. La seconde, et bien, ce fut Aoi.

Le jeune garçon avait les cheveux relâchés et ses boucles blondes, rendues soyeuses par un démêlage quotidien et un nettoyage régulier, reflétaient légèrement le soleil. Il se mordait la lèvre inférieure, en proie à une nervosité tout aussi grande que celle de son aîné. Si Neji n'avait pas su la vérité, il aurait définitivement pris le blond pour une fille.

Une exclamation franchit ses lèvres quand il s'aperçut, avec un temps de retard, de la tenue que portait son cadet.

-Aoi ? Qu'est-ce que tu fous en robe ?

La dite robe était vert pastel, taillée dans un style venu de l'Ouest. Le bustier avait un décolleté arrondi, assez sobre, et ne semblait pas être indécent. La jupe, assez courte nota-t-il, était évasée et garnie d'un rang de dentelles. Un gilet blanc garni de dentelles aux manches couvrait ses épaules.

-Shisuka-sensei trouvait que ce serait plus crédible si je me mettais en robe…

-Hein ?

-Exact ! Mes pauvres garçons, vous verrez quand vous serrez plus âgés, sourit Shizuka.

-On verra quoi ?

-Oh, rien de bien important. Alors, Neji-kun, en tant que petit ami de Ao-chan, que penses-tu de sa robe ?

-Elle…elle est très jolie, bredouilla Neji, gêné.

Kami, mais qu'est-ce qu'il faisait là ? Et depuis quand devait-il donner des conseils vestimentaires à un travesti ? D'accord, il allait se promener au bras du dit travesti tout au long de l'après-midi si tout se passait bien, mais quand même…

Si quelqu'un venait à l'apprendre chez les Hyuga, il était mort.

-N'est-ce pas, sourit Shizuka ? J'ai moi-même choisi la couleur. Cela lui va très bien au teint, tu ne trouves pas ?

-Si…si…C'est ravissant.

-Neji, murmura Aoi, arrête, c'est déjà assez gênant comme cela sans que tu en rajoutes.

-Désolé, mais…Whoa.

-Pitié, ne fais pas de commentaires.

-Aoi, si j'ai un conseil à te donner vieux, assures-toi que cette histoire ne remonte jamais à Uzumaki Naruto ou tu découvrirais la véritable signification des mots « humiliation » et « souffrance. »

-C'est rassurant…

-Non, c'est réaliste.

Durant ce petit échange, Shizuka n'avait cessé de chanter les louanges de la robe de Neji. C'est là qu'intervint un détail dont les deux adolescents auraient très bien pu se passer. Enfin, disons plutôt que l'un ne l'aurait pas avoué à l'autre contre tout l'or du monde…

-Et il a même les sous-vêtements assortis, déclara fièrement Shizuka !

-SENSEI !

-Ben quoi ? C'est vrai ! Je n'allais tout de même pas te laisser porter un boxer avec cette robe, quand même ?

Aoi passa au rouge pivoine en l'espace d'une demi-seconde. Comme il affichait déjà une teinte pourpre à cause de la gêne auparavant, la différence n'était notable que pour des yeux exercés. Neji crut qu'il allait étouffer. C'était lui ou la température avait grimpé en flèche dans cette pièce ?

-Tu veux que je te montre, Neji-kun, demanda Shizuka en agrippant le bas de la robe d'Aoi ?

-NON, SURTOUT PAS, hurlèrent les deux garçons !

-Je plaisantais, je plaisantais…Oh là là, ces jeunes, ils ne savent même plus reconnaître une plaisanterie quand ils en entendent une !

A ce stade, Aoi pressait avec force sa courte robe contre ses jambes, sans s'arrêter de murmurer des menaces de mort à l'encontre de son professeur. Plutôt normal, après tout. Neji décida qu'il était temps de mettre fin à la situation une bonne fois pour toute. Soupirant pour la forme, il prit la main d'Aoi dans la sienne et l'entraîna vers la porte.

-Nous partons dès maintenant, cela nous donnera le temps de visiter la ville.

-D'accord, surtout, ne rentrez pas trop tard ; sinon, il faudra que j'en réfère à vos parents, fit Shizuka, un point sur la hanche et un doigt tendu vers les deux garçons…Oou plutôt le ninja et le travesti.

-Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, marmonna Neji entre ses dents.

Comme si elle n'avait pas entendu, ce qui était certainement le cas, Shizuka continua sur sa lancée.

-On repart dès demain, alors profitez bien de votre journée. Ah, et hors de question de passer la nuit ensemble tant que vous ne serez pas mariés. Amusez-vous bien, les enfants !

Aoi grinça des dents et Neji tenta de retrouver une respiration normale et, surtout, de ne pas regarder trop fixement sa comp…son compagnon ! Kami, c'était une vraie torture. Ca, pour s'amuser, ils allaient s'amuser…

Fin du Flash-Back.

-Tu penses qu'elle avait dit ça pour plaisanter, s'enquit Neji en commandant une nouvelle fournée de biscuits ?

-Probablement. Elle devait vouloir faire plus authentique, assura Aoi en reprenant du thé.

-Oui, on va dire ça…

Quatre tables plus loin se trouvait un second couple, de loin le plus normal de tous, si ce n'était pour les bandeaux de ninja portant l'insigne de Konoha noués à leurs ceintures. Le garçon avait une coupe au bol et des sourcils incroyablement épais. La fille avait des cheveux bruns.

-Ca a été une longue journée, soupira Lee en buvant son thé.

-A qui la faute, grinça-t-elle ?

Lee préféra éluder la question. Il savait très bien où elle voulait en venir.

-Tu as bien vu que Neji pouvait prendre soin de lui. Et de Aoi, ajouta-t-il au bout d'un temps.

-Oui, oui, je n'avais aucun doute à ce sujet, répondit vaguement Tenten en soupirant.

-Pourquoi as-tu insisté pour qu'on les suive ? Ils s'en sont très bien tirés sans nous…Mon éternel rival a réglé son compte à cette larve en quelques secondes !

-Lee ! Sois sérieux deux minutes !

-Mais…

Une lueur agressive brûla dans les yeux de la kunoichi et Lee déglutit péniblement. Tenten ne se mettait habituellement jamais dans cet état et cela lui faisait peur. Avec raison.

-Lee, au cas où tu l'aurais oublié, c'est TOI qui les as mis dans les problèmes ! C'est à cause de TOI que Dan s'est mis à leur poursuite !

Lee rentra la tête dans les épaules. Autant pour lui. Mais s'il avait su, il n'aurait rien fait.

Flash-back.

Ce fut une main le saisissant par le col qui le tira de son sommeil. Après le déjeuner, Gaï-sensei et lui avaient choisi de faire une petite sieste digestive. Entre ce moment et celui de son réveil, c'était le trou noir. Pour anecdote, quoiqu'on en dise, se retrouver face à face dès le réveil avec Ono Dan pouvait donner des cauchemars à n'importe qui et Lee n'y ferait pas exception.

Le dit Ono Dan ne paraissait pas content. En fait, il paraissait plutôt en colère.

-Où sont-elles ?

-Agru ?

A ce stade, Lee n'était pas encore bien réveillé. Ce qu'il pouvait dire n'était pas très articulé. Dan commença à le secouer. Cela agaça très légèrement l'élève de Gaï.

-Je suis venu voir ma déesse nattée, mon ange guerrier et ma céleste princesse ! Où sont-elles, mécréant ? Où les as-tu cachée ?

-Hum…ch'ais pas, fit Lee en baillant.

-Parles, manant !

Une larme roula au coin de son œil. Attendez un peu qu'il soit un peu plus réveillé, tiens, et il allait faire regretter à ce petit imbécile de l'avoir déranger. Ou peut-être pas, songea-t-il brusquement en repérant la lame nue du katana qui pendait à la ceinture de Dan.

-J'vous répondrais quand vous m'lâcherez, fit Lee en baillant à nouveau. Mince, ce qu'il avait sommeil….

-Réponds maintenant ou il t'en cuira !

-Yume doit être en ville, réussit-il à articuler. J'sais pas où est Tenten…

-Qui cela ?

-Votre princesse et votre ange…vous cherchent peut-être…

-Ah, mes amours, je vous retrouverais bientôt, je vous en fais le serment ! Mais…Où se trouve la déesse blonde ? N'est-elle pas avec les autres ?

Lee dut réfléchir quelques secondes avant de se souvenir. Aoi était avec Neji, il en était certain, même s'il ne savait plus trop pourquoi.

-Oh, Aoi…avec Neji, doivent passer un bon moment.

-Pardon ?

-Ben…Neji et Aoi avaient rendez-vous ensemble…

-Qui diantre sont là ces gens ?

-Neji, c'est celui avec des yeux blancs, et Aoi…c'est votre quoi déjà ? Ah oui, votre déesse machinchose…

-QUOI ! Ce vile scélérat l'a ensorcelé et emmené avec lui ! Je ne permettrais pas un tel outrage ! Tenez bon ma déesse ! Votre chevalier vole à votre secours !

Dans la seconde suivante, il avait lâché Lee qui retomba sur son matelas et avait disparu, non sans avoir défoncé la porte. Lee cligna des yeux une fois, deux fois, avant de se rallonger confortablement sur son futon et de se rendormir aussi sec. Du moment que le maboul le laissait en paix, tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Pas une seule seconde, l'absence de son maître ne lui effleura l'esprit.

Flash-back.

-C'est quand même pas normal que j'aie dormi comme cela…

-Ah ouais ? Tu aurais été drogué, railla Tenten ? Un grand ninja comme toi ?

-C'est une possibilité, tenta faiblement Lee.

Mais il n'était pas dupe ; quoiqu'il put faire ou dire, il était déjà estampillé coupable aux yeux de sa coéquipière. Surtout que…

-Et je ne te parle même pas du mal qu'on a eu à s'en débarrasser par la suite !

-Uniquement parce qu'il nous croyait à la solde du « vil sorcier qui avait envoûté sa déesse », soupira Lee. Honnêtement, Neji n'est pas du genre à recourir à la sorcellerie. Je me demande ce qui lui a mis cette idée en tête.

-C'est un fou, lâcha Tenten, et les fous raisonnent de manière complètement imprévisible.

-On peut dire la même chose de la quasi-totalité des ninjas, fit Lee.

-Naruto en serait le parfait exemple, sourit Tenten.

Les deux équipiers échangèrent un rire, l'ambiance à leur table étant redevenue plus chaleureuse.

-Tu as quand même eu beaucoup de chances qu'il ne t'aie pas reconnu, remarqua Lee au bout d'un moment.

-Ce type est tellement débile qu'il ne sait pas faire la différence entre un garçon et une fille, il nous l'a bien prouvé avec Aoi, dit Tenten en haussant les épaules. Il suffisait juste que je trouve une tenue appropriée et le tour était joué.

Lee hocha la tête. Ce type avait sérieusement besoin de lunettes…Et là encore, on ne pouvait pas être sûr qu'il y ait une amélioration.

-J'ai beaucoup aimé ton parchemin d'invocation, finit-il par dire. Je ne savais pas que tu t'étais mise aux senbons comme projectiles.

-C'est nouveau, commenta Tenten. Gaï-sensei m'a fait remarquer qu'il valait mieux que je développe des lancers non mortels au cas où j'aurais à ramener des suspects ou des criminels à faire juger. C'est encore à l'essai.

-En tout cas, c'est efficace, constata Lee. Il ressemblait à une pelote d'épingles…

-Merci. Mais dit-moi, c'était nouveau aussi, ta technique ?

-Oui et non. J'ai vu Yume la pratiquer sur Masaru et je me suis dit…

-Essayons de la copier ? Kami, Lee, tu n'as pas le Sharingan ; inutile de te mettre à épier les mouvements de tes adversaires.

-Ce n'est pas ça. Gaï-sensei m'a recommandé d'observer Yume pour l'aider à progresser et pour renouveler mon style. Comme maintenant, c'est aussi une élève de Maître Gaï…

-Ah, fit simplement Tenten en hochant la tête. Et, est-ce que Yume est au courant de vos manigances ?

-…Non.

-C'est bien ce qu'il me semblait. Attention, vous jouez à un jeu dangereux, d'autant plus qu'elle est loin d'avoir un caractère facile.

-Je ne vois pas très bien ce qu'elle pourrait nous faire.

-Moi si, grimaça Tenten. Garçon ! Des dorayakis et du thé, s'il vous plaît !

-Tu as encore faim ?

-Pas toi ?

Lee haussa les épaules. Après tout, la facture était réglée cinquante/cinquante, donc il n'avait pas à se plaindre. Il relança la conversation.

-Mais quand même…Te couper les cheveux…

-Mmm…un bien petit sacrifice, fit Tenten en jouant avec une de ses, maintenant trop courtes, mèches. Et puis, je pense qu'il était temps que je change de look.

Flash-back.

Lee faisait les cents pas devant la porte comme un lion en cage. Elle en avait de bonnes, Tenten ! Suivre Neji et Aoi et s'assurer que Dan ne leur pose pas de problèmes, d'accord, il comprenait l'idée, il acceptait, et surtout, vu qu'il avait involontairement révélé leur « pseudo relation » au malade mental, il ne pouvait pas refuser, ne serait-ce que pour se donner bonne conscience. Mais tout de même…

Elle en mettait, du temps ! Finalement, il craqua et entra dans la pièce sans songer à frapper.

-Tenten ! Qu'est-ce que tu fais ? Je croyais que tu voulais qu'on…les…suive ?

Lee resta sans voix. Tenten se contenta de hausser un sourcil. Ce n'était pas facile à faire, surtout lorsqu'on se retenait d'exploser de rire, mais par respect pour Lee, elle décida de n'en rien laisser paraître. Au lieu de cela, elle se contenta de sourire et de tourner sur elle-même, comme une ballerine.

-Qu'est-ce que tu en penses, Lee ? J'ai eu du mal à bien les égaliser, mais le résultat me paraît assez réussi, tu ne trouves pas ?

-Mais…mais…mais…Tenten ! Qu'est-ce que tu as fait à tes cheveux ! Et tes vêtements ?

-Du calme, Lee. Les cheveux, ça repousse. Et puis, le style vestimentaire…Bah, c'est juste pour passer inaperçu. Quoi ? Tu ne pensais pas que j'allais poser un pied dehors alors qu'il y a ce…ce dingue dans les parages, quand même ? Je sais que sa cible prioritaire est Aoi, mais après tout, on n'est jamais trop prudent.

-Mais…

-Tu n'as toujours pas répondu à ma question, Lee-kun. Est-ce que je ressemble suffisamment à un garçon ?

-Je…

Lee secoua la tête pour examiner de plus près sa partenaire depuis maintenant près de quatre ans. Cela faisait bizarre de voir Tenten sans ses macarons. Mais c'était encore plus étrange de la voir avec des cheveux légèrement bouclés, retombant un peu sur les yeux, et ne dépassant pas le niveau du cou. Il y avait un autre détail qui clochait…

-Qu'est-ce que tu as fait à ta poitrine ?

-Je l'ai bandée, fit Tenten en rougissant légèrement. Si je veux pouvoir passer pour un homme, il fallait que je sois plus…plate. Alors, ton avis ?

-C'est…bon, je crois.

Et encore, c'était un euphémisme. S'il n'avait pas été familier des traits de Tenten, il aurait pu s'y laisser prendre. Même après avoir rencontré Yume…

Tenten fit craquer ses articulations.

-Allez, on a perdu assez de temps ! Direction le quartier Ouest !

-Mais…Comment sais-tu où aller ?

Tenten eut un sourire moqueur.

-Elémentaire, mon cher Watson. A-t-on avis, qui a préparé l'itinéraire du rendez-vous ? Neji est peut-être un excellent ninja, mais côté romantisme et galanterie, hein…

-Mais je croyais que tu étais contre cette idée de rendez-vous ?

-Soyons clairs, Lee : j'aime Neji, c'est un fait, mais il est hors de question que je laisse un ninja de Konoha entre les griffes de cet obsédé de Ono. Si cela signifie voir Neji au bras d'un autre…Alors, d'accord, je prends cela comme une mission…Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y aura pas de conséquences, crois-moi.

Lee avala difficilement sa salive. Si Aoi n'avait pas été aussi mignon et gentil, il était certain que Tenten l'aurait déjà tué…

Fin du Flash-back.

-Quand même, couper tes beaux cheveux…Tu es aussi courageuse que ma Sakura-chan !

-Je prendrais cela pour un compliment, sourit Tenten. Au fait, comment marchent les choses avec elle ?

-Ben…J'ai quelques difficultés, avoua Lee, gêné. Elle ne parle toujours que de Sasuke…

-Ca lui passera, le rassura Tenten. Un jour, elle verra quel garçon formidable tu es.

-Tu ne dis pas ça pour me faire plaisir, au moins ?

-Bien sûr que non.

Mentalement, Tenten ne put s'empêcher d'ajouter un rapide : « En tout cas, je l'espère. »

A la table d'Aoi et Neji, la discussion était toujours très animée. Elle tournait principalement sur leur rencontre inopportune avec Ono Dan…

-Je ne m'attendais pas à ce qu'il nous tombe dessus aussi vite…

-Nous avons tout de même eut une heure de tranquillité avant qu'il ne nous rentre dedans, observa Neji.

-Pas assez à mon goût, grinça Aoi entre ses dents. Honnêtement, qui aurait cru qu'il réagirait comme ça ?

-Je ne sais pas, moi…Peut-être toutes les personnes dotées d'un tant soit peu de raison ?

-C'était l'idée de Shizuka-sensei, Neji-kun, observa Aoi.

-Ben justement. Quand même…Toi aussi, tu devais savoir qu'il ne prendrait pas les choses en douceur.

-Mais t'attaquer directement dans la rue, avec tout ces civils innocents autour, franchement…Je me demande pourquoi ils n'ont rien dit, ajouta-t-il songeusement ?

-Pas très difficile à deviner, dit Neji en haussant les épaules. Ils l'ont sur le dos 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 et probablement 365 jours par an. A la fin, ils doivent s'être fait une raison.

-Hum, oui probablement.

Ce n'était pas ninja qu'aurait dû faire Ono Dan, mais bel et bien acteur. Et encore…

Flash-back.

Ils avaient décidé d'un commun accord de voir le quartier Ouest. C'était, selon le guide touristique, le plus animé de la ville. A vrai dire, c'était aussi le seul quartier moderne et le plus fréquenté. Une foule plus ou moins compacte s'y tassait, ce qui leur laisser l'espoir fou de ne pas croiser Dan. Pas dans l'immédiat, en tout cas. Cependant, c'était inévitable. L'idée même du rendez-vous devait mener à une confrontation avec le fou.

Mais pour l'instant, c'était bien le dernier des soucis pour Suiteki Aoi et Hyuga Neji. Le premier prenait soin de ne pas lâcher le bras de son compagnon, tout en étant suivi par divers regards masculins dont l'âge des propriétaires oscillait entre douze et quatre-vingt ans, alors que le dit compagnon foudroyait du regard, byakugan à l'appui, les dits propriétaires.

Inconnus d'eux, car ils ne s'en préoccupaient guère de toute façon, un ou deux firent même une crise cardiaque.

-Neji-kun ?

Neji tourna la tête vers son cadet, s'efforçant de ne surtout pas rougir quand le léger vent qui soufflait remonta un peu plus haut la robe, lui donnant une belle vue sur les cuisses du blond. Oh, Kami, si cela continuait, il allait saigner du nez…

Mauvaises pensées ! Mauvaises pensées ! Aoi est un garçon, un GARCON ! C'est quasiment ton petit frère, tu te souviens ? Et tu es hétéro !

Neji tiqua. Ce n'était pas sa voix. S'il n'avait pas su que Yamanaka Ino se trouvait à Konoha, probablement dans un magasin de mode avec Sakura ou Shikamaru en guise de porte-paquets, il aurait pu jurer qu'il était victime d'une contamination mentale causée par leur fichu jutsu familial.

Finalement, il se mit à penser.

T'es qui toi ?

Ta conscience. Faut bien que je travaille de temps en temps. Et surtout, que je t'empêches de faire une connerie plus grosse que toi…

N'importe quoi ! Je suis tout à fait capable de prendre soin de moi !

C'est toi qui vois, protesta la conscience.

Moi, je dis que tu devrais l'embrasser direct !

Allons, bon, en voilà un autre…T'es aussi ma conscience ?

Non, ta libido. T'es un adolescent sous hormones, c'est normal que je me manifeste !

C'est ça, c'est ça…N'empêches, si ça continue comme cela, je ne réponds plus de rien. Arg, non !

Mon pauvre vieux, compatit sa conscience. Courage, tu vas y arriver…

Neji secoua violement la tête. Ca y est, il était devenu fou. Sinon, comment expliquer les hallucinations auditives ? Un mouvement au loin lui fit étrécir les yeux. Bizarre comme ce flash de verre ressemblait à la combinaison de Gaï-sensei…

Non, impossible. Qu'est-ce que Gaï viendrait faire dans un endroit pareil ? Pourquoi les suivrait-il, en plus ?

-Un problème, Neji-kun ?

-Hum ? Oh, rien de bien grave. Il m'avait juste semblé voir…

-Voir qui ?

-Gaï-sensei. Mais c'est absurde. Il dormait quand on est partis et nous n'avons dit à personne où nous comptions nous rendre.

-C'est vrai, approuva Aoi en hochant la tête. Cependant…Neji-kun ? J'ai cru voir Masaru…

Cela le fit sursauter. Il n'avait rien repéré avec le byakugan. Mais, après tout, il le gardait activé uniquement pour éloigner les gens un peu trop entreprenant avec Aoi…

-Hein ? Comment ça ?

-Oh, je ne pourrais jurer de rien, mais le bleu n'est pas vraiment une nuance habituelle pour les cheveux, sourit Aoi en lui faisant un clin d'œil.

Neji se sentit soudain blasé. Non seulement Shizuka leur faisait vivre l'un des moments les plus embarrassants de leur vie, mais en plus, elle trouvait le moyen de leur adjoindre des chaperons. Sabrez le champagne, la vie était belle, Youhou !

Il s'arrêta net dans ses pensées. D'où est-ce que ça sortait ? Il finit par hausser les épaules. Peu importait dans le fond.

-Nous ferions mieux de partir, indiqua-t-il. Avec un peu de chance, on pourra les semer.

-Tu y crois franchement, fit Aoi d'un ton morne ?

-Non. Mais rien ne coûte d'essayer.

Ce fut à cet instant que l'enfer commença à se déchaîner.

Tout d'abord, il y eut l'explosion. Oh, rien de bien méchant, mais suffisamment pour effrayer quelques badauds quelques peu distraits. La fumée faisait très classe. La silhouette en sortant était classique mais bien notée. L'habit de samouraï n'était carrément pas à sa place dans un village de ninja et l'on pouvait décemment se demander où il avait été récupéré. Le katana dégainé en main…était une chose comme une autre.

Certes, il y avait eu des efforts pour la mise en scène, aussi ridicule soit-elle.

Mais le speech d'entrée flanquait tout le reste par terre.

-Vil sorcier ! Moi, Ono Dan, de la noble maison des Ono, pourfendeurs de démons, je te défie ! Je ne laisserais pas tes maléfices corrompre la déesse aux cheveux d'or ! Oh, mon amour, ne crains rien, ton chevalier accourt à ton secours !

A ce stade, la goutte de sueur derrière la tête était de rigueur. Quelques passants étouffèrent leur rire par une toux discrète et décidèrent qu'ils devaient absolument se rendre de l'autre côté de la ville pour d'importantes affaires. Instinct de survie oblige.

-Cette fois, ça y est, il a définitivement grillé un fusible, marmonna Neji en secouant la tête. Et puis, à quoi ça rime de faire un tel cinéma ?

Sorcier ! Et puis quoi encore ? Container à démon ? Il y avait des gens qui ne savaient vraiment plus quoi inventer…

Aoi se força à se calmer. Surtout, pas de scandale. Il était parfaitement incorrect de s'effondrer en larmes en plein milieu d'une rue surpeuplée. Il était aussi tout à fait inconstant d'étrangler les gens à mains nues jusqu'à leur broyer le cou. De même, hurler haut et fort qu'il appartenait à l'autre côté de la force ne lui semblait pas très indiqué.

Une idée germa au fin fond de son cerveau mis à mal par l'envie d'homicide.

Techniquement, il était sensé être une fille. Et une fille de grande lignée, avec cela. Pour ce qu'en disait sa mère, il était indigne d'une jeune fille de bonne famille de rendre les coups elle-même. Sur ce point, elle avait raté l'éducation d'Akane, mais là n'était pas la question.

Finalement, il leva des yeux très durs vers Neji, qui haussa les sourcils. Il n'aurait jamais pensé voir le jour où le jeune Suiteki aurait un regard rempli de haine, de mépris et, surtout, d'envies de meurtres à peine réfrénées.

-Neji ?

-Haï, fit prudemment celui-ci ?

-Tu es sensé être mon petit ami, n'est-ce pas ?

-Eh bien…

-Tu es aussi de grande maison, si je ne m'abuse ? Je n'ais donc pas à te dire qu'elle est la politique familiale par rapport aux affronts ?

-Aoi, je ne vois pas où tu veux en venir…

-Massacre-moi ça.

Il insista lourdement sur le ça en désignant Dan d'un geste de la main. Neji se sentit euphorique. Un grand sourire, totalement hors caractère, fendit son visage.

-Avec plaisir.

En seconde pensée, voir Hyuga Neji sourire n'avait rien de rassurant…

Fin du Flash-back.

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Oui, finalement un nouveau chapitre. Pour ma défense, je dirais qu'il a été très long à écrire (une vingtaine de pages sous Word ! Vous étonnez pas que je le coupe en deux) et que des circonstances indépendantes de la volonté de ma béta lectrice ont retardé considérablement sa publication.

Marrant. A l'origine, c'est un cadeau pour ma petite soeur, mais entre deux, j'ai fêté mes 17 ans, et aujourd'hui, mon grand frère a 24 ans...

Bah, à part ça, la vie va son court. J'ai repris les cours, je suis en Terminale, les petits "bips" qui passaient leur temps à m'embêter se sont soit fait virer, soit on dû redoubler dans une autre section, j'ai de bonnes notes, j'ai retrouvé les copains/copines...

C'est beau la vie. Par contre, avec tout ça, mes updates se feront un peu plus espacées. Enfin, lecteurs fidèles, je vous dirais que la seconde moitié de ce chapitre est prête, de même que le chapitre suivant de Dans Nos Larmes, le prologue de Que Le Meilleur Gagne ! (voir ma bio pour précisions) et deux chapitres d'une histoire sur Yanagi Ikuko. Bref, si je me décide à updater, vous ne manquerez pas de lecture.

Merci à tous ceux et celles qui me laissent des reviews, elles m'encouragent à continuer cette histoire avec plus d'ardeur qu'auparavant.

A bientôt pour de nouveaux chapitres !