Désolé pour le retard mais je viens d'avoir un bébé et je vous avoue que j'avais autre chose à penser qu'à ma fic. J'ai même hésité à l'arrêter là mais vos nombreux mails m'ont poussé à continuer.
Bonne lecture.
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Le lendemain matin, Harry activa le portoloin pour le chemin de traverse. Il fut particulièrement surpris de constater que le chemin de traverse, autrefois plein de monde était si vide. Seul une cinquantaine de personnes s'y trouvait. Cependant, tous les gens qu'il croisait ne manquaient pas de murmurer à son passage. Certains voulaient lui serrer la main, lui dire qu'ils avaient confiance en lui, qu'il était l'espoir de la communauté magique. Harry en était particulièrement gêné. En même temps, il appréciait ce soutien et cette confiance totalement irrationnelle que les gens plaçaient en lui.
Il commença par aller à Gringotts pour retirer 10 000 gallions. Heureusement pour lui, le gobelin lui vendit une bourse qui avait l'avantage de pouvoir contenir une somme infinie de gallions tout en restant petite et légère. Harry, ne pouvant pas se servir de la magie en dehors de Poudlard en fut très satisfait.
Ensuite, Harry se rendit chez madame Guipure afin de se trouver une robe pour le mariage de Fleur et Bill. Il cherchait au hasard une robe dans les rayons quand il tomba sur un modèle rouge et or de toute beauté. Jamais il n'avait vu de pareilles robes. Madame Guipure vit l'objet de son désir et lui dit :
- Cette robe est extrêmement chère monsieur Potter. Bien sûr, elle est d'une qualité extrême que ce soit par sa finition mais également par les sorts qui vont avec. Je ne sais pas quels sont les sorts qui ont été lancés dessus et heureusement que personne ne les connaît d'ailleurs car cette robe permet en tout cas de s'adapter automatiquement à la taille de la personne qui la porte, d'une part, et se répare toute seule d'autre part. Inutile de vous dire que si ces sorts étaient connus, je n'aurais plus qu'à fermer boutique. Au vu des couleurs, on pourrait presque croire que cette robe a appartenu à Godric Griffondor lui-même.
- Puis-je l'essayer.
- Si vous voulez mais avez-vous vu le prix d'abord ?
Harry regarda le prix : 999 gallions.
Il hésita d'abord : 1 000 gallions la robe, c'était vraiment trop cher mais il se sentait attiré par cette robe. De plus, il pourrait la garder à vie d'après ce que lui avait dit madame Guipure. Enfin, il pensa à la façon dont le regarderait Ginny avec cette robe et cela finit de le convaincre.
- Le prix n'est pas un problème, répondit Harry.
- Très bien monsieur Potter. Je suis sûr quelle vous ira parfaitement.
Harry l'essaya et n'eut plus aucune hésitation à sortir 999 gallions pour payer sa robe.
Harry partit ensuite dans un magasin où il acheta une glace à ennemi. Ca peut toujours servir pensa-t-il.
Puis il hésita à aller voir Fred et Georges. Il préférait que madame Weasley ne sache pas qu'il se promenait seul au chemin de traverse.
Cependant, il décida d'y aller quand même. Après tout, les jumeaux pourraient bien garder le secret. C'était quand même un peu grâce à lui qu'ils avaient pu ouvrir leur boutique.
Au moment où Harry allait rentrer dans le magasin, il ressentit un grand froid. Il leva les yeux et aperçu une cinquantaine de détraqueurs au dessus du chemin de traverse. Les personnes présentes dans la rue se réfugiaient dans les magasins en hurlant. Harry sortit sa baguette et hurla
"Spero Patronum".
Aussitôt, un cerf mais également un griffon doré, un basilique et un phénix sortirent de sa baguette et partirent à l'assaut des détraqueurs. Autant le cerf ne faisait que les repousser, autant les animaux magiques attaquaient réellement les détraqueurs. Le griffon les brûlait, le basilique les figeait et le phénix, symbole de l'espoir les faisait exploser. Quand il ne resta plus qu'une vingtaine de détraqueurs, ceux-ci abandonnèrent et disparurent. Aussitôt, les gens sortirent des magasins pour voir qui les avait sauvés. Partout, on entendait :
- C'est Harry Potter. Il a tué les détraqueurs.
- Mais voyons on ne peut pas tuer les détraqueurs.
- Voyez par vous-même.
- Vous avez raison. Vive Harry Potter, bonne chance à Harry Potter.
A ce moment là, un journaliste de la gazette des sorciers arriva.
- Monsieur Potter, une interview s'il vous plait.
Harry allait refuser mais une idée germa dans son esprit et il accepta
- Monsieur Potter, vous avez tué des détraqueurs, comment avez-vous fait ?
- En réalité, je ne suis pas sûr mais je pense que les animaux magiques invoqués par mon spero partonum réagissent différemment des animaux classiques.
- Justement monsieur Potter, en règle générale, le Spero Patronum permet d'invoquer qu'un seul animal et, qui plus est, un animal non magique. Certains témoins ont fait état de trois animaux dont trois magiques. Comment cela est-il possible ?
- Il faut croire que j'ai plusieurs espérances. Et puis, je ne suis plus à une particularité près plaisanta Harry qui riait jaune.
- Quelles sont donc vos espérances monsieur Potter ?
- Excusez-moi, mais je ne souhaite pas m'exprimer à ce sujet. En revanche, je souhaiterai faire un communiqué.
- Bien que cela ne soit pas très conventionnel, je vous en prie monsieur Potter, allez-y.
- Premièrement je suis scandalisé par l'attitude des personnes présentes tout à l'heure. Comment se fait-il que personne d'autre que moi n'ait osé combattre ? Je n'ai même pas 17 ans ! Il n'y avait pas plus de détraqueurs que de sorciers présents, les détraqueurs auraient dû être repoussés, même sans moi.
A ce moment là, les gens présents regardèrent ailleurs, gênés.
Harry reprit :
- J'en profite pour dire que j'espère que le ministère ne va pas me condamner pour non respect de la règle de restriction de la magie au mineur. Je ne pense pas que j'aurais du mal à trouver des témoins pour prouver le cas de légitime défense. Et justement, parlons du ministère, comment se fait-il qu'il n'y ait aucun auror sur le chemin de traverse ? Ou alors ceux-ci n'étaient-ils pas capable de faire un patronus ? Au lieu d'arrêter des innocents comme Stan Rocarde pour faire bonne impression auprès de la communauté magique en faisant croire qu'il agit, le ministère ferait mieux de protéger les endroits aussi importants que le chemin de traverse. Au lieu de m'importuner pour que je fasse des déclarations à la presse en faveur du ministère, le ministre de la magie ferait mieux de remplir son rôle ou à défaut de ne pas me faire perdre mon temps.
J'appelle tous les sorciers, de tout âge, non favorable à Voldemort, et je vous prierais de bien écrire son nom, à se regrouper et à le combattre par tous les moyens. Il est trop facile d'espérer que les autres fassent pour vous tout le travail. Le professeur Dumbledore est mort, je serai peut-être le prochain. La résistance ne doit pas être portée par un seul homme !
J'aimerais aussi apporter un petit passage sur Voldemort. Pour ceux qui défendent l'idée de la supériorité des sangs-purs, sachez ceci : Voldemort s'appelle en fait Tom Elvis Jedusor. Son père était un moldu. Je suis surpris que des familles comme les Malefoy, qui haïssent les moldus aillent se prosterner devant ce qu'ils appellent un sang de bourbe. Tous les alliés de Voldemort sont des lâches qui le servent uniquement car ils ont trop peur de s'opposer à lui.
J'aimerais que vous ne déformiez aucune phrase et que l'interview soit intégralement citée dans la gazette des sorciers. Et surtout, n'ayez pas peur de dire Voldemort. Si à l'avenir, c'est trop dur pour vous, dites Tom Elvis Jedusor.
À chaque fois qu'Harry citait le nom de Voldemort, le journaliste et les personnes qui s'étaient rassemblées autour d'Harry tressaillaient de peur.
- Me suis-je bien fait comprendre monsieur ? demanda Harry.
- Oui monsieur Potter cela sera fait.
Harry était irrité par la peur des gens à prononcer le nom Voldemort. Aussi, demanda-t-il au journaliste de lui appliquer le sort de Sonorus. Un peu surpris, celui-ci s'exécuta. Harry put alors hurler : "Voldemort ne me fait pas peur. N'ayez pas peur de dire son nom et combattez le".
Avec tout ce monde autour, Harry n'eut pas le courage d'aller chez Fred et Georges. En plus, il était contrarié : ses espoirs de ballades discrètes s'étaient évaporés.
Aussi, il utilisa son portoloin et arriva à Poudlard. Albus n'était pas là.
Il décida de travailler son occlumencie. Il prit un livre et lut très attentivement. Pour être un bon occlumens, il fallait dans un premier temps bien organiser ses pensées dans son cerveau. La méthode la plus efficace était assez difficile mais Harry ne s'arrêta pas à ça.
Il revint dans sa chambre à Privet Drive et commença à reclasser ses souvenirs. Il fallait qu'il rentre d'abord en transe puis qu'il partitionne tous ces souvenirs et qu'il "dresse des forteresses" pour les protéger. Il décida de ranger les plus important au centre, entourés s'une forteresse. Puis, il en mit d'autre autour, érigea une nouvelle forteresse, puis les moins importants entourés eux aussi d'une forteresse. Ainsi, pour atteindre ses souvenirs importants, il faudrait percer les trois forteresses. Ce classement de ses souvenirs lui permis de revivre tous les souvenirs de son enfance, particulièrement ceux où il était bébé. Harry fut très heureux d'avoir des souvenirs heureux avec ses parents. C'était quand même mieux que l'unique souvenir de leur mort.
Au moment où il terminait sa transe, il vit Rémus Lupin debout dans sa chambre qui semblait attendre qu'il ait fini.
- Apparemment, tu t'entraînes à l'occlumencie.
- Effectivement professeur. Depuis quand êtes-vous là ?
- Arrête de m'appeler professeur Harry, tu sais très bien que je ne le suis plus. Appelle-moi Rémus.
- D'accord Rémus, mais tu n'as pas répondu à ma question.
- Je suis là depuis un peu plus d'une heure.
- Une heure, c'est fou comme le temps passe vite en transe.
- Je pense que tu sais pourquoi je suis là.
- Non, je ne vois pas bien, mentit Harry.
- Je n'ai pas besoin de faire de la légimencie pour savoir que tu mens.
- Non, vraiment je ne vois pas, quel est le problème ? Le fait d'avoir sauvé une cinquantaine de personnes ?
- Ne fait pas le malin Harry. Si tu avait vu la colère de Molly quand elle a sut que tu étais allé sur le chemin de traverse tout seul. Et en plus, tu as pratiqué la magie pour faire le portoloin que tu as utilisé.
- Ca, je pense que le ministère ne pourra pas me le reprocher
- Comment ça ?
- Ce portoloin, je l'ai fait à Poudlard où j'ai le droit d'utiliser la magie. Je n'ai pas fait de magie en dehors de Poudlard à l'exception du Spero Patronum de tout à l'heure.
- Justement, parlons-en de ton Spero Patronum. Je me suis laissé dire qu'il était bien surprenant…
- Les gens exagèrent toujours sur moi. Tu le sais bien Rémus.
- Sauf que j'ai vu des détraqueurs en cendre, d'autre figés et des morceaux de détraqueurs sur tout le chemin de traverse. Ce n'était pas beau à voir.
- C'est vrai que je maîtrise bien le Spero Patronum. Il faut dire que j'ai eu un bon professeur.
- Arrête de te moquer de moi et dis-moi comment tu as fait.
- Je pourrais mais je te conseille plutôt de lire la gazette de demain. Tu devrais aimer… Bon tu m'excuses mais je suis un peu fatigué. Ca m'a fait plaisir de te voir Lunard. A très bientôt.
Au moment où Rémus allait partir, Harry ajouta :
- Tu sais Rémus, je sais ne suis plus un gamin. Je sais me battre et je ne laisserai personne mourir pour me protéger.
- Je sais Harry, mais tu dois encore apprendre avant de pouvoir te battre face à plusieurs mangemorts. Le sort Spero Patronum ne te sauvera pas face à eux.
Harry comprit que Rémus ne connaissait pas la prophétie sinon, il aurait dit face à Voldemort. Il se demanda si Dumbledore l'avait dit à quelqu'un.
- Ne t'inquiète pas pour moi, j'ai fait de gros progrès et j'ai plus d'un sort en tête. Bonne soirée Rémus.
Rémus Lupin compris qu'il n'obtiendrait aucune information supplémentaire et il transplana pour Pré-au-lard d'où il rejoignit Poudlard où se tenait une réunion de l'ordre dans le bureau directorial.
Harry était assez satisfait et impatient de son interview. Il regrettait un peu de s'être moqué de Rémus Lupin, mais il voulait faire comprendre à l'ordre qu'il n'était plus un gamin. Il lui tardait vraiment le lendemain pour lire la gazette.
Rémus raconta à l'ensemble des membres de l'ordre présents sa discussion avec Harry. Il était tous très surpris du déroulement de cette entrevue. Molly était scandalisé par l'irresponsabilité dont Harry avait fait preuve en allant au chemin de traverse tout seul.
Au moment où elle disait ça, un toussotement surpris tout le monde.
Albus Dumbledore, car s'était bien lui intervint :
- Puis-je dire un mot à se sujet.
Tous furent surpris d'entendre le professeur Dumbledore. A part Minerva Mac Gonagall, personne ne l'avait encore entendu sous forme de tableau.
- Comme personne ne répond, on partira du principe que qui ne dit mot consent continua le professeur Dumbledore. Je tiens à vous signaler que c'est moi qui ai conseillé hier à Harry de créer un portoloin et d'aller au chemin de traverse.
- Que dites-vous professeur ? intervint Molly Weasley.
- Je pense que vous avez très bien compris Molly. Figurez-vous qu'il n'avait pas de robe pour le mariage de Bill.
- Mais en fin professeur, vous rendez-vous compte du danger que vous lui avait fait courir ?
- Ne vous inquiétez pas Molly, je surveille les progrès de Harry et je pense qu'il peut parfaitement se défendre.
- Juste une question professeur, intervint Rémus Lupin. Harry m'a dit qu'il avait fait son portoloin à Poudlard. Or vous venez de nous dire qu'il l'a fait hier.
- Je ne vois pas le problème le coupa Dumbledore. Je lui ai fait un portoloin pour une salle secrète de Poudlard que moi seul connais et je peux vous dire que ce jeune homme ne cesse de m'impressionner…
La réunion s'arrêta là. Tous rentrèrent particulièrement surpris de la tournure des évènements de la journée.
Harry dormit particulièrement bien cette nuit là. Et le lendemain, quand il se réveilla un hibou lui tendait la gazette des sorciers.
En titre, on pouvait lire, "Après avoir sauvé seul le chemin de traverse Harry Potter appelle à résister !"
Puis trois pages lui était consacrées. La première relatait les évènements de la veille. La seconde était consacrée au discours de Harry et on pouvait voir en gras à la fin, "Voldemort ne me fait pas peur. N'ayez pas peur de dire son nom et combattez le". Le journaliste commençait son article en expliquant que monsieur Potter avait exigé que celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom soit nommé. Harry fut satisfait de voir que rien n'avait était modifié et que le nom de Voldemort apparaissait bien.
Le troisième était une critique du ministère qui commençait comme ceci :
"Comme se l'est demandé monsieur Harry Potter, l'ensemble de la communauté magique se pose des questions sur les agissements du ministère. Comment se fait-il qu'aucun auror n'était présent sur le chemin de traverse. Interrogé, le ministre de la magie apparemment très gêné, n'a pas souhaitait s'exprimait à ce sujet. Il s'est contenté de dire qu'il saluait le courage dont monsieur Potter avait fait preuve et que bien sûr, aucune sanction ne serait prise à son égard vu que la preuve de légitime défense avait été apportée. Où sont les renforts promis par le ministère ? … Cela ne peut plus continuer comme cela. Un mois après sa nomination, il y a de plus en plus de personne qui demande la démission du ministre de la magie : Rufus Scrimgeour. D'après certaines sources, ce n'est plus qu'une question de jours.
Harry commençait bien sa journée. Au moment où il allait partir pour Poudlard, il reçut simultanément trois lettres : une de Ron, une de Hermione, une de Ginny.
Harry fut amusé par le contenu de ces trois lettres : celle de Ron le félicitait pour avoir explosé les détraqueurs et d'avoir "tué" Scrimgeour. Hermione elle voulait absolument savoir comment il avait fait pour détruire les détraqueurs. Celle de Ginny était complètement affolée et elle lui demandait de lui promettre de ne plus jamais faire de folie comme celle là car elle avait trop peur pour lui. Après leur avoir tous les trois répondu qu'il leur en dirait plus en les voyant, Harry partit pour Poudlard où Albus l'attendait.
- Bonjour Harry.
- Bonjour Albus, belle journée n'est-ce pas ?
- Tout le monde ne parle que de tes exploits si j'ai bien compris.
- Je n'ai rien fait d'exceptionnel.
- Ce n'est pas ce que j'ai entendu dire. Je pense que l'explication que tu as donnée au journaliste sur ton Patronus est la bonne bien que je n'ai jamais entendu parler de cas comme celui-là. Je pense que tu es en train d'avoir espoir en toi et ça, c'est très important car ainsi, tu peux faire de grande chose, de très grande chose même Harry.
Harry ne répondit rien et se replongea dans l'apprentissage de nouveaux sortilèges. Il apprit notamment un dérivé de la légimencie qui permettait d'envoyer des paroles à une personne assez proche de soit.
Harry continua d'apprendre pendant plusieurs jours. Et le 29 juillet, Harry se sentait de plus en plus puissant et de plus en plus endurant. Il essaya de se lancer le Protego Maxima. Le bouclier semblait trop faible pour résister à un sort puissant et Harry ne put le maintenir très longtemps mais, bien que très fatigué, il ne s'écroula pas de fatigue comme la fois précédente. Quand il rentra à Privet Drive, Harry trouva un mot sur son bureau. Rémus Lupin était passé mais ne le voyant pas il lui avait laissé ce mot se doutant qu'il était à Poudlard. Dans celui-ci Rémus lui signifiait que l'ordre passerait le chercher vers 20h00. Harry alla le dire à l'oncle Vernon. Celui-ci décida que lui, la tante Pétunia et Dudley iraient manger au restaurant pour ne pas être là.
Harry qui ne pouvait pas faire de magie en dehors de Poudlard décida de consacrer sa journée du 30 à ranger ses affaires et ranger sa chambre. L'après-midi, il alla même la passer chez madame Figg pour lui dire au revoir. Sa "famille" lui dit à peine au revoir en partant mais Harry s'en moquait.
A 20h00, Rémus Lupin, Nymphadora Tonks, Maugrey Fol-Œil et Kingsley Shacklebolt étaient là. Alors qu'il allait les saluer, Maugrey Fol-Œil lui reprocha de ne pas les avoir questionnés et qu'ils auraient pu être des mangemorts.
- Vigilance constante Potter, beugla Maugrey.
- Pas besoin : glace à l'ennemi Foel-Œil lui répondit Harry en lui montrant sa glace.
A ce moment, Tonks, Lupin et Kingsley partirent dans un fou rire devant le regard on ne peut plus surpris de Fol-Œil.
- Vous êtes moins inconscient que je ne le pensais, c'est bien, mais restez vigilant.
- On part en balais cette fois-ci, demanda Harry.
- Non Potter, trop risqué. Ce coup-ci, on transplane. Pour vous, transplanage d'escorte.
Avant de transplaner, Rémus intervint :
- Harry, nous sommes désolés de t'imposer ça mais le quartier général de l'ordre se trouve toujours au 12 Grimault Place. De plus, demain, ce sera officiellement ta maison. Ne t'inquiète pas pour Rogue, Harry. Le sortilège Fidelitas a était refait. Ainsi Rogue ne pourra pas venir avec d'autre mangemorts.
Harry prit conscience qu'il fallait absolument qu'il ait de l'aversion pour Rogue. Cela ne devrait pas être difficile car malgré les informations apprissent au début de l'été, il continuait de détester cet homme qui l'avait sans cesse rabaissé.
- Bien. Sirius détestait cette maison mais je tâcherais de me souvenir des moments heureux passés avec lui là bas.
Sous l'œil émis de Rémus et Tonks, ils transplantèrent devant la maison.
