« au fil du vent »
1ère partie
Le vent était de plus en plus menaçant, les cheveux de la navigatrice dansaient à chaque salve émise par des rafales, son souffle perfide s'engouffrait dans les voiles du Vogue Merry. Namy se retourna et du haut de la vigie ordonna ses ordres à un équipage excité de faire un peu d'exercice après un mois passé en pleine mer où le calme plat avait été maître. Mais la tempête s'amplifia et malgré tous les efforts du groupe le bateau se laissa ballotter par les flots. Leur sort reposait maintenant à travers les mains de cette mer déchaînée.(C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme taintain !) Nami avait beau hurler, sa voix était recouverte par le bruissement des vagues qui s'entrechoquaient et qui s'abattaient sur le pont du Vogue Merry. L'équipage fut à plusieurs reprises assaillit par les vagues ainsi que par le vent, ils essayaient de tenir le cap mais en vain. La tempête les avaient depuis longtemps dévié de leur itinéraire. Pour la première fois Nami se sentit désarçonnée, le temps avait eu raison d'elle. Elle! la navigatrice de l'équipage de chapeau de paille et la meilleure de toute les mers (pensait elle avec une pointe d'orgueil !), se laisser avoir par une si simple tempête « non pas une si simple tempête que ça ! ». La mer c'est comme une femme elle à ces caprices et seul une force inexplicable ou quelqu'un à pu provoquer cette colère. Elle essayait de se rassurer elle même, elle n'avait pas l'habitude de perdre le contrôle de la situation et elle était piquée dans sa fierté ! Nami décida de descendre sur le pont pour prêter main forte, elle ne s'avouait pas vaincue.
Alors qu'au loin une île apparue, s'abattait toujours un vent perfide, rude, glacé à couper le sang, malgré la douleur provoquée par le froid Pipo régla au millimètre près ces lunettes de visées C'était bien une île qu'il voyait à travers cette tempête. Il se mit alors à crier « île en vue ». L'équipage fatigué de lutter cotre une force invisible et gainé par toute cette pluie se réjouit de cette nouvelle. Ils mirent alors toute leur dernières forces et deniers espoirs pour accoster sur cette île.
Une brise chaude caressa la peau laiteuse de l'archéologue encore endormi. Un léger frisson alors parcouru son corps ce qui eu pour effet de la réveillée. Elle entrouvrit avec difficulté les yeux lorsqu'une lumière aveuglante lui fit refermer ceux ci automatiquement N'ayant pas vraiment les idées claires elle décida d'ouvrir les yeux doucement. Pendant que ces yeux s'habituaient à cette lumière éclatante, tous ses autres sens se mirent en éveil. Elle entendit au loin le bruit des vagues s'écrasant sur les récifs avec un rythme régulier que cela en devenait monotone, elle sentit également une odeur chaude de terre encore humide et le doux parfum du sable doré au soleil. Un cri aiguë surgit de derrière, elle sursauta mais se rassura vite ce n'était que le bruit d'un oiseau sauvage. Elle décida alors de s'asseoir et senti sous ses doigts un sable fin s'infiltrer autour de chaque espace qu'offrait ses doigts fragiles et fins, ses mains finirent recouvertes petit à petit par cette poudre légère, chaude et douce. La brune commençait à entre apercevoir des formes, des nuances. Son instinct l'avait bien conforté dans ces idées, ils se trouvaient sur une île déserte, dispersés de part et d'autre sur cette plage en proie au sable blanc que le soleil avait asséché. Une fois remise de cette découverte, elle chercha du regard le Vogue Merry qu'elle aperçue au loin coincé dans un récif à l'aspect très agressif. Celui ci avait très mauvaise allure, le mat avait succombé au rafale, il était brisé en deux, la coque elle, avait subit quelques renfoncements et des blessures superficielles sur tout son pourtour. Merry était blessé, mais courageux, il avait réussit à survivre et a épargné toute les vies de l'équipage. Pipo avait raison d'avoir confiance en ce navire !
A l'ombre des arbres, un air chaud et humide collait aux poils de Chopper qui se réveilla difficilement. Il suffisait qu'il lève une patte pour atteindre les branches basses. La densité du feuillage au dessus de sa tête masquait presque le soleil, mais des rayons de lumière filtrait ça et là projetant des tâches claires sur le sol. Robin se leva et commença à réveiller le reste de l'équipage ce qui créa une éclosion de bras tout autour de chaque membre de l'équipage assoupi sur la plage. Après quelques soupirs pour certains ou de grognements pour d'autres, ils se levèrent tous, comprenant au fur et à mesure où ils se trouvaient !
Un vent sec et salé s'engouffra autour de luffy ce qui le fouetta en plein visage (sacré réveille !).
Luffy à peine réveillé était tout sourire avec une pluie d'étoile remplissant ses yeux et levant les bras au ciel :
« Ca s'était de l'aventure ! » , se perdre en pleine mer et se retrouver ensuite sur île solitaire « WAAAaaaaooooooouuuuuuu ! » .
Mais la nuit apparue plus rapidement que prévue pour le capitaine au chapeau de paille. Nami venait de s'échauffer et de s'assouplir le poings droit sur la tête à luffy, ce qui la détendit un peu après cette échec cuisant contre la météo. Mais elle se promit au fond d'elle défiant l'horizon du regard qu'elle prendrait sa revanche et qu'elle avait peut être perdu une bataille mais pas la guerre !
« les nuits passent vite sur cet île » pensa Luffy en se frottant la tête « Où est mon chapeau ? » dit il en criant. Il tourna la tête à droite, à gauche puis il vit son couvre chef à l'ombre d'un palmier.
Pendant ce temps là, Nami essaya de rationaliser la situation pour rassurer un Pipo complètement paniqué, qui bégayait : « On va tous mourir de faim et puis nos corps vont se dessécher et des énormes requins viendront nous manger…. Argh ! Je fais une allergie de je ne dois surtout pas rester sur cette île ! » Pipo aussitôt levé, aussitôt couché K.O.
« Je me sens dans l'obligation de r'ajouter et de prévenir qu'il a oublié de parler des charognards qui viendront finir nos dépouilles » dit une Robin le plus naturellement possible ce qui troubla un petit Chopper très impressionnable et qui rejoignit Pipo dans son coma.
« M'enfin un chapeau ça ne marche pas » ( petit clin d'œil à Gaston Lagaff) et il souleva son chapeau de paille qui se déplaçait le long du sol et découvrit une tortue en dessous qui se protégeait du soleil et qui par la même occasion faisait une petite balade de remise en forme. Il se mit alors à pleuvoir étrangement au dessus de la tortue, enfin c'était plutôt Luffy qui était entrain de baver au dessus de celle ci ! Il la trouvait très appétissante « J'AI FAIM ! », Sandy déprimé par le comportement de son capitaine lui lança un coup de pied Bonne Manière et prit la tortue dans ses bras et la remit dans l'eau « C'est une espèce en voie de disparition, idiot ». (et oui notre Sandy national est en fait un protecteur de la nature et un écologiste dans l'âme)
« C'est plutôt nous qui allons devenir une espèce en voie de disparition, si on ne mange pas ! alors réfléchit avant de parler blondinet » rétorqua Zorro d'un air méprisant, « Ah si tu disparaissais, cela ne sera pas une grande perte pour l'humanité, face de poireau » coupa Sandy.
Avant que puisse répondre Zorro, ils se sentirent tous deux propulsés dans l'eau par une Nami complètement hors d'elle « Ca va vous rafraîchir les idées, têtes d'enclumes ».
Tout en sortant de l'eau, Zorro grogna et maudit Nami et son sale caractère, tandis que Sandy proposa à sa dulcinée de venir se baigner avec lui en prétextant que l'eau était à bonne température pour respecter la douceur de sa peau délicate! ».
Excédée par le comportement de l'équipage, Nami partit se renseigner sur leur situation auprès de la seule personne sensée d'après elle, c'est à dire Robin ! Elle regarda entre temps son log pose mais l'aiguille tournait tous le long du cadrant s'en s'arrêtait, l'aguille devenait folle.
Robin réfléchissant « Nous devons être dans un lieu non répertorié par le log pose à moins que se soit un problème de champ magnétique, en tout cas nous sommes perdu et on risque d'en mourir » C'était la cerise sur le gâteau, Nami étant déjà au bord de la crise de nerf elle tomba, elle aussi dans les vapes.
Luffy chantonna alors légèrement au dessus de Pipo, Chopper et Nami allongés tous les trois sur la plage, « Le soleil vient de se lever (alors que c'était déjà la fin de journée !) et il va falloir manger……… » (petit clin d'œil à l'ami Ricoré) et Luffy pensant à son ventre s'arrêta soudainement de chanter.
Les rares brises d'air se mélangèrent avec la vapeur des préparations du coq qui enveloppèrent son torse transi humide pendant qu'il s'affairait à préparer le repas du soir L'odeur alléchante aida nos trois amis comateux à se réveiller et laissé leur faim les guider jusqu'au repas installé provisoirement en dessous d'un abris de fortune fait de cocotier. Une fois tous autour du feu, le bilan fut lourd, le log pose était détraqué, le bateau HS et l'équipage de plus en plus idiot, enfin ça c'est ce que pensait Nami. Le sang bouillonnant, Pipo rétorqua aussitôt que le bateau n'avait pas encore rendu l'âme et que celui ci n'avait que quelques brèches.
« Laissez moi quelques jours et il sera comme neuf ! »
Nami ne répondit pas, elle se sentait encore fautive d'une telle situation.
Un souffle frais et léger se posa délicatement sur la nuque encore moite et brûlante de l'escrimeur, que le soleil et l'effort avait chauffé.La nuit venait de tomber et l'équipage ne se laissant jamais abattre fit la fête autour d'un merveilleux feu de camp. Pipo vantait ses différentes aventures plus dangereuses, les unes que les autres avec un Chopper qui buvait chacune de ses paroles. Nami pendant ce temps fit un concours avec Zorro de celui qui boit le plus de Rhum en un temps record. Luffy lui de son côté essaya d'amadouer le cuistot pour avoir du rab. Robin elle souriait en voyant tous ses amis faire la fête alors que la situation présente était critique. Dans un sens cela la rassura et elle se replongea dans son livre. L'air était frais, le ciel dégagé et les étoiles plus éclatantes les unes que les autres et une étoile filante divisa le ciel en deux, laissant une traînée de poussière brillante derrière elle. Il faut faire un vœux la chance est peut être au rendez vous !
