6ème partie :

Elle essayait de percer les ténèbres au loin.
Rien ne bougeait.
Où donc se cachait la créature qui avait poussé des grognements ?
Est-elle tapie dans le noir, en train de l'observer ?
Attendait-elle qu'elle s'en aille pour recommencer à pousser ses hurlements effrayants ?

Silence….Puis un rugissement bestial surgit de derrière celle ci !
Elle eu à peine le temps de se retourner qu'elle vit une lumière aveuglante et un grand « Slash » apparaître ainsi que la carcasse d'un grand félin coupé en deux. Elle en eu le souffle coupé et leva les yeux vers son sauveur. Elle fut surprise quand elle vit que c'était un grand male, torse nu avec un bandana noir sur la tête entrain d'essuyer son sabre souillé par le sang de la bête. (Désolée c'était ni David Copperfield ni Gérard Majax)

Elle hésitât, mais dû reconnaître qu'il l'avait sauvé et elle dit d'une voix timide :
« Mer… merci »

silence

«Sans toi… »

re silence

Reprenant de l'assurance :
« Mais qu'est ce que tu faisais ici ? »

Il rangea son épée propre d'un geste vif dans son étui, puis la regardant :
« On peut dire que tu reprends vite tes esprits ! »

« Tu ne répond pas à ma question !»

« Je n'arrivais pas à dormir et j'ai entendu cet étrange bruit. J'ai donc voulu voir la bête par curiosité ! Satisfaite Mademoiselle l'inspectrice ? »

Dans son fort intérieur Jallah était déçu:
« Pourquoi je lui ai posé cette question ? C'est absurde ! Qu'est ce que j'attendais comme réponse de sa part ? »

Se secouant la tête pour remettre ses idées au clair :
« Qu'est ce qui m'arrive ? j'en ai rien à faire de ce type. »

Leur discussion prit fin quand surgit deux ombres noires planant très haut dans le ciel.

« Regarde ! » cria Jallah

« Des chouettes » dit Zorro, la main en visière pour mieux les observer.
« Du moins je crois que ce sont des chouettes, c'est difficile à voir. Elles sont drôlement grosses ! »

Les chouettes s'éloignèrent en fendant l'air de leur vol majestueux. Jallah et Zorro décidèrent alors de reprendre le chemin du retour, sous l'ombre profonde des arbres. Ils marchèrent en silence. Zorro s'arrêta un instant il était en nage à présent sa nuque le brûlait à cause de cette atmosphère lourde et humide. Il essaya de masser son cou, mais cela ne changea pas grand chose.

« Par ici ! » dit il

Jallah lui emboîta le pas. Des picotements désagréables la parcouraient de la tête aux pieds, sans doute à cause de tout ces maudits moustiques. Après avoir marché plusieurs minutes , elle s'aperçut que les arbres devenaient plus nombreux, plus touffus et la lumière plus faible.

« Je…. je n'ai pas l'impression d'être déjà passé par ici, balbutia-t-elle. Je ne crois pas que ce soit le bon chemin. »

Ils échangèrent un regard effrayé. Ils venaient de comprendre qu'ils étaient perdus.
Complètement perdu !

« Je ne peux pas le croire ! » marmonna nerveusement Jallah.
« Mais qu'est ce que je fais là ? »

Zorro ne s'attendait pas à voir Jallah accepter de bonne grâce le fait qu'ils étaient perdus au milieu d'une forêt obscur et étouffante. Il s'attendait à ce qu'elle panique. Et il ne fut pas déçu. Lui, au contraire, il était plutôt calme. (peut être par habitude !) Ignorant les battements de son cœur, il suggéra :

« On pourrait s'orienter grâce à la lune… »

« Quel lune ? »

Il faisait très sombre, en effet, sous le feuillage dense des arbres on n'apercevait pas la lune. Le cœur de Jallah battait de plus en plus fort !

Zorro inspiré :
« Bon, tachons plutôt de repérer de la mousse. Elle est censée pousser sur le côté sud des troncs d'arbre, non ? »

« Le côté nord, il me semble » rectifia Jallah.

« Je suis pratiquement sûr que c'est le sud .»

« Pratiquement sûr ? Ca nous fait une belle jambe ! »
cria-t-elle perdant patiente.

« D'accord laissons tomber la mousse »
dit-il faisant la moue.

« Je n'arrive pas à croire que nous soyons aussi stupides ! gémit elle.

J'aurai du me munir d'une boussole. »

Désespérée elle regarda Zorro :
« Alors qu'est ce qu'on fait Mc Gyver ? »

Aucune réponse

Jallah s'entendit alors grommeler :
« Excuse moi. Je … je ne voulais pas te blesser, mais… »
Aïe, c'est un peu nul comme excuse !
Tant pis pensait elle, faudra s'en contenter, rien d'autre en magasin.

« Oh ! ça va »
répondit-il après un petit silence.
« C'est ma faute.
Je n'aurais pas dû … Enfin, au moins comme ça, j'ai eu le plaisir d'entendre ta voix aujourd'hui. »
Et après l'avoir regardé bizarrement, il repartit, marchant d'un pas rapide.

Jallah hébétée, ne réagit pas le regardant partir.
Incapable.
Les mots se bousculaient dans sa tête, genre :
Attends, je, est ce que, pourquoi ne, tu, mais, qu'est ce que, tu n'es…
Mais n'ayant pas la force de mettre de l'ordre dans ces bribes, elle se remit à marcher.
« Il peut bien marcher où il veut.
Vite ou pas.
M'intéresse pas.
Trop de tension tue l'attention.
Et, ce soir, je suis fatiguée et je veux rentrer ! »

Zorro :
« Je pense que si on marche toujours tout droit, nous pourrions rejoindre la plage. Si on suit une même ligne droite on finira bien par atteindre la mer, étant donné que l'île est ronde! »

Jallah fatiguée accepta l'idée farfelue de celui ci. Ils marchèrent sans dire un mot, cernés par la sourde rumeur des insectes.

Au bout d'un certain temps, ils arrivèrent devant une grande clairière beaucoup moins étouffante. Elle avait même un côté féerique avec son lac bordé de roseaux. Son eau limpide, qui disparaissait à moitié dans l'ombre, s'étoilait de nénuphars délicatement inclinés sur leurs grandes feuilles plates. Le lac scintillait de mille feux, sous l'effet des lucioles qui dégageaient une lumière chaleureuse et festive.

Sous le charme de cette clairière, Jallah décida de faire une pause fatiguée par leur longue marche. Zorro s'assit à son tour à côté d'elle. Ils admirèrent ce splendide paysage éclairé par l'opalescence de la lune.

« Comme c'est joli ! »
Reprit Jallah en chassant un insecte sur son épaule.

« Regarde moi cette lumière ! »
Une bonne partie du lac était noyée dans l'ombre, mais la lune oblique qui perçait à travers le feuillage des arbres desservait une cascade lumineuse sur son eau immobile.

« Oui c'est assez chouette » dit Zorro.
Les lacs en général l'intéressaient pas, mais il accorda un moment de répit à Jallah !


Note de l'auteur : Le petit passage suivant se passe dans la tête des personnages. Vous pouvez sauter à pied joint ou à cloche pied mon délire cosmique, si vous n'êtes pas dans votre phase « aware » ! Heureusement cela ne changera rien à l'histoire.

La scène suivante éclate en un long vent se lève, il est doux et frais et s'engouffre dans les feuilles qui s'envolent vers le ciel.
Ffffffou, fait la feuille qui s'envole.

(Jallah) :
C'est exactement ce que je pense : fffffou, et même super ffffffou, voire top super over méga fffffou.
Je ne sais pas quoi lui dire, A quoi peut il penser?

Mais bon…. nous sommes au bord du lac et étrangement je me sens bien là ! près de lui.
Ce que je ressens pour lui reste mystérieux.
Je serais incapable de l'expliquer.
J'ai juste besoin de sa présence.

Flop, fait la pierre en s'enfonçant dans le lac.

(Zorro) :
C'est exactement ce que je ressens, depuis quelques minutes : flop. Et même superflop, flop de la mort, flop qui tue, flop sans espoir. Flop, tout simplement. Ou Gloups. Oui, gloups résume la situation encore mieux que flop. Ou … plouf, peut être. Ce genre d'onomatopées, en tout cas !
Pas des phrases complètes. Pas de sujet, verbe, adjectif, adverbe, complément…
Surtout pas ce serait trop clair et trop simple.
Et faux, archi-faux.
Elle est juste à côté de moi et elle semble plus intéressé par ce maudit lac que par moi.
Rageusement, je jette une autre pierre dans l'étang. Puis une autre, puis une autre…

Jusqu'à ce que Jallah réagisse et me demande si j'en ai pas marre de ces jeux de gamin.

« Elle ne t'a rien fait l'eau, non ? »

Le calme revenue, elle se détourne de moi pour replonger son regard vers le lac comme envoûtée par celui ci.


Jallah était rempli d'un sentiment de bien être, elle se sentait légère…

Elle fut coupée dans son rêve quand elle sentit une main délicate et douce remonté le long de son épaule. Zorro s'était rapproché discrètement d'elle. Il avait utilisé comme prétexte pour la caresser du bout de ses doigts, la bretelle de sa nuisette qui avait glissé de son épaule. Elle le regarda un peu gênée et s'empourpra, ce qui la rendait très mignonne. Zorro alors plus entreprenant que jamais continua sa course folle le long de ça nuque.

« Qu'est ce que tu fais Zorro à quoi tu joues ? Je ne veux pas t'affronter, pas ce soir. »
pensait elle

Zorro également dans ses pensées :
« A quoi penses tu Jallah ?
Je continue ?
Je te voie indécise, fais moi un signe !
Tu es si douce et si belle ! »

Eclairé par l'éclat de la pleine lune, son teint ambré faisait un joli contraste avec sa nuisette bleue et ses formes étaient si finement dessinée du creux de ses reins jusqu'à la courbure de ses fesses, il la trouvait le regard brûlant de Zorro et de ses caresses elle voyait qu'elle ne maîtrisait plus la situation, elle décida alors de voler discrètement une épée au ceinturon de son compagnon, qui était lui, trop absorbait à découvrir ce nouveau monde ! En un geste rapide et sans bavure, elle pointa le bout de la lame sous le nez du bretteur, dont elle effleura au passage le bout de sa joue. Elle le tenait alors à une distance assez raisonnable d'elle et le fixa avec un air provocateur. Celui ci recula plus par surprise que par peur, devant l'attaque de son assaillante.

« Comment a-t-elle réussi à prendre mon arme, c'est bien la preuve que j'ai encore des points faibles »

Il léchât alors du bout de sa langue, les quelques gouttes de sang qui perlaient le long de ses lèvres, défiant ainsi Jallah. Elle enfonçait de plus en plus l'épée dans ça chair tendre et moelleuse. Lui commençait à caresser avec envie le manche de ses deux autres lames prêt à dégainer.

Avis à vous chers lecteurs et auteurs:

Comme vous pouvez le constater je n'ai pas fini cette fic car j'ai effacé la fin malencontreusement et je n'ai jamais eu le courage de refaire celle ci ! Si ma fic inspire vous pouvez vous l'approprier (c'est à dire la modifier, la finir, la relooker enfin ce que vous voulez ) et la mettre sur votre compte et moi j'enleverai ma version et mon compte aussi par la même occasion. Je suis sur une nouvelle planète maintenant et je laisse les nouveaux auteurs de fictions sur cette jolie galaxie.