Encore un slash donc homophobes s'abstenir. Une idée qui m'est venue il y a quelques semaines, mettant en scène comme persos principaux Harry et Draco qui seront ici en couple.

Résumé: Suite à un accident en cours de potion, Harry se retrouve dans une sorte de monde parallèlle. Ses parents et Sirius sont en vie, Voldemort a toujours été au pouvoir, il n'est pas le Survivant, et le pire: il est élève à Serpentard et est le meilleur ami de Draco Malfoy - même plus encore.

Disclaimers: Je ne m'appelle pas Joanne, ni Rowling ! Vous savez ce que ça veut dire ! Les personnages de cette histoire ne m'appartiennent pas.

Chapitre 3:

Quatre jours étaient passés depuis son arrivée dans ce monde si différent de celui qui était le sien, et Harry avait encore un mal fou à se faire à l'idée qu'il était et un Serpentard, et le petit-ami de Draco Malfoy; même s'il trouvait qu'il se débrouillait plutôt bien de ce côté là. Trop bien, même. Mais ce à quoi il avait le plus de mal à s'habituer, c'était l'idée que Rose, sa meilleure amie, était une Black. Et pas n'importe quelle Black puisqu'elle n'était autre que la fille de Sirius Camille Black, son défunt parrain. Mais aprés cette révélation, il avait mieux compris son impression étrange de la connaître et de pouvoir lui faire confiance en toute circonstance. De plus, elle était le portrait craché de Sirius, autant physiquement qu'au niveau caractèriel; le jeune homme ne comprenait pas qu'il n'ait pas tout de suite su faire le rapprochement. En apprenant ce fait, il avait faillit tomber de haut, mais ce n'était absolument rien comparé à ce qu'il avait ressenti en apprenant que Sirius était toujours en vie.

Harry en était devenu quelque peu jaloux de son double: ce dernier avait la chance d'avoir encore son parrain à ses côtés, le dit parrain qui avait eu l'immense joie de fonder une famille en s'unissant à Emilie Rose, la mère de sa meilleure amie. Qui était Emilie Rose, ça Harry n'en avait aucune idée mais ce qui comptait pour lui c'était qu'elle avait su rendre Sirius heureux et lui empêcher une vie de souffrance. Une vie de souffrance qu'il n'avait eu que dans son monde en passant 13 ans de sa vie à Azkaban pour un crime qu'il n'avait pas commis. Le monde dans lequel il avait débarqué était une vie de bonheur, de joie et d'amour. Dans ce monde, il n'y avait pas de place pour la douleur; et le Survivant était sûr que le Harry de ce monde avait eu une vie beaucoup moins difficile que la sienne, qu'il n'avait pas eu à souffrir de la perte d'êtres chers.

Alors oui, Harry était jaloux de son "lui" Serpentard. Surtout quand il repensait à sa propre vie... 10 ans de sa vie passés dans un placard sous l'escalier, une adolescence où ne s'étaient enchaînés qu'ennuis, dangers de mort, la perte de sa seule famille, une destinée d'Elu trop difficile à porter... Et un assassin ne désirant qu'une seule chose: sa mort. Contrairement au véritable Harry Serpentard, sa vie n'avait été qu'une succession de malheurs et de souffrances, de douleurs et de morts, de culpabilité et d'un trop plein de tristesse. Ce n'était qu'injustice: pourquoi lui n'avait-il pas eu droit à cette vie de bonheur ?

Il avait tellement la haine de tout ceci qu'il fallait qu'il en parle à quelqu'un et qu'il trouve des réponses à ses questions. Et il n'y avait qu'une personne qui pouvait l'y aider: Albus Dumbledore en personne. Le vieux sorcier avait toujours réponse à tout, et Harry était sûr de trouver ce qu'il cherchait avec lui. C'est pour cette raison qu'il se trouvait devant la porte du bureau du vieux sorcier en cet instant même. Il avait des questions à poser et il le ferait. Il tendit le bras vers le montant de la porte pour y frapper et signaler sa présence lorsqu'une voix chaleureuse et enjouée s'éleva de l'autre côté.

" Entrez Mr Potter ! Ne restez pas derrière la porte, voyons ! C'est trés malsain."

Il ne fut même pas surpris d'entendre le directeur s'adresser à lui, alors qu'il n'avait pas encore touché la porte. De toute façon, plus rien ne pouvait le surprendre chez lui, quel que soit le monde il resterait toujours le même. Aprés tout, n'était pas le plus grand sorcier du monde qui voulait; surtout quand le sorcier en question s'appelait Albus Perceval Wulfric Brian Dumbledore et était le plus grand directeur que Poudlard ait jamais eu la chance de connaître. Il activa donc la poignet et entra dans la pièce qu'il connaissait tant. Jetant un rapide coup d'oeil à la pièce, il avisa son directeur assis dans son siège derrière son bureau, Fumseck sur une épaule.

" Bonjour professeur, j'espère que je ne vous dérange pas ?" salua-t-il.

" Tu as raison Harry, c'est une bien belle journée et nous devrions tous en profiter, répondit le directeur. L'hiver approchant à grand pas il ne va sans aucun doute que les jours de grand froid ne vont pas tarder à montrer le bout de leur nez. Et pour répondre à ta question, non tu ne me déranges absolument pas ! Je suis toujours disponible pour mes étudiants."

Harry sourit.

" Voilà une chose rassurante, professeur. Quel que soit le monde vous ne changerez jamais."

Le dit professeur lui rendit son sourire en le conviant à s'asseoir, ce à quoi l'adolescent obéit sans rochigner.

" Tu voulais me parler ?"

" Oui, en effet ! En fait je... Par où commencer... ? Eh bien... je dois dire que... je suis toujours aussi perdu, professeur. Ce monde est tellement différent du mien que j'ai du mal à me repérer. Il y a déjà le problème Serpentard/ Gryffondor: je me retrouve soudainement ami avec mes ennemis et, inversement, ennemi de mes amis. Avouez qu'il y a de quoi - et excuser moi l'expression- mais il y a vraiment de quoi péter une durite et devenir complètement cinglé. Mais s'il n'y avait que ça encore, ça pourrait passer... Non, en réalité ce qui ne va du tout c'est que... c'est que j'ai appris que mon parrain avait fondé une famille et qu'il était toujours en vie..."

Ce dernier bout de phrase avait été dit dans un souffle de tristesse saisissant.

" Je vois... Dois-je comprendre que dans ton monde Sirius Black est mort, de même que Miss Rose Black, sa fille, n'existe pas ?"

Il ne répondit pas à cette question. Il avait quelque chose sur le coeur, une douleur qui lui pulsait dans la poitrine et qui était la cause de sa jalousie en vers son double.

" Le monde d'où je viens n'est que douleur et malheur. La trisesse et la peur y dominent sans arrêt; les gens ont peur de sortir de chez eux et de se lier d'amitié avec d'autres sorciers, chaque nouveau jour apporte son lot de nouveaux morts, il ne se passe pas une journée sans que le sang ait coulé et certains endroits paraissent fades... La guerre fait rage et tous doivent choisir leur camp..."

Un éclair rouge et or passa devant ses yeux et une boule de plumes se posa délicatement sur ses genoux. Doucement, Fumseck se mit à chanter en recueillant l'unique larme qui avait coulé le long de sa jour du bout de l'aile, comme pour le consoler. Il caressa le phoenix avant de demander, un air déterminé dans le regard:

" Professeur, je me rends compte à quel point je ne sais rien du Harry de ce monde, et j'ai besoin de connaître certaines choses sur lui et sur sa vie."

Le vieux sorcier se pencha légèrement sur son bureau et le sonda un instant par dessus ses lunettes en demi-lune.

" Vois-tu Harry, quand tu es entré dans mon bureau mardi, je comptais te parler du Harry dont tu as pris la place. Je pensais que c'était une mauvaise idée de te laisser aller dans le château sans aucune de ses connaissances et de ses souvenirs, malheureusement notre conversation a vite dévié et nous en avons oublié le principal. Hors ce que tu viens de me dire m'a fait réfléchir, et j'en viens à penser que tu n'es pas là par pur hasard."

Harry fronça des sourcils, ne comprenant pas où Dumbledore voulait en venir. Cependant, il n'eut pas à se poser la question bien longtemps, déjà Dumbledore continuait.

" Et si tu n'es pas là par hasard, c'est qu'on t'a envoyé volontairement."

" Bien sûr ! le coupa-t-il. C'est Rogue qui m'a fait boire cette potion, et c'était prémédité. Il a toujours voulu ma mort !"

" Le professeur Rogue, Harry ! Tu dis que c'est lui qui t'as fait boire cette potion et je pense savoir pour quelles raisons il l'a fait. Il y a certaines choses, ici, que tu dois découvrir et comprendre par toi même. J'en ai l'intime conviction. Je crois donc qu'il vaut mieux pour toi que je ne te dise rien; si je le faisais, je ne t'aiderais en rien."

" Mais... Et si je fais une gaffe ? Les autres vont immédiatement se rendre compte de quelque chose ?"

" C'est pour cela que tu devras rester discret."

" Mais comment voulez-vous que je reste discret si je ne sais pas ce que je peux dire ou non ?"

" A parler de ce qu'on ne sait pas, on passe pour un imbécile !"

Le Survivant voulu répliquer mais un coup frappé à la porte l'en empêcha, et Hagrid, que Harry avait à peine eut le temps d'entrevoir depuis son arrivée, pénétra dans la pièce.

" Professeur Dumbledore ? ... Oh, pardon ! Je ne savez pas que vous étiez occupé..."

Ses yeux se posèrent sur le Serpentard qui lui sourit par habitude, ce qui le fit dangereusement froncer des sourcils. Mal à l'aise, Harry détourna le regard: mais quel idiot il faisait ! Les Serpentard avaient tojours détesté le garde-chasse.

" Ce n'est rien Hagrid, vous pouvez entrer ! Le jeune Mr Potter et moi-même avions terminé notre discussion. Je lui rappellerais juste une dernière petite chose avant son départ: rien n'est jamais dû au hasard. Il faut que tu gardes ça en tête, Harry."

Ce dernier acquiessa sans vraiment s'en rendre compte et, gratifiant Fumseck d'une nouvelle caresse, il se leva et sortit du bureau aprés avoir murmuré un léger " au revoir" général. Marchant dans les couloirs en direction de la salle commune des verts et argents, les mains dans les poches, il repensait à tout ceci et il devait admettre qu'il était extrêmement déçu. Dumbledore ne lui avait pas été d'une grande aide, d'autant plus qu'il parlait trés souvent par métaphore. Cet entretient ne l'avait aidé en rien, et il risquait à tout moment de comettre une erreur. Exactement de la même manière qu'il avait eu le réflexe de sourire à Hagrid lorsque ce dernier était entré dans le bureau. Et mine de rien, ça lui avait fait un pincement au coeur de voir que son ami ne lui avait pas répondu, bien sûr puisqu'il n'était plus son ami. Au contraire le demi-géant lui avait renvoyé un regard un peu colérique et Harry était persuadé qu'il avait pensé qu'il se fichait de lui. Tout ça c'était la faute de Rogue. Si cette sale chauve-souris ne l'avait pas forcé à boire sa potion ratée, il n'en serait pas là aujourd'hui. Si un jour il rentrait - ce qui était loin d'être sûr- il se vengerait de ce vampire.

Maugréant contre son ancien professeur de potions, Harry tourna le coin du couloir et se retrouva presque instantanément les fesses sur les dalles de marbre, sans parler de sa tête qui s'était légèrement tappé sur le mur. Se frottant le haut du crâne, il releva les yeux pour voir ce qu'il avait percuté et constata qu'il s'agissait plutôt d'un qui: un grand dadet roux avec des tâches de rousseurs jusque sur le bout du nez, une robe de sorcier plus grise que noire et des yeux bleus qui lançaient des éclairs. Les deux jeunes hommes se levèrent et Harry s'apprêtait à s'excuser auprés de son meilleur ami lorsque la voix de Ron s'éleva, furieuse.

" Tu peux pas regarder où tu vas, Potter !"

Harry fronça des sourcils. Lui qui comptait s'excuser... Il avait du mal à comprendre ce monde et surtout à comprendre les raisons qui auraient pus le pousser à rejeter l'amitié de Ron pour celle de Malfoy. Harry écoutait sans vraiment l'entendre Ronald l'insulter tout en le fusillant du regard, et un profond sentiment de regret le prit. Ses amis lui manquaient: Ron et ses blagues, Hermione et ses sermons, Neville et sa maladresse légendaire, Seamus et ses âneries, Dean sa stupidité... Et tous les autres aussi: Ginny, Luna, les Weasley au complet... Tout ça lui manquait et peut-être qu'il ne les retrouverait jamais.

" Si tes lunettes te vont plus, va voir un Auptischien ! Non mais franchement ! Tu as vu dans quelle état je suis maintenant !"

" Ta gueule, Weasmoche ! Tu me donnes mal au crâne ! Et puis quant à parler de l'état dans lequel tu te trouves... sans commentaire, tu es toujours comme ça !"

La phrase était sortie toute seule, comme la fois où il avait traité Hermione de Sang-de-Bourbe. D'abord surpris par ses paroles, Harry finit par hausser les épaules. Il ne devait pas chercher à comprendre d'où venaient les répliques qu'il sortait par moment sans le vouloir, il n'avait vraiment pas envie de se prendre la tête avec ça. Il pourrait parfaitement aller en parler à Dumbledore, mais de toute manière il ne servirait à rien de le faire: il ne lui dirait encore que la moitié des choses. Ron rougit violemment, battant presque la couleur de ses cheveux. Harry, quant à lui, l'observa avec un mélange de colère et de tristesse: il était furieux que Ron puisse le provoquer de cette manière, et il était triste de cette même provoquation. Ses amis lui manquaient réellement plus que tout, et il voulait les retrouver au plus vite...

Il passa devant Ron sans mot dire de plus et marcha d'un pas determiné vers la bibliothèque. Il voulait retrouver ses amis et son "chez lui" au plus vite, et Dumbledore n'avait pas l'air décidé à l'y aider. Eh bien soit: on était jamais si bien servi que par soit-même. Il allait lui même entamer des recherches pour trouver un moyen de rentrer, et quel meilleur endroit alors que la bibliothèque ! Une fois de retour, il retrouverait une vie normale ! Enfin... aussi normale qu'elle pouvait l'être quand on s'appelait Harry Potter et qu'on était le Survivant. Son seul regret ? Celui de ne pas pourvoir récupérer le Draco tendre et adorable de ce monde, celui de savoir qu'il n'y retrouverait pas Rose, et celui de ne plus pouvoir discuter avec Théo. Donc non pas son regret, mais ses regrets.

Il s'arrêta au beau milieu du couloir. Rien n'était normal: en l'espace de quatre jours il s'était beaucoup trop attaché aux trois Serpentards. Il adorait Rose et il en était réellement venu à la considérer comme un membre à part entière de sa famille, il appréciait discuter avec Théo qui - bien que cela l'avait dérrangé le premier soir- lui avait fait surmonté le tabou des relations sexuelles, et il aim... Que devait-il penser vis à vis de Draco ? Il aurait tellement aimé que le Draco de son monde puisse être comme celui qu'il était ici: doux, tendre, attentionné... Une question étrange s'imposa alors à son esprit: une fois de retour à Poudlard, comment devrait-il réagir vis à vis de sa Némésis ? Maintenant qu'il savait que si tout avait été différent ils auraient pu être autre chose que des ennemis, et bien plus que des amis ? Un choix... C'était exatement ce qu'il...

" Harry, où tu étais passé ? Je te cherche partout depuis tout à l'heure."

Le vert croisa l'améthyste, et Harry observa Rose, sans vraiment s'en rendre compte. Rose qui était devenue bien plus que sa meilleure amie en l'espace de seulement quatre jours... Comment, en si peu de temps, en avait-il pu autant s'attacher à elle ? A eux ?

" Tout va bien ? Pourquoi tu me regardes comme ça ?"

" Rien..." répondit-il l'air vague.

La jeune femme fronça des sourcils.

" Tu me cherchais ?" demanda-t-il alors.

" Hmm... Moui, tu n'as pas oublié qu'on devait se retrouver au hall d'entrée à 14h00, tout de même ?"

Le brun ne répondit pas, essayant de se souvenir.

" A voir ta tête, je crains que oui."

" Excuse-moi, je devais parler à Dumbledore et j'ai pas vraiment fait attention."

" Hmm... Pas grave ! Viens, on y va !"

La jeune Black sourit d'un sourire éclatant en attrapant le bras de son ami. Visiblement, les recherches se serait pour plus tard. Tout le long du chemin, Rose faisait la discussion toute seule alors qu'Harry réfléchissait, ne sachant pas quoi penser de tout cela. La seule chose dont il était sûr c'était qu'il devait rentrer à tout prix. Une pensée pour Sirius le prit... Il aurait aimé profiter de sa présence dans ce monde pour le revoir, ne serait-ce qu'une fois; mais il savait que ce ne serait pas une bonne chose: s'il le revoyait il risquait fort de ne pas vouloir repartir pour rester avec lui.

" Pourquoi tu devais voir Dumbledore ?" l'interrogea alors Rose, à côté de lui.

" Oh... euh... eh bien..."

Harry ne savait pas quoi répondre à cela et il fallait qu'il trouve une réponse cohérente avant de s'attirer un regard qui signifiait clairement " je ne te crois pas du tout" de Rose. Rose était une fille intelligente, ça Harry l'avait compris trés vite, et elle était d'une incroyable perspicacité. Surtout lorsqu'il s'agissait de lui.

" Heu... je devais lui demander un truc à propos de... de pas grand chose..."

" Harry ?"

" Moui... je... enfin... c'est personnel."

Harry se serrait donné des baffes: il n'était pas du tout convaiquant. Il n'avait jamais su mentir, c'était toujours Hermione qui mentait - à regret- pour le couvrir. Et il sut que son amie n'avait pas marché quand il la vit s'arrêter brusquement et l'observer sans ciller, les bras croisés sur sa poitrine.

" Harry, toi et moi on se connait depuis qu'on est gosses !"

" Euh... oui..." dit-il, l'air pas rassuré du tout.

" On a grandi ensemble !"

Il acquiessa d'un signe de tête.

" Et si tu avais un problème tu me le dirais, n'est-ce pas ?"

" Bien sûr..."

" Alors pourquoi tu ne le fais pas ?"

Le jeune homme déglutit difficilement. Il se retrouvait pris au piège.

" Euh... Je ne vois pas de quoi tu veux parler..."

" Pas de ça avec moi, Harry ! Je te connais comme si je t'avais fait ! Et depuis quelques jours tu agis de façon étrange !"

" Euh... ce n'est rien, je t'assure ! Ca va passer..."

Elle le regarda, pas l'air convaincu du tout.

" Ecoute, ce n'est rien de grave ! C'est juste un petit problème que j'aimerais régler moi même..."

" Tu me jures que ce n'est rien de grave ?"

" Promis !"

Rose soupira.

" Bon d'accord, je lâche l'affaire pour le moment. Mais si tu ne règles pas ça au plus vite..."

Elle lui attrapa de nouveau le bras, le tirant dans le couloir.

" Où est-ce qu'on va ?"

" Je sais pas... Tu veux aller où ?"

Il haussa les épaules.

" A toi de voir... Du moment qu'on trouve une occupation."

" C'est vrai qu'on s'ennuie !"

Tout en avançant dans le couloir, Rose semblait réfléchir à une idée d'occupation qui ferait passer leur ennui. Soudain, son visage s'illumina et un sourire sadique étira ses lèvres. Un sourire qu'Harry reconnu immédiatement: c'était le même qu'avait eu Sirius dans la pensine de Rogue lorsque lui et son père s'étaient attaqués au futur professeur de potions.

" Et si on allait saluer les Gryffondors ? Ca fait un moment qu'on ne leur a pas donné de nos nouvelles."

Cette idée ne le réjouissait guère: il ne se voyait pas du tout s'en prendre à ses anciens amis. Comment se sentirait-il aprés cela à son retour dans son monde ? Il n'oserait plus jamais les regarder en face, ça il en était sûr. Mais il se rappela soudain leur comportement vis à vis de lui le lendemain de son arrivée. Il n'avait rien demandé à personne et ils étaient venus lui chercher des ennuis. Sr le coup, il n'avait pas su comment réagir et c'était Draco qui, par son arrivée, avait réglé le problème. Un sourire mauvais étira ses lèvres: ce ne serait que justice rendu, non ? Surtout aprés ce que Ron venait de lui dire... Oui, il n'aurait pas à s'en vouloir. Ici, les gryffondors n'étaient pas ses amis.

" Ca me va ! s'exclama-t-il alors. Le premier qu'on croise, il morfle !"

" Le premier, ok !"

Ils partirent donc à la recherche d'un Gryffondor à surprendre mais à chaque fois ils ne tombèrent que sur des Serdaigles ou des Poufsouffles qui les fusillaient du regard tout en prenant la fuite devant leur air conspirateur. Mais la patience est une vertue et ils finirent par trouver ce qu'ils cherchaient: une Gryffondor traversait le couloir des Enchantements qu'ils venaient d'emprunter, et Harry se sentit légèrement mal en s'appercevant qu'il s'agissait d'Hermione. Sur le coup, il avait bien envie de changer d'avis et de faire demi tour. Mais déjà Rose prenait les devants.

" Tiens, Granger ! Comment va le rat de bibliothèque ?"

La Gryffondor fronça des sourcils. Elle avait dans les mains une dizaine de livres, ce qui prouvait qu'elle sortait de la bibliothèque. Et ce qui, malheureusement pour elle, la mettait en position d'infèriorité puisqu'elle ne pourrait pas saisir sa baguette pour se défendre.

" Je peux faire quelque chose pour vous ?" s'enquit cette dernière, le regard méfiant.

" Alors ça c'est gentille à toi de nous le proposer !" s'exclama la jeune Black.

" Ah oui ?"

Ce fut Harry qui répondit. De toute façon, il n'avait pas à avoir de scrupules aprés ce qu'il s'était passé en début de semaine. Et il n'avait qu'à mettre ce qu'il allait faire sur le compte du proverbe qui disait Qui aime bien châtie bien. Même si ça sonnait un peu faux là. Le proverbe adéquate dans cette suituation serait plutôt La vengeance est un plat qui se mange froid. Il devait même admettre qu'il était rassuré que son ancienne meilleure amie ne pourrait pas s'emparer de sa baguette. Il avait parfaitement conscience de ce qu'Hermione pouvait faire avec: elle n'était pas sa meilleure amie pour rien.

" Moui ! Vois-tu, on s'ennuyait ! Et on cherchait quelqu'un pour essayer un nouveau sort de notre cru ! Quel bonheur d'être tombé sur toi qui t'es si gentiment proposé de nous aider..."

La jeune femme déglutit en reculant d'un pas.

" Vous ne pouvez pas ! Je ne suis pas armée ! c'est déloyal !" balbutia-t-elle.

" Mais Hermignonne, tu oublies que nous sommes des Serpentards !"

" Et en tant que Serpentards nous sonmmes tout sauf loyaux !"

Comprenant son état d'infèriorité, Hermione lâcha ses livres pour saisir sa baguette mais Rose avait été plus rapide.

" Expelliarmus !"

La baguette de la Gryffondor atterit immédiatement dans les mains de la Serpentard, et Hermione les regarda à tour de rôle, effarée. Son regard allait d'Harry à Rose, cherchant quel pourrait être leur prochaine action. A son tout, Harry pris sa baguette dans une main et observa Hermione, un sourire de plus en plus mauvais sur les lèvres. Il la sonda un instant.

" Hmmm... En quoi vais-je bien pouvoir la changer ? s'interrogea-t-il lui même. En âne ou pourquoi pas rnicrobe ?"

" En rat ? Ca lui irait bien, elle resterait dans son élément !" s'exclama Rose.

" Mouais... Pourquoi pas... ? Qu'est-ce que t'en penses Granger ? Je suis dans mon bon jour aujourd'hui, alors je te donne le choix ! Tu vois, je suis gentil !"

La brunette ne répondit pas, reculant d'avantage d'un pas.

" Si tu ne te décides pas, tant pis pour toi ! On ne va pas t'attendre toute la vie !" s'impatienta Rose.

Et comme elle ne répondit toujours pas, Harry finit par s'énerver. Il brandit sa baguette, faisant se ratatiner Hermione sur elle-même, et lança le premier sort qui lui vint à l'esprit.

Aussitôt, la Gryffondor diminua de taille, se retatinant au fur et à mesure sur elle même, une petite queue en tire-bouchon apparue dans sons dos, son nez pris la forme d'un grouin, ses mains changèrent de forme, et sa peau vira au rose bonbon. Ses vêtements tombèrent au sol en un tas informe, alors qu'un petit porcelet sortait avec difficulté du tas de linge. Rose le regarda evc fierté.

" N'est-elle pas plus belle ainsi ?" demanda-t-elle en plaisantant.

Le petit conchon poussa alors un cri strident avant de s'enfuir à l'autre bout du couloir. En la voyant fuir, Rose éclata de rire.

" Et voilà le légendaire courage Gryffondorien !" lança-t-elle.

Harry, lui, se voyait incapable de bouger. Il n'arrivait pas à le croire: il avait... il venait de... c'était impossible... il ne pouvait pas... et pourtant il...

" J'ai attaqué ma meilleure amie..." murmura-t-il dans un souffle presque impercetptible.

Rose se torna vers lui avec interrogation.

" Heu... Harry, c'est moi ta meilleure amie !"

Mais elle remarqua qu'il avait les yeux exhorbités d'horreur.

" Harry, ça va ? Tu es sûr que tu te sens bien ?"

" Euh... oui..."

" Aussi bien que peut se sentir une personne ayant perdu les pédales et ayant transformé sa meilleure amie en cochon."

Rose fronça une énième fois des sourcils.

" Je persiste à dire que tu te conduis de façon étrange ! Si ça ne va vraiment pas, tu n'hésiteras pas à venir m'en parler, n'est-ce pas ? On est comme frère et soeur, Harry ! Et je tiens à toi plus qu'à tout autre chose."

" Hum... Ca va aller, t'inquiète donc pas."

Il lui sourit pour la rassurer alors que ce qu'elle venait de dire de le frapper de plein fouet.

" Tu tiens à moi plus qu'à tout autre chose ? Je vois d'ici la tête de Théo s'il t'entendait dire ça !"

" Au diable Théo ! Il a osé m'abandonner pour aller je ne sais où avec Draco !"

" C'est vrai ça... Ils sont où ?"

" Aucune idée, et je m'en fous ! Théo va devoir faire abstraction pendant un moment avant de se faire pardonner !"

Le jeune Potter éclata de rire: Rose était vraiment comme Sirius.

Le soir même, en entrant dans le dortoir, Harry se laissa immédiatement tomber avec lassitude sur son lit, poussant un feulement d'agneau blessé. Il avait encore un peu de mal à digérer le fait d'avoir attaqué hermione. Heureusement que Rrose avait été là et lui avait vite fait penser à autre chose. Il n'y avait pas à dire: Rose était vraiment une fille super. A ce son, Théo, qui était occupé à lire un livre, releva la tête pour observer dans quel état était son ami.

" Eh bien, eh bien... ! Que nous vaut l'honneur de ce cri d'agneau qu'on égorge ?"

" Hn..."

Le brun se tourna vers Théo et l'observa un moment avant de répondre.

" Fatigué !"

" Allons bon ! Alors qu'il n'y a pas eu une seule heure de cours et qu'il n'y a pas eu de calin avec Draco ?"

" L'ennui tue !"

" Je vois..."

" Au fait, où est Draco ?"

" Dans sa chambre, où veux-tu qu'il soit d'autre ? Mais pourquoi cette question ? Te manquerait-il par hasard ? Tu ne peux plus passer une journée sans lui ?"

Harry vira au rouge à l'entente de cette phrase. Il aurait aimé pouvoir la contester mais il ne pouvait pas: de une parce que cela parraitrait certainement suspect aux yeux du Serpentard, et d'autre part parce que ce serait se mentir à lui même. Parce qu'en effet, Draco lui avait manqué. Il s'était habitué à avoir un calin de la part du blond chaque jour, si ce n'était plus. Calin qui, par instants, le mettait mal à l'aise, et à d'autres le décontractait. Dans ces moments, il appréciait de se retrouver dans les bras de Draco. C'était l'une des raisons qui faisait qu'il devait absolument rentrer, avant de trop s'attacher au jeune homme.

" Où vous avez passé la journée ? questionna-t-il alors Théo. On vous a cherché avec Rose...!"

" Nous avions des choses importantes à régler !"

" Au point de nous mettre de côté ?" lança-t-il avec un ton légèrement colérique.

Oui, il devait avouer qu'il était vexé que Draco ne se soit pas soucier de lui plus que ça, alors qu'ils ne s'étaient pas vus de la journée. Nouvelle réaction anormale de sa part. Draco Malfoy était toujours son ennemi il n'y avait pas encore une semaine; et en seulement quatre jours il s'était habitué à être le petit-ami de Malfoy, et il ne supportait pas l'idée que le blond puisse se passer de lui alors que lui en était totalement incapable. Mais qu'est-ce qui lui prenait ?

" Houla, toi t'as pas eu ta dose de calins quotidienne." plaisanta Théo.

Harry lui lança un regard assassin en se levant.

" Excusez-nous, à Rose et moi, d'être un peu trop attachés aux crétins qui nous servent de petits-amis ! Lesquels, par ailleurs, se fichent totalement de nous !"

Surpris par le ton employé, le vert et argent se redressa sur son lit.

" Toi, ça va pas du tout ! Tu t'es montré étrange toute cette semaine et si tu veux mon avis, le coup que tu t'es porté à la tête n'y est pas étranger !"

Il n'avait pas dit ça méchamment, juste par réelle inquiétude - sûrement n'avait-il pas l'habitude qu'Harry lui parle de cette manière- mais le fait était là: cette remarque venait de rendre Harry fou de rage. Qu'est-ce qu'il savait d'abord de sa cicatrice, ce con ? Il ne savait pas ce que ça faisait d'être lié au meurtrier de ses parents par une putain de balafre ! Il ne savait pas ce que ça faisait d'être l'Elu, le seul capable de détruire Voldemort ! Il ne savait pas ce que ça faisait de ne pas pouvoir choisir sa destiné et d'être condamné à un destin dont on se serait bien passé ! Il ne savait pas ce que ça faisait de rêver de morts ou d'attaques ! Il ne savait rien ! Tout le monde n'avait toujours su que les critiquer lui et sa cicatrice, en le traitant de malade du cerveau ou de dégénéré mental ! Mais qui, au fond, savait ce que ça faisait d'être lui ? Qui aimerait être à sa place ? Non pas pour sa putain de cicatrice et sa célébrité à la con, mais pour son destin d'Elu ! Elu ! Un mot qui le faisait bien rire ! Il n'était pas un élu, il n'était qu'une arme aux yeux de tous, le seul moyen de détruire Voldemort, et tant pis s'il devait en mourrir. Les seuls à s'en être jamais réellement souciés étaient morts !

" Va te faire fouttre, Nott ! Quand je pense que je vous trouvez différents... ! En fait, vous vallez pas mieux que tous ces autres qui font une fixation sur cette putain de marque ! Alors moi et le coup que je me suis porté à la tête on t'emmerde !"

Sur ce, il sortit du dortoir en claquant la porte, ne prenant pas garde au regard interrogateur de Théo. Il était furieux: furieux parce qu'il avait eu tort de penser que les Serpentards de ce monde étaient différents ! Ils seraient toujours pareils, à le critiquer pour cette satané cicatrice en forme d'éclair. Sa colère était incommensurable, mais elle augmenta d'un cran si c'était possible quand, arrivé à la salle commune, il remarqua Draco en train de discuter avec cet enfoiré de Zabini. Toutes les têtes se tournèrent vers lui lorsqu'il pénétra dans la salle, l'air surpris.

" Qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça, bande de cons ? Vous voulez peut-être ma photo dédicacée ? J'vous en enverrais une en rentrant, promis ! Et gardez-là, elle coutera sûrement trés chère à ma mort ! De toute façon qui se souci encore d'un dégénéré du cerveau !"

Il croisa alors les yeux gris de Malfoy qui amorça un mouvement vers lui, un air plus qu'étonné qur le visage. Mais Harry l'empêcha de terminer son geste avec un rictus méprisant.

" Non, Draco ! Ne te dérange pas pour moi ! Tu as l'air de tellement bien t'amuser avec Zabini ! Faites comme si je n'étais pas là et que je n'étais pas passé !"

Et il traça sa route jusqu'à la sortie qu'il emprunta. Mais quel con il faisait d'avoir cru que tous ces imbéciles de Serpentards pouvaient être des gens bien ! Ron l'avait toujours dit: on ne peut pas faire confiance à ces serpents visqueux ! Hermione s'était vraiment trompée sur ce point ! Quand il repensait aux paroles de Nott...! Il avait des envies de meurtres ! Dommage que Voldemort ne soit pas là en face de lui en ce moment, parce qu'Harry était sûr qu'il aurait pu le mettre en charpie en seulement un sort. Mais le pire, c'était peut-être d'avoir surpris Draco avec Zabini ! Surtout lorsqu'on savait ce qu'il c'était passé entre eux...

" Zabini, espèce de sale fils de pxxx ! Quoi que Draco est pas mieux ! pensa-t-il avec hargne. Vivement que je rentre, moi ! Je commence à en avoir plus qu'assez de ce monde de nazes et de menteurs !"

C'était étrange à dire mais Harry se sentait trahi par Draco. Ce Draco si différent du Malfoy qu'il avait toujours connu qu'il lui avait donné sa confiance, qu'il avait laissé l'approcher, qu'il laissait le prendre dans ses bras. Quoi que ce n'était peut-être pas plus étrange que tout le reste ! Et qu'est-ce qui pouvait être vraiment étrange, de toute façon, dans la vie d'un garçon qui à seulement un an avait survécu au sortilège de la mort, avait échappé de justesse de se faire dévorer par un chien à trois têtes, avait affronté un basilic à l'âge de 12 ans et une horde de Détraqueurs l'année suivante, suivi rapidement par un dragon d'une violence incroyable ? Sans parler des êtres de l'eau et des strangulots, et de ses nombreux combats contre Voldemort et ses Mangemorts ! En fait, cet histoire avec Daco n'était pas étrange, elle était incompréhensible: comment avait-il pu faire une crise de jalousie alors qu'il ne le connaissait que depuis quatre jours ? Aprés 7 ans de haine, c'était même plus qu'incompréhensible. Au même moment, une forte poigne se referma sur son poignet et il se retrouva face à un Draco Malfoy légèrement en colère et inquiet.

" Je peux savoir ce qui te prend ?" lança-t-il, de cette voix glacial qu'Harry avait toujours connu et qui lui manquait un peu.

Cependant, il dû admettre que, cette fois, de l'entendre lui parler sur ce ton lui faisait mal au coeur. Pourtant, c'était le ton qu'il avait toujours entendu lorsque Draco Malfoy s'addressait à lui. Hors, ce n'était plus le même Draco Malfoy qu'il avait devant lui.

" Théo est descendu juste aprés toi pour voir où tu étais et il m'a dit que tu t'en étais pris à lui, sans qu'il en comprenne les raisons !"

Harry se dégagea violemment de la poigne de son assaillant.

" Lâche-moi ! J'ai pas envie de parler, je fais ce que je veux ! T'es pas mon père !"

Il se retourna pour partir mais il se sentit de nouveau attrapé. Cependant, il ne se retrouva pas face au blond aprés ça mais bel et bien contre lui. Draco avait passé ses bras autour de son corps et le serrait contre lui, la tête posée dans le creux de son cou qu'il embrassa d'un doux baiser. Harry se détendit soudainement à ce contact, soupirant de bien être et se laissant aller à l'étreinte.

" Théo ne voulait pas te vexer, 'Ry ! Il s'inquiète seulement..."

" Te ne veux pas qu'on s'inquiète pour moi, je vais bien !"

" Ta crise de colère prouve le contraire..."

Le Survivant ne sut quoi répondre à cela et préféra se taire. Draco se dégagea doucement de l'étreinte et déposa un nouveau baiser, cette fois, sur son front. Et plus précisément sur sa cicatrice.

" Tu es certain que tu t'es fait ça en tombant dans les escaliers ?"

" Oui, t'inquiète pas !"

" Mais je ne m'inquiète pas !"

" Menteur !"

" Je suis peut-être un menteur, mais je suis un menteur amoureux ! Et si ça te dérange tellement qu'on s'inquiète pour toi, je suis prés à faire semblant du contraire."

Harry se laissa aller contre le torse de Draco à cette phrase et lui demanda, sans pouvoir se retenir:

" Comment tu es tombé amoreux de moi ?"

" Hmm... Bonne question ! Je crois que je t'ai aimé dés que je t'ai vu dans le Poudlard Express, sans m'en rendre vraiment compte moi-même. Pourquoi cette question ?"

" Comme ça..."

" Et moi, je peux te poser une question ?"

L'adolescent acquiessa.

" Pourquoi tu es si calin, en ce moment ?"

" J'aime être dans tes bras ! Je n'ai jamais ressenti ce que je ressens avec toi... Je ne me l'explique même pas à moi-même, et ça me fait un peu peur."

" Sans vouloir te vexer, mais Théo a raison: tu es étrange en ce moment."

" Désolé ! J'en n'ai pas conscience du tout: Rose m'a dit la même chose."

" Ce n'est pas grave !"

" Je devrais peut-être aller m'excuser auprés de Théo, non ?"

" Je crois que ce serait une bonne idée, en effet !"

" Il va m'en vouloir tu crois ?"

" Théo n'est pas rancunier, encore heureux ! Tu devrais juste faire comme avec moi."

" C'est-à-dire ?"

" Le rassurer !"

" D'accord ! A condition que vous cessiez de vous inquiéter pour moi !"

" Tu as ma parole, mon coeur !"

Sur cette parole, Draco se pencha sur le brun et posa un délicat baiser sur ses lèvres roses avant de murmurer tout contre ses lèvres:

" Et si on allait dans ma chambre ?"

" Pourquoi faire ?"

" T'es idiot où tu le fais exprés !"

Pour toute réponse Harry lui tira la langue. Langue qui fut rapidement attrapé par la bouche avide de Draco et aussitôt un balais de caresses débuta entre les deux adolescents.

" C'est assez explicite pour toi ?" le taquina l'héritier Malfoy.

" Non, je ne crois pas !"

" Tu es trop joueur mon coeur. Un jour ça te perdra !"

" J'aime jouer avec toi, c'est pas ma faute !"

A son tour il attrapa les lèvres de son petit-ami. Les baisers de Draco étaient les meilleurs qu'il ait jamais eu et il ne pouvait plus s'en passer. Une fois qu'on y avait goûté c'était plus fort que tout: ils étaient une véritable drogue. Et Harry comptait bien en profiter parce qu'il savait qu'ils ne serraient pas éternels. Dés le lendemain il commencerait ses recherches à la bibliothèques et une fois de retour chez lui il n'y aurait plus le droit. Alors oui, il profiterait de ses baisers et de ses calins jusqu'au bout.

Fin du chapitre 3.

Le chapitre 3 est enfin terminé et je vous dit tout de suite que le 4ème ne sera pas long à arriver parce qu'il est déjà terminé. J'ai juste quelque changements de dernière minute à faire. Cependant j'ai une question à poser à ceux qui me lisent: est-ce vraiment trop demander de laisser une review - même trés courte ? J'ai en effet remarqué que certains d'entre vous avez mis cette fiction en alerte ou en favori sans pour autant laisser de message. Je ne vous demande pas grand chose: juste un mot. Est-ce vraiment trop demander ?

Sur ce je vous laisse en vous faisant d'énormes kisu, et en espérant que ce chapitre vous aura plus parce que j'ai été à court d'inspiration à un moment et j'ai comme l'impression que ça se ressent, ne ?