- Nooon ? Tu es vraiment Auror ? demanda l'une des filles avec qui Harry parlait.
Il n'arrivait toujours pas à se souvenir de son prénom, d'ailleur...
- Oui, enfin... Je suis toujours en stage. lui répondit-il en souriant avec ce petit sourire qu'il avait prit à Sirius.
- HARRY !
Le jeune brun se tourna vivement vers un Ron furieux qui l'aurait tuer sur place s'il aurait put. Soudain, Harry eut un petit présentiment, quelque chose qui le poussa à regarder vers le banc où il avait totalement oublier le petit garçon dont il avait la responsabilité... Et bien évidemment, il n'était plus à sa place. Le remord le prit alors, et il se tourna vers Ron, prêt à perdre du temps à s'excuser, mais enfin, il comprit qu'il devait surtout partir à sa recherche. Il se leva donc précipitemment et se mit à courir dans le dédale de couloirs qu'était ce maudit stade de Quidditch.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤
- Hmpf !
Six fois. Six fois que Thomas tombait au bas de l'échelle qu'il essayait de monter. Oh, il ne se faisait pas mal, non. Lorsqu'on tombe de trois barreaux, on ne se fait pas mal. Mais ça l'énervait. Il VOULAIT monter sur le toit. Où est-ce qu'il pourrait voir les fils qui pouvaient faire voler ailleur que sur le toit ? Alors, il se remit à monter. Cette fois-ci, il arriva au cinquième barreaux. Et lorsqu'il lâcha d'une mais le barreaux qu'il tenait, l'autre qui était moite glissa et il se retrouva les pieds en l'air contre le mur qui était derrière lui. Il resta quelques secondes dans cette posture, à essayer de comprendre pourquoi il voyait tout à l'envers, avant de se rendre compte qu'il avait la tête en bas. Il se remit debout en s'aidant du mur et sentit un poignée dessus. Il se retourna et vit juste face à lui une porte tellement encrée dans le mur que seul la poignée indiquait qu'elle était là et justement, cette poignée était de la même couleur que le mur. Qu'est-ce qu'il était bête. Il y avait toujours des escaliers qui menaient aux toits ! Il ouvrit la porte et vit une cage d'escaliers sombre, assez effrayante. Mais ce qui effraie une grande personne n'effraie jamais un enfant et la curiosité l'emporta sur sa petite appréhension.
Quelques minutes plus tard, il était en haut, n'en croyant pas ses yeux. La vue était magnifique et il pouvait voir le soleil décliner au loin. Il s'avança, regardant toujours le soleil sans pour autant oublier sa mission. Trouver les 'fils magiques'. Après quelques minutes, il se mit à la recherche de ces fameux fils, ne faisant pas trop attention au petit bourdonnement métalique qu'il entendait pas très loin de lui...
¤¤¤¤¤¤¤¤¤
- Euh... PETIT ! Oh, gamin ! T'es quelque part par là ?
Harry cherchait et recherchait. Seulement, il ne savait pas comment faire. C'était difficile si on ne connaissait pas le nom de la personne qu'on connaissait. Il apperçut au loin quelqu'un qui nettoyait les sols avec une serpillère. Il s'approcha de lui et l'aborda.
- Excusez-moi monsieur, auriez-vous vu un petit garçon d'environ... cinq ans ? Il a les yeux bleus, des cheveux blond chatains, euh... un pull vert et un jean. Il est environ de cette taille là.
L'homme en face de lui le regarda longuement avant de demander.
- C'est vous qui gueulez comme un malade ?
Harry fut stupéfier. Il lui demandait s'il n'avait pas vu un gamin et lui il trouvait seulement ça à dire !
- Euh... oui, c'est moi. Mais vous ne l'auriez pas vu ?
- Qui ça ?
- Et bien... Le petit garçon.
L'homme au balais le regarda sans comprendre alors il ajouta :
- Celui que je vous ai décrit.
Les yeux de l'homme eurent une teinte de compréhension et Harry attendit sa réponse avec impatience. L'homme fit un geste avec sa main, comme s'il effaçait quelque choses et dit qu'il n'avait pas que ça à faire. Lorsque Harry le pressa, disant que c'était important, il le chassa avec sa serpillère, le menaçant avec. Alors, Harry recommença à chercher, criant un peu plus fort pour se venger de l'homme à la serpillère et à l'égoïsme gigantesque.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤
Thomas n'avait toujours pas trouver les fils magiques et il était très fatiguer. Le soleil était très bas maintenant, et ce fut seulement à ce moment là, assis au milieu de ce toit très vaste, qu'il eut envi de chercher ce qu'était ce petit bourdonnement métallique. Il ne savait pas comment le décrire autrement. C'était un petit vrillement de l'air, provoquant un bourdonnement, fait par une chose métallique et sûrement de petite taille. Il se mit à chercher dans tout les coins, chose qu'il avait souvent fait, ces derniers jours. Et, guidé par le bruit, il ne mit pas longtemps à trouver. Juste derrière une petite planche en bois, gisait à terre une petite sphère dorée qui n'arrivait plus à s'envoler. Elle avait apparemment une de ses ailes si fine et si délicate, fragile, brisée. Seul un peu de sa 'peau' la retenait fermement soudée. Un geste un peu trop brusque l'aurait coupée en deux, cette si petite aile. Il la prit entre ses doigts, délicatement, faisant attention à ne pas la brisée, et sentit quelque chose partir de lui pour entrer dans la sphère. C'était comme des guilis et il commença alors à rire franchement, ne se sentant pas en danger. Les guilis, pourtant, s'estompèrent bien vite et la petite sphère s'envola bien vite de sa paume, restant cependant à quelques centimètres du bonhomme. Elle se mit à tournoyer autour de lui, à effleurer ses joues, apparemment en signe de remerciement. En remerciements de quoi ? se demandait Thomas. Il n'avait fait que la prendre dans ses mains... Mais bien vite, il oublia cette question. Les remerciements se transformèrent en jeu et Thomas se retrouva à courir après la petite balle qui était devenue son amie.
¤¤¤¤¤¤¤¤¤¤
- BONHOMME ! hurlait Harry, non loin d'un homme prêt à avaler sa serpillère tellement il contenait sa colère.
Harry exultait. Il était sûr que l'homme savait par où était partit le gamin et il était prêt à tout pour le faire avouer. Alors, il recommença à hurler. Bien évidemment, il était à une distance raisonnable du monsieur. C'est à dire : Assez loin pour ne pas prendre une serpillère ou autre chose (ex : seau d'eau, balais, poing...) mais aussi, assez prêt pour lui casser les oreilles. Et il y mettait tout son coeur, vérifiant tout de même que le gamin ne passait pas la tête ou la jambe dans le couloir.
- OH ! BONHOMME ! TU M'ENTENdS ?
Cette fois-ci, le balais enfonça trop fort la serpillère dans le seau d'eau et ce dernier se renversa sur le sol. L'homme jura et hurla tout en se dirigeant vers Harry... Qui l'attendait de pieds ferme. Seulement, il fut pris par surprise et projetter contre un mur. L'homme, visiblement, voulait se battre à la moldue et le mintenait fermemant contre le mur glaciale, contrastant étrangement par la chaleur du corp contre lui... Et avec l'haleine fétide du monsieur.
- T'AS FINI dE HURLER ? cria-t-il à la figure de Harry qui lui sourit en retour.
- Pas tant que je n'aurais pas retrouver mon bout de chou.
L'homme lui fit son plus beau regard meurtrier et le lâcha soudain. Harry, surprit, atterrit sur les fesses mais ne s'en formalisa pas. L'homme lui montrait une échelle et lui dit : "Mur de droite. Poignée cachée."
Harry ne prit même pas la peine de le remercier car il était déjà dans les escaliers. L'homme retrouva bientôt sa serpillère et continua son travail, maudissant tout de même les pères qui n'avaient aucune responsabilité...
¤¤¤¤¤¤¤¤¤
- Ah ah ah ! Attends-moi !
Thomas criait, courrait, jouait, sautait, tombait... Il était heureux. Et mieux que tout, il avait retrouver la parole. La petite balle semblait elle aussi s'amuser et tournoyait gaiement. Lorsque Harry les trouva, Thomas allonger à terre, alletant, et le vif d'or, blottie sur son ventre, il sourit. Le petit garçon parlait doucement, et pour la première fois, il l'entendit prononcer des mots cohérents.
- Tu sait, disait-il. J'ai perdu ma maman, il y a quelques jours. Elle était belle, tu sais. Très belle. Et en plus, elle sentait bon. Mais elle est partit rejoindre mon papa au Paradis. Elle m'a toujours dit que c'était bien là bas, et alors je suis content pour elle. En plus, j'ai des gens gentils avec moi. Il y a Harry... Il est très gentil, et il me réconforte, aussi. Après, il y a Ron. Lui, il est costaud. Il peut me prendre dans ses bras et me faire tournoyer ! Maman, elle pouvait pas, elle. En plus, et beh, il peut me protéger. Et après, y'a Hermioneuh. Elle est super géniale. Elle me fait des petits gateaux aux chocolats et elle chante super bien ! Si, si, je te jure ! Je les aime beaucoup. Je crois que quand ils vont voir que je sais reparler, ils vont sauter de joie !
Harry s'approcha encore et se mit juste derrière l'enfant. Il passa sa tête juste au dessus de celle du gamin et dit : "Coucou". Le garçon sursauta mais le prit bien vite dans ses bras. Il ouvrit la bouche et commença à parler... Ses lèvres bougeaient, sa langue bougeait, mais aucun son ne sortit. Lorsqu'il s'en rendit compte, l'enfant se tourna vers la petite balle qui était tombée à terre et son menton commença à trembler. Il se serra fort contre Harry et pleura doucement. Lorsqu'il s'endormit, seulement quelques minutes plus tard, Harry se leva et partit retrouver Ron. Le vif d'or se glissa dans la poche de Thomas, et s'endormit elle aussi. C'est seulement après que les oreilles de Ron eurent leur teinte naturelle après l'enguelade qu'avait prévu Harry qu'il se réveilla et se dit qu'il voudrait bien rester pour toujours avec son nouvel et seul ami.
Merci à Virg05, Rebecca-Black (J'espère que j'ai répondu à ta question "Que va-t-il arriver au petit ?"), Nees (Alors, as-tu préférer ma suite à la tienne ?) et Sat1 (J'ai adoré le début de ta rewiew : "Cette fic est sublime, géniale, sensationelle..." Merci ! Et je tiens à ce que tu saches que ce sont tes propres mots... lol)
Bizoux à tous (ou toutes ? Au fait, vous voulez bien mettre si vous êtes une fille ou un garçon dans vos rewiews ? Faites pas gaffe, délire d'une auteur complètement folle...)
