Encore une fois, les persos de FFX ne sont pas à moi, mais Fannie l'est!

Voici le chapitre 2, anciennement, le chapitre un de la première version!

L'Épreuve Ultime

Chapitre Deuxième – Le néant

Je ne vois rien. Il fait noir. Le sol, le ciel, tout. Tout est couleur ébène. J'ai l'impression d'exister, mais de ne pas être là en même temps. Bizarre de sensation, croyez-moi. Il n'y a aucune ligne à l'horizon, aucun éclat de soleil. Rien, le néant total.

Je sens ce qui pourrait être un sol sous moi. Ma peau est en contact direct avec cette matière qui, au toucher, je ne peux distinguer. Un murmure de voix parvient à mes oreilles. J'arrive à remuer la tête, un peu comme pour chasser ce que je crois encore être un rêve. Je sens une douleur aigue survenir à la base de mon crâne, ce qui me prouve que je suis bel et bien vivante. Les murmures sont de plus en plus assaillants, plus fort, venant de tous les côtés. Je n'arrive pas à distinguer clairement ce qu'ils disent. Mon esprit n'a pas encore complètement réintégré mon enveloppe corporelle. Je bouge légèrement un bras. Il est engourdi, comme si j'avais chuté de très haut, ou parce que je suis étendu sur lui depuis assez longtemps. Je tiens quelque chose de doux dans une de mes mains. Sans savoir trop pourquoi, je suis incapable de lâcher prise.

Finalement, je réussi à me mouvoir. J'ai mal partout, surtout à la tête. Je réussi à articuler une phrase.

- Aïe, ma tête… dis-je en me recroquevillant sur moi-même.

- Elle est consciente, tout va bien.

Consciente? Comment ça consciente? Je ne l'étais pas il y a deux minutes? Pleins d'idées s'emmêlent dans ma tête. Je me rappelle m'être couché… Puis il y a eut un événement étrange. La lumière! Oui, cette petite boule lumineuse! Elle a pris le contrôle de mon corps puis pouf! Je me suis ramasser ici, non?

Brutalement, je me relève. J'ouvre mes yeux doucement, me sentant légèrement stupide. Bien sûr que tout était noir! J'avais les yeux fermés, idiote! Pourtant, ce que je vois me surprend, parce que je n'avais pas tord, au fond. Tout est noir autour de moi. C'est comme si j'avais ouvert les yeux pour trouver exactement la même chose de l'autre côté… à l'exception du nombre incroyable de personnes qui se tiennent en cercle autour de moi. Je l'avoue, j'ai un peu la frousse. Je tente de reculer, mais une masse me bloque le passage. Je me retourne pour voir la figure bronzée d'un jeune homme. Il me sourit, comme s'il était soulagé. Ses cheveux blonds en bataille sur sa tête démontrent qu'il sort d'une activité assez intense. Quelques gouttes de sueur perlent au niveau de ses tempes. Je me rends compte qu'il me tenait la tête depuis tout à l'heure. Une de mes mains est agrippée à son chandail. C'est plutôt un uniforme jaune et bleu, de soccer je crois bien.

- Ça va maintenant? Je me suis réveillé et tu étais agrippé comme ça à moi.

- Dé… désolée… répondis-je gênée.

- Pas grave. Tout va bien. L'important c'est que tu te sois réveillé.

Cette voix… C'est celle qui disait que j'étais consciente. Alors c'est bien vrai que je l'ai tenu. Mais alors! Il devrait savoir depuis combien de temps je suis ici!

- De… depuis combien de temps est-ce que tu t'es réveillé? je lui demande, incertaine.

- Aucune idée. Ma montre est brisée et je n'arrive pas à savoir, comme si j'avais perdu la notion du temps…

Un certain stress commence à m'envahir. Je ne sais pas où je suis ni depuis combien de temps je suis là!

- Tout va bien, que je me répète, essayant de me convaincre moi-même.

- Oui, tout va bien, me répète le garçon, posant une main sur mon épaule.

Sans prévenir, un gigantesque éclair de blancheur m'aveugle, une lumière d'une pureté éblouissante nous englobe, comme une vague de candeur et d'ingénuité. Une voix, celle d'un homme âgé, résonne dans ma tête, mais aussi dans l'espace environnant.

- Oui, vous avez raison, chers sauveurs, tout va bien.

Finalement, la lumière disparaît, nous permettant à tous de voir quelque chose. Grand et svelte, recouvert d'une cape grise, sa longue barbe pendante, un vieil homme se tien devant eux, un bâton à la main. Son visage ridé démontre les épreuves que le temps fait passé. Une aura de sagesse émane de lui, une aura qui me dit que je peux lui faire confiance. Il avait les yeux doux, d'un gris clair, pas comme de l'acier, mais plutôt grisâtre comme le pelage d'un animal.

Une voix jeune et résonnante claironne non loin de ma tête, augmentant ainsi mon mal de crâne d'un cran.

- Hé! Mais on dirait Gandalf!

Je me retourne pour voir une petite blondinette qui me dit vaguement quelque chose.

- Tu vas te taire, oui! rétorque une jeune femme à la poitrine opulente. Ses longs cheveux noirs, eux aussi, me rappellent quelqu'un.

D'un geste de la main, le vieil homme réussit à faire taire tout le monde. Pour un vieux, laissez-moi vous dire qu'il n'est pas rachitique du tout… il est même assez imposant.

- Je ne crois pas être ton soit disant « Gandalf », fillette, mais je suis sûrement tout aussi important.

- Avant tout, pourriez-vous nous dire ce qu'on fait ici, bordel! Moi j'étais en train de jouer une partie de soccer et j'allais tirer et j'ai vu une espèce de lueur puis je me suis retrouvé ici! Qu'est-ce qu'on fait dans cette espèce de place sans plafond, mur et tout ce qui est important pour n'importe qu'elle pièce?

C'était le jeune homme blond qui avait parlé. D'après le murmure de rumeurs que j'entends, j'en déduis que je ne suis pas la seule à être venue par lumière express. Plusieurs expressions consternées s'affichent sur les visages qui m'entourent. D'autres, ont l'air assez frustrés. Pourtant, ils ont tous un point en commun, mais celui-ci m'échappe, je ne saurais sire pourquoi ni comment.

Toujours assis, je n'avais pas bougée depuis que M. Soccer m'avait réveillé. Quand il a parlé, il s'est accroupi, mais a gardé sa main sur mon épaule. D'accord, est s'est serrée sous l'effet de la colère, mais elle est toujours là, pour me rassurer, j'en suis certaine.

Me levant, je lui prend la main et continue de regarder autour de moi. J'écoute le vieux bonhomme tout en tentant de décrypter ce que mes yeux voient, ou plutôt tentent de percevoir.

- Oui, oui, je comprend que vous vous inquiétiez, c'est tout à fait normal, continua le barbu, mais dès que vous saurez ce pourquoi vous êtes tous ici, vous aurez une bonne raison de vous inquiétez.

Les chuchotements cessent instantanément. Tous se rendent compte à présent que leur présence ici n'est pas le fruit du hasard… Principalement moi, qui semble être la seule à voir qu'il y a une connexion. Je n'arrête pas de me dire que j'ai déjà vu tous ces gens quelque part, mais où?

Le vieil homme pose alors un regard sérieux sur nous tous. Il nous regarde dans les yeux, un après l'autre, chacun notre tour. Lorsqu'arrive le tour du jeune blond, il se lève, m'entraînant avec lui. Vous allez probablement trouver ça bizarre, mais j'ai l'impression qu'il veux se rassurer, qu'il veux être sûr qu'il n'est pas seul en gardant ma main, que, d'une manière ou d'une autre, je suis avec lui-même si l'on ne se connaît pas du tout, pas encore. Lorsque, à mon tour, je me fait observer par le vieux, j'ai l'impression qu'il transperce mon âme, qu'il tente de trouver quelque chose en me sondant. Mon œil droit me fait mal, une pression à l'intérieur de mon globe m'empêche de bien me concentrer. Finalement, le vieil homme sourit.

- Pour commencer, annonce-t-il, ce que je vais vous apprendre n'est pas une blague, c'est la pure réalité, la vérité vraie.

D'autres murmures s'élèvent de la foule. D'un nouveau geste de main, le silence revient et le vieil homme poursuit.

- Dans un univers parallèle au vôtre, un désastre est en train de se produire. N'ayant personne pour le protéger, cet univers va disparaître et le fléau qui l'assaillait jusqu'alors viendra sur Terre, détruisant tout sur son passage.

Des cris alertés jaillissent alors du groupe. C'est sérieux, il ne blague pas, je le sens. Je serre encore plus la main du garçon. Je crois que, moi aussi je recherche du réconfort dans cette étreinte, en fin de compte. Il serre la main à son tour. Pourtant, malgré tout, une question persiste, une question qui, j'en suis sûre et certaine, est sur les lèvres de tout le monde : Pourquoi nous? Non! Je dois arrêté de penser à des futilités pareil, de toute façon le vieux bozo à l'avant finira bien par nous l'apprendre, tôt au tard. Non, ce que je veux vraiment savoir c'est : où est-ce que j'ai bien pu voir ces gens auparavant, merde! Toujours aussi décidée, je n'écoute que d'une oreille distraite les propos de l'homme.

- Ce monde, celui qui est en grave danger, poursuit le vieux, vous le connaissez tous, c'est…

Pas le temps de l'écouter! Je dois trouver, je dois trouver, je dois trouver… Ah! Je sais! J'avance et je cris :

- Spira! Le monde du jeu de Final Fantasy X! Je savais bien que ces gens me disaient quelque chose!

- Final Fantasy X! C'est un jeu vidéo, mais vous nous faites marcher! lance un roux, outragé.

- Chacun de vos jeux vidéo est réelle dans un autre univers, reprend l'homme à la cape.

- Bon d'accord, mais pourquoi nous? demande le blond, les yeux assez interrogatifs merci.

- Parce que vous êtes les facettes mortelles de ces héros qui ne sont plus là. Pour deux raisons : l'apparence et l'attitude, mais pour certains, c'est plus profond que cela. Maintenant vous devez y allez, pour vaincre ce terrible mal que les habitants de là-bas appellent... Sin, le péché...

Je ne sais pas pourquoi, mais une force intérieur me dicte de bien regarder tous les visages qui m'entourent. Il y a le roux qui a l'air enfantin malgré ses airs d'adultes, la petite blondinette hyperactive, la femme aux cheveux noirs et à la poitrine plantureuse, un gars qui pourrait être mon père avec des lunettes de soleil, un gars énorme, je veux dire par là vraiment grand, avec les cheveux teints bleus et plein de piercings. Finalement, il y a moi et le blond. Je le regarde dans les yeux comme pour ne pas les oublier. Ils sont bleus, comme les miens, mais d'une pâleur incroyable, alors que les miens sont profonds comme un océan.

Un nouveau flash lumineux et je me sens lever dans les airs, comme lors de l' « enlèvement » dans ma chambre, mais au contraire de la dernière fois, j'ai encore le contrôle de mon corps. Je me sens tirer vers l'extérieur, pourtant mes mains ne lâchent pas les épaules du garçon, qui ne lâche pas ma taille non plus. Tout à l'entour de moi est d'un blanc nacré, immaculé.

- C'est quoi se truc? lâche le garçon.

- C'est la même sorte de lumière que la première fois!

- Non! Pas encore Lumière-Express!

Je me sens encore plus attirée vers l'arrière, comme pour m'empêcher de m'agripper au garçon, ce qui fait que je m'accroche encore plus à lui, comme si ma vie en dépendait. La force augmente encore, demandant un effort surhumain de notre part pour ne pas se séparer.

- Comment tu t'appelles? me demande-t-il.

Je m'apprête à lui dire lorsqu'on se retrouve brusquement, tiré vers l'arrière. Mes bras lâchent et les siens aussi. Il commence à être englobé par la lumière, alors je lui hurle :

- Fannie! Je m'appelle Fannie!

Mais je ne pense pas qu'il m'ait entendu. Il y a une nouvelle vague de lumière et je me retrouve seule, entourée d'une auréole lumineuse. Changés. Mes vêtements ont changés. Je ne porteplus mon pyjama turquoise et crème, mais un kimono que j'aurais reconnu entre tous ; celui de Yuna…

Pour vous facilité la tâche, annonce la voix du vieillard, qui semble venir de très loin, comme de l'intérieur de ma tête, je vous rendrai votre facette mentale, celle de la personne que vous réincarner. Vous ne vous souviendrai pas de cette aventure, et c'est mieux comme ça. Vous aurez les souvenirs de la personne en question, mais aucun des vôtres. Vous serez tout simplement, votre personnage...

Donc, je suis la « facette mentale » de Yuna… Moi qui voulais vivre une aventure, me voilà servie! J'espère seulement que cela n'est pas encore qu'un rêve…

Mes pensées vagabondent encore lorsque je me sens tomber dans le vide. Puis, je sens ma conscience me quitter tranquillement. Encore une noir… non… je ne sais pas où je vais me retrouver lorsque je me réveillerais, mais j'espère que… que…

-perte de connaissance-

Chapitre deux – nouvelle version – maintenant terminée! J'espère que vous avez aimé. Si oui, envoyez-moi des reviews, parce que c'est vraiment dur de tout réécrire! Si c'est moins bon que la version originale, dites-le moi!