Eeeeet me voilà de retour pour vous jouer de mauvais tours ! En fait, non ^^ Ce chapitre est juste le dernier de l'année 2020 !
Note 1 : J'ai repris goût à écrire cette fanfiction (je ne me suis pas du tout senti forcée comme avant, probablement parce que le chapitre fait 3300 mots alors qu'avant les chapitres faisaient entre 4500 et 6000 mots :p) ! Les idées fusent, mes doigts tapotent à toute vitesse sur le clavier (d'où les fautes de frappe) dépassant la vitesse de mes pensées (d'où les fautes présentes, malgré mes deux relectures :p) et le prochain chapitre est déjà en cours d'écriture (pour fêter la nouvelle année, peut-être ?) !
Note 2 : La première scène que j'avais déjà publiée avec la note il y a quelques jours a été corrigé (Ron n'a pas joué le match Gryffondor/Serpentard comme je l'ai sous-entendu, puisque c'était McLaggen qui était gardien ;) ).
En tout cas, j'espère que vous apprécierez ce chapitre !
Chapitre 49
Il était arrivé dans les vestiaires pile cinq minutes avant le début du match et Angelina avait failli l'étriper quand il inventa l'excuse qu'il avait trop dormi. Heureusement, Ron n'avait pas commenté alors qu'il avait certainement vu le lit d'Harry vide quand il s'était levé.
Depuis la défaite de Serpentard contre Gryffondor, les élèves de la maison vert et argent scandaient avec ardeur des slogans attaquant les différents joueurs des équipes adverses à chaque match et, après avoir découvert que Ron était le plus réceptif à leurs messages, s'étaient mis à chanter "Weasley est notre roi".
Bien sûr, cela déstabilisa Ron du début à la fin.
Malgré les encouragements d'Hermione et Ginny avant le match et de toute l'équipe dans les vestiaires, Ron encaissa de nombreux buts. Heureusement, Fred et Georges ont passé la majeure partie du match à protéger les buts et à attaquer les poursuiveurs quand ils s'approchaient trop de Ron, ce qui laissa assez de temps à Harry pour attraper le vif d'or avant que le nombre de points des Poufsouffles ne dépasse celui des Gryffondors.
Le soir-même, Harry partit discrètement de la fête qu'avaient organisés les élèves de sa maison pour rejoindre Daphné, Blaise et Tracy dans la salle de classe désinfectée qu'ils n'avaient pas occupé depuis des semaines. Harry avait proposé à Hermione et Neville de venir mais Hermione avait préféré rester pour réconforter Ron qui se pensait indigne d'occuper le poste de gardien et Neville avait été happé par les jumeaux Weasley pour il ne savait quelle expérience.
- Oh ? Neville n'est pas là ? Demanda Tracy en arrivant. Dommage...
- Quoi ? Pixel ne te suffit plus Tracy ? La taquina Harry.
- Pixel sera toujours mon petit être préféré, roucoula la blonde en chatouilla Pixel qui s'était assis sur sa main.
- Ce n'est pas que je n'apprécie pas votre compagnie mais nous avons un devoir de potions assez conséquent à rendre lundi, dit le jeune Zabini en sortant plume et parchemin.
- Déjà fini, dirent Daphné et Harry en même temps.
- Je le ferai demain, dit ensuite Tracy en haussant les épaules.
- Mais où avez-vous trouvé le temps pour le faire ? Demanda Blaise, atterré. Et celui de runes pour mardi ? Vous l'avez terminé aussi ?
- J'ai déjà fait un brouillon, je n'ai plus qu'à le réécrire demain, répondit Harry.
- Je sais déjà ce que je vais écrire, continua Daphné. Il me faute juste trouver des sources à la bibliothèque. Je le ferai finirai pendant le cours d'Histoire de la Magie de lundi.
Blaise leva les yeux au ciel et s'installa à l'un des bureaux pour commencer à travailler. Tracy resta dans son coin avec Pixel et ne fit pas attention à eux. Daphné ouvrit son livre d'arithmancie et s'assit entre les jambes d'Harry pour qu'ils puissent lire à deux.
- Il se passe quoi avec Tracy ? Chuchota Harry quand il se fut assuré que les deux autres Serpentard étaient concentrés sur ce qu'ils faisaient.
- Quoi Tracy ? Demanda Daphné sans lever les yeux du livre.
- A propos de Neville, précisa le Gryffondor. Elle lui fait pas mal de compliment depuis le retour des vacances et là elle semble triste qu'il ne soit pas là.
- Ah, ça. C'est surement juste une autre idée de Tracy pour rendre Blaise jaloux.
- Et... ça marche, tu crois ?
- Je n'en ai pas l'impression, dit Daphné en regardant le garçon en question. Mais il est assez doué pour ne pas le montrer quand quelque chose le dérange alors...
Elle haussa les épaules. Harry eut un sourire en coin et fit une pichenette sur la joue de sa petite-amie.
- Aie ! S'exclama-t-elle en frottant sa joue. Mais pourquoi t'as fait ça ?
- S'il vous plait ! Prenez une chambre ! Dit ensuite Blaise en continuant d'écrire son essai.
Les deux rougirent.
- Tu viens d'hausser les épaules, fit remarquer ensuite Harry avec un grand sourire. Je croyais que ce n'était pas digne d'un Seigneur ou d'une Lady ? La taquina-t-il.
- Que veux-tu que je te dise ? Tu es d'une horrible influence, se justifia-t-elle en rougissant de nouveau.
19 février
Mercredi, Harry termina son entrainement de Quidditch plus tôt que prévu, ayant attrapé le vif assez rapidement. Quand il rentra dans la salle commune, il avait déjà pris sa douche dans les vestiaires et avait enfilé un pantalon noir et son pull de Gryffondor alors il put s'asseoir directement avec ses amis dans les fauteuils après avoir déposé son balai dans le dortoir.
- Alors, Angélina vous a relâchés plus tôt ? Demanda Neville en levant la tête de son livre sur les plantes exotiques.
Hermione grattait de sa plume un long parchemin alors que Ginny traçait des lignes et écrivait des mots tout en consultant un livre d'astronomie.
- Seulement moi, soupira Harry. Tous les autres doivent rester encore une heure pour entrainer Ron car Angélina veut éviter de répéter la catastrophe du dernier match.
Neville grimaça.
- Si seulement il avait un peu plus confiance en lui, dit Hermione en secouant la tête, arrêtant alors d'écrire son essai. Il ne devrait pas écouter cette maudite chanson qu'ont inventé les Serpentards.
- Il a toujours été comme ça, dit Ginny sans lever les yeux de son devoir. Le fait d'avoir cinq frères plus âgés qui ont déjà tout fait et dont les parents sont fiers, c'est assez difficile à gérer et à surpasser.
- Mais tu n'es pas comme ça toi, intervint Neville, les sourcils froncés par la confusion.
- Non, répondit-elle, mais je suis la première et seule fille de la famille, donc je n'ai pas besoin de me sentir comme Ron.
- Je pense que ce genre de changement prend du temps, dit Harry qui aurait voulu que Ron, en plus d'avoir plus confiance en lui, aient été moins jaloux, ce qui aurait évité leur dispute l'année précédente. Dis, je ne t'ai pas vue discuter avec Lavande et Parvati ce matin ? Demanda-t-il soudainement à Hermione.
Les deux filles avaient semblé poursuivre Hermione, ce qu'Harry avait trouvé bizarre.
- Discuter ? Répéta Hermione avec un air indigné. Semer serait un bien meilleur mot ! Depuis la St Valentin, elles n'arrêtent pas de me poser des questions sur mon admirateur secret !
- Elles ont essayé de faire la même chose avec moi, dit Ginny en roulant des yeux. Elles pensaient que j'étais en couple avec Colin en octobre et en décembre elles pensaient que c'était avec Dean Thomas.
- Dean ? Fut étonné Harry, levant un sourcil. Mais vous ne vous côtoyez même pas !
- Elles nous ont vu discuter une fois dans un couloir, répondit-elle en haussant les épaules. Il ne leur faut pas grand-chose pour commencer à émettre des rumeurs. Elles finiront par s'en lasser et par te laisser tranquille, ajouta-t-elle ensuite à l'intention d'Hermione.
- Sauf que depuis lundi, elles sont devenues vraiment insistantes, demandant même si ce ne serait pas Victor qui continue de me faire la cour ! Dit Hermione.
- A défaut de leur retirer des points, pourquoi tu ne leur donne pas de retenue pour harcèlement ?
- Parce que je ne veux pas user de mes pouvoirs de préfète pour des raisons personnelles, expliqua Hermione.
- Sauf que ce serait justifié Hermione, insista Ginny. Harry a raison.
- Et bien je leur donnerai un avertissement si elles continuent demain, raisonna la brune.
Puis elle soupira.
- Le pire, c''est qu'elles croient aussi que je l'ai rejeté et que je continue de le faire ! S'exclama-t-elle furieusement en levant les bras en l'air.
Harry s'aperçut que ses yeux brillaient.
- Hermione, tu sais que ce n'est pas vrai, lui dit doucement Harry, alors pourquoi t'énerver pour ça ?
La brune se calma instantanément et se frotta les yeux.
- Je suppose qu'il me manque tout simplement, répondit-elle d'une petite voix après réflexion. Et le flot de questions de Lavande et Parvati n'aide vraiment pas.
Ginny lui frotta le dos dans un geste qui se voulut apaisant.
- Tu devrais peut-être lui en parler, dit la rouquine.
- Oui, dès ce soir, même, dit Harry en faisant référence au miroir. Et puis, dis-toi que l'été est de plus en plus proche, lui chuchota-t-il car il ignorait si Ginny était au courant des plans de la brune pour les vacances.
Elle hocha la tête et lui fit un petit sourire avant de se remettre à écrire.
22 février
Cinq loups-garous étaient assis en demi-cercle devant lui.
Etonnement, quand Indra avait annoncé le but de la réunion, ses employés avaient été très coopératifs et étaient venus sans rechigner. La louve-garou lui avait certifié qu'il ne manquait personne et qu'aucun des loups-garous non présents à la réunion n'avaient de passé de mangemort.
Il les avait donc appelés un par un dans une pièce annexe et, à l'aide de son cristal jaune, il avait mené son interrogatoire.
Il avait d'abord interrogé les deux loups-garous qui avaient été approchés par Greyback. Ils s'étaient rendus dans un pub de l'Allée des Embrume appelé La Main Crochue pour rencontrer de vieux amis sans allégations au Seigneur des Ténèbres qui n'allait pas à la Faim de Loup car il n'aimait pas la compagnie des vampires. Là, Greyback les avait approchés tous les quatre, demandant où se trouvait leur loyauté et leurs deux amis ont assuré qu'ils étaient fidèles au Seigneur des Ténèbres. Les employés d'Harry sont restés vagues, faisant semblant d'adhérer aux mêmes idéaux que leurs amis, quittant les deux loups-garous et le pub dès que Greyback fut parti.
Les deux versions concordaient mais n'étaient pas parfaitement identiques, ce qui assura à Harry qu'ils ne s'étaient pas concertés pour savoir quoi lui dire. De plus, le cristal ne chauffa qu'une seule fois. Quand Harry demanda à l'un d'eau pourquoi il avait menti, le jeune homme de vingt-cinq ans avait rougi et a avoué qu'il était resté au pub quelques minutes de plus afin de parler à une jeune femme qui lui avait tapé dans l'œil. Le cristal ne chauffant pas, Harry le laissa donc retourner travailler avec son collègue, passant aux trois suivants.
Chacun à leur tour, ils lui racontèrent leur vie, leurs parents qui les avait détestés et les avait soit jeté dehors -l'un d'eux avait été mordu à l'âge de treize ans- soit traités comme des monstres, les enfermant dans des cages magiques durant la pleine lune -car les deux autres avaient été mordus à cinq et huit ans. Quand Voldemort était monté en puissance, Greyback faisait partie de son cercle intérieur et avait rassemblé les loups-garous à la cause du Seigneur des Ténèbres. Il n'avait pas fallu de grands discours au loup-garou pour convaincre ses congénères après la vie qu'ils avaient eus. Les trois loups-garous avaient entre seize et dix-huit ans quand ils avaient été enrôlés ; ils étaient naïfs, en colère et facilement manipulables.
Mais le Seigneur des Ténèbres et les mangemorts ne les avaient pas mieux traités. Eux aussi les traitaient comme des bêtes, eux aussi les méprisaient, n'acceptant de les côtoyer que parce qu'ils étaient dans le même camp. Mais une fois dans les rangs du Seigneur Sombre, il était presque impossible d'en sortir vivant.
La mort de Voldemort le trente-et-un octobre 1981 avait été symbole de délivrance pour les trois loups-garous et surement pour d'autres loups-garous qui ne travaillaient pas pour Harry. Que leur sauveur leur propose un travail, un logement et de la potion tue-loup ne faisait qu'intensifier leur dégout de soi d'avoir servi le Seigneur des Ténèbres et renforcer l'estime qu'ils avaient pour le jeune Potter.
- Et la marque des ténèbres ? Vous l'avez ? Demanda Harry à chaque loup-garou.
Il ignorait au début quoi faire si ça avait été le cas mais heureusement
- Non, les mangemorts devaient être des sorciers humains de sangs-purs ou au pire de sang-mélés mais aucune créature magique n'a jamais reçu la marque, expliqua l'un d'eux.
- Le Seigneur des Ténèbres ne nous en trouvait pas digne, ajouta un autre avec dégout. Et heureusement car sinon je me serais coupé le bras quand il est mort.
Aucun d'eux n'avait menti, ni sur leur histoire personnelle, ni sur leurs regrets, ni sur le fait qu'ils n'adhéraient plus aux idéaux de ce psychopathe sorcier.
Une page avait été tournée pour eux.
Malheureusement, ils ignoraient encore que Voldemort n'était pas vraiment mort.
Harry bailla en cachetant un énième parchemin. C'était le cinquième et il en avait encore deux à ajouter à la pile qui commençait à se former sur le coin du bureau de Serpentard.
Le silence, les murs en pierre et l'isolement de la Chambre des Secrets le mettait dans une ambiance parfaite pour réfléchir et écrire des lettres importantes. Il avait déjà terminé ses devoirs avec Hermione, Neville et Daphné et il aurait pu rester avec eux mais cela concernait le projet dont il ne leur avait pas parlé donc il avait préféré descendre dans les profondeurs de l'antre de Salazar.
Parcourant à nouveau du doigt la liste se trouvant à la fin du Grimoire des Potter, il vérifia qu'il orthographiait correctement le nom du sorcier à qui il adressait cette nouvelle lettre puis se concentra sur sa tâche.
Les sept personnes à qui il écrivait était des sorciers devant un service à sa famille et des moldus ayant des liens avec les entreprises que la famille Potter avait aidé par le passé. Ces gens travaillaient dans des domaines différents et pourtant tous lui seraient utiles, chacun lui apportant une aide précieuse dans l''organisation et l'achèvement de son projet.
Il espérait juste que toute la paperasse serait terminée quand les loups-garous auront terminé de réparer les deux bâtiments.
Fred et Georges ne laissèrent pas l'anniversaire de Ron passer à la trappe. Au petit-déjeuner, Ils chantèrent une chanson embarrassante sur le fait d'être enfin un homme –il y avait même eu de fausses larmes de fierté sur leurs joues- et amenèrent du whisky pur feu dans la salle commune après le dîner. Harry, Neville, Ginny et Hermione eurent tout juste le temps de lui donner leurs cadeaux avant que les jumeaux ne l'enivrent.
Toute la nuit, Ron avait ronflé comme une locomotive –Dean, Seamus et Neville avaient remercié Harry pour le sort de silence qu'il avait fini par jeter car c'était impossible pour eux de dormir- et, le lendemain matin, le rouquin s'était réveillé avec un mal de crâne si terrible qu'il avait demandé combien d'hippogriffes lui avaient marché dessus. Heureusement que son anniversaire soit tombé le samedi et qu'il n'y avait pas de cours le dimanche ainsi Ron avait pu récupérer toute la journée.
Le lendemain, Harry envoya Dobby au bureau d'Amélia Bones avec un message et une demande de rendez-vous pour le samedi qui suivait. L'elfe revint une heure plus tard car, selon ses dires, la directrice du département de la justice magique avait été absente et il avait dû l'attendre. La sorcière avait donné un morceau de parchemin avec une courte réponse et un autre parchemin plus officiel.
Cher Monsieur Potter,
Je vous saurais gré de passer par les procédures habituelles pour me faire parvenir votre demande la prochaine fois. J'ai trente minutes à vous accorder ce samedi de dix heures trente à onze heures. Ne soyez pas en retard.
Amélia Bones
Directrice du département de la justice magique
N'ayant plus de devoirs et pas d'entrainement de Quidditch ce soir-là, Harry se rendit dans le couloir près de l'infirmerie. Il chercha l'entrée du tunnel menant à la Chambre des Secrets et trouva, derrière une tapisserie, un petit serpent gravé dans la pierre. Etant habitué aux mots de passe de Serpentard, Harry posa la main dessus et dit :
- $Ouvre-toi$.
Les briques bougèrent comme l'arche de l'entrée du Chemin de Traverse mais cette entrée était bien plus petite, juste assez large pour qu'il s'y glisse. Il se retrouva dans le noir sur un pan de pierre lorsque les briques reprirent leur position d'origine. Il traça la rune de lumière sur son front et regarda en bas. La corde qu'il avait fait apparaitre la dernière fois était toujours là mais, bien sûr, elle n'était pas à sa hauteur. Il relança le sort dessus afin qu'elle continue de monter jusqu'à lui et il put, en s'accrochant à elle, se faire glisser jusqu'en bas.
Descendre était facile, mais remonter l'était moins. Il y arriva mais ses bras étaient en feu. S'exercer avait fait ses preuves mais il lui faudrait continuer pour pouvoir remonter la corde plus vite et sans perdre ses bras à la même occasion.
4 mars
ASSASSINAT DE DEUX MEMBRES DU MAGENMAGOT
Qui est l'auteur de ce crime ?
A qui est adressé ce message sanglant ?
Harry était au poste, la Gazette ouverte devant lui. L'image à la Une montrait deux corps recouvert d'un drap et un mur sur lequel les mots "Voilà ce qu'il en coute de se dresser contre moi : tu suivras" étaient écrit avec le sang des victimes. Le visage caché dans ses mains, Harry essayait tant bien que mal d'écouter Sirius mais ses paroles semblaient venir de très loin.
- Ce n'est pas de ta faute, lui dit son parrain. Voldemort tuait bien avant ta naissance, c'est lui le meurtrier, pas toi ! Insista-t-il. Ce message a été laissé pour te faire peur, pour te faire sentir mal, parce qu'il sait que tu vas culpabiliser.
- Je sais, je sais, lui répondit Harry. Mais même en le sachant, je ne peux pas m'empêcher de m'en vouloir.
- Tu as fait ce qu'il fallait, Harry. En démasquant Croupton et en témoignant à son procès, tu as fait de ce monde, un monde plus sûr. Tu n'aurais rien pu faire autrement. Ne laisse pas Voldemort et ses mangemorts entrer dans ta tête, d'accord ? Demanda Sirius.
Harry hocha la tête puis regarda le miroir.
- Il faut qu'on trouve les autres horcruxes, dit-il à son parrain. Il faut qu'on soit prêts avant qu'il ne soit trop tard.
- Fais ce qu'il faut et, surtout, occupe-toi de ta scolarité. Sois un adolescent autant que tu le peux. Moi, ajouta l'ainé Black, je continue les recherches.
- Juste une chose à laquelle j'ai pensé : Voldemort a confié son journal à Malfoy... alors je me suis dit qu'il en avait peut-être confié un autre à l'un des mangemorts de son cercle intérieur, proposa Harry. Et je pense aussi que, peut-être, il en a caché un à Poudlard.
- A Poudlard ? Comment aurait-il fait ça ? Et surtout quand ?
- Parmi les informations que Ragnock a trouvées sur lui avant de disparaitre en 1945, je me souviens que Voldemort avait postulé pour être professeur de défense. Il aurait pu cacher l'un de ses horcruxes dans le château à ce moment-là, expliqua Harry.
- Très bien, dit Sirius. Toi, tu cherches l'horcruxe qui est potentiellement dans le château et moi je vais chercher qui pourrait potentiellement avoir l'un des autres horcruxes. Et sois prudent surtout : le médaillon, la bague et le journal n'ont pas été facile à récupérer et je n'ose pas espérer que les autres seront plus faciles.
- Je serais prudent, acquiesça Harry qui, au même moment, eut une révélation à la mention du journal. Il faut j'écrive à Ragnock ! Je pense que l'épée de Gryffondor n'est pas un horcruxe ! Mais il faut d'abord que je vérifie quelque chose pour en être certain.
- D'accord. Tiens-moi au courant, dit Sirius avant qu'Harry ne coupe la communication.
Harry se dépêcha d'aller chercher une plume, de l'encre et des parchemins. Non seulement il devait demander à Ragnock qu'elles étaient les moyens précis de détruire un horcruxe pour vérifier sa théorie à propos de l'épée mais il devait aussi lui demander de lui renvoyer le dossier sur le bâtiment encore en vente sur le Chemin de Traverse. Il était temps d'avancer dans le projet des jumeaux Weasley et de leur montrer qu'il ne les avait pas oubliés.
Bonnes fêtes de fin d'année, soyez prudent ("VIGILANCE CONSTANTE !" Cria Maugrey) et rendez-vous en 2021 ! ;)
