Merci pour vos reviews ! :)

Ayant terminé d'écrire le chapitre 52 hier, voici le chapitre 51 aujourd'hui !

Bonne lecture !


Chapitre 51

C'était Sirius qui avait eu l'idée qu'Harry parle de la prophétie à Amélia Bones. Il avait peu fréquenté la sorcière de huit ans son ainée avant d'aller à Azkaban, ayant davantage côtoyé son frère Edgar lors des réunions de l'Ordre, mais il la connaissait suffisamment pour savoir que la connaissance de la prophétie assurerait qu'elle soit de leur côté.

Elle n'avait pourtant pas encore donné sa réponse quant à l'alliance quand Harry quitta le ministère, préférant s'octroyer quelques jours de réflexion car le degré de danger qu'encourraient sa nièce Suzanne, son frère cadet et sa belle-sœur serait proportionnel à son niveau d'implication dans la prochaine guerre.

Etant la cheffe de la famille Bones, c'était à elle de décider si sa famille ferait parti de la résistance, que ses membres soient actifs ou non. Et Harry avait donc compris ce besoin qu'avait la directrice Bones de réfléchir avant de donner sa réponse. Mais le jeune Potter savait que, peu importe sa réponse, Lady Bones accepterait de l'aider dans l'ombre, même si officiellement sa famille restait aux côtés de Dumbledore ou neutre.

Dobby le fit réapparaitre à Poudlard dans le parc du château. La longue marche jusqu'aux portes d'entrée lui permit de repenser à cette discussion qui s'était plutôt bien passée. Amélia Bones était une potentielle alliée idéale : impliquée au ministère sans être inutilement loyale au ministre, du côté de la lumière sans considérer Dumbledore comme un dieu et contre les idéaux de Voldemort. Elle ne lui avait même pas demandé qui faisait partie de l'alliance -réponse qu'il n'aurait bien sûr pas donnée-, ce qui signifiait qu'elle croyait que le but premier de l'alliance ne pouvait pas attirer de mauvais sorcier en son sein.

Près des portes du château, il entendit un hululement qui lui était familier. Hedwige, qu'il n'avait pas revue depuis quelques jours, volait vers lui, une lettre dans son bec.

- Salut, ma belle, la salua-t-il quand elle s'accrocha à son bras.

Elle lui répondit d'un hululement heureux quand il eut pris sa lettre, avant de demander des caresses qu'Harry lui donna sans hésitation. Elle le méritait bien. Ensuite, elle quitta son bras d'un coup d'ailes et prit la direction de la volière.

Le sceau sur la lettre était celui de Gringott. Bien, Ragnock avait répondu rapidement. Cette lettre et sa précédente réunion lui rappela qu'il avait oublié d'intégrer quelqu'un à l'alliance. Probablement en France ou ailleurs en Europe à l'heure qu'il est, elle ne répondrait probablement pas présente en Grande Bretagne avant un moment donc il se résolut à lui écrire plus tard.

Voulant un peu d'intimité pour lire sa lettre, il se dirigea vers le Poste.


"...les plus sombres, les seules méthodes connues sont le sortilège Feudeymon et le venin de basilic. Pour répondre à votre question, l'objet imprégné de venin de basilic ne détruit pas de lui-même un horcruxe, c'est le venin qui mène à sa destruction. L'objet porteur de l'horcruxe est alors gravement endommagé."

Harry avait donc raison : l'épée n'était pas un horcruxe, sinon elle ne serait pas dans un aussi bon été après avoir été imprégnée du venin lorsqu'Harry s'en était servi pour tuer le basilic dans sa deuxième année. Le journal, la bague et le médaillon en étaient la preuve : après avoir détruit les horcruxes qu'ils contenaient, ils étaient en si mauvais état qu'il était difficile d'imaginer qu'ils étaient en bon état quelques secondes auparavant.

Après avoir parlé de sa découverte à Sirius via le miroir, il quitta le Poste avec le dossier donné par Ragnock rétréci et rangé dans sa poche. Il alla manger dans la Grande-Salle avec Hermione, Neville et Ron qui étaient arrivés avant lui -ce qui n'était pas étonnant venant du rouquin- et en profita pour donner rendez-vous aux jumeaux Weasley qui mangeaient plus loin avec Angelina Johnson, Alicia Spinnet et Lee Jordan dans une salle de classe désaffectée du quatrième étage après le repas.

Quand il eut terminé de manger, il demanda discrètement à Hermione de dire aux personnes concernées qu'il voulait rencontrer tout le monde le lendemain matin à dix heures pour le magazine puis s'en alla au quatrième étage.

- Hey Harry ! le saluèrent les jumeaux d'une seule et même voix.

- Alors, tu as fait appel à...Commença l'un d'eux.

- Nous pour préparer une...Continua le second.

- Farce ? Ou pour nous demander...Poursuivit le premier.

- Des conseils sur les filles ? Parce que...

- Tu sais à quel point ça marche pour...

- Nous avec les filles ? A moins que...

- Tout roule avec ton amoureuse...

- Mystère ! Finirent-ils.

- Ca a plutôt à voir avec les farces, répondit Harry, amusé. Même si c'est plutôt vous qui allez me poser des questions, continua-t-il avec un sourire narquois. Tenez, dit-il ensuite en sortant le dossier de sa poche et le leur tendant après lui avoir rendu sa taille d'origine.

L'un d'eux -Harry ne pouvait pas dire qui de Fred ou George c'était- prit le dossier et l'ouvrit, son jumeau regardant par-dessus son épaule.

- Une maison ? Demanda celui de droite.

- Mais non regarde Gred ! dit George en pointant l'adresse. 93 Chemin de Traverse ! C'est sur le Chemin de Traverse !

- Une boutique ? Réalisa Fred en écarquillant les yeux.

- Elle vous plait ? Demanda Harry en souriant devant leur étonnement. Le bâtiment est haut de quatre étages : les trois premiers forment la boutique sans délimitation de hauteur et le dernier est un grand appartement. Et il y a une arrière-boutique aussi.

- Attends, s'exclama Fred. Tu veux dire que la boutique est à vendre et que c'est dans nos moyens ?

- Non, elle n'est plus à vendre, leur répondit Harry avec un sourire en coin. Depuis hier en fait.

- Alors, pourquoi... Fut confus George.

- L'acte de vente est à la fin, regardez bien, leur dit Harry.

Fred, qui tenait le dossier, feuilleta les pages jusqu'à arriver à la dernière feuille. Les yeux des jumeaux scrutaient chaque détail jusqu'à ce que George relève le nom de l'acheteur ;

- Acheteur ; Harry Potter... Dit-il en levant les yeux pour regarder Harry.

- Propriétaire(s) : Fred Weasley et Georges Weasley, continua Fred en frappant son frère du coude pour qu'il recentre son regard sur le dossier. Fred et Georges Weasley ! Forge ! C'est nous ! S'exclama Fred en riant comme un dingue et en se mettant à sauter sur place.

- Il ne vous reste plus qu'à signer en bas, dit Harry, et je l'envoie à mon gestionnaire de compte pour qu'il rende ça officiel. Le jour-même où on prendra le Poudlard Express jusqu'à Londres, vous me rencontrerez à la banque Gringott pour signer quelques papiers concernant mon investissement dans votre boutique.

- Quoi ? Les vingt-cinq pourcent qu'on prévoit de te donner ne te suffisent pas ?

Harry secoua la tête, exaspéré.

- L'achat du bâtiment n'est pas un investissement mais un prêt : vous commencerez à me rembourser un peu chaque mois à partir de la deuxième année. Et je ne prendrais que vingt pourcents, les gars : je cherche à investir sur une longue durée pas à vous ruiner.

- Marché conclu ! Dirent-ils en lui tendant la main.

Et Harry tendit ses deux mains pour secouer la leur en même temps.


Assis sur un tapis dans la Salle-sur-Demande vide de tout autre objet ou meuble, Harry réfléchit à comment trouver le possible horcruxe présent dans le château. Il avait déjà essayé de penser à la coupe de Poufsouffle et au diadème de Serdaigle en arrivant dans la salle magique mais s'était aperçu que la salle ne pouvait pas lui donner ce qu'il ne pouvait pas visualiser.

La première partie de ses recherches consisterait donc à trouver une photo ou un dessin des deux objets. Ensuite, ne sachant pas si la Salle-sur-Demande faisait apparaitre uniquement les objets qui y avaient été déposés ou tous les objets présents dans le château, il devrait d'abord demander aux elfes si l'un d'eux n'aurait pas vu l'un des deux artefacts avant de réessayer de les visualiser dans la Salle-sur-Demande. La dernière phase du plan consisterait alors à détruire le ou les horcruxes à l'aide d'un des crochets du basilic qu'il avait en sa possession puis d'en avertir Sirius.

Donc Harry se dirigea vers la bibliothèque.

Demander de l'aide à Mme Pince pour trouver plus rapidement les livres qui pourraient l'intéresser pourrait attirer l'attention. Et si la bibliothécaire jugeait ses recherches étranges, peut-être en parlerait-elle à Dumbledore et Harry ne voulait pas que le Directeur soit au courant de ce qu'il faisait. De plus, il ne voulait pas être convoqué dans son bureau pour se faire interroger : le voir chaque jour dans la Grande-Salle lui suffisait amplement.

Il y avait peu de livres sur les fondateurs ou sur l'époque des débuts de Poudlard et le seul livre contenant un maximum d'information était L'histoire de Poudlard. Déjà, Harry leva les yeux au ciel : il avait complètement oublié le livre qu'Hermione lui avait offert et qui était une version plus résumée de ce livre. Il aurait pu le lire et gagner du temps, mais tant pis, il parcourrait celui-là. Il trouva aussi, sur une autre étagère, un livre sur les artéfacts magique et l'un des chapitres abordaient les vieux artéfacts.

Il prit déjà les six livres qu'il avait trouvé, les posa sur une table et se mit à les feuilleter.

Les deux premiers reprenaient juste une vague biographie des fondateurs, le troisième ne citait que leurs noms et le quatrième parlait davantage de Serpentard, considéré comme un sorcier sombre à cause de ses idéaux et de ce qu'il pensait des né-moldus. Le livre sur les artéfacts parlait bien de du diadème de Serdaigle qui donnait de la sagesse à sa porteuse et il y avait une image de l'épée de Gryffondor mais c'était tout. Soupirant, il ouvrit le gros livre qu'Hermione aimait tant et consulta la table des matières : il y avait un chapitre sur les quatre maisons, un sur les fondateurs, leur biographie et leurs valeurs apportées à Poudlard, et les douze autres chapitres décrivaient le château et ses particularités. Cela ne l'aida pas à savoir ce qu'il devait lire ou non donc il consulta l'index et chercha des mots-clés. A la page 221, il y avait une mention du diadème de Serdaigle ainsi qu'à la page 222. La coupe de Poufsouffle, elle n'était mentionnée qu'à la page 387.

A la page 221, il était mentionné le pouvoir du diadème comme dans le livre précédent mais c'était tout. A la page suivante, par contre, il y avait un descriptif de l'intérieur de la salle commune des Serdaigle : "... une vaste pièce circulaire. D'élégantes fenêtres en arcade agrémentent les murs sur lesquels sont tendues des étoffes de soie couleur bleu et bronze. La vue donne sur les montagnes environnantes. Le plafond en forme de dôme est parsemé d'étoiles peintes qui se reflètent sur la moquette bleu nuit. Elle est meublée avec des fauteuils confortables, des tables et une bibliothèque. Dans une alcôve face à la porte se dresse une haute statue de marbre blanc, celle de Rowena Serdaigle portant son diadème." Le lieu de l'entrée de la salle commune et sa forme n'étaient pas indiqués, mais Harry avait déjà une idée en tête pour avoir un aperçu de ce fameux diadème.

A la page 222, il y avait un descriptif de la salle commune des Poufsouffles : "(...). Des pots de cuivre sont suspendus au plafond, laissant déborder des vrilles de fougères ou de lierre qui caressent les cheveux des passants. Au-dessus de la cheminée en bois (gravée sur toute sa surface de blaireaux dansants), un portrait représente Helga Poufsouffle portant un toast à ses élèves avec sa coupe. De petites fenêtres rondes sont installées au ras du sol, au bas du château, laissant voir de magnifiques pelouses ondulantes parsemées de pissenlits. Malgré ces fenêtres basses, la pièce semble en permanence baignée par le soleil". Là encore, le lieu et la forme de l'entrée de la salle commune n'était pas écrits mais, heureusement, il savait où ça se trouvait donc il ne serait pas difficile d'y entrer.

Il s'occuperait de ça après le dîner.


Il n'arrêtait pas de se répéter qu'il ne l'utilisait pas. De toute façon, si ça avait été un autre élève, il n'y penserait même pas à deux fois. Et puis, c'était pour finalement rendre Voldemort mortel et pouvoir le vaincre. Donc il devait ne pas y penser et continuer de suivre Eleanor en silence sous la cape d'invisibilité.

Arrivés près des cuisines, la jeune fille et ses amis s'arrêtèrent devant des tonneaux de vinaigre et c'est le garçon qui dit le mot de passe :

- Compassion

Il suivit les quatre élèves alors que les tonneaux roulaient sur côté pour laisser un passage arrondi vers la salle commune. Harry fut un instant stupéfait par la chaleur qui se dégageait du lieu –au niveau de la décoration et non pas du feu de cheminée- et trouva que le Poste était très similaire à la salle commune stylistiquement parlant. Il se tourna vers la cheminée et vit au-dessus une très grand portait d'une femme corpulente aux courts cheveux roux tenant une coupe dorée entre les mains. La coupe avait une anse de chaque côté et il y avait un blaireau comme sur le blason de la maison Poufsouffle.

Ayant l'image précise de l'objet en tête, il sortit de la salle commune. Il aurait été plus pratique d'avoir une image ou une photo de la coupe afin de demander aux elfes s'ils avaient vu cet objet dans le château mais, si la Salle-sur-Demande ne lui donnait pas la coupe, il en ferait une photo le lendemain.

Il prit les escaliers jusqu'au septième étage, toujours sous sa cape pour rester discret, et fit apparaitre une petite pièce avec juste un fauteuil et une table. Il s'assit puis ferma les yeux pour bien visualiser la coupe dans son esprit.

Quand il ouvrit les yeux, il découvrit plusieurs coupes dans divers métaux dont le cuivre.

Mais aucune n'était la coupe de Poufsouffle.

Même s'il n'avait pas trop espéré qu'elle apparaisse devant lui, il fut un peu déçu malgré lui. Il fit disparaitre les coupes et pensa à un miroir sur pieds. Confortablement installé, il changea à la fois la longueur de ses cheveux et leur couleur afin de ressembler à Lucius Malefoy, puis à Rogue et enfin à Dumbledore. Puis il retourna à ses cheveux normaux avant de changer la couleur de ses yeux en bleu et allongea ses ongles puis changea ses yeux en rouge et rendit ses ongles à nouveau courts.

Faire deux changements en même temps n'était plus un problème pour lui et son nouveau défi était d'avoir l'anneau irisé rouge des vampires. Tonks avait relevé le défi : après quelques échecs, elle y était parvenue en seulement deux minutes. Juste avoir les yeux rouges était maintenant facile pour lui mais ce n'était pas ce qu'il avait vu dans les yeux d'Elisandre : ses yeux étaient marrons et seul un fin anneau autour de sa pupille était rouge.

Il commença par changer complètement son iris en rouge puis essaya pendant dix minutes de réduire sa pupille rouge en partant de l'extérieur pour qu'elle soit presque entièrement verte. Mais sa pupille changeait complètement à chaque fois. Il essaya ensuite dans l'autre sens. Son iris devint les premières fois complètement rouges puis, au bout de dix minutes, il réussit à faire un anneau mais à l'extérieur de son iris. C'était un progrès. Il essaya à nouveau pendant dix minutes, réussissant à reproduire ce résultat mais tout ce qu'il arriva à faire d'autre fut d'avoir des traits rouges dans son iris verte

Il se laissa tomber en arrière dans le fauteuil. Cette demi-heure de métamorphomagie l'avait vidé magiquement et cela se ressentait physiquement.

Il ne prit pas la peine de se changer ou même de bouger. Il s'endormit en seulement quelques minutes.


- Merci d'être venu, les salua Harry en réprimant un bâillement.

Malgré ses surprenantes dix heures de sommeil, il ressentait encore les effets de la fatigue. Il espérait que ça commencerait à se dissiper à l'aide du petit-déjeuner qu'il venait de manger.

- C'est la première fois que tu nous donnes rendez-vous aussi vite, fit remarquer Ginny. Il y a une raison à ça ?

- J'ai eu l'idée de faire un numéro spécial. Le problème c'est que je voudrais qu'il soit lu par tous lundi prochain, précisa-t-il.

- Dans une semaine ? Répéta Hermione. Mais Harry nos articles nous demande beaucoup de temps et nous avons tous des devoirs à rendre...

- Je sais, l'interrompit Harry. Je sais que je vous demande beaucoup. Mais les articles ne seront pas comme d'habitude et je vais prendre en charge le plus gros du travail pour que vous ne soyez pas submergé entre les articles et vos devoirs. De plus, il n'y aura pas de section Quidditch pour ce numéro.

- Alors, qu'est-ce que tu veux que je fasse ? Demanda Ginny, curieuse.

- Je voudrais que tu aides Luna avec les petites annonces puis que tu l'aides dimanche pour la mise en page.

- D'accord, accepta-t-elle en hochant la tête. Ce n'est pas beaucoup.

- Et moi Harry ? Demanda Colin.

- Il ne me faut que cinq photos, dit vaguement Harry. Je te dirai lesquelles après, ajouta-t-il gentiment pour que Colin n'insiste pas. Hermione, j'aimerais que tu fasses un article relatant ce qu'il nous est arrivé en troisième année dans la cabane hurlante.

- Mais Harry, tout le monde comprendra que l'un de nous a écrit cet article, dit Hermione.

- Tu n'as qu'à dire que tu as reçu ces informations d'une source qui a souhaité rester anonyme, dit Harry en haussant les épaules. Si Dumbledore ou un autre professeur nous interroge, je dirais que j'étais la source, la rassura-t-il.

- Mais s'ils te demandent qui t'a interviewer, ils pourraient te donner des retenues ou même t'enlever des points.

- Ne t'en fais pas Hermione : les informations du Poudlard Magazine seront tellement stupéfiantes que je serais le cadet de leurs soucis, lui répondit-il avec un sourire en coin. Hermione, Ginny, vous pouvez y aller. Luna, Colin, j'ai juste une précision à apporter. S'il vous plait, insista-t-il alors que les deux filles le regardaient avec un sourcil levé.

- Je vous attends dehors, dit Ginny à Luna et Colin.

- Et moi, je vais à la bibliothèque, dit Hermione à Harry. A tout à l'heure.

-Colin, tu as de quoi noter ?

- Bien sûr ! S'exclama le blondinet en sortant un parchemin et une plume auto-encreuse de son sac.

- Il me faudrait une photo du ministère, une de Peter Pettigrew, une de la cabane hurlante et une de la Coupe de feu du Tournoi des Trois Sorciers.

- Ca ne fait que quatre, dit Colin.

- Parce que je ne suis pas certain que tu trouves ce que je cherche, hésita Harry. L'idéal serait une photo de Tom Elvis Jedusor.

Si Hermione ignorait que c'était le nom de Voldemort, Ginny le savait et c'est pourquoi il n'avait pas voulu qu'elle reste dans la salle.

- Il était élève ici entre 1938 et 1944. Si tu n'en trouve pas, il y a une plaque avec son nom dans la salle des trophées.

- D'accord je ferais de mon mieux, dit Colin en notant ces informations.

- Et Colin ? Ne prononce ce nom sous aucun prétexte devant Ginny, d'accord ? Demanda-t-il au blond. Ca a un rapport avec ce qui est arrivé à Ginny pendant votre première année, précisa-t-il en voyant que Colin s'apprêtait à lui poser une question.

- Oh ! D'accord, je comprends, accepta Colin.

- Je te remercie.

Harry regarda ensuite Luna.

- J'ai un service à te demander Luna, c'est pour un projet personnel.

- Bien sûr, dit-elle en penchant la tête sur le côté.

- Je m'intéresse aux fondateurs de Poudlard et j'ai entendu dire qu'il y avait une statue de Rowena Serdaigle dans ta salle commune sauf que je n'ai trouvé aucune photo de la statue dans le livre Poudlard : une histoire. Donc je me demandais si tu accepterais de la prendre en photo pour moi ?

- Aucun problème, accepta-t-elle en penchant sa tête de l'autre côté. Mais je n'ai pas d'appareil photo, ajouta-t-elle.

- C'est pourquoi j'allais te demander Colin si tu voulais bien que j'emprunte l'appareil que tu utilises pour le Magazine, demanda-t-il ensuite au Gryffondor.

- Bien sûr, j'utiliserais mon appareil personnel pour les photos du magazine si vous en avez besoin toute la semaine, répondit-il.

- Oh non, je te le rendrais dans moins d'une heure, répondit Luna, les yeux dans le vague, avec un sourire.

- Et j'aurais besoin de te l'emprunter ensuite. J'en aurais pour moins d'une heure moi aussi.

- Oh d'accord, accepta Colin. Alors Luna, quand tu as terminé tu peux le donner à Harry, dit-il à la blonde, tu peux me le rendre quand tu as fini, dit-il ensuite à Harry.

- Je te peux te le rendre ce soir après le dîner ?

- Bien sûr Harry, dit Colin avec un grand sourire. Tu veux que je développe les photos pour toi ? Je peux le faire demain soir.

- Je veux bien, merci Colin.

Avant de partir, il leur demanda de dire à Ginny qu'ils se réunissaient à nouveau vendredi soir pour corriger leurs articles puis il se dirigea vers la Salle-sur-Demande.


Ne vous habituez pas à ce rythme de publication car, même si j'écris tous les jours, ça ne veut pas dire que j'écrirais les prochain chapitre aussi vite.

Le chapitre 52 est prêt mais il sera publié seulement quand le chapitre 53 sera terminé (et ainsi de suite).

Bon dimanche !