Note de l'auteur :

Chapitre 50 : le 1er janvier, chapitre 51 : le 11 janvier et le chapitre 52 : le 21 janvier... Si j'arrive à garder mon rythme d'écriture actuel, je peux essayer de continuer à publier les chapitres tous les 10 ou 15 jours ! :) Mais pas de promesse, hein ! Mais je vais essayer ! :)

Bonne lecture !


Chapitre 52 :

Dimanche 7 mars

- Tu diras au Seigneur des Ténèbres que tu me trouves négligeant car tu as pu écouter une conversation privée entre Hermione et moi dans une salle de classe désaffectée du deuxième étage, commença Harry. Tu ajoutes que tu étais étonné qu'Hermione n'ait pas pensé lancer un sortilège de confidentialité sur la porte mais que ça doit surement être parce qu'elle ne s'attendait pas à ce que je sois aussi en colère contre Dumbledore.

- Le Seigneur des Ténèbres sera étonné lui aussi, commenta Malefoy, sarcastique. Alors, c'est bien beau d'avoir pensé à ces petits détails théâtraux mais je suis censé lui dire que j'ai entendu quoi exactement Potter ?

- Que j'en avais marre que Dumbledore dirige ma vie, que je ne lui fais plus confiance et que je vais aller écouter la prophétie moi-même parce que je n'ai pas envie de l'attendre, répondit le Gryffondor. Ensuite, tu dis qu'Hermione a essayé de m'en dissuader car je n'ai pas le droit de quitter Poudlard mais que j'ai finalement réussi à la convaincre de couvrir mon absence parce que j'ai dit que je le ferais qu'elle soit d'accord ou non. Et tu finis par dire que j'ai décidé d'y aller la semaine prochaine, le samedi soir vers minuit, conclut Harry.

- Tu veux attirer le Seigneur des Ténèbres au Ministère ? Réalisa Malefoy, incrédule.

- Occupe-toi de tes affaires Draco et je m'occupe des miennes, d'accord ? répondit-il simplement. Répète juste ce que je viens de te dire et envoie à a ta mère comme si c'était une lettre que tu lui as écrite.

- Qu'est-ce que c'est ? Se média le blond en prenant le parchemin.

- Des instructions que ta mère doit suivre pour être en sécurité. Ta mission est bientôt terminée Draco alors ne failli pas maintenant, lui dit Harry avant de partir.


Hermione et Blaise parlaient du devoir de métamorphose qu'ils devaient tous rendre la semaine qui venait pendant que Neville essayait de compléter son essai de botanique –essayait car Tracy ne cessait de lui poser des questions sur ledit devoir tout en flirtant. Le pauvre Neville avait des difficultés à se concentrer tant il rougissait.

- Il ne la regarde même pas, chuchota Harry. Son plan ne fonctionne pas.

Décidant qu'il ne voulait pas passer toute la discussion à murmurer, il lança un sort de confidentialité, semblable au sort de silence mais dans le sens inverse –au lieu de rendre un endroit ou un objet silencieux, il rendait une zone silencieuse pour les autres mais pas pour ceux qui s'y trouvaient.

- Elle sait qu'il ne s'intéresse pas à elle comme plus qu'une amie mais elle est certaine qu'avec le temps, elle peut le faire changer d'avis, répondit Daphné sans lever le regard de son livre.

- Et toi, non ?

Elle quitta son sa page du regard et pencha la tête.

- Je ne suis pas certaine de mon hypothèse, commença-t-elle en fronçant les sourcils, mais je ne crois pas que Blaise s'intéresse aux filles.

Harry leva les sourcils d'étonnement.

- Tu veux dire qu'il aimerait plutôt les garçons ? Demanda-t-il.

- Je ne sais pas, soupira Daphné. Je dis juste que, jusqu'à aujourd'hui, je ne l'ai jamais vu regarder une fille avec intérêt. Il n'en parle jamais non plus et pourtant Tracy ne se prive pas pour parler de garçons devant lui.

- Peut-être qu'il n'a juste pas encore trouvé de fille assez intéressante pour lui, dit Harry.

Puis il sourit et ajouta, en se penchant vers elle :

- Heureusement, je n'ai pas ce problème.

Daphné sourit alors qu'elle avait à nouveau plongé le nez dans son bouquin.

- Et tu penses qu'elle va flirter avec Neville encore longtemps ? L'interrompit-il à nouveau dans sa lecture. Je ne voudrais pas qu'il ait des faux espoirs, s'inquiéta-t-il ensuite.

- Oh, la connaissant, elle aura bientôt un nouveau plan et laissera ce pauvre Londubat tranquille. Pour le moment, je pense que ça fait beaucoup de bien à Neville, ajouta la brune. Ca va augmenter sa confiance en lui.

- C'est sûr qu'il en a besoin, confirma Harry. Donc j'espère qu'elle arrêtera en douceur, pour son bien.

Daphné continua sa lecture alors qu'Harry continua d'observer ses amis avant d'aborder le sujet dont il voulait parler avec sa petite-amie aujourd'hui.

- J'aurais besoin de ton aide pour écrire des articles pour le Poudlard magazine.

- Bien sûr, accepta-t-elle, lisant toujours. A quel sujet ?

- Sur mon enlèvement durant la troisième tâche et sur la véritable identité de Voldemort, dit-il rapidement, attendant la réaction de Daphné.

Sa petite-amie tourna la tête vers lui si rapidement qu'il fut étonné de ne pas l'entendre craquer.

- Sa véritable identité ? Mais tu veux te faire tuer ! Chuchota-t-elle furieusement, oubliant que le sort de silence était toujours actif.

- Pas mal de mangemorts savent déjà qu'il a un père moldu, lui apprit-il. Il en a parlé après sa résurrection.

- Mais pourquoi veux-tu faire un article là-dessus ? Demanda-t-elle, vraiment confuse.

- Je veux le décrédibiliser autant que possible, lui expliqua Harry. Il méprise les moldus et les nés-moldus et c'est à peine s'il reconnait les sang-mêlé comme digne d'être parmi ses fidèles, pourtant il en est un ! Il a eu les loups-garous de son côté lors de la première guerre mais il ne les respecte pas. Et, en plus, l'humaniser en parlant de son enfance et de son passage à Poudlard pourrait aider les sorciers à avoir moins peur de lui.

- Tu es conscient que c'est utopique ce que tu me dis ?

- Oui, merci, je suis au courant, soupira-t-il. Je sais que ça ne fonctionnera pas vraiment comme je le voudrais mais il faut bien commencer quelque part, non ?

- Et le Poudlard Magazine n'est pas contrôlé par le ministère, dit Daphné qui, bien que peu convaincue, soutenait son petit-ami.

- Exactement, répondit Harry en souriant. Par contre, les deux articles doivent être prêt pour samedi...

Daphné leva un sourcil, l'air exaspéré.

- Et tu ne me dis ça que maintenant ?


Lundi 8 mars

Pendant le cours de runes, Hermione avait failli le frapper d'agacement tant elle avait dû lui répéter d'arrêter de faire tressauter sa jambe. Mais il n'y pouvait rien : ce soir, Colin lui donnerait les photos que Luna et lui avaient faites et il pourrait aller dans la Salle-sur-Demande essayer de visualiser le diadème.

Si l'artefact n'apparaissait pas, il irait montrer les photos aux elfes du château et leur demanderait s'ils avaient vu ces objets.

Quand le double cours de potions fut terminé et les remarques acerbes de Rogue supportées, il demanda à Hermione de ne pas l'attendre parce qu'il devait rencontrer Colin pour des photos. Sa meilleure amie ne l'interrogea pas, croyant que c'était pour le Poudlard Magazine et se dirigea vers la salle commune alors qu'Harry se dirigeait vers la cour de Métamorphose pour y retrouver Colin. Le jeune Gryffondor l'avait attendu assis sur un banc et lui donna les photos sans lui poser de questions.

Après l'avoir remercié, Harry se dirigea rapidement vers le septième étage et entra dans la Salle-sur-Demande. Comme pour la coupe, il ne visualisa qu'un fauteuil et une table basse. Il regarda la photo faite par Luna et fut impressionné par le sens du détail de la personne qui avait sculpté la statue : s'il n'était pas clairement fait de pierre, on aurait dit un vrai diadème.

Après l'avoir longuement observé, Harry ferma les yeux et visualisa le diadème dans sa tête. Il n'avait pas beaucoup d'espoir mais il fallait bien éliminer toutes les options devant lui.

Quand il ouvrit les yeux, il vit une grande armoire noire à la forme étrange devant lui devant lui. Il avait des moulures allant du bas vers le haut mais elle ne semblait avoir rien d'extraordinaire. Harry se leva et son regard fut attiré par le petit buste gris portant une perruque bouclée blonde. Et, au sommet de cette perruque, il y avait un diadème.

LE diadème.

Harry n'en croyait pas ses yeux. Ses yeux passaient du diadème à la photo qu'il tenait entre les mains. C'était bien le même objet. D'un coup de baguette, il fit descendre le diadème de son curieux piédestal et l'eut enfin dans les mains. Au centre, il y avait un gros saphir et deux plus petits étaient suspendu en chaine juste en dessous. Une tête d'oiseau -une aigle ou un corbeau ?- se trouvait au-dessus du premier saphir. Tout le long du rebord, il y avait une inscription gravée : "Tout homme s'enrichit quand abonde l'esprit".

Une drôle de sensation s'empara de lui alors qu'il tenait le diadème. Il avait l'impression que le métal précieux avait un pouls qui battait sous ses doigts et il avait incroyablement envie de le porter. Comme hypnotisé, il se vit levé les mains et poser le diadème sur sa tête.

Et là, les pensées se mirent à fuser.

Salle-sur-Demande. Diadème. Passé. Elève. Serdaigle.

Harry secoua la tête, essayant de se concentrer sur une idée intéressante.

Diadème. Horcruxe. Voldemort. Mangemorts. Malefoy. Journal. Horcruxe. Mangemort. Crabbe. Goyle. Lestrange. Bellatrix. Black. Sirius. Héritage. Magie noire. Pouvoir. Voldemort.

Harry retira le diadème comme s'il était en feu et le jeta sur la table basse devant lui. Il ignorait comment Rowena Serdaigle avait réussi à utiliser ce diadème car il était très puissant. Peut-être que l'horcruxe avait exacerbé le pouvoir du diadème. Peut-être pas.

Il regarda le diadème une dernière fois puis appela Dobby.

- Harry Monsieur a appelé Dobby ? Demanda l'elfe, les oreilles frémissantes.

- Oui, Dobby, soupira Harry en reprenant ses esprits. Pourrais-tu donner cette photo à Sirius et lui dire que je l'ai trouvé et que j'aimerai le détruire. Il devrait te donner un croc de basilic pour que je puisse le faire, ajouta-t-il.

- Bien Harry Monsieur ! S'exclama Dobby en prenant la photo avant de disparaitre.

Harry pensa à un fauteuil plus grand et plus confortable et la salle s'exécuta. Il se laissa tomber en arrière et ferma les yeux, la tête aussitôt sur les coussins moelleux. Il bailla. Toutes ces réflexions l'avaient épuisé. Il était même sur le point de s'endormir quand Dobby réapparut quelques minutes plus tard avec le croc de basilic.

- Merci Dobby, lui dit Harry en souriant. Tu veux bien rester jusqu'à ce que j'aie terminé ? J'aurai besoin que tu donnes cet objet à Sirius une fois détruit.

- Comme le veut Harry Monsieur, répondit Dobby en penchant la tête sur le côté, regardant ce que faisait le Gryffondor.

Il se leva et prit le croc. Il ne voulait plus toucher au diadème de peur que l'horcruxe le pousse à nouveau à le mettre sur sa tête donc il visa puis frappa le diadème. Un cri déchirant se répercuta dans la salle forçant Dobby et Harry à se boucher les oreilles alors que le croc tombait au sol -après qu'Harry l'ait lâché- et que le diadème se cassaient en deux morceaux distincts.

- Désolé Dobby, je ne m'attendais pas à ça, lui dit Harry en grimaçant.

- Ce n'est pas la faute de Monsieur mais Dobby accepte les excuses, sourit l'elfe en haussant les épaules.

Quand Dobby fut parti donner le croc et le diadème à Sirius, il s'allongea à nouveau sur le fauteuil. Il n'avait plus une once d'énergie en lui et bailla à s'en décrocher la mâchoire. Il décida qu'il montrerait la photo de la coupe de Poufsouffle aux elfes du château le lendemain avant de s'endormir.


Samedi 13 mars

Tout était prêt.

Sirius et Remus étaient prévenu.

Narcissa Malefoy était prévenu.

Ragnock était prévenu.

Le Ministre était prévenu.

Et même Voldemort l'était.

Il était vingt-trois heures et quinze minutes et Harry se trouvait devant la gargouille gardant l'entrée du bureau du directeur pour activer la dernière partie de son plan. Il avait couru sur tout le chemin vers le bureau -pour avoir l'air pressé et tout en sueur- après avoir regardé sur la carte du Maraudeur qu'il n'y avait personne sur son chemin. Il récita les nombreuses sucreries moldus qu'il connaissait jusqu'à ce que la statue se déplace sur le côté, lui laissant le champ libre. Il courut dans l'escalier à colimaçon et frappa à la porte avant de l'ouvrir avec fracas, n'ayant pas le temps d'attendre. Il devait avoir l'air effrayé et dans l'urgence.

Le bureau était vide. Les habituels appareils magiques tintaient et basculaient. Le trille de Fumseck attira son attention et il s'approcha du phœnix. Quand il avait regardé la carte, il avait vu Dumbledore faire les cents pas dans son bureau. Alors...

Une porte s'ouvrit et des bruits de pas se firent entendre derrière le bureau et le vieux sorcier apparut dans une robe de chambre violette et portait un bonnet de nuit avec un pompon de la même couleur.

- Harry ? Fut légèrement surpris le directeur. Puis-je savoir ce que tu fais dans mon bureau à une heure aussi tardive ?

Harry déglutit. Dumbledore ressemblait plus à un vieil home qu'au grand sorcier que tout le monde connaissait. Les sentiments de trahison et de colère qu'il avait l'habitude de ressentir quand il le voyait face à lui ne vinrent pas. Il ne ressentait en fait rien du tout. Il se lécha les lèvres soudainement devenues sèches et se rappela qu'il avait un plan.

- Professeur ! S'exclama Harry avec un fausse note de peur. J'ai vu Voldemort ! Dans mes rêves, ajouta-t-il pour préciser en s'approchant du bureau.

L'attention de Dumbledore fut captée si Harry en croyait l'étincelle qui brillait dans ses yeux.

- Qu'as-tu vu Harry ? Demanda le directeur

- Ses mangemorts étaient rassemblés autour de lui. Il parlait de venir au Ministère ce soir à minuit. Ses mangemorts se préparaient à partir quand je me suis réveillé dans mon lit.

- Ont-ils dit autre chose ? Ont-ils dit pourquoi ?

- Juste qu'il connaitrait enfin la vérité, répondit Harry, les sourcils froncés, alors qu'il s'asseyait sur le siège devant le bureau. Toute la vérité.

Le visage de Dumbledore prit un air sérieux et il se dirigea vers sa cheminée. Avec de la poudre, il appela les Weasley et leur relaya ce que Harry avait dit. Alors que le père de Ron coupait la communication pour avertir d'autres personnes de l'Ordre, Dumbledore fit de même en appelant d'abord Maugrey puis Rogue pour l'avertir.

- Professeur, je veux savoir ce qu'il se passe, exigea Harry. Est-ce que Voldemort va au Ministère pour écouter notre prophétie ?

- J'en ai bien peur, répondit le directeur avant de se tourner vers la cheminée. Harry, je veux que tu retournes dans ton dortoir. Je te tiendrai informé des événements en temps voulu.

Puis Dumbledore utilisa de la poudre pour se rendre au Ministère.

Harry se laissa tomber contre le dossier du siège en soupirant. Si le fait que Dumbledore lui réponde l'avait surpris, la suite –qu'il serait informé en temps voulu- l'avait ennuyé. Connaissant le vieux sorcier, ce ne sera pas pour tout de suite.

N'ayant plus rien d'autre à faire alors que ses plans se déroulaient à merveille jusque-là, Harry suivit les directives de Dumbledore et retourna se coucher. Réalisant en dehors du bureau que le vieux sorcier ne lui avait pas donné de parchemin expliquant sa présence dans les couloirs, il sourit malgré lui. Dumbledore avait dû comprendre qu'il avait sa cape ou sa carte sur lui et donc qu'il n'en avait pas besoin s'il rencontrait Rusard.

Il le connaissait bien.


Dimanche 14 mars

Les hiboux et les chouettes arrivèrent en grande foule lors du petit-déjeuner.

Harry repéra Hedwige qui descendit en piquet vers lui avant d'atterrir avec grâce sur son bras. Il la positionna sur son épaule et lui donna une tranche de bacon alors qu'il enlevait la lettre attachée à sa patte. Un autre hibou, un grand-duc au regard doux, atterrit devant lui à ras de son assiette avec une lettre pour lui. Etant donné l'écriture élégante utilisée pour écrire son nom sur le devant du parchemin, ce devait la réponse qu'il attendait d'Hélène Marchalls.

Des halètements horrifiés et des cris se faisaient entendre depuis le moment où certains élèves avaient été les premiers à recevoir la Gazette et avaient vu la Une. Il regarda Hermione à sa droite qui n'avait eu d'autre réaction qu'une ouverture rapide du journal afin de connaitre les détails de ce qu'il s'était produit durant la nuit.

A sa gauche, Neville lisait la Une en fronçant les sourcils.

- Neville ?

Le jeune Londubat le regarda et tourna le journal vers lui pour qu'il lise les gros titres :

LE DÉPARTEMENT DES MYSTÈRES ATTAQUÉ DE NUIT !

LE SEIGNEUR DES TÉNÈBRES EST DE RETOUR !

LE MINISTRE BLESSÉ ET SOUS LE CHOC !

On voyait, en grand, une photo du ministre avec le bras en écharpe. Le cœur d'Harry rata un battement. Non pas qu'il aimait le ministre mais si le sorcier était blessé, d'autres pouvaient l'être aussi ou pire. Il regarda la grande table et vit Dumbledore et les autres professeurs, tous présents, en train de lire eux aussi la Gazette.

- Est-ce que ça dit si d'autres personnes ont été blessées ? Demanda rapidement Harry à Hermione car Neville n'avait pas encore lu l'article.

- Seulement des aurors, lui répondit-elle. Apparemment, les mangemorts n'ont fait aucune victime, seulement beaucoup de dégâts dans l'une des salles du département des mystères.

Harry hocha la tête et soupira, soulagé. Il ouvrit la lettre de Sirius et ne lut que le début -car il lirait le reste au Poste. Dans les deux premières lignes, Sirius lui confirmait que sa cousine avait été à l'heure au point de rendez-vous et que Remus l'avait amenée au château puis qu'il s'était rendu à Gringott pour rencontrer le gobelin chargé de gérer les coffres et autres affaires de la famille Black et qu'il avait absout le mariage de Narcissa et Lucius Malefoy.

Désormais, elle s'appelait à nouveau Narcissa Black.

Harry regarda la table des Serpentards. Tous les élèves vert et argent lisaient également le journal, Draco y compris, donc il attendit que le blond lève le regard. Harry eut le temps de remplir son assiette et de commencer à manger avant que le jeune Malefoy ne croise enfin son regard.

Harry hocha subtilement la tête et Malefoy, comprenant le message, cligna des yeux longuement avant de revenir à sa lecture de la Gazette.

Le Gryffondor se demandait si la prophétie avait été touchée et, si ça avait été le cas, quelle avait été la réaction de Voldemort en réalisant que c'était une boule de cristal tout ce qu'il y a de plus normal.

En attendant de le savoir...

Harry : 1

Voldemort : 0


Les choses sérieuses commencent ! Le mois de mars va beaucoup occuper Harry ;)

Dans le prochain chapitre, vous allez enfin avoir de gros indices sur la nature du projet d'Harry !

A bientôt !