Note de l'auteur :
Hello ! J'ai fini le chapitre plutôt que prévu donc le voici :)
J'ai eu une petite idée quand on m'a demandé comment allait Pixel (J'avoue, je l'ai zappé, comme Hedwige, Hagrid et Rogue. Mais Hagrid, en soit, tant pis, il joue pas de rôle dans ma fanfiction. Il apparaitra peut-être une fois par an, comme le Père Noël ^^). Du coup, le prochain chapitre qui devrait arriver sous peu sera un bref chapitre (d'environ 1000 mots) du point de vue de Pixel à 4 ou 5 moments (j'ai pas encore décidé) de la scolarité d'Harry pendant sa cinquième année. Il devrait arriver d'ici la semaine prochaine (à moins que je ne l'ai terminé ce week-end, on verra).
Bonne lecture !
Chapitre 53
Profitant du brouhaha causé par les nouvelles du jour, Harry s'éclipsa discrètement de la Grande Salle, Pixel assis sur l'épaule. Près des escaliers menant aux divers étages et aux cachots, il descendit quelques marches en direction du Poste et chatouilla le ventre du farfadet, ouvrant l'entrée de la salle secrète.
A peine eut-il fait un pas à l'intérieur du couloir souterrain qu'il fut plaqué contre le mur de terre alors que l'entrée se refermait et fut attaqué par une bouche quémandeuse. Il entendit Pixel s'offusquer par "Zzzz zzzz !" en quittant précipitamment son épaule. Reconnaissant instinctivement sa petite-amie, Harry répondit avec ferveur au baiser, attrapant Daphné par la taille et la serrant contre lui.
Le baiser dura un moment. Plus longtemps que d'habitude, en fait. Il n'avait aucune idée de ce qu'elle faisait là, ni pourquoi elle l'embrassait avec autant de passion, mais Harry n'avait pas le temps de se poser de questions, trop occupé après une bonne minute à ralentir la cadence de Daphné pour refreiner le désir qui les gagnait lui et la partie inférieure de son corps.
- Salut toi, dit-il avec un sourire béat en lui donnant un dernier baiser, plus chaste cette fois.
- Dis-moi que tu n'étais pas sur place, lui demanda-t-elle en posant son front sur son torse, reprenant son souffle.
Il comprit qu'elle parlait du département des mystères et qu'elle avait été inquiète pour lui.
- Je n'étais pas sur place... Lui répondit-il, confus par la demande.
Il l'entoura de ses bras et caressa son dos.
- Mais qu'est-ce qui te dis que j'ai quelque chose à voir avec ça ?
- Parce que je sais que tu quittes parfois le château, lui répondit-elle. Et ta soudaine envie de faire un numéro spécial sur le Seigneur des Ténèbres qui doit sortir en urgence demain alors que son retour est rendu public aujourd'hui ne pouvait pas être un hasard, ajouta-t-elle avec un regard entendu.
- Donc le baiser était une façon de me punir ? Demanda-t-il, amusé.
- Non, j'étais inquiète, répondit-elle, les sourcils froncés. Et un peu en colère parce que j'ai cru que tu étais allé au Ministère et que tu ne m'avais rien dit. Pourquoi je t'aurais embrassée pour te punir ? Demanda-t-elle ensuite, surprise par sa façon de penser.
- Parce que tu sais très bien l'effet que tu me fais et que me donner ce genre de baiser à Poudlard n'est pas la meilleure des idées, révéla-t-il en baissant les yeux vers son pantalon.
Daphné suivit son regard puis roula des yeux.
- Ce n'est pas parce que c'est plus voyant sur toi que le baiser n'a pas eu d'effet sur moi, répliqua-t-elle avec une légère rougeur sur les joues. Désolée, ajouta-t-elle tout de même.
- Excuses acceptées, dit-il avec un sourire amusé. Va t'installer, je vais faire un tour aux toilettes. Pixel, tu restes avec Daphné d'accord ?
Il ne voulait pas que son ami ailé vienne avec lui et voit ce qu'il allait faire.
Daphné recula avec une étincelle de malice dans le regard.
- Pense pas trop à moi ! Le taquina-t-elle en s'éloignant dans le tunnel, Pixel virevoltant derrière elle.
- Hé ! A qui d'autre alors ? Rétorqua-t-il, rougissant, avant de rouvrir l'entrée.
Finalement ce n'était pas Hélène Marshalls qui lui avait écrit mais l'une des personnes de la communauté moldue qu'il avait contactée pour les démarches administratives de son projet. Il avait reçu de bonnes nouvelles et allait devoir en parler aux loups-garous ce samedi afin de leur demander de se concentrer sur un seul bâtiment pour qu'il soit un minimum habitable sur deux étages à la fin du mois de juin. Il allait aussi devoir embaucher un peu de personnel, les loups-garous ne pouvant pas continuer les travaux et s'occuper des tâches à l'intérieur en même temps.
Le lundi matin, il avait reçu de drôles de regard de la part de Ginny et d'Hermione à la lecture du Poudlard Magazine. Car si Hermione découvrait l'étendu des articles qu'il avait écrit avec Daphné seulement ce matin-là, Ginny avait dû les lire la veille quand elle avait aidé Luna à disposer les articles avant l'impression. Ou alors la jeune Weasley lui en voulait encore pour avoir donné vingt gallions à tous le dimanche après-midi en guise de salaire –la rouquine avait véhément refusé cette somme, prétextant que c'était trop. Harry avait rétorqué que pour avoir été ponctuel, pour avoir rendu des articles en prenant sur leur temps libre et en ne prenant pas le journal pour de la rigolade, ces vingt gallions étaient mérités pour les quatre numéros sortis.
Ce qui avait été drôle ce jour-là, c'était la réaction des Serpentard.
La plupart des élèves avaient bien sûr été choqués en lisant l'article sur la véritable identité de Voldemort- ancien élève à Poudlard, fils d'une cracmole et d'un moldu, etc.- mais le mélange de choc et de déni des élèves de la maison vert et argent faisait un beau spectacle.
Surtout que Colin avait fait du bon boulot.
Le Gryffondor ne s'était pas contenté de prendre en photo le prix pour service rendu à l'école de Jedusor mais avait également trouvé une photo de Voldemort dans son uniforme de Serpentard lors de la remise des diplômes pendant sa septième année.
Les élèves de Serpentard avaient probablement été nombreux à envoyer l'article à leur parents et ces derniers leur avaient surement confirmé l'identité du Seigneur des Ténèbres sur la photo –en niant probablement sa filiation, car seuls les mangemorts du cercle restreint proche avait connaissance de cette information et ce, seulement depuis la résurrection de Voldemort dans le cimetière.
Les divers débats sur les articles sur l'identité de Voldemort et sur sa présence dans le département des mystères avaient duré plusieurs jours. Les professeurs essayaient de faire taire la rumeur sur le fait que Voldemort y cherchait une arme mais les rumeurs étaient fortes, très fortes. Heureusement, personne à Poudlard ne savait ce qu'il y avait dans ce département donc le secret de la prophétie ne risquait pas de fuiter.
Tout le long de la semaine, Harry avait reçu des regards méfiants ou méprisants venant des Serpentard –et de quelques Poufsouffles et Serdaigles- mais surtout des regards de sympathie venant de la plupart des élèves qui admiraient son courage –certains devaient même le plaindre, ne voulant pas se retrouver dans la ligne de mire de Voldemort comme lui.
Le mercredi, Harry envoya une lettre à tous les membres de l'alliance en demandant leur présence le samedi 3 avril et en envoya également une à Lady Bones en lui donnant l'adresse de cheminette du château d'Ambroise. Il faudrait qu'il se rappelle d'y faire un tour afin d'ajouter la sorcière aux personnes autorisées à y entrer.
Le vendredi, Harry reçut enfin la réponde d'Hélène Marshalls. La sorcière, encore en voyage en Europe pour l'ouverture prochaine de ses deux nouveaux entrepôts et de ses nombreux accords avec des commerçants locaux, n'avait appris la nouvelle du retour du Seigneur des Ténèbres seulement lundi soir et avait aussitôt répondu à sa missive qu'elle ferait venir au plus vite son fils, sa belle-fille et ses deux petits-enfants en France et qu'elle ne remettrait pas un pied en Grande-Bretagne tant qu'il y aurait la guerre. Cependant, elle s'associait volontiers à son alliance et proposa que les quelques entrepôts qu'elle possédait en Grande-Bretagne servent de cachette temporaire ou de lieu de repos intermédiaire entre deux lieux d'attaques ou deux refuges de la résistance.
Harry s'était bien douté que, de par son vieil âge, Hélène ne lui répondrait pas revenir pour participer activement à la résistance -Augusta Londubat ne comptait pas, après tout, attaquer les mangemorts en pleine rue à moins que ce ne soit pour se défendre lors d'une attaque surprise- mais sa proposition était inattendue. Pas qu'il pensait qu'elle ne ferait rien, mais Il n'avait pas pensé à ça et il était reconnaissant qu'elle fournisse une aide malgré son absence sur le territoire britannique.
Une carte avec des lieux stratégiques marqués serait peut-être une idée à mettre en œuvre.
Trop occupé, cela faisait un moment qu'Harry n'avait pas utilisé l'Occlumencie et, la dernière fois qu'il l'avait fait, c'était pour vérifier et consolider ses trois barrières. Depuis, il avait un tas de nouveaux souvenirs et de nouvelles informations et il se devait de les ranger dans sa bibliothèque mentale.
Il devait fabriquer de nouvelles étagères et des nouveaux livres en rapport avec les récents événements -les procès d'Ombrage et Croupton, la révélation du manque d'informations à l'Ordre du Phoenix, l'achat de la boutique pour les jumeaux Weasley, ses plans au ministère, sa rencontre avec Lady Bones, l'annonce publique du retour de Voldemort, Narcissa Malefoy redevant Narcissa Black- et remplir les livres déjà existant avec ses progrès en magie, métamorphomagie et l'évolution de son projet avec les loups-garous et la destruction de deux horcruxes supplémentaires.
Ayant beaucoup de choses à faire aujourd'hui, Harry savait qu'il ne déjeunerait pas au château, alors il pensa à faire un arrêt à la taverne de Remus. Il espérait qu'Eli y séjourne en ce moment, sinon il demanderait à Remus s'il l'avait vu depuis qu'elle était restée quelques jours avant Noël. Pixel avait voulu venir avec lui, ne l'ayant pas accompagné à l'extérieur du château depuis longtemps mais, sachant que la présence de nombreux loups-garous le rendait nerveux, il lui avait promis qu'il le prendrait avec lui la prochaine fois.
Appelant Dobby, il quitta le château pour voir les loups-garous d'abord.
Contrairement à ce qu'il attendait, il ne vit aucune tension entre ses ouvriers et l'ambiance était plutôt normale. Au bout de plusieurs minutes de recherches et après avoir salué tous les loups-garous qu'il croisait sur son chemin, il repéra Gustus. Indra semblait avoir une certaine autorité sur les loups-garous mais Gustus donnait aussi des directives pour les travaux et les autres l'écoutaient. Donc, à défaut d'avoir trouvé Indra, c'est à lui qu'il s'adressa :
- Bonjour Gustus ! Comment allez-vous ? J'aimerai discuter de l'évolution des travaux, si ça ne vous dérange pas ?
Le loup-garou hocha la tête puis dit quelques choses aux autres avant de suivre Harry vers la pièce qui leur servait de salle-à-manger.
- Je sais que ce bâtiment était le plus en ruine des deux mais vous avez réussi à le rénover assez pour qu'on ne remarque pas que les deux bâtiments étaient dans des états bien différents à la base. Je vous en félicite, le complimenta Harry.
Le loup-garou grogna un "On fait qu'notre boulot" en haussant les épaules puis croisa les bras.
- Mes projets avancent bien, même plus vite que prévu, grâce à vous tous, insista Harry. Mais aujourd'hui, je ne suis pas juste venu pour vous faire des éloges ou simplement pour voir, comme chaque semaine, les changements opérés. J'aimerai savoir, si vous vous concentrez sur un seul bâtiment au lieu des deux, combien de pièces ou d'étages seraient prêt à accueillir des gens à partir de la première semaine de juillet ?
- Vous voulez que des gens y vivent ? Répéta Gustus.
Il se gratta le menton et son épaisse barbe bougea en même temps que sa main.
- Dans l'autre bâtisse, les deux derniers étages pourraient être prêts.
- Pourraient ?
- Seront prêts, rectifia le loup-garou, sûr de lui.
- Un inspecteur viendra vérifier que les deux étages sont viables au logement de personnes. Vérifiez donc bien l'isolation thermique et sonore, les canalisations et l'aération. Je ferai venir des meubles de cuisines et un évier pour le mois de juin pour les deux bâtiments. Vous devez en avoir marre du plan de travail en bois dans votre cuisine de fortune.
- On est nourri, logé et payé, répondit Gustus en haussant les épaules. C'est plus que ce qu'on a l'habitude d'avoir. On n'a pas besoin de confort.
- Sauf que ça fait des mois que vous dormez dans des lits de camps et que vous vous contentez de sandwich et de ragouts, dit Harry en fronçant les sourcils. Maintenant que les bâtiments commencent à de venir décents, je vais m'impliquer dans l'ameublement. Des lits viendront au début du mois de juillet et vous pourrez en profiter.
Le loup-garou se gratta la nuque. Harry y reconnut un geste de nervosité ou de gène.
- Je n'ai peut-être que quinze ans, mais je veux bien traiter les gens que j'emploie. Je sais que vous êtes habitué au strict minimum et certains d'entre vous à ne rien avoir du tout mais je veux changer ça.
- Les quelques moldus qui m'ont employé ces dernières années n'étaient pas des enfants de cœur, avoua Gustus, surtout quand je manquais des journées entières à cause des séquelles de la pleine lune. Et je n'ai jamais été employé par un sorcier. Vous, vous êtes un bon patron et votre âge importe peu.
Harry sourit.
- Si vous, vous m'avouez que je suis un bon patron, alors j'arriverai peut-être un jour à faire avouer la même chose à Indra.
Gustus sniffa, moqueur.
- Comptez pas là-dessus.
Après quelques minutes supplémentaires de discussion avec Gustus, Harry avait appris que la nouvelle du retour de Voldemort ne les avait pas surpris, l'agitation parmi les créatures magiques ayant commencé à se voir depuis des mois. Les loups-garous travaillant sur son terrain, comme il le savait depuis quelques semaines, n'étaient pas fidèles à Voldemort et préféraient rester neutre en ne participant pas, si possible à cette guerre.
Harry avait alors réitéré sa promesse qu'il avait des postes sur le long terme pour ceux qui le désirait à la fin des travaux et que ceux ne voulant pas travailler pour lui pourraient continuer de vivre sur le terrain en échange d'un loyer modeste et de gardiennage. Il avait ensuite donné quelques flyers à Gustus en demandant de les distribuer à ceux qui étaient intéressé à troquer leur tenue d'ouvrier contre une tenue plus propre et professionnelle à partir de cet été.
Dobby l'amena ensuite au château d'Ambroise.
Il était fatigué en ce moment et n'avait pas vraiment envie d'aller partout et de parler avec tout le monde mais la guerre n'avait pas encore vraiment commencé et il avait beaucoup de choses à anticiper avant que cela n'arrive.
Il bailla alors qu'il cherchait David et Laeticia dans l'aile où logeaient les métamorphes. Il croisa certaines personnes qui ne les avaient plus croisées après le petit-déjeuner alors il sortit dans le jardin. Il faisait plutôt beau et le couple était peut-être en train de se dégourdir les jambes ou les pattes.
Près d'un des chênes, il repéra David et Laeticia, assis sur un grand pan de tissus marron placé sur l'herbe.
- Monsieur Potter, le salua avec amusement le métamorphe.
- David, cesse de l'embêter, le gronda gentiment Laeticia en souriant à Harry. Bonjour Harry, comment allez-vous ?
- Très bien, décida-t-il de répondre, ne souhaitant pas entrer dans les détails de sa vie privée. Et vous ?
Il s'accroupit, ne voulant pas salir son pantalon sur l'herbe mouillée.
- Il faut avouer que les miens commencent à s'ennuyer mais nous sommes en sécurité ici, donc nous ne nous en plaignons pas, répondit David. Et puis, vous avez un grand terrain, donc nous ne manquons pas de nous défouler.
- Je comprends, dit Harry. Justement j'étais venu vous parler de deux ou trois petites choses qui permettraient de vous occuper un peu.
L'information éveilla leur curiosité et ils se redressèrent, attentifs.
- Voilà un an que j'ai commencé un projet qui m'est cher et que je voudrais garder secret le temps de la guerre. Il y avait beaucoup de travaux à faire donc j'ai embauché des ouvriers mais maintenant je dois commencer à embaucher du personnel pour s'occuper de l'intérieur car je prévois d'accueillir environ quatre-vingt enfants dans un bâtiment qui m'appartient.
- Vous organisez un camp d'été ? Demanda Laeticia, curieuse.
- Je regrette mais je ne peux pas vous le dire. Seules les personnes qui y travailleront pourront savoir ce qu'il en est, dit Harry avec un regard désolé.
- Quel genre de personnel ? Reprit David, pensif.
- Il faudrait trois personnes pour faire les courses et servir les repas qui seront préparés par des elfes, six personnes pour surveiller les enfants, six autres ayant des compétences pédagogiques à la fois pour les surveiller, les occuper et s'occuper d'eux en cas de problème et enfin deux gouvernantes.
David hocha la tête en croisant les bras.
- Je pense que certains métamorphes seront intéressés, dit-il. Beaucoup ont vécu de petits boulots dans la restauration donc je peux affirmer sans problème qu'on te trouvera quelques volontaires pour l'aspect cantine et les courses.
- Mélanie et Sandra adorent les enfants, je pense qu'elles seraient intéressées par surveiller des enfants ou s'occuper d'eux, intervint Laeticia. Et Bruce est très créatif, je pense que ça pourrait aussi l'intéresser.
- J'ai des flyers avec les détails que je peux me permettre de donner, dit Harry en prenant les dits papiers dans sa poche. Tous ceux qui sont intéressés par l'un des postes à pourvoir n'ont qu'à vous le communiquer et informez-en Sirius pour que je prévois des entretiens.
David prit les flyers et les tendit à Laeticia qui se mit à en lire un.
- Vous semblez très occupé pour un adolescent de quinze ans, fit-il remarquer.
- Et encore, je ne fais que commencer, lui apprit Harry avec un sourire en coin.
- Besoin de personnel pour un autre projet ?
- Non, toujours pour le même : j'aurais besoin de deux volontaires pour aller chercher certains de ces enfants.
- Volontaires ? Répéta David, un sourcil levé.
- Ils seront payés et devront faire un serment de non-divulgation des informations personnelles par rapport aux enfants qu'ils iront chercher, précisa Harry. Leur rôle est juste d'amener les enfants d'un point A à un point B.
- Vous attisez ma curiosité Harry, dit David. Je me propose comme volontaire.
- J'aurais bien voulu me proposer également, dit Laeticia. Si tu es d'accord, David ?
- Y a-t-il des risques ? Voulut-il savoir avant de répondre à sa compagne.
- Les trajets se feront par transplanage en compagnie de mes elfes de maison, leur apprit Harry. Le voyage en lui-même et l'arrivée ne comportent donc aucun risque. Les points de départ me sont inconnus mais relativement inoffensif, vous devrez juste aller chercher les enfants là où ils se trouvent, ils auront déjà été prévenu de votre arrivée donc je dirais qu'il n'y a aucun danger, dit Harry avant d'ajouter : le seul risque qu'il pourrait y avoir serait une attaque de mangemort là où vous devez aller mais ce n'est pas quelque chose que je peux prévoir.
- Mais c'est possible ? Insista David.
- Possible mais fort peu probable, répondit honnêtement Harry.
David soupira puis se tourna vers sa femme :
- Tu seras prudente ma chérie ?
- Comme toujours, lui répondit Laeticia en lui souriant.
- Alors vous avez vos deux volontaires, répondit le chef des métamorphes en se tournant vers Harry. Combien de voyage devrons-nous faire ?
- Je ne sais pas encore exactement, dit le jeune Potter. Je vais demander à Sirius et Remus de participer à quelques voyages afin de ne pas faire durer le lapse de temps entre l'arrivée des premiers enfants et des derniers mais ce ne sera que pour la première semaine de juillet donc je vous en reparlerais le mois prochain.
- C'est entendu, acquiesça David. Autre chose ? Demanda-t-il, amusé.
- Sur un sujet un peu plus sérieux, oui, répondit Harry avec un grimace. Depuis l'année dernière, je forme peu à peu une alliance avec quelques Seigneurs et Ladies de la société magique en préparation de la guerre à venir. Mais je veux éviter de répéter les erreurs commises durant la première guerre.
Les deux métamorphes acquiescèrent, signe qu'ils l'écoutaient.
- Voldemort méprise les créatures magiques mais n'hésitent pas à les enrôler dans ses rangs parce qu'il sait qu'en faire ses ennemis ne l'aidera pas dans sa conquête de la Grande Bretagne magique. Je veux faire la même chose, ajouta Harry, mais, contrairement à Voldemort, je veux prouver avant tout aux créatures magiques qui m'écouteront que je les respecte et que notre communauté peut changer et finalement les accepter.
- Chose qui n'arrivera pas s'ils rejoignent les rangs de Voldemort, appuya Laeticia qui, malgré son statut de moldu, comprenait beaucoup de chose sur le monde magique grâce à son mari.
- C'est exact. J'ai déjà quelques loups-garous de mon côté mais l'essentiel des loups-garous de Grande bretagne suivent Voldemort depuis la première guerre et ne changeront pas d'avis. Je vais aussi essayer d'approcher les vampires mais ce n'est pas gagné.
- Et maintenant, vous m'approcher pour savoir ce que j'en penses, dit David.
- Vous avez le droit de vouloir rester neutre et je ne vous forcerai pas à changer d'avis, leur dit-il pour les rassurer. Pendant la guerre, vous êtes les bienvenus pour rester ici même si vous ne faites pas partie de la résistance.
Les deux métamorphes partagèrent un regard. Comme les jumeaux Weasley, ils donnèrent à Harry l'impression qu'ils pouvaient communiquer en silence.
- Je ne peux pas encore parler pour mon groupe, lui dit finalement David. Mais si ma seule personne peut faire une différence, alors je rejoins votre résistance.
- Nous rejoignons votre résistance, le rectifia Laeticia.
Harry leur sourit.
- Pouvez-vous en parler avec votre groupe et me tenir au courant ? Il y aura une réunion de mes alliés dans deux semaines et je voudrais que vous y participiez si vous êtes tous d'accord pour être dans la résistance.
- C'est entendu, répondit David, clôturant la discussion.
Groooos indices sur le projet d'Harry. Qu'est-ce que c'est à votre avis ?
