Merci pour vos review et bienvenue aux nouveaux lecteurs !
Petite-Licorne-Arc-En-Ciel : tu m'as mis un doute avec ta review ! J'ai cru que je n'avais pas dit que Vernon et Pétunia étaient morts puisque tu me demande pourquoi je parle de Dudley ^^ Mais en fait, si je l'ai dit, j'ai même été plus clair sauf que je l'ai dit dans le chapitre 60 (ou 63 selon le site). Mais tu as peut-être oublié étant donné la longueur des pauses entre les chapitres (sorry for that ^^). Sinon, comme les POV de Dumbledore comprennent des moments différents tout au long de l'année, ben fallait bien que j'évoque Dudley dans la dernière réunion de l'Ordre ^^
Note de l'auteur : j'avais dit qu'il n'y aurait probablement pas de chapitre ce mois-ci mais, confortablement assise dans mon nouveau canapé dans mon nouvel appartement, j'ai trouvé un peu de temps pour écrire entre deux jours de boulot ^^ Donc voici le chapitre 61 ! Mais tout d'abord, un petit rappel de ce qu'il se passe dans le chapitre précédent (le chapitre 60, pas le POV de Dumbledore).
Résumé du chapitre 60 : Entre Anya qu'Harry doit convaincre pour qu'elle accepte que sa soeur Tris aille à l'orphelinat pendant l'été, Eleanor qui apprend que les enfants de son orphelinat partiront en vacances sans elle et tous les meubles qu'il doit commander pour l'orphelinat, Harry a beaucoup de choses à faire. En plus, Malfoy a un cas de conscience et ne veut plus suivre les traces de papa et Harry, s'il n'a a vraiment envie de l'aider, va quand même décider de le faire, mais plus pour Astoria que pour le blond. Puis Harry est réveillé en pleine nuit et amené au bureau de Dumbledore où il apprend que Voldemort a envoyé ses mangemorts au 4, Privet Drive, a fait tué son oncle et sa tante devant Dudley et laissé ce dernier vivant avec un message pour lui : Harry doit donc abandonné ses parts de la Gazette à Larsin afin d'éviter que ses amis et leur famille ne soient attaqués par Voldemort.
Et maintenant : bonne lecture !
Chapitre 61
Les vacances de Pâques étant passées, les professeurs commençaient à leur donner des piles et des piles de devoirs et de recherches à faire en vue des examens du mois prochain. Depuis la reprise des cours lundi, Harry, Hermione, Neville et Ron passaient leurs soirées à la bibliothèque -bien que le rouquin soit toujours le premier à partir, n'étant pas particulièrement un fan de l'ambiance studieuse de l'endroit et préférant aller se détendre avec Dean et Seamus dans la salle commune- afin d'avoir leur week-end de libre. Alors qu'Harry faisait bouger sa tête afin de dénouer les muscles meurtris de sa nuque et de ses épaules à force d'avoir la tête penchée au-dessus des livres, un bouquin aussi épais qu'un dictionnaire frappa la surface de la table devant lui et le fit sursauter.
- Hermione ! Tu veux me causer une crise cardiaque ? Demanda Harry aussi surpris qu'amusé.
- J'ai trouvé une solution pour ton problème de communication ! S'exclama sa meilleure amie, toute excitée, en s'asseyant face à lui. Donne-moi un gallion ! Demanda-t-elle ensuite en tendant la main.
Soupirant dramatiquement, il tira un gallion de sa poche et le tendit à la brune.
- Tu vas me dire que tu as trouvé quelque chose qui ne vaut qu'un gallion et qui respecte toutes les conditions que j'ai demandées ? Demanda-t-il, surpris.
- En quelque sorte, répondit-elle en souriant mystérieusement.
Elle regarda autour d'eux et vit qu'il n'y avait que deux élèves à la table à proximité de la leur et qu'ils étaient trop concentrés sur leur lecture pour faire attention à eux. Elle lança un sort de copie sur la gallion et une seconde pièce dorée, identique à la première, apparut sur la table. Ensuite, elle lança un sort qu'Harry n'avait jamais entendu et qui fit briller les deux pièces avant qu'elles ne reprennent leur apparence initiale.
- D'accord...
Le Gryffondor regardait les deux pièces avec un air confus.
- Et je suis sensé comprendre quoi exactement ?
Hermione roula des yeux et prit le premier gallion entre ses mains avant de donner la copie au jeune Potter. Elle donna un coup de baguette sur sa pièce en murmurant quelque chose puis eut un sourire satisfait.
- Regarde la tranche de ta pièce et dis-moi ce que tu y lis.
Harry s'exécuta. Il y avait une série de chiffres, certains collés, d'autres séparés par un point ainsi que deux lettres au milieu. Comme toutes les pièces.
- 14, 05, HP, 17, 48.
Il fronça les sourcils, essayant de comprendre ce que son amie voulait qu'il voie puis haleta avant de consulter sa montre. Harry sourit en réalisant ce qu'Hermione avait fait.
- C'est la date d'aujourd'hui, mes initiales et l'heure qu'il est ! Fut-il impressionné.
Hochant la tête avec satisfaction, Hermione s'expliqua :
- Grâce au sortilège de protéiforme que je vais t'apprendre, tu vas pouvoir créer autant de doublons que tu voudras. Ils seront personnalisés, chacun ayant les initiales de la personne à qui il appartient, mais le format ressemble à un numéro de série standard donc impossible pour une personne la trouvant de comprendre que c'est un faux, à moins que ce ne soit un gobelin. Tu pourras mettre la date et l'heure des rendez-vous sur ton gallion et ils apparaitront sur le gallion des autres.
- T'es au courant que tu es un génie ? Lui dit Harry, impressionnée.
Hermione rosit de plaisir.
- Je n'irais pas jusque-là mais je prends le compliment, répondit-elle, contente d'elle.
- Quand je vais en parler à Daphné, elle sera tout aussi impressionnée que moi, dit-il ensuite en empochant les deux pièces et en rangeant ses affaires. Et elle sera aussi surement agacée de ne pas y avoir pensé.
- Elle aurait eu la même idée si elle était tombée sur ce sort, minimisa-t-elle.
- Mais elle n'aurait peut-être pas pensé à l'utiliser sur des gallions, insista Harry, son sac en bandoulière sur l'épaule. T'es un génie, répéta-t-il avant de l'embrasser sur la joue. A plus tard !
Il se mit à courir vers la sortie avant de finalement ralentir le pas sous le regard courroucé de Mme Pince puis reprit sa course quand il eut dépassé
- Un élève court dans les couloirs ! Caqueta Peeves. Un élève court dans les couloirs !
Harry roula des yeux mais ne s'arrêta pas. Il était dix-neuf heures trente, il n'avait pas encore mangé mais Daphné avait probablement déjà quitté la Grande Salle depuis quelques minutes. Il sortit du couloir et s'arrêta devant la tapisserie hideuse qui couvrait l'entrée du passage secret qu'il voulait emprunter. Un long chemin de pierre dont le sol était un peu penché et qui ne cessait de tourner l'amena dans un couloir du premier étage, derrière le tableau des nymphes de la forêt. Avant de sortir, il consulta la carte du Maraudeur qui lui confirma que sa petite amie était dans un coin de la salle commune avec Blaise et Tracy.
Il prit un morceau de parchemin dans son sac, prit sa plume auto-encreuse –il se voyait mal sortir sa bouteille d'encre pour y tremper sa plume normale- et écrit une courte note dessus avant de le plier en quatre. Puis il se concentra pour changer son apparence : cheveux châtain clair et tombant sur son front, yeux marrons et teint basané. Il ne portait pas sa robe ni son pull donc il n'y avait pas d'écusson attestant de la maison Gryffondor, ce qui l'arrangeait.
Il rangea la carte dans son sac avant de sortir du passage secret puis descendit dans les cachots en direction de la salle commune de Serpentard. Arrivé dans le couloir annexe à celui où se trouvait l'entrée de la salle commune, il attendit. Selon la carte quelques minutes plus tôt, il y avait encore des Serpentards dans la Grande Salle et ils ne devraient plus tarder à rentrer dans les cachots.
Il lui fallut quand même attendre une dizaine de minutes avant que les premiers élèves n'arrivent. Ce furent d'abord des garçons de septième année puis des filles de quatrième année. Mais Harry voulait attendre des élèves plus jeunes, plus susceptibles de faire ce qu'il allait demander.
Quand enfin deux garçons très jeunes, probablement de première ou deuxième année, arrivèrent, Harry les interpella.
- Qu'est-ce que tu nous veux ? Demanda celui qui avait des cheveux lissés châtains et des taches de rousseur.
- Vous devez donner ça à Daphné Greengrass, répondit Harry en tendant sa note au garçon.
L'autre, blond et au nez retroussé, fronça les sourcils.
- Et pourquoi ?
- Tu veux vraiment le savoir ? Demanda rhétoriquement Harry. Si vous faite ça, poursuivit-il, je vous donnerai un gallion chacun.
Il sortit deux pièces dorées de sa poche et les montra.
- Et qu'est-ce qui nous dit que tu vas vraiment nous payer ? Dit le blond.
Harry roula des yeux. Ils étaient agaçants mais malins.
- Tiens, dit-il en donnant l'un des gallions au garçon aux taches de rousseur. Vous aurez l'autre en revenant avec Greengrass.
- On doit lui dire qu'elle doit venir ? Demanda le blond, les sourcils froncés.
- Non, répondit-il en soupirant.
Il réfléchit.
- Donnez-lui la note en lui disant qu'elle vient de Ro... du professeur Rogue et qu'elle doit la lire immédiatement.
Il s'était repris de justesse : il savait à quelle point les élèves de Serpentards respectaient leur chef de maison et ne pas l'appeler par son titre d'enseignant aurait pu faire changer d'avis les deux garçons.
- Quand elle lira la note, elle comprendra qu'elle est de moi, continua le Gryffondor. Alors, vous lui direz que je vous ai demandé de l'accompagner car je vous ai payé pour lui donner cette note, ça vous va ?
Les deux garçons se regardèrent brièvement avant d'acquiescer.
- Au fait, t'es qui ? Demanda le blond.
Il regarda Harry de haut en bas, surement à la recherche d'un indice révélant de quelle maison il était.
- Peu importe, répondit Harry. Allez, dépêchez-vous ! Les pressa-t-il ensuite.
Les deux élèves disparurent au coin du couloir. Heureusement, il n'eut pas dû attendre longtemps avant que sa petite-amie ne vienne à lui, escortée par les deux jeunes garçons. Harry leur donna le second gallion et attendit qu'ils disparaissent de leur vue avant de se tourner vers la Serpentard qui le regardait étrangement.
- C'est quoi cette tête ? Demanda-t-il, amusé.
- C'est ma tête de "je ne m'attendais pas à ça", Klaus, dit-elle en utilisant son surnom de Maraudeur.
Comme Harry lui en avait déjà parlé, il s'était dit que c'était une bonne idée de signer la note avec son surnom pour que les deux garçons de Serpentard ne sachent qu'il était l'auteur de la note s'ils l'avaient lue en route.
Il souleva le pan de son sac à bandoulière et consulta discrètement la carte sans la sortir et constata que personne ne venait vers eux. Alors il effaça la carte d'un coup de "méfait accompli" et sortit sa cape d'invisibilité qu'il jeta rapidement sur eux deux.
- Tu aimes vivre dangereusement, n'est-ce pas ? Lui demanda Daphné en chuchotant, à son tour amusée.
Harry avait placé ses mains sur les hanches de la brune et embrassait son cou.
- Et si quelqu'un arrivait ? Demanda-t-elle alors qu'il se montrait plus entreprenant. Tu sais que Miss Teigne peut voir ce que Rusard ne voit pas, n'est-ce pas ?
- Premièrement, j'ai vérifié, il n'y a personne, la rassura-t-il d'un murmure. Deuxièmement, poursuivit-il en ponctuant le mot d'un baiser sur la joue, je ne compte pas m'attarder ici. Et troisièmement, dit-il ensuite en lui prenant la main, je dois te montrer quelque chose.
- Et ça ne pouvait pas attendre demain ? J'étais en train de faire mes devoirs.
- Oh, s'exclama-t-il en arrêtant de marcher. Désolé si je t'ai dérangé, s'excusa-t-il sincèrement. Tu préfères qu'on se voie demain plutôt ? Demanda-t-il en commençant à faire demi-tour.
Daphné roula des yeux. Harry était vraiment le petit-ami parfait mais parfois il exagérait.
- Mais non, c'est bon, le freina-t-elle. Il ne me reste plus que trois pouces à écrire pour mon essai de potions et à vérifier l'orthographe de mon essai de métamorphose. Je les finirai demain.
Elle tira sur son bras et ce fut alors elle qui les entraina vers la sortie des cachots.
- Maintenant, on a des choses bien plus intéressantes de prévues.
La double porte grinça lorsqu'Harry la poussa.
Le hall d'entrée était vaste et sobrement décoré, un peu vieillot aussi. Il y avait un comptoir qui devait servir d'accueil à sa gauche, une porte était au milieu du mur en face de lui et il y avait un escalier sur sa droite menant à l'étage. D'ici, il pouvait entendre les cris d'enfants jouant à l'extérieur, probablement dans un jardin à l'arrière puisqu'il n'avait vu aucun enfant devant la bâtisse.
Il regarda sa montre et constata qu'il avait deux minutes d'avance puis, d'ennui, se gratta la mâchoire où une barbe de trois jours lui habillait élégamment le visage. L'été dernier, il n'avait pas réussi lors de ses premières leçons avec Tonks à faire pousser quoi que ce soit par manque de pilosité naturelle à cet endroit. Heureusement, depuis peu, quelques poils disgracieux poussaient sur son menton et lui permettaient, du coup, de se faire pousser de la barbe comme il voulait.
Il y avait une sonnette sur le comptoir et Harry était tenté d'appuyer dessus. Il soupira et se laissa tenter. Après tout, il n'y avait personne. Soupirant une seconde fois trente seconde plus tard et après avoir appuyé une autre fois sur la sonnette, la porte s'ouvrit enfin et une femme au courts cheveux grisâtre et à l'air sévère fit son entrée dans le hall.
- Mr Potter, je présume ?
- En effet, confirma Harry en hochant la tête.
- Vous êtes en avance, dit-elle comme si c'était un défaut.
- J'aime que les choses soient faites en temps et en heure, répondit-il. Et le retard ne fait pas parti de mon credo.
Elle le regarda de haut en bas puis se retourna.
- Vous avez tous les papiers ? Demanda-t-elle alors qu'elle se dirigeait vers les escaliers.
Harry tira discrètement sur le nœud de sa cravate et regarda la pochette pleine de documents qu'il avait dû "demander" au même marchand de l'Allée des Embrumes que la dernière fois.
- Comme demandé, répondit-il. Ça devrait prendre longtemps ?
Ils arrivèrent à l'étage et Mme Potchlevski ouvrit la première porte devant eux.
- Ce n'est pas la première procédure de transfert que j'effectue Mr Potter, le rassura-t-elle en fermant la porte derrière lui. J'ai déjà prérempli les trois exemplaires du formulaire, il ne me manque plus que les informations sur les documents que vous apportez aujourd'hui.
Elle s'assit sur un élégant siège derrière un petit bureau et Harry s'assit face à elle. Il lui remit ensuite le dossier, elle l'ouvrit, étala quelques papiers sur son bureau puis se mit à remplir un formulaire de plusieurs pages.
Pendant que la vieille femme terminait les dernières formalités, Harry eut tout le temps de repenser aux faux gallions créés avec Hermione au matin. Son amie lui avait appris le sort protéiforme comme promis il y a quelques heures et lui-même allait l'apprendre à Daphné le soir-même car elle avait semblé intéressée la veille quand il lui avait expliqué ce qu'avait trouvé Hermione et ce que pouvait faire les fausses pièces dorées.
Il regarda Mme Potchlevski remplir soigneusement les papiers avec son stylo tout en consultant les documents qu'il lui avait fournis. L'administration moldue recevrait les papiers le lendemain et Eleanor devrait recevoir un courrier l'informant de son transfert d'ici une semaine ou deux maximum. Bien sûr, l'orphelinat Saint James étant un orphelinat pour enfants sorciers, les informations seraient vagues pour ne pas révéler l'existence de la magie aux moldus mais les informations données devaient être suffisantes pour ne pas élever de soupçons.
Et même s'il avait donné sa véritable identité à la directrice de l'orphelinat, il s'était présenté comme le bras-droit du véritable directeur de l'orphelinat Saint James –avec une identité qu'il avait inventée- qui n'avait pas pu se déplacer pour le transfert d'Eleanor.
- Bien, tout est en ordre, déclara la vieille femme en rangeant les papiers dans trois dossiers différents. Voici vos documents et les papiers de transferts, continua-t-elle en lui tendant un formulaire. J'en garde une copie pour les archives et j'enverrai le dernier exemplaire au ministère avant la fin de la journée.
- Je vous remercie Mme Potchlevski, vous avez été efficace.
- Je connais mon travail Mr Potter, répondit-elle avec un sourcil arqué. Vous enverrez mes plus sincères salutations à Mr Tommyson.
- Je n'y manquerai pas, dit Harry en souriant.
Le directeur Tommyson, en clin d'œil au petit Tom Jedusor.
- Je suis plus que certain que Mr Tommyson sera plus que ravi de votre rapidité et de la qualité de vos démarches, ajouta-t-il d'un ton mielleux.
Rien n'était trop beau pour s'assurer d'avoir ce qu'il voulait.
Après avoir lu et trié toutes les candidatures qu'il avait reçues, Harry se mit au travail : il y avait cinquante-six réponses à son annonce pour les postes de nounous et de gouvernantes ainsi qu'une soixantaine d'autres pour les postes d'éducateurs. Et il lui fallait envoyer deux date –parce qu'il ne pourrait pas tous les rencontrer sur la même journée-, un lieu et une heure pour avoir un entretien avec les cinquante-six personnes qu'il avait sélectionnées parmi tous les curriculums vitae reçus.
Lorsqu'il eut terminé, Pixel qui dormait jusque-là se mit à virevolter autour de lui. Heureusement, la Salle-sur-Demande offrait un cadre idéal pour travailler puis pour se détendre. Il lui suffisait de fermer les yeux, de penser à ce qu'il voulait et la salle se modifiait pour correspondre à ce dont il avait besoin.
Le bureau sur lequel il écrivait depuis un moment disparut et la chaise sur laquelle il était assis disparut et fut remplacée par un fauteuil moelleux. Les étagères remplies de livres qui tapissaient trois des quatre murs quelques instants plus tôt furent à leur tour remplacées par des trois murs décorés de cadres représentants des paysages et des tapisseries, une cheminée allumée dont le feu permettait d'avoir une température agréable dans la pièce et une grande fenêtre sur le quatrième mur, donnant vue sur le parc de Poudlard et une partie du Lac Noir.
Il bailla. Puis Pixel lui tira l'oreille avant de s'enfuir en ricanant lorsqu'Harry essaya de l'attraper.
- Attends toi, tu vas voir ! Le menaça gentiment le jeune Potter.
- Zz ZZZzzzZ Z !
Pixel lui tira la langue puis s'en alla plus loin dans la pièce.
Harry secoua la tête, amusé, avant de bailler de nouveau.
Cette semaine était longue. Très longue.
Il avait commencé par envoyé une lettre aux lords et ladies pour fixer une réunion le samedi 22 mai, et il avait reçu les réponses le matin même. Heureusement, elles étaient positives. Le cours de rune s'était intensifié. C'était le cas pour tous les cours puisque les examens approchaient mais il lui avait fallu finir de rattraper son retard. Il y était arrivé mais il lui restait encore beaucoup de boulot pour être au même niveau que les autres.
Les cours de métamorphoses et de sortilèges étaient surtout axés sur la pratique depuis les vacances de Pâques. Les devoirs étaient toujours d'actualités mais, dans la salle de classe, les élèves ne sortaient aucun bouquins et pratiquaient tous les sorts qu'ils avaient appris, avec lesquels ils avaient des difficultés ou qu'il voulait perfectionner en vue des B.U.S.E.
Et ce n'était pas tout. Les Gryffondor avaient leur dernier match de Quidditch le samedi 29 contre l'équipe de Serdaigle et Angélina avait multiplié les entrainements. Contrairement à Olivier qui rendaient les entrainement plus longs, Angélina les intensifiait tout en les rendant plus courts afin que cela ne piétine pas le temps d'études des membres de l'équipe. Elle comprenait qu'Harry et Ron aient leurs B.U.S.E. car elle-même, Alicia Spinnet, Fred et Georges avaient leur A.S.P.I.C. à passer.
La tête posée sur le rebord du fauteuil, les yeux fermés, Harry réfléchit au déroulement de la réunion de l'Alliance du lendemain, à ce qui allait être annoncé et à ce qui allait potentiellement être décidé. Il voulait agir et il savait que les lords et ladies le voulait également mais agir tout en restant neutre et discrets avec le peu de moyens qu'ils avaient pour le moment n'allait pas être facile. Mais peu à peu, ils parvenaient à grossir leurs chiffres et peu à peu ils arriveraient à contrattaquer.
Le jeune Gryffondor s'endormit sans même s'en rendre compte.
Le ciel était couvert de nuages gris. Pourtant, le soleil, caché derrière, offrait quelques rares éclaircies aux passants lorsque la couverture nuageuse de déplaçait. La foule n'était pas dense mais les bords de la Tamise n'étaient pas non plus désertiques. La plupart des gens sortaient ou se rendaient dans le grand bâtiment carré aux murs blancs : la Tour de Londres.
- Alors, on y va quand ?
Lucius soupira.
- Ne sois pas si pressé, Antonin. Nous commencerons quand je le dirais.
- Et on peut savoir quand exactement ?
Ce fut Alecto qui posa cette question.
- Le Seigneur des Ténèbres a donné ses instructions à Lucius, répondit Amycus. Sois patiente petite sœur, ajouta-t-il avec un sourire narquois.
Un ricanement fendit l'air.
- Patience, patience, patience, chantonna Bellatrix. Vous n'avez que ce mot-là à la bouche. Seriez-vous devenu mou en dessous de la ceinture ? Ajouta-t-elle, moqueuse.
Lucius et Amycus Carrow lui jetèrent un regard noir.
- Je te rappelle, très chère belle-sœur, que c'est à moi que le maitre a confié la mission, pas à toi, répliqua sèchement le blond.
Bellatrix pinça les lèvres et lui jeta à son tour un regard noir. Lucius se désintéressa d'elle et fixa son regard sur les moldus sur le bord de la Tamise. Il les regarda marcher, certains seuls, d'autres en couple. Il y avait des enfants, les plus jeunes tenant la main de leurs parents, les plus grands courant devant leurs frères et sœurs. Lucius eut un sourire diabolique avant de sortir sa baguette.
- Il est temps de semer le chaos, dit-il à ses confrères avant de commencer à marcher vers la Tour de Londres.
Les quatre autres mangemorts le suivirent, Bellatrix ricanant comme une folle.
J'espère que ça vous a plus !
La dernière partie de ce chapitre est un POV des mangemorts. Je pensais que ça changerait d'apprendre ce qu'il se passe avant que ça ne soit publié dans la Gazette. Je fais peu de POV autre que celui général d'Harry mais j'aime bien en faire d'autres de temps en temps selon les événements.
A bientôt !
