Merci pour vos reviews ! :)

A Miss MPREG : Eh non, c'est Emmeline VANCE, pas VANE. J'ai cru que j'avais fait un faute de frappe mais il s'avère que tu as juste mal lu. Je crois que Romilda n'est même pas dans ma fic d'ailleurs ^^ Par rapport aux Weasley, Harry devient plus proche de Ginny mais il ne peut pas l'inviter sans inviter Ron et ne peut pas non plus juste inviter Ron (de toute façon, vaut mieux pas étant donné la présence de Daphné, Blaise, Tracy et Astoria ^^).

Mimibou : j'ai aussi hâte d'écrire ces deux semaines de vacances, j'ai prévu plein de trucs :) J'espère juste arriver à tout caser !

Pyroli-mon-ami : welcome back ! Merci pour ta review :)

Résumé du chapitre précédent : Harry passe de wagon en wagon dans le Poudlard Express : il indique à Draco qu'il quittera la gare avec Dobby, Alicia et Angelina lui mettent la pression pour monter une nouvelle équipe qui assurera la victoire à Gryffondor l'année prochaine, il parle des deux semaines de vacances sur l'île à Susan et il parle de l'orphelinat à Eleanor. Sur le quai 9 3/4, il se fait inviter à l'anniversaire de Ginny par Mme Weasley et assiste, comme tout le monde, à une dispute entre Lucius Malfoy et son fils (même si c'est surtout Lucius qui gueule tout seul). Le lendemain, Harry pose des questions à Sirius qui lui parle un peu de ses parents et de sa fuite jusqu'à la famille Potter.

Bonne lecture !


Chapitre 68

La devanture du bâtiment était la même que sur la photo qu'avait vue Harry : un mur de briques grises recouvert de vitrines bombées à l'encadrement noir. Les vitres étaient recouvertes de journaux pour empêcher les curieux de voir à l'intérieur mais Harry savait qu'il y trouverait les jumeaux.

Lorsqu'il ouvrit la porte, une cloche tinta au-dessus de lui.

- Fred, il faut aussi qu'on pense à changer cette clochette, dit Georges en sortant de l'arrière-boutique. Désolé mais on est fer- Harry !

- Harry ? Tu as dit Harry ? Demanda Fred en sortant à son tour de l'arrière-boutique.

- Salut vous deux, dit Harry en leur souriant. Ca avance à ce que je vois.

Il y avait de nombreuses étagères, des stands en plein milieu et beaucoup de cartons qui trainaient mais l'endroit était propre et sentait les bonbons.

- Cet endroit est incroyable ! S'exclama Georges. Il y a tellement d'espace...

- ...de possibilités... continua Fred.

- …. d'inspiration...

- … et on a même reçu notre première livraison ce matin ! S'extasia Fred. Viens voir !

Les jumeaux le conduisirent vers la salle à l'arrière où plusieurs caisses étaient entreposées. L'un d'elle avait le mot Pérou écrit sur le côté et Georges l'ouvrit d'un coup de baguette. Il ouvrit le sac en tissu et plongea sa main dedans. Lorsqu'il la ressortit, il y avait de la poudre noire dans sa paume qui filait entre ses doigts.

- De la poudre d'Obscurité instantané qu'on a fait importer du Pérou, intervint Fred. Parfaite pour s'échapper après une blague.

Ou pour échapper aux mangemorts, pensa Harry qui ne connaissait pas cette poudre.

- C'est efficace à quel point ? Leur demanda-t-il.

Les jumeaux se regardèrent avec le même sourire avant que Fred n'en lance dans la pièce.

A la seconde où la poudre toucha le sol, Harry ne vit plus rien. Il ne faisait pas juste sombre, il faisait complètement noir et il ne voyait pas sa main même s'il la plaçait devant ses yeux.

- Incroyable, commenta-t-il. Et ça dure combien de temps ?

- Ça dépend de la dose, répondit l'un des Weasley. Là, je dirai une dizaine de secondes. On va la vendre dans des petites poches contenant assez de poudre pour toute une minute.

- Et le lanceur peur voir à travers l'obscurité ? Demanda ensuite Harry.

- Non, répondit l'un des jumeaux alors que l'effet de la poudre s'estompait. Et les sorts de lumière ne fonctionnent pas non plus. Cette poudre est donc à utiliser en connaissance de cause.

- Ca pourrait m'intéresser, dit Harry alors que Georges refermait la caisse. Je reviendrai pour l'ouverture et je ferai quelques achats dont plusieurs poches de poudre.

- On compte ouvrir à dix heures, l'informa Fred. Mais tu n'as qu'à passer une heure avant pour pouvoir faire tes emplettes en toute tranquillité, ajouta-t-il en lui faisant un clin d'oeil.

- Merci d'y avoir pensé, répondit Harry avec un sourire amusé.

Les jumeaux lui montrèrent certains de leurs produits les plus connus à Poudlard –comme le marécage portable, la boîte à flemme ou l'oreille à rallonge- dont ils venaient de terminer les packagings et ils en étaient très fier. Il y aurait même des nouveautés mais ils ne les lui montrèrent pas pour ne pas gâcher la surprise.

Malgré de nombreux refus, Harry ne put faire autrement que de repartir avec une fausse baguette et une poche de poudre d'Obscurité instantanée du Pérou. Il les rangea précieusement dans sa bourse en peau de moke que, à défaut de pouvoir mettre autour du cou car trop voyante sous son t-shirt, il mettait dans sa poche.

Il regarda l'heure sur sa montre et constata avec étonnement qu'il était déjà midi. Il irait bien manger à la Faim de Loup, lui permettant de voir Remus et peut-être Eli si elle était à la taverne ces jours-ci.

Le brouhaha habituel l'accueillit lorsqu'il ouvrit la porte. La taverne était enchantée pour que le bruit venant de l'intérieur de s'entende pas de l'extérieur. Il y avait du monde, Anya et Zeke couraient presque pour prendre les commandes des clients et ramener les plats et Remus n'était nulle part en vue, surement occupé aux fourneaux.

Harry jeta un regard circulaire dans la salle. Parmi les créatures présentes, il y avait bien quelques vampires mais pas Elisandre. Vu le monde, Harry était presque tenté d'aller manger au Chaudron Baver afin de ne pas donner plus de travail aux deux serveurs mais il fut aperçu par Tonks qui était en train de manger au bar et lui faisait signe de la rejoindre.

- Salut ! S'exclama-t-il, heureux de la revoir.

A lieu de le saluer, elle passa une main dans les cheveux d'Harry et pencha sa tête vers l'avant pour l'examiner.

- Ils sont plus courts que la dernière fois, fit-elle remarquer. Coiffeur ou magie ?

Pour réponse, il fit pousser une barbe de quelques jours sur son visage.

- Ah, les débuts de la pilosité, hocha-t-elle la tête en connaissance de cause. Une vraie bénédiction depuis mon adolescence.

- Dommage qu'on ne puisse pas se laisser pousser la barbe à Poudlard, dit-il en se grattant le menton avant de faire disparaitre les poils.

- Le règlement n'évoluera pas avant longtemps, dit-elle en grimaçant, mais tu peux toujours avoir de la barbe pendant les vacances, ajouta-t-il en lui faisant un clin d'oeil. Alors, dis-moi comment se sont passés tes examens ?

Alors qu'elle finissait son repas, Harry lui parla de son ressentit sur chacun de ses examens, surtout sur ceux dont il était certains d'avoir au moins un Effort Exceptionnel puis parla aussi d'Hermione qui devait avoir des Effort Exceptionnel ou des Optimal à chacune des matières passées avant de parler de Neville, toujours très incertain, dont Harry avait vu la confiance et les notes s'améliorer tout au long de l'année.

L'apercevant entre deux services, Zeke s'arrêta brièvement pour prendre sa commande.

- D'excellentes notes, la métamorphomagie et un instinct naturel pour le duel vont beaucoup t'aider dans la formation des aurors débutants, lui dit Tonks. Mais n'oublie pas de t'entrainer, même l'été.

- Avec Sirius qui prévoit de tester mon endurance et ma rapidité à lancer des sorts pendant les vacances, il n'y a vraiment aucun risque que je me relâche, plaisanta Harry.

Tonks rit.

- Mes parents étaient pareil. Je n'avais le droit qu'à un jour de vacances après mon retour à la maison puis maman me donnait des leçons avancées de botaniques et de potions et papa des leçons de sortilèges, d'histoire et de géographie, dit-elle en roulant des yeux.

- Pourquoi la géographie ? Demanda Harry. A moins de voyager, d'avoir un métier international ou pour avoir un peu de culture générale, ce n'est pas très utile dans le monde magique.

- Il a toujours aimé l'histoire et la géographie, il trouve que ces deux matières sont indissociables, répondit-elle en haussant les épaules. Dès qu'il a eu fini Poudlard, il a suivi trois années de cours dans une université moldue et est devenue professeur. Quand j'étais petite, il me bassinait d'anecdotes sur comment certains faits historiques moldus avaient été provoqués par des sorciers.

Bien qu'exaspérée, Tonks parlait de son père avec beaucoup de tendresse.

- Donc il est professeur dans le monde moldus ? Voulut savoir Harry.

La sorcière acquiesça.

- Mais il connait aussi assez bien l'Histoire du monde magique pour potentiellement remplacer le professeur Binns ?

- Il pourrait carrément le remplacer, confirma Tonks d'un hochement de tête confiant.

Une idée venait de germer dans l'esprit du jeune Potter.

- Et qu'est-ce qu'il fait en ce moment ?


Lorsqu'Harry s'approcha du bâtiment qui servirait d'orphelinat d'ici quelques jours, il n'en crut pas ses yeux. Les loups-garous étaient aussi organisés que dans une fourmilière et, lorsqu'il entra, il comprit que ses attentes avaient été surpassées.

- Diane, est-ce que tu sais où je peux trouver Indra ou Gustus ? Demanda Harry à la première personne qu'il put arrêter.

- Je ne sais pas boss, surement en haut, répondit-elle avec un haussement d'épaule avant de continuer son chemin, les bras chargés.

A l'instar de Remus, les loups-garous l'appelaient boss, chef ou patron. Ce devait être un truc de loup, bien que les métamorphes ne le fassent pas.

Harry parcourut le deuxième puis le troisième étage, n'en revenant pas qu'ils soient terminés. Il pouvait sentir à l'odeur que la peinture datait de la veille, même si la magie permettait qu'elle soit sèche immédiatement après son application, et la plupart des meubles avaient été disposés dans toutes les pièces. Il ne restait plus qu'à mettre la literie et la décoration. Il monta au dernier étage où il trouva enfin les deux personnes qu'il cherchait, en train de diriger les loups-garous qui faisaient des allers-retours jusqu'au rez-de-chaussée pour ranger le matériel.

- Je pensais avoir seulement demandé deux étages de finis, leur dit Harry en s'approchant d'eux.

- Je pense que l'inspecteur appréciera davantage que les travaux soient complètement finis, rétorqua sèchement Indra, comme à son habitude.

- Vous avez fait du bon travail, les complimenta Harry qui était vraiment impressionné.

Le quatrième étage n'était pas encore terminé mais, étant donné tout ce qu'ils avaient réussi à faire depuis la dernière fois qu'il était venu, il ne doutait pas qu'il serait prêt le mardi matin.

- On a totalement mis les travaux de l'école à l'arrêt et on a rallongé nos heures de boulot pour que tout soit prêt le jour de l'inspection, dit Gustus. Il ne nous reste plus que la tuyauterie et la peinture à cette étage avant d'installer les meubles.

- Concentrez-vous sur l'aspect travaux, je viendrai m'occuper du reste demain juste avant l'arrivée du personnel, leur dit Harry.

Les deux chefs acquiescèrent.

Harry, lui, secoua la tête. Jamais il n'aurait pensé que les loups-garous seraient capable de leur surprendre autant. Cela lui réchauffa le cœur à la pensée de l'évolution des loups-garous depuis le commencement des travaux il y a presque un an.

- Je vous remercie beaucoup pour votre dévouement. Vous avez fait bien plus que je ne l'avais demandé et vous serez hautement récompensé pour vos efforts.

Gustus haussa les épaules.

- On ne le fait pas pour être récompensé, on voulait juste que tout soit prêt pour accueillir les enfants.

- Et c'est parce que vous l'avez fait sans rien attendre en retour que vous le méritez, insista Harry. Je vous laisse travailler. A demain !

Il les laissa continuer à diriger les travaux et descendit les escaliers. Il rejoint ensuite l'autre bâtiment dont le rez-de-chaussée servait à la fois de cuisine, de salle-à-manger et de salle commune aux loups-garous en attendant la poursuite des travaux.

Il sortit un bout de parchemin se trouvant dans l'une de ses poches et le dupliqua. Puis il effaça ce qu'il y avait dessus avant de l'agrandir puis d'en faire apparaitre d'autres exemplaires. Il écrivit les annonces qu'il avait en tête avant de les accrocher au mur puis il quitta le terrain, Dobby le ramenant au château.

Sirius n'étant pas là, Harry en profita pour sortir se dégourdir. En quelques secondes, il se transforma en faucon et prit son envol. Même si ses vues préférées étaient de Poudlard au coucher du soleil, son château et son terrain étaient tout aussi beau même s'ils étaient moins majestueux. Même s'ils ne possédaient pas d'ailes sous forme humaine, voler lui faisait autant de bien que s'il se dégourdissait les jambes. Il avait pourtant beaucoup marché depuis ce matin mais, parfois, il débordait d'énergie et avait besoin de la dépenser.

Après avoir fait deux fois le tour de sa propriété, il repartit vers la zone se trouvant près de la terrasse et aperçut quelques loups en train de courir. Reconnaissant David et Laeticia à l'avant du groupe, il atterrit maladroitement sur la branche la plus basse de l'un des arbres et commença à reprendre forme humaine. Il descendit comme il put faisant signe aux loups qui arrivaient à sa hauteur avant qu'il ne se change en panthère pour les rejoindre dans leur course.

Ils couraient plus vite que lui, bien que dans la nature, les choses étaient inversées. La magie parcourant leur corps alors qu'ils étaient transformés, les métamorphes étaient bien plus rapides que leurs homologues sauvages. Mais il était ici question de défoulement et d'amusement alors Harry fit la course avec eux tous.

Sous leur forme animale, Harry et les métamorphes étaient bien plus endurants que sous leur forme humaine, ce qui leur permit de faire cinq tours du terrain autour du château à toute vitesse puis un dernier en trottinant avant d'en être satisfait et de reprendre forme humaine.

Les métamorphes n'étaient que légèrement essoufflés mais avaient tous un grand sourire sur le visage, heureux de cette course. Harry, lui, s'assit dans l'herbe, pas seulement épuisé par la course mais aussi par les deux transformations successives.

- Pas très endurant pour une panthère, le taquina David.

- Attends que je reprenne mon souffle, rétorqua Harry, essoufflé.

David rit avant de se diriger vers la porte. Amusée, Laeticia lui ébouriffa les cheveux puis suivit son compagnon.

- Va plutôt te reposer, chaton, lui dit-elle.

- Je ne suis pas un chaton !


Lorsqu'Harry sortit de la douche, Pixel s'agita devant son visage.

- Qu'est-ce qu'il y a ?

- Zzzz ZzzzzZZZZ ! ZzZz !

Harry le regarda sans rien dire puis haussa un sourcil.

- T'es au courant que je ne parle pas le nix, pas vrai ?

Pixel se tapa le front avant de lui pointer la porte de la chambre en continuant ses petits bruits de kazoo.

- Tu veux que je te suive ? Devina le jeune Potter.

- Zz ! S'exclama Pixel avant de sortir par la porte entrebâillée.

- Hé une minute ! Je suis encore en caleçon !

Harry s'empressa de mettre un short et un t-shirt puis sortit de sa chambre.

Harry suit Pixel jusqu'à la cuisine où Dobby est en train de servir un grand verre de limonade à Sirius qui vient de rentrer. Justement, il voulait lui parler.

- Merci Pixel.

- Harry monsieur souhaite de la limonade ? Demanda l'elfe.

- Oui, merci Dobby.

Il prit le verre et but à grande gorgée : le liquide était bien frais. Puis il le reposa et regarda son parrain qui le regardait aussi, l'air pensif.

- Tu as dit aux parents de tes amis que je chaponnerai vos vacances sur l'île, lui dit Sirius. Mais tu m'as aussi fait directeur officiel de ton orphelinat et on doit encore aller chercher les derniers enfants pendant que vous êtes sur l'île. Est-ce que tu as une idée de comment je pourrais être à trois endroits à la fois ?

- J'y ai réfléchi, répondit Harry. Tu pourrais venir dormir sur l'île puis revenir au matin à l'orphelinat et Dobby pourrait venir nous voir à l'improviste plusieurs fois par jour pour voir si tout va bien.

- Bien pensé, dit Sirius. Il faudra juste éviter de le dire à nos alliés, ils pourraient ne pas apprécier, surtout le père de ta petite-amie, ajouta-t-il avec un sourire en coin.

Harry grimaça avant de poursuivre :

- Et quand il sera temps d'aller chercher les derniers enfants début août, je viendrais à l'orphelinat pour superviser leur arrivée et pour que tu puisses aider Laeticia, David et Remus. D'ailleurs, en parlant de David et Laeticia, j'ai fait une course en panthère avec eux tout à l'heure.

-Et t'as réussi à suivre le rythme ?

- Bien sûr, répondit Harry en roulant des yeux. Mais je voulais te parler de ma transformation en animagus.

- Vas-y, je t'écoute, dit plus sérieusement Sirius.

- Je me demandais s'il était possible de passer d'une forme à l'autre sans revenir à ma forme humaine entre deux, lui expliqua Harry. Et si ça l'est, j'aimerais essayer mais seulement avec toi à côté au cas où j'aurais un problème.

- Les multianimagi sont rares. Il y a parmi nos légendes des animagi rares comme Morgan le Fay qui se transformait en dodo ou Godric Gryffondor qui se transformait en griffon mais le plus légendaire était Merlin qui, non seulement avait deux formes animagus, mais qui avait parmi l'une de ses deux formes une créature magique.

- Comme quoi ?

- Il pouvait se transformer en corbeau et en dragon et, comme tu dois t'en douter, nous n'avons que peu d'informations sur ses transformations. Donc le seul moyen de répondre à ta question est d'essayer.

- C'est un peu dangereux, non ? Demanda Harry.

- Bien sûr, avoua Sirius, mais ton père et moi n'étions pas les meilleurs en métamorphose pour rien ! Et je te rappelle que les maraudeurs ont créé la carte.

Harry hocha la tête, rassuré.

- On pourrait commencer demain ?

- Bien sûr.

- Oh et je voulais te parler d'autres choses, dit Harry. Comme tu le sais, j'ai fait un bilan de santé à Gringott et j'ai remarqué quelque chose de bizarre.

- Encore une trace de l'horcruxe ? S'inquiéta Sirius.

- Non, non, le rassura rapidement Harry. Mais ma magie n'est toujours pas à 100% rétablie. Je n'ai toujours pas accès à 10% et Maitre Ragnock ne sait pas pourquoi.

Son parrain croisa les bras.

- La connaissance de notre magie est très infime, lui dit-il. Elle est probablement étudiée au département des mystères et seul un langue-de-plomb pourrait répondre à ta question, continua-t-il en haussant les épaules. Personnellement, je n'ai accès qu'à 98% de ma magie.

- Bizarre, murmura Harry. C'est peut-être une question de puissance ? Peut-être que seuls les sorciers les plus forts comme Vold-

- Harry ! L'interrompit Sirius.

Ah oui, c'est vrai. Le tabou.

- Comme tu sais-qui, se rattrapa le jeune Potter, ou comme Dumbledore ont leur magie à pleine capacité. Et que comme je n'ai que 16 ans, c'est normal que je ne sois pas à 100% de mes capacités magiques.

- C'est une possibilité, dit Sirius. Tu n'as qu'à continuer à t'améliorer en magie et refaire un bilan dans un an pour voir si ça a changé.

Harry bailla.

- Journée chargée ?

Il souffla.

- J'ai l'impression que je n'aurai aucune journée pour moi dans les prochaines semaines, soupira Harry.

- C'est ça d'avoir de l'ambition, se moqua Sirius. Le choixpeau aurait peut-être dû insister lorsqu'il t'a proposé de t'y placer.

- Ha ha ha, se moqua à son tour Harry. Très drôle. Et l'ambition n'est pas un défaut.

- Je n'ai jamais dit que ça en était un. En tout cas, ça ne doit pas t'empêcher de dormir. Et en tant que parrain, il est de mon devoir de veiller à ta santé. Alors oust ! Va te reposer !

- A vos ordres chef ! S'amusa Harry en faisant un salut militaire.


- D'abord ta femme … puis ton fils...

La voix froide et sifflante de Lord Voldemort provoqua des frissons d'effroi chez Lucius. Le Seigneur des Ténèbres était assis sur une chaise au large au dos en bout de la table. Le mangemort était agenouillé devant lui, la tête baissée.

- Dis-moi Lucius... Vas-tu me trahir toi aussi ?

- Non maitre, jamais ! Je vous suis fidèle, l'implora le mangemort en se relevant presque avant de reprendre sa position initiale pour ne pas énerver son maitre. Ma femme m'a aussi trahie et mon fils est plus faible que le ne croyait mais je vous ne ferai pas défaut, maitre.

Le silence accueillit ses mots alors que Voldemort le regardait, son long doigt caressant sa baguette de bois d'if.

- Tu m'as plutôt bien servi depuis mon retour, concéda le seigneur noir. Et Lord Voldemort sait se montrer miséricordieux. Tu as donc une dernière chance de prouver ta loyauté.

- Merci maitre, répondit Lucius en bondissant pour embrasser le bas de sa robe. Merci.

Voldemort tira sur sa robe avec un grimace de dégout puis ouvrit la porte d'un geste nonchalant de sa baguette.

- Bellatrix !

La sorcière entra en trottinant, un sourire dément sur le visage.

- Oui, mon seigneur ?

Voldemort l'ignora et se tourna vers le blond.

- La prochaine fois que tu croiseras ton fils Lucius, tu le tueras.

Lucius blêmit mais hocha la tête.

- Oui, maitre.

- Bellatrix, tu t'occuperas de ta sœur.

La mangemort cligna des yeux plusieurs fois avant de sourire et d'acquiescer avec enthousiasme.

- Avec grand plaisir, mon seigneur.

- Et si Lucius ne parvient pas à tuer Draco, tu t'en occuperas, continua Voldemort. Est-ce compris ?

- Oui mon seigneur, répondit à nouveau Bellatrix.

- Si tu échoue Lucius, je te tuerai, dit calmement Voldemort. Maintenant, sortez !

- Oui, maitre, répondirent-ils en s'exécutant.


Chapitre 68 terminé ! Le chapitre 69 devrait être publié dans environ deux semaines.

J'espère que ce chapitre vous a plu !

Bonne semaine à vous et à bientôt :)