Les personnages de FMA ne sont pas à moi. Mais cette histoire a été imaginé par moi. Bonne lecture.
xoxoxo
Introduction :
Le soleil d'octobre commençait à disparaitre pour laisser place à la lune quand une jeune blonde, vêtue d'une simple robe en coton marron rapiécer, remonta les allées du plus luxueux cimetière de Central City. Elle s'arrêta devant une belle, imposante et somptueuse pierre tombale. En plus des signes religieux, on avait l'honneur d'admirer un buste en marbre de celui qui occupait maintenant cette tombe. Furieuse, elle fusilla de ses yeux ambre cette statue. Elle sortit une petite bouteille en verre. Elle la déboucha et la leva vers le vieux visage en pierre. Puis, elle avala le liquide cul sec.
- Espèce d'enfoiré. Vous savez qu'aujourd'hui, j'aurais dû vous tuez en l'honneur des dix ans de mort de mon père. Mais, encore une fois, vous êtes chanceux, Duc Mustang. Pourrissez en enfer, tel le démon que vous êtes et payer pour tous vos crimes. »
Sur ses mots, elle jeta la bouteille en verre sur le buste et tourna les talons. Marchant la tête haute, elle quitta le cimetière. Aujourd'hui, elle était libre de vivre.
Xoxoxox
Dans l'immense manoir de Central City, le descendant du Duc Mustang fouillait dans le bureau de Grand-Père. Le vieil homme était décédé depuis plus de trois mois, d'une crise cardiaque. Roy Mustang n'avait pas eu le temps, ni l'envie de venir ici depuis cette nuit fatidique.
- Monsieur ? » Fit un vieux Majordome en pénétrant dans la pièce.
Il regardait tour à tour de ses yeux bleus le jeune homme de vingt-cinq ans et le bazar dans la pièce. Il le vit s'installer au bureau et ouvrir les tiroirs.
- Ian, vous tombez bien. Savez-vous ce que cette clef ouvre ? » Demanda Roy en regardant son Majordome en sortant une petite clef.
- Non, Monsieur. »
- Je l'ai trouvé caché dans la boite à cigarette de mon Grand-père. Ce doit… »
Roy s'arrêta de parler en découvrant une serrure secrète sous le plan de travail du bureau. Il inséra la clef et un tiroir secret s'ouvrit. Il glissa sa main dans le tiroir et sentit un livre en cuir. Il l'attrapa et le sorti curieux de savoir ce que contenait ce livre. En le voyant posé ce livre sur la table de travail, le visage de Ian se décomposa. Il ne put s'empêcher de prononcer :
- Monsieur, vous ne deviez pas l'ouvrir. »
Surpris par l'intonation qu'avait utiliser son Majordome, Roy releva son attention du livre pour la porter sur vieillard. Il le toisa du regard et devant l'inquiétude de Ian, décida de l'ouvrir. Il devait savoir. Savoir tout ce que son Grand-père avait fait. Même si cela, le ferait souffrir. A la première page, il découvrit qu'il s'agissait d'un livre de compte. Une somme importante envoyé chaque semaine à une école pour jeune femme très réputé d'East City. Rapidement, il fit le lien entre le nom de cette école et son amie d'enfance : Riza. Riza, sa seule et unique amie dans cette demeure. Elle est arrivée un matin d'hiver avec son père à l'âge de cinq ans. Son père avait été engager par son Grand-père pour devenir son précepteur. Six ans plus tard, le même matin d'hiver, elle fut envoyée dans un pensionnat pour jeune fille à East City. Son précepteur lui avait alors dit qu'elle était partie car il la souhaitait devenir une dame respectable. Son hypothèse fut vite confirmée quand la page des paiements s'arrêtèrent la semaine ou son maitre était mort en lui sauvant la vie.
- Monsieur ? » Fit Ian stresser par le silence Roy.
- C'est lui qui l'a éloigné ? » Demanda Roy en regardant le portrait de son Grand-père qui trônait au-dessus la cheminée en marbre blanc.
Il savait déjà la réponse. Bien sur que c'était lui qui avait éloigner sa seule amie.
- Oui, Monsieur. D'après lui, elle vous déconcentrait et vous empêchait de devenir son digne héritier. »
- Son digne Héritier. » Répéta agacé Roy en serrant les poings.
Il haïssait ses propos. Il n'avait rien a voir avec son Grand-père. Il était froid, calculateur, égoïste et égocentrique alors que lui était son opposé. Furieux, il envoya le livre volé a travers la pièce sur le tableau. Le livre toucha le visage de son Grand-père.
- Enfoiré. Tu aurais dû continuer de payé son école au lieu de l'abandonné. Tu… »
Roy s'arrêta de parler en voyant son Majordome ramassé le livre et annoncé:
- C'est ce qui était prévu, Monsieur. Il était déterminé à payer ses études et à lui trouver un bon mari. Comme pour tout, il y avait une contrepartie, elle ne devait pas assisté à l'enterrement de son père et ne jamais chercher à vous retrouver, ni vous contactez. Mais, elle a pris le contrat et a envoyé votre Grand-père au diable en le déchirant. Il la alors décidé d'appliquer la seconde option. Il fait entrée dans un orphelinat à Brigg ou il la laisser sans aides ni protection en la traitant d'enfant gâtée. »
Consterner par les révélations de son Majordome qui était jadis celui de Grand-père, Roy le regarda furieux. Il n'en croyait pas ses oreilles, le père de Riza était mort en le sauvant. Comment pouvait-il la traiter avec autant de méprit ?
- Ou est-elle maintenant ? » Demanda Roy en tentant de contenir la haine qui le consumait.
- Je n'en ai aucune idée, Monsieur. Vous souhaitez que je me renseigne ? »
- Ce ne sera pas la peine, vous en avez fait déjà assez, Ian. »
Il allait en rajouter quand il remarqua l'heure. Il soupira et quitta la pièce sans un mot. Il s'habilla d'un cape en guise de manteau et monta dans fiacre pour se rentre dans un autre quartier prestigieux. Il descendit devant un restaurant. La salle était comble quand il pénétra dans la maison juste à côté du restaurant.
- Toujours à l'heure, monsieur. » Fit le portier de la propriétaire de cette demeure.
- Comme toujours, Henry. Elle m'attend dans la salle de musique je présume. » Répondit Roy en retirant sa cape.
Il donna ses effets personnels à l'homme et monta l'escalier après que celui-ci, lui ai confirmer la salle. Il pénétra dans la salle de musique. C'est là qu'une femme de dix ans son ainée, jouait du piano. Il écouta la mélodie. Etrangement, elle lui rappela Riza.
- Roy ? » L'appela la femme en le voyant perdu dans ses pensées.
- Oui ? » Répondit Roy en sortant de ses pensées.
Il la regarda assise au piano à le regarder d'un air inquiet.
- A quoi penses-tu pour avoir cet air si nostalgique ? »
- A une personne… Qui a souffert parce qu'elle était juste mon amie. » Avoua tristement Roy.
- Es-tu sur que c'était parce qu'elle était ton amie qu'elle a souffert ? »
- Que veux-tu dire ? » Demanda Roy désarmé par la question.
- N'est-ce pas plutôt la femme pour qui ton cœur bat ? »
Encore plus surpris par cette question, Roy la regarda étonné. Oui, il l'aimait mais comme un frère, un ami par pour une amante ou sa future femme.
- Tu te trompes, Alice… C'était juste une amie. »
La réponse de Roy, la femme se mit à sourire et répondit :
- Arrête donc de te mentir. Connaissant ton Grand-père, il ne l'aurait pas éloigné si elle était juste une amie. Il l'a vu comme une menace pour ton avenir. Ce qui signifie deux choses : tu l'aime et elle n'est pas riche. »
Elle ne laissa pas le temps à Roy de répondre et ce remit à jouer. Puis, elle s'arrêta et demanda :
- Comment était la fille de ton précepteur ? »
A cette question Roy manqua de s'étouffer avec sa salive. Il avait étrangement chaud. Très chaud. Comment faisait-elle pour lire si bien en lui ? Il se gratta la gorge et dénoua un peu sa cravate. Amuser, Alice poursuivit :
- J'espère qu'elle n'a rien hérité de son père parce que la vie aura vraiment été mauvaise avec elle. Moche et orpheline… Souhaites-tu mon aide pour la retrouver ? »
- Ce sera avec plaisir. » Répondit Roy en souriant de manière amicale en se posant à droite de la femme pour jouer au piano avec elle.
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Cinq ans plus tard, au beau milieu de la salle de bal des Armstrong spéciales décorer au couleur d'Halloween, Roy prenait la défense d'une servante assise le sol qui se faisait malmener par une noble.
- Tu es ridicule June Klemin. » Prononça-t-il énerver par la scène que la jeune femme se donnait devant tous les invités des Armstrong.
A SUIVRE...
