Chapitre 5 : Quand je te dévore des yeux mon cœur bat pour toi
L'aube venait à peine de commencer quand dans une ruelle d'un quartier malfamé de Central City, un homme ivre rentrait chez lui. Il allait sortir quand une main attrapa sa cheville. Surpris, il tourna la tête et découvrir une femme éventrée. Une scène digne d'un film d'horreur. La victime agonisait alors que l'homme ivre perdait connaissance.
Xoxoxo
Ce fut en sentant une main chaude sur sa main que Riza se réveilla. Cette main était douce et les doigts longs et fins comme ceux d'un pianiste. Elle demandait à qui pouvait appartenir cette main quand une odeur de savon et d'eau de parfum lui arriva aux narines. Paniquer, elle se releva d'un bond et découvrit qu'elle était dans une chambre du manoir du Duc Mustang. Comment était-elle arrivé là ? Alors qu'elle cherchait la réponse, elle tourna la tête et vit Roy Mustang. Il dormait dans une position qui n'était pas digne d'un Duc. Ses pieds passaient au-dessus de l'accoudoir gauche alors sa tête et le haut de son buste était dans le vide de l'autre côté de l'accoudoir. La position ne devait pas être confortable pour quelqu'un de sa taille. Etrangement, elle fut heureuse de le voir de si prêt. Depuis des années, elle le voyait de loin. Il lui rappelait son immonde Grand-père pas ses postures et la froideur de son visage. Endormit, il ressemblait plus au garçon de ses souvenirs. Elle s'approcha et l'observa dormir alors que son cœur battait rapidement dans sa poitrine. Elle mourrait d'envie de l'embrasser. Elle allait passer à l'action comme hypnotisé par ses lèvres quand la porte s'ouvrit pour laisser entrer Madame Chris. Surprise de voir Riza debout et Roy endormit, elle manqua de laisser tomber le plateau quelle tenait dans ses mains.
- Bonjour Madame Chris. » La salua Riza de manière respectueuse.
Heureuse, Chris posa son plateau et courut la prendre dans ses bras en lui souhaitant le bon retour à la maison.
Xoxoxo
Dans la demeure des Raven, un fiacre s'arrêta dans la cour, le serviteur du propriétaire du fiacre ouvrit la porte et aida une femme dont le visage était caché sous la capuche de sa cape à descendre. Elle pénétra dans le bâtiment d'un pas énerver.
Xoxoxo
Il n'était pas loin de dix heures quand Roy se réveilla d'une manière digne d'un noble : en tombant de la bergère à oreilles. Ridicule. Honteux de la situation, il explosa de rire. De bonne humeur, il se releva et regarda dans la direction du lit pour observer Riza. Son visage se décomposa en découvrant qu'elle n'était pas là. Inquiet, il quitta la pièce et parti à sa recherche. A peine avait-il descendu l'escalier que Ian, le vieux Majordome l'arrêta en lui disant.
- Elle est dans les cuisines avec Madame Chris. »
Roy ne le remercia même pas et parti dans la cuisine. En le voyant entrée là, tous les serviteurs sursautèrent de surprise. Il entra dans la pièce ou se trouvait l'unique table en chêne qui servait de table de repas aux employés. Il trouva Riza assise à la table à boire un chocolat chaud et à discuter avec Madame Chris. Les deux femmes ne l'avaient pas vu. Alors, il en profita pour les observer. Enfin, pour l'observer elle. Elle était toujours aussi belle. Ses cheveux blonds avaient été coiffé rapidement d'un chignon. Elle avait enfilé une horrible robe en coton marron. Le genre de robe qui la vieillissait et la faisait ressembler à une veuve en deuil. Le genre de style que l'on pouvait qualifié de tue l'amour. Pourtant, sur elle, elle ne faisait pas si horrible que cela. Bordel, il voulait parcourir ses dix pas qu'ils les séparaient et l'embrasser.
- Monsieur, je peux faire quelque chose pour vous ? » Fit une lingère en entrant dans la pièce surpris de voir Roy ici.
Cette question attira l'attention des deux femmes qui parlaient. Riza le regarda d'un air étrange. Roy Mustang n'était pas apprêter et encore moins rasés. Il ressemblait à un homme normal qui avait passer une sale nuit.
- Madame Chris, apportez nos déjeuners dans la salle à manger. » Ordonna Roy en parcourant ses dix pas.
Il attrapa Riza par le poignet et la traina loin de la cuisine pour l'emmener dans la salle à manger. Il tira une chaise à droite de sa place, en bout de table, et l'installa dessus. Consterner, Riza le regarda en se demandant quoi faire. Son cerveau avait déraillé quand sa main s'était posée sur son poignet. Incapable de faire autre chose que l'admirer. Elle rêvait qu'il l'embrasse là et maintenant. A cette idée, Riza se mit à rougir.
- Tu as encore de fièvre, tu es toute rouge ? » Demanda Roy en posant sa main sur son front.
Gener d'avoir rougir comme une gamine, Riza lui repoussa la main et hurla en se relevant :
- Arrêtez Monsieur. »
- Roy. » Lui corrigea Roy.
- Monsieur, arrêtez de rendre la situation encore plus gênante qu'elle ne l'ait déjà. Ma place n'est ici. Je vais donc… »
- Te rassoir et déjeuner avec moi. » Décréta Roy.
- Non, je vais… »
- Si tu ne t'assis pas. Je ne mangerais pas et je serais de très mauvaise humeur avec tout le personnel. » La coupa Roy en la regardant droit dans les yeux.
- Cela changerait de vos habitudes, Monsieur ? Vous êtes réputé pour être toujours de mauvaise humeur avec votre personnel. » Rétorqua Riza en le fusillant du regard.
De quel droit cet imbécile se permettait de décider, ce qu'elle devait faire ? Et même de la faire chanter ? Roy Mustang vivait vraiment dans un autre monde. Elle allait le fuir et très vite. Après tout, il ne lui avait attiré que des ennuis.
- Je suis un adorable employeur. Tout le monde rêve de travailler pour moi. »
A la répartie de Roy, Riza pouffa. Elle allait lui répondre quand la porte de la salle à manger s'ouvrit pour laisser entrer Ian, le Majordome.
- Monsieur, Mada… »
Le Majordome n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'une femme d'une quarantaine d'années pénétra dans la pièce. Elle avait les cheveux noirs. Ils étaient longs et frissés devant et coiffés d'un chignon à l'arrière. Ses yeux bleus observèrent Riza telle des rayons X. Une grimace de dégout apparut sur son visage impeccablement maquillé.
- Lucretia que me vaut cette visite si matinale ? » Demanda Roy en fusillant du regard.
Il n'appréciait pas la grimace qui décomposa le visage de son amie quand elle regardait celle qu'il aimait.
- Les rumeurs sont donc vraies. Tu as manqué ta soirée pour te taper cette… putain ? » Répondit sans caché son mépris Lucretia.
L'ambiance était explosive. Riza mourrait d'envie de remettre à sa place cette femme mais vu, la robe qu'elle portait, elle ne jouait pas dans la même cour. Elle était noble et Riza une simple citoyenne. Elle ne faisait pas le poids. Alors, elle décida de quitté la pièce.
- Je vais vous… »
Elle n'eut pas le temps de finir que Roy s'était levé. Il attrapa Lucretia par le poignet et la tira loin de la salle à manger en claquant toutes les portes qui croisaient leur chemin, de rage. La situation inquiéta Riza qui incapable de bouger releva les yeux vers la cheminée. Elle s'attendait à croisé le regard du Vieux Duc Mustang sur un portrait, mais fut étonné de voir un paysage de campagne.
- Il l'a brulé comme tous les tableaux qui le représentait. » Expliqua calmement le vieux Majordome.
Dans sa voix, on pouvait déceler la fierté d'avoir assisté à l'action. Mal à l'aise en sa présence, Riza décida de garder le silence. Après tout, il était le Majordome du Vieux Lion Diabolique. C'était le surnom qu'elle avait donné au Grand-père de Roy.
- Veuillez m'excuser pour tout ce que je vous ai fait. Ce n'était pas personnel, enfin pour ma part. Je ne faisais que… » Poursuivit le Majordome.
- Votre travail. » Termina Riza qui ne voulait pas entendre d'excuse.
N'étant pas d'humeur à accorder son pardon et ne souhaitant pas non plus rester dans cette demeure qui lui rappelait trop de mauvais souvenirs, elle décida de rentrée chez elle. Certes, elle n'avait pas chaud et ça sentait mon bon, mais au moins, elle n'était pas la prisonnière de ses émotions.
A SUIVRE…
Salut. Merci d'avoir lu ce petit chapitre. Merci à toi, LenaFMA pour ta reviews. J'espère ce réveille est digne de toi. Gros bisous et à très vite.
