Chapitre 6 : Quand le tigre se révèle
Arrivé à son bureau, Roy lâcha brutalement le poignet de Lucretia. Cette dernière perdit l'équilibre et tomba dans le canapé. Ses jupons lui remontèrent sur le visage. Elle dû se dépatouiller pour les faires redescendre ce qui l'agaça au plus haut point. Elle le fusilla de ses prunelles bleues. C'est alors qu'elle vit son visage. Il était énervé. Elle ne l'avait jamais ainsi. Lui qui d'habitude avait un visage doux, posé et amicale. Avec cette expression sur le visage, il ressemblait à son Grand-père et cela était terrifiant.
- ROY ! » Hurla-t-elle énerver en frappant sur ses jupons pour les remettre en place.
- Duc Mustang. » Rectifia Roy en lui crachant presque au visage.
Consterner d'être ainsi reprit par celui qui était considérer comme son amant, Lucretia le défia du regard. De quel droit, il se permet d'être si dur avec elle alors qu'elle était son ainée.
- Je t'appel comme je le souhaite. Après tout, je suis… » Commença-t-elle.
- La veuve d'un Baron fauché qui s'est suicidé après avoir perdu tous ses biens aux jeux. »
- Tu veux jouer à ça ? Défendre cette… » Tenta encore une fois Lucretia.
- Je te rappel qu'aux yeux de la loi, tu dois rembourser ses dettes. Dettes qui sont détenues par moi. Alors tourne bien ta langue dans ta bouche car je pourrais être d'humeur très désagréable et te demander de me rembourser immédiatement au lieu de te faire crédit. »
Encore plus étonner par cette intonation, Lucretia ouvrir la bouche pour la refermer immédiatement. Le Duc Roy Mustang était sérieux. Il était prêt à mettre sa menace à exécution. Cela se voyait dans ses yeux sombres.
- Maintenant que viens-tu faire ici à part insulter mon invité ? » Demanda Roy agacer.
Il n'avait pas dormi de la nuit et son humeur romantique s'était envolé quand son amie était venue ici insulter sa Riza. Comprenant que sa place n'était pas là, Lucretia se leva et annonça :
- J'étais venue vérifier les rumeurs… Maintenant que je sais qu'elles sont vraies, je te laisse avec ton jouet. Après tout, je ne suis pas la bienvenue ici mais une fois, que tu te seras lacé d'elle, ne revient pas me voir. Je ne passe pas après les salopes. »
Elle ne laissa pas le temps à Roy de répliquer qu'elle passa la porte. A l'instant, ou elle la ferma, elle entendit le bruit d'un objet en verre se fracasser dessus. Elle marcha vers la sortie et croisa Riza qui tentait de sortir mais donc le vieux Majordome essayait de retenir en lui barrant le chemin avec l'aide du portier.
- RIDICULE. » Commenta Lucretia en articulant sur chaque syllabe.
Ian le vieux Majordome et Riza la regardèrent marcher vers la sortie. Le portier ouvrit la porte et un courant d'air froid entra dans la pièce. Au même instant, une sonnette se fit entendre. Le Majordome monta à l'étage laissant les deux femmes. Lucretia s'arrêta de marcher à la hauteur de Riza pour annoncer.
- Cache bien tous tes fantômes… Car je vais les déterrer un à un et montré ton vrai visage à Roy. » Promit Lucretia.
- Oh ! Quelle surprise… De tous les lieux que je fréquente, je ne m'attendais pas à vous voir ici, très chère. Comment allez-vous ? » Cria la voix de Grumman.
Reconnaissant la voix, d'un ami, Lucretia se retourna pour le saluer en échangeant son visage de diablesse contre celui d'un ange.
- Géné… »
Elle s'arrêta de parler quand Grumman l'ignora totalement pour venir serrer les mains de Riza.
- Oh ! Mon dieu, vos mains sont gelées. Vous devez avoir froid, venez allons parler dans le salon pendant que ce cher Duc Mustang règle ses affaires. »
Tout en parlant, Grumman la poussa loin du vestibule et de l'entrée. Consterner, Lucretia quitta le manoir Mustang. Elle monta son fiacre ou l'attendait Mandy et Zolf.
- Je vais vous aider à l'anéantir… » Annonça Lucretia.
A cette annonce, les deux conspirateurs échangèrent un regard complice.
Xoxoxo
Ian pénétra dans le cabinet de travail de son employeur. Il fut surpris de voir sur le sol, les restes d'une carafe en cristal. Assis à son bureau, Roy écrivait sur une feuille. Le crissement de la pointe de sa plume sur le papier traduisait la colère qu'il tentait de contenir.
- Je suppose qu'elle est partie. » Prononça enfin Roy au bout de cinq minutes de silence.
- Surement, Monsieur, quand je suis venue, elle s'apprêta à remonter dans son fiacre. » Répondit le Majordome.
Le visage de Roy se décomposa, il releva la tête de son bout de papier et précisa :
- Je voulais parler d'Elizabeth. Elle a surement profité de cette diversion pour fuir. »
Pendant qu'il parlait, il rangea son papier dans une enveloppe et la tendit à son Majordome.
- C'est ce qu'elle avait prévu de faire, Monsieur. Mais, j'ai tenté de l'arrêter. » Répondit l'homme en prenant la missive.
Etonner, par cette réponse, Roy se leva de son bureau pour marcher à la fenêtre. C'est là qu'il vit le fiacre de Lucretia quitté sa cour suivit d'un fiacre de location. Sachant que Riza ne prendrait jamais ce type de transport, Roy ce demanda quel plan cul était encore venu lui demander des comptes.
- Cette lettre est urgente alors faite-là parvenir rapidement. » Ordonna Roy à son Majordome en quittant la pièce.
Il marchait jusqu'au salon des invités. C'est là qu'il vit le Général Grumman avec sa Riza. Ils buvaient un thé pendant que vieil homme se vantait de toutes ses glorieuses actions au sein de l'armée. A chaque anecdote, Riza explosa de rire. Ce qui avait le don de rendre jaloux Roy. Agacer, il entra dans le salon et s'installa autour de la petite table avec eux.
- Je vais aller… » Fit Riza en se levant.
Grumman la rattrapa par le poignet. Furieux par ce contact entre sa Riza et ce vieux pervers, Roy le fusilla du regard. Grumman l'ignora et répondit :
- Ma chère, il y a des employés pour cela et vu le regard noir du Duc Mustang, je doute fort que vous soyez vous-même une employée. »
A cette réponse, Riza porta son attention sur Roy et vit son visage. Jaloux. Il était jaloux. Mais pourquoi ? Il venait de voir son amante alors pourquoi était-il jaloux d'un vieillard ? Grumman détacha sa main.
- Ne vous fiez pas à son regard, je suis bien une… » Ajouta Riza en retentant de partir pour aller servir une tasse de thé à Roy.
- Invitée. Et les invités se laisse servir. » Termina Roy en instant bien sur le mot « invité ».
Ne voulant pas affiché Roy devant Grumman, Riza se posa et se laissa servir comme le ferait une invitée.
- C'est donc pour cette agréable demoiselle que vous avez abandonné votre grande soirée ? » Demanda Grumman avec le sourire.
- C'était la soirée d'inauguration de la gare, pas ma soirée. » Précisa Roy en souriant de manière forcer.
Roy avait raté une soirée d'affaire pour rester à son chevet ? Il était devenu fou. C'était la seule raison à cette action totalement idiote et irréfléchie. Oui, son Roy était devenu fou. Ou il ne voulait pas y aller et il l'avait utilisé comme excuse. Pensa Riza.
- En tout cas, votre absence a été remarqué et à causer un tas de rumeurs sur vous et votre invitée. » Répondit Grumman en regardant Riza du coin de l'œil.
- Que vous êtes empresser de venir me colporter. » Rétorqua Roy sèchement qui se foutait de ce que les autres pensaient de lui.
- Non de vérifier… Je craignais que vous ayez perdu la tête. Mais me voilà rassurer car pour une femme aussi délicieuse, moi aussi, j'aurais manqué cette soirée. Je ne vais donc pas vous importunez plus longtemps et vous laissez. Cependant, faite attention, la jalousie n'est pas loin ainsi que vous ennemi. Hier soir, vous leur avez donner la cible idéale pour vous atteindre. » Termina Grumman en se levant.
Il fit signe à Roy qu'il était inutile de le raccompagné. Le silence tomba dans la pièce. Riza posa sa tasse et annonça une fois Grumman parti.
- Une nouvelle fois, je suis ton excuse pour ne pas assumer tes... »
Elle n'eut pas le temps d'en dire plus que les lèvres de Roy se posèrent sur les siennes. Au début, le baiser fut timide. Puis Roy décida de l'intensifier en lui proposant sa langue. Etrangement, son corps le laissa faire et leurs langues commencèrent à danser. Sucré, salé, sensuelle, agréable. Un baiser qui fit remonter leurs sentiments longtemps cachés. La passion secrète qui les dévorait l'un et l'autre. Roy dû utilisé le peu de lucidité qu'il lui restait pour s'écarté de Riza car, là, il avait envie de plus.
- Je sais exactement où sont mes responsabilités, Riza. » Annonça Roy en lui caressant tendrement la joue de sa main.
Puis, il la quitta pour la laisser seule car ce n'était pas le bon moment de coucher avec elle. Il s'enferma dans son bureau. Un sourire idiot apparut sur ses lèvres en repensant au gout de ses lèves. Jamais un baiser avait éveillé en lui autant de sensation. C'était mieux que dans ses rêves. Bordel, maintenant, il n'avait qu'une envie, l'entendre gémir plaisir et ne faire qu'un avec elle.
Xoxoxo
Rouge comme une pivoine, Riza remonta dans la chambre que l'on avait à prêter. Elle claqua la porte et se laissa glisser le long de la porte. Une main au-dessus de son cœur et l'autre sur ses lèvres. C'était merveilleux. Elle n'aurait pas rêvé mieux pour un premier baiser. Roy était très douer avec sa langue. Maintenant à cause de ce doux et délicieux baiser, elle n'avait plus envie de partir d'ici. Elle voulait qu'il recommence encore une fois. Puis un souvenir d'une collègue s'accouplant avec un portier lors d'une soirée lui revenu en mémoire. Elle s'imagina Roy en train de recouvrir sa poitrine de baiser comme le portier le faisait avec sa collègue. Elle chassa vite cette image de sa tête. Après tout, un Duc ne ferait jamais rien d'aussi vulgaire. Roy devait être du genre très sage au lit.
A SUIVRE…
Salut, je voulais posté ce chapitre demain, mais je me suis rappeler que demain c'est la Saint Nicolas. Etant attaché à cette fête à cause de son côté cannibalisme, je vais être très occuper à dévorer mon petit bonhomme de pain d'épices. Vous vous en fichez de ma vie privée, donc je vais vous souhaiter une bonne soirée et remercier LénaFMA pour sa reviews et vous pour vos lectures.
