MAJ 05/11/17

Merci à Rozenn Selwyn pour son aide et bonne lecture.


Chapitre 2 :Un duo légendaire vient de se former !

8h15 – 7e étage du Building Paradise - porte 7

Sasuke et Gintoki se trouvaient enfin sur les lieux où un cadavre avait été découvert. Si la porte ne présentait aucun dégât, l'appartement, toutefois, semblait avoir subi le passage d'une tornade. Les yeux de Sasuke étaient prêts à passer à l'action mais il s'aperçut que son collègue n'était plus là. Il regarda rapidement partout, pour enfin le retrouver en train de fouiller dans le frigo de la cuisine américaine de la victime.

« Mais enfin, qu'est-ce que tu fais? s'écria-t-il.

– Je cherche des preuves, répondit Gintoki comme s'il s'agissait d'une évidence.

– Quel genre de preuves il pourrait y avoir ici?!

Avant que Gintoki n'ait le temps de répliquer, un policier s'avança vers Sasuke.

– Inspecteur Sasuke, je suis content de vous rencontrer.

– Content ? Il y a un mort à côté, je te signale, asséna l'inspecteur.

– Oui, c'est vrai. J'aurais préféré vous rencontrer dans d'autres circonstances, c'est sûr. L'inspecteur Shikamaru n'est pas là?

– Il est en route. Je ne suis là que pour tâter le terrain. Alors, qu'est-ce qu'on a?

– La victime est un humain, de type asiatique, Hiro Nakamura, âgé de quarante-cinq ans et célibataire. Il est cadre dans l'entreprise Samsung de Konoha.

– Je vois. »

Tout en notant ces détails dans un coin de son esprit, Sasuke balaya le salon du regard. Celui-ci faisait peine à voir, entre la table en verre brisée et les meubles renversés dont le contenu gisait piteusement sur le sol dans un fouillis indescriptible.

« En tout cas, l'appartement est dans un sale état, sans compter celui du corps, poursuivit le brun. C'est à se demander ce qui a pu se passer.

– C'est pour ça qu'on vous a appelé. On n'est pas habitués à ce genre de choses.

– Je pense que...Gintoki!

– C'est pas ce que tu crois, bredouilla l'interpellé. »

Gintoki avait un paquet de Kinder Pingui à la main et un Snickers glacé en bouche.

« Non mais j'y crois pas, je rêve ! Tu te fous de moi, là?! hurla Sasuke.

– Écoute, en tant qu'enquêteur chevronné, je me dois d'examiner toutes les preuves, voilà tout, se défendit-il, un sourire aux lèvres.

– Tout ce que je vois, c'est que tu pollues la scène du crime!

– Pas du tout! Démentit l'enquêteur aux cheveux d'argent. En ce moment, je risque ma vie.

– Tu risques ta vie?

– Si ça se trouve, ce paquet de Kinder et ce Snickers ont été contaminés par un horrible virus. Par conséquent, j'ai le devoir d'empêcher la propagation du virus pour protéger les citoyens de ce pays. Surtout ne me remercie pas, je ne fais que mon devoir, dit-il d'un air amusé.

– Gintoki! Ne te fous pas de moi!

– Ok ok, relaxe mec. J'avoue, en fait, j'avais un petit creux. Tu vois, j'ai le ventre vide à cause de tout à l'heure.

– Ne m'en parle pas, gronda le détenteur du Sharingan.

– Pffffffff ! Encore en train de bouder. Tu devrais te réjouir d'avoir un brillant enquêteur avec toi.

– Pourquoi le " brillant enquêteur" que tu es ne nous dit pas ce qui s'est passé ?

– No problem. »

Gintoki observa la pièce un moment, avant de sourire et de regarder Sasuke avec un air fier et confiant.

« C'est un suicide, affirma-t-il, un sourire encore plus radieux au coin des lèvres.

– Quoi?! Mais enfin, comment peux-tu dire ça ?

– Quoi, ça me paraît évident, non?

– La victime a été décapitée, il y a des traces de lutte partout et elle a des lacérations et des contusions sur les avant-bras.

– Euh, c'est quoi, une contusion? dit-il, le doigt dans le nez.

– Un bleu, si tu préfères.

– Ah ça ! Fallait dire tout de suite, s'exclama-t-il avant de lancer une crotte de nez sur l'agent de police en face de lui.

– Non mais ça ne va pas ! L'apostropha ce dernier. Quel genre de policier êtes-vous?!

– Il n'est pas policier, il est consultant, contredit Sasuke.

– Pffff ! Ah, je vois, un simple consultant.

– Oi kisama! Ne me prends pas de haut, sale policier de bas étage.

– Moi, au moins, j'ai une plaque! rétorqua le dit policier.

– Mouais, je suis sûr qu'elle est en chocolat.

– Pas du tout!

– Alors tu l'as eue dans une pochette surprise ou gagnée dans une tombola? Rit-il. Parce que franchement, t'as pas une carrure de flic.

– Gintoki, le rabroua Sasuke, si tu veux tellement parler, concentre-toi sur la victime.

– Ok ok, relaxe mec. Très bien, on a qu'à dire qu'il est mort d'une crise cardiaque.

– Impossible, asséna l'Uchiwa.

– Pareil, renchérit le policier.

– Vous êtes tous contre moi, geignit Gintoki en mode yeux de chat tout mignon mais avec un Kinder dans la bouche.

– Arrête de manger ça! Siffla Sasuke.

– Ok ok, relaxe mec. Mais dis-moi, pourquoi c'est impossible?

– Eh bien..., commença le policier.

– Shut up! Je ne parlais pas à toi, vulgaire pseudo policier ! Quand je veux la compagnie d'un mignon petit poulet, je vais au KFC, alors ferme-la ou dégage!

– Bref, trancha Sasuke. Je ne pense pas qu'il soit mort d'une crise cardiaque. Pour moi, ça ne fait aucun doute, la cause de la mort est la décapitation. Regarde, il y a des projections de sang jusqu'au plafond. Cela indique que le cœur battait encore quand on a sectionné la carotide.

– Ok ok, excluons le suicide, admit Gintoki. Et si c'était un accident domestique ? L'homme a dû glisser et se trancher la tête disons... sur euh...sur cette table.

– T'es sérieux?!

– Oui, regarde, il y a des traces de glissade, dit-il en pointant le doigt vers la table. »

Sasuke tourna la tête, Gintoki utilisa ce laps de temps pour patiner dans le sang à côté de la victime afin d'appuyer ses dires.

« Je n'ai rien vu.

– Ah, je me suis trompé, elles sont là. »

Sasuke baissa la tête pour regarder les traces.

« Tu te fous de moi, c'est ça? hurla le brun. Ces traces n'étaient pas là, tu viens de les faire! De toute façon, tout cela est absurde, car ça impliquerait que la victime aurait glissé dans son propre sang avant de se trancher la tête.

– J'y avais pas pensé. Bref, est-ce qu'il avait de la famille ?

– Enfin une remarque intelligente.

– Je l'ai déjà dit tout à l'heure, s'immisça le policier.

– Il me semble que j'étais occupé à sauver le pays à ce moment-là, le bleu, railla Gintoki.

– Non, il était célibataire, précisa Sasuke.

– Ouf!

– « Ouf »?

– Les familles, c'est le cancer de la profession. Elles veulent faire notre boulot à notre place. Elles sont toujours là à poser des questions et à relever la moindre incohérence dans votre version. Kuso, je rêve d'une société d'orphelins. Que des milliers de gens meurent de faim à l'autre bout de la Terre, ou d'autres meurent sous les bombes dans je ne sais quelle partie du monde ou encore ces milliers de vieux qui meurent dans la solitude la plus extrême; tout le monde s'en fout. Mais dès qu'un jeune homme bien entouré meurt de cause naturelle, tout le monde perd l'esprit. Ça me rappelle l'affaire James Carter, il y a trois ans.

Ce jeune, qui est mort d'un cancer du cerveau. J'ai eu ses parents et sa sœur sur le dos pendant sept semaines non-stop. Tous les jours ! Ils étaient là, à me poser la même question : « Est-ce que l'enquête avance » ? Qu'est-ce que tu voulais que je leur réponde? Ils refusaient l'idée qu'un jeune homme de vingt ans puisse mourir. Vous imaginez l'horreur?! Répéter en boucle à ces pauvres gens que leur fils est mort d'un simple cancer du cerveau. C'est triste mais c'est la vie, comme Brad et Angélina qui se sont séparés; c'est dur, mais j'ai su l'accepter.

– N'importe quoi...soupira Sasuke. Attends, mais je la connais cette affaire ! On a retrouvé son cadavre dans la forêt, comment tu expliques ça?

– Il est peut-être parti cueillir des champignons et là, BOOM! Il est mort à cause de la pression de la tumeur dans son crâne. Qui peut prédire ces choses-là? Je ne suis pas médecin, moi. Le chien du garde forestier l'avait retrouvé, enterré à quelques centimètres sous le sol seulement. Pfffffffffff, franchement, les gens ne sont pas sérieux, si vous prenez la peine de déplacer un corps dans une zone éloignée à plus de trois kilomètres de distance de la ville la plus proche, vous pourriez au moins prendre la peine de creuser une fosse assez profonde pour que le premier chien qui passe par là ne trouve pas le cadavre.

Comme si ce n'était pas assez, la famille a essayé de contacter la presse. Heureusement ce n'était pas assez spectaculaire.

– « Spectaculaire », releva le policier.

– Beh oui, le bleu. Juste un cadavre dans la forêt, pfff, c'est ringard. Les gens veulent du sensationnel. Au minimum, il faut un viol sinon c'est pas assez accrocheur ou alors, mieux, des meurtres en série avec du suspens et tout et tout.

– C'est le monologue le plus débile que j'ai entendu de toute ma vie, lança Sasuke. Je... »

Une nouvelle voix s'éleva alors, le coupant dans sa critique.

« Ça alors, Sasuke Uchiwa ! Que fais-tu ici?

– Shikamaru, tu es là.

– Quelle question stupide !souligna le Nara. C'est mon secteur, je te rappelle.

– Le commissaire nous a appelés en renfort parce que tu étais dans l'avion, donc...

– Je suis là maintenant donc tu peux prendre la porte.

– Bien entendu, approuva Sasuke. Après tout, ce n'est pas comme si je me préoccupais spécialement de ton secteur. En vérité, je n'en avais rien à faire. Si je suis là c'est uniquement parce que Naruto m'en a donné l'ordre.

– « Donné l'ordre », tu dis? demanda Shikamaru d'un air goguenard. T'es devenu un gentil chienchien à son papa depuis cet incident.

– Je ne gaspillerai pas ma salive à répondre à ta provocation. Maintenant que tu es là, je n'ai plus rien à faire ici. »

Sasuke s'apprêtait à partir quand il s'aperçut que Gintoki avait disparu encore une fois. Il se mit alors à le chercher dans tout l'appartement, pour enfin le retrouver dans la chambre de la victime, couché la tête sous le lit, avec un carton Samsung en main.

« Gintoki, qu'est-ce que tu fais là?!

– Euh, je cherchais les toilettes, dit-il en se relevant, un sourire aux lèvres.

– Ça m'étonnerait qu'elles se trouvent en bas de ce lit.

– Comment ? Tu n'es pas au courant?

– Au courant de quoi?

– Il y a des nouveaux matelas hyper High-tech avec fonction toilettes.

– Quoi?

– Si, je te jure ! Tu appuies sur un bouton, un orifice s'ouvre et paff, tu peux pisser couché, plus besoin de se lever. C'est génial, non? conclut Gintoki avec un grand sourire.

– N'importe quoi!

– Pffff ! Laisse tomber, tu n'y connais rien.

– Et c'est quoi ce carton que tu tiens?

– Ah ça ! Son sourire s'élargit. Rien rien, juste le collecteur de déchet.

– Donne-moi ça! »

Sasuke lui arracha le carton des mains et l'ouvrit sans plus attendre. À sa grande surprise, ce dernier contenait des dizaines de portables Samsung Galaxy edge 7 superstar + nouvelle édition Gold Supra design 2000.

« Oh bah ça alors, quelle surprise !s'étonna l'enquêteur aux cheveux d'argent. Il a chié des Smartphones!

– Ne te fous pas de moi!

– Ok ok, relaxe mec. Bon, c'est vrai que je comptais les garder pour moi mais ce n'est pas grave, il en a plus besoin, il est mort, acheva-t-il, le sourire jusqu'aux oreilles.

– Peu importe, c'est une pièce à conviction.

– Allez, sois cool ! De toute façon, ils seront certainement mis sous scellé dans un vieil entrepôt, c'est du gâchis!

– Du gâchis?

– Ben ouais, c'est un Samsung Galaxy edge 7. Ça coûte un max ce truc.

– En réalité c'est un Samsung Galaxy edge 7 superstar + nouvelle édition Gold Supra design 2000, corrigea Sasuke. Il n'est même pas encore sur le marché.

– Wow, c'est quoi ce délire de rajouter tout ce blabla derrière un modèle simple?! C'est vrai, elle est débile cette idée. Galaxy edge 7 superstar + nouvelle édition Gold Supra, c'est trop long.

– En fait, c'est Samsung Galaxy edge 7 superstar + nouvelle édition Gold Supra design 2000.

– Oh, ça va ! Bon et si je te donnais un ou deux Phone, tu serais plus apte à me laisser partir avec le carton ?

– Tu essaies de m'acheter là?!

– Non, pas du tout, rétorqua Gintoki avec sérieux.

– T'as intérêt! Petit un, ce genre d'attitude est puni par la loi car c'est de la corruption. Petit deux, c'est moi qui ai le carton entre les mains alors si un de ces portables m'intéressait, je n'aurais qu'à le prendre et enfin, petit trois, on ne sait pas pourquoi il les a gardés sous son lit alors mieux vaut rester prudent.

– Okey, tu as raison. Bon, on peut y aller.

– Quoi, c'est tout? demanda le brun d'un air suspicieux. Tu abandonnes trop facilement, c'est louche.

– Pfff, jamais content… »

Gintoki se dirigeait vers la porte lorsqu'il se fit stopper par Sasuke.

« Quoi?

– Fais voir tes poches, ordonna l'Uchiwa.

– Quoi?

– J'ai dit : montre-moi tes poches.

– Tu ne me fais pas confiance?

– Pas du tout!

– Quoi ! Après tout ce qu'on a vécu?

– De quoi tu parles ? On se connaît depuis moins de cinq heures.

– Oui, mais je sens un lien fort entre nous. C'est comme si on avait été frères dans une vie antérieure.

– Gintoki, montre-moi tes putains de poches!

– Ok ok, relaxe mec. Kuso! »

Gintoki s'exécuta et sortit avec tristesse sept portables de ses poches avant de partir, grognon.

« Tu n'as rien mis sous ton manteau, j'espère? Insista Sasuke.

– Non!

– Jure-le.

– Okey, je le jure sur ta vie, fit-il avec un grand sourire.

– Oi! Pas sur ma vie BAKA! Jure sur la tienne.

– Quoi, t'es malade ! Elle est bien trop importante pour moi.

– Kisama! »

Sasuke empoigna le col du manteau de Gintoki et le palpa mais il ne trouva rien.

« Satisfait? Nargua Gintoki.

– Vous êtes encore là, toi et ton nouveau collègue? Intervint Shikamaru.

– On allait par...Attends, comment tu sais que c'est mon nouveau collègue? interrogea Sasuke.

– Je sais beaucoup de choses…, souffla-t-il avec un sourire en coin.

– Laisse tomber. Gintoki, on y va. »

Dans le couloir du 13e étage

– Bon, on fait quoi maintenant, partenaire ? Et pourquoi tu m'a fais venir à cet étage? Demanda le consultant tout sourire.

– On ne fait rien du tout ! Écoute-moi bien, Gintoki, tu représentes ce que je déteste le plus au monde, tu n'es qu'un sale pitre arrogant et inutile. Que ce soit clair, je ne travaillerai jamais avec toi même si le sort du monde en dépendait alors retourne à Edo car tu n'as pas ta place ici.

– C'est la plus belle déclaration d'amour que j'aie jamais entendu, s'extasia-t-il avec un sourire.

– Adieu, Gintoki.

Sasuke ouvrit la porte et disparut dans les escaliers.

8h45

Sasuke était en route pour le commissariat, en pleine discussion avec son supérieur préféré grâce au dispositif d'appel de sa voiture.

« Quoi ! s'exclama Naruto Tu l'as laissé sur place et t'es parti sans lui après lui avoir dit tout ça?! Mais t'es un vrai monstre!

– Oh ça va, lâche-moi! grommela le brun.

– Tu... « Naruto arrête de bavarder avec tes amis et viens manger tes râmen du petit déj » ! C'est bon, laisse-moi Kurama, c'est pour le travail!

– Tu m'écoutes, là?

– Bien sûr que... Kurama, n'efface pas mes replay de Secret story ! «Ce genre d'émission abrutit le cerveau » ! Je m'en fous, je veux savoir comment va réagir Christine quand elle va réaliser que Manuella aussi est amoureuse de Julien qui lui-même a embrassé Emma pour rendre jalouse Cindy qui elle-même est secrètement amoureuse de Luc alors que celui-ci est gay et aimerait sortir avec Julien!

– Naruto! Le rabroua Sasuke.

– Oui, c'est bon, je t'écoute.

– Bref, ce Gintoki est un idiot qui n'a pas sa place au sein d'un service de police. Je ne vois vraiment pas ce qu'il pourrait nous apporter.

– Il a été si nul que ça?

– Pire que ce que tu pourrais imaginer.

– Bizarre, c'est assez étonnant, marmonna Naruto, sceptique.

– Comment ça?

– Ce Gintoki a élucidé pas moins de sept cent soixante-dix-sept affaires en moins de trois ans.

– QUOI? Mais c'est plus que moi ! Tu es sûr que tu ne t'es pas trompé?

Tout à coup, la communication s'interrompit, alors que retentissait l'alarme caractéristique du Central.

À toutes les unités, demande d'intervention au plus vite à Lexus Street.

– Central, ici Taka, intervint Sasuke en prenant le double appel. Quelle est la situation?

– Ah, inspecteur Sasuke, quelle chance! Une jeune fille est sur le toit d'un immeuble, prête à se suicider.

– C'est à quelque pas du Building Paradise. Je suis dans le secteur, je m'en occupe, mais envoyez les secours au cas où.

– C'est fait, mais la presse est sur place.

– Kuso ! jura l'Uchiwa en mettant fin au second appel. Naruto, on en reparlera après.

– Ok, je vais...Oi! Kurama, je t'ai déjà dit que je n'aimais pas les bananes alors lâche-moi! «Pas question, tu as besoin de cinq fruits et légumes par jour et la banane est parfaite pour le petit déj! » Y'a pas d'oranges? «Si, mais il faut varier les plaisirs ». Rrrrrrrooooooh!

– Pffffff, vous deux alors. »


9h10 – Lexus Street

Devant l'immeuble sur le toit duquel se trouvait la fille, il y avait plein de journalistes, des pompiers en train de placer un matelas gonflable géant mais, surtout, Gintoki en train de filmer la scène.

« Mais que fais-tu ici?! s'écria Sasuke à son attention.

– Oh, mais voilà le traître Monsieur Uchiwa Judas, celui qui m'a abandonné. Eh bien, pour ton information, je filme en espérant la voir sauter.

– Quoi?!

– Ouais, je compte la mettre sur Youtube. Avec une vidéo pareille, je ferai certainement des millions de vues. À moi l'argent! Se réjouit-il, un sourire aux lèvres.

– T'es sérieux ?!

– Quoi, c'est fini, l'époque où les gens filmaient leurs chats, ils veulent des vidéos chocs. J'y peux rien, moi, si le monde est peuplé de malades.

– Tu es vraiment un...Attends, mais c'est un Samsung Galaxy edge 7 superstar + nouvelle édition Gold Supra design 2000. Mais tu m'as menti, quand je pense que t'as juré sur ma vie!

– En vérité, ta question était, et je cite : « Tu n'as rien mis sous ton manteau j'espère? ». Vu qu'il était caché dans ma botte, je n'ai pas menti, affirma Gintoki, son sourire s'élargissant davantage.

– Escroc! Bref, dans tous les cas, il faut se dépêcher, elle peut sauter à tout moment.

– Euh non, c'est sans moi.

– Pourquoi?

– C'est évident, non ? Il y a treize étages, cet immeuble est maudit. Hors de question de mettre les pieds dedans.

– Et alors on est aussi parti au treizième étage tout à l'heure.

– Oui, mais c'est différent y avait vingt-et-un étages en tout.

– Pffffff! Au final, ce n'est pas plus mal, je...

– Bon, puisque tu y tiens, je vais t'accompagner.

– Pas la peine, refusa-t-il tout net, de toute façon, tu n'as pas d'expérience dans ce domaine.

– Au contraire, j'ai déjà été confronté à un suicidaire!

– Et comment tu as procédé ?

– Je lui ai dit : Alors, belle journée pour se suicider !

– C'est contre la procédure ce genre de comportement, soupira-t-i, et ensuite?

– Il m'a dit qu'il ne m'avait pas compris.

– Et ?

– Beh j'ai pris un mégaphone et dit: « Alors descends, rejoins-moi en bas, tu te sentiras mieux après ».

– Donc, ça c'est bien terminé alors.

– Pas vraiment. Ce con a sauté.

– Quoi?! C'est ta faute, tu l'as incité au suicide.

– C'est pas moi ! Se récria Gintoki. Comment j'aurais pu savoir que ce con me rejoindrait comme ça? Moi, je pensais qu'il prendrait l'escalier ou l'ascenseur comme tout le monde.

– Pffffffff. Bref allons-y.

– Attends, une seconde.»

Gintoki se mit à genoux et ferma les yeux.

« Tu fais quoi là? demanda l'Uchiwa.

– Je prie.

– Ridicule, je ne crois pas en ces choses-là. Jésus, Bouddha, etc. Il faut être sacrément crédule pour prendre au sérieux ce genre d'histoire. Moi, je crois en ma propre force.

– Ô grand Satan!

– Quoi, tu pries Satan?!

– Chuuuuut! Excusez, seigneur Satan. Ô grand Satan, je vais entrer dans cet immeuble, mais s'il vous plait, épargnez-moi de la malédiction. En échange, je vous donnerai l'âme de Sasuke, acheva l'enquêteur aux cheveux d'argent dans un sourire.

– Oi!

– Quoi, je ne vais tout de même pas lui donner mon âme ! Je ne suis pas complètement fou. Et puis, je pensais que tu n'y croyais pas?

– C'n'est pas une raison!

– Ô Jésus...

– Attends, tu pries aussi Jésus?!

– Chuuuuuuut, j'augmente mes chances. Il ne faut jamais mettre tous ses œufs dans le même panier, précisa-t-il, tout sourire. Bien alors, ô Jésus tout puissant, soyez gentil, protégez-moi et je vous offrirai le sang de Sasuke.

– Oh, tu te fous de moi, là!

– Quoi? Je te signale que j'ai déjà promis ton âme au Seigneur Satan, je peux pas offrir deux fois la même chose!

– J'ai même plus envie de te répondre. »

Sur ce, Sasuke se précipita dans l'immeuble.

« Oh, attends-moi! cria Gintoki. »


9h15

Sasuke et Gintoki étaient enfin dans l'immeuble. L'ascenseur n'étant pas là, Sasuke décida de prendre les escaliers. Gintoki, quant à lui, n'avait pas la même idée en tête.

« Tu fais quoi? lui cria Sasuke.

– Tu ne crois quand même pas que je vais me taper treize étages pour une folle qui essaye de se suicider? J'attends l'ascenseur. C'est pas comme si on était à une minute près.

– Chaque seconde compte! Oh, et puis laisse tomber, ajouta-t-il, excédé. »

Sasuke se précipita sur le toit. En trente secondes, il était déjà sur place. Il était vraiment rapide, même trop. La jeune femme le remarqua tout de suite à cause du bruit qu'il avait fait dans les escaliers. Sasuke était à sept mètres d'elle et elle, à trois mètres du vide. Elle était en pleurs et semblait décidée à en finir.

« Ne bougez pas ou je saute! avertit la fille.

– Ok. Je reste là. Tout va bien, je suis là pour vous aider.

– Laissez-moi tranquille! Tout le monde s'en fiche de moi!

– Pas du tout, moi je ne m'en fiche pas. Comment tu t'appelles ?

– Elsa.

– Elsa, quel joli prénom. Elsa, tu es jeune, pourquoi mettre fin à ta vie si tôt ? Parle-moi. Je ne peux peut-être pas comprendre mais je me fais du souci pour toi et je veux t'aider.

– C'est vrai?

– Oui bien sûr, affirma-t-il avec un sourire rassurant. Et si tu me disais comment s'est passée ta journée? »

Sasuke avança d'un pas. Une grosse erreur de jugement.

« N'avancez pas! s'écria-t-elle. »

Elle se rapprocha du bord encore plus. Elle n'était maintenant plus qu'à un mètre du vide.

Merde, songea Sasuke. J'ai trop précipité les choses. Je pensais avoir gagné sa confiance. Elle est beaucoup trop loin… Dois-je l'hypnotiser avec mon Sharingan? Non, trop dangereux, je ne sais pas comment elle va réagir de plus, elle est trop près du bord. Je suis dos au mur.

Elle ne faisait que reculer de plus en plus.

« Non, arrête c'est bon ! Je ne bougerai plus!

– C'est trop tard, assena-t-elle d'une voix éteinte.

– Non, arrête! Ne fais pas ça! »

Elle s'apprêtait à sauter quand soudain :

« Yo Yorozuya Gin-Chan desu!

– N'approchez pas sinon je…, commença Elsa.

– La ferme! Qui a dit que j'étais là pour toi?! l'interrompit Gintoki.

Mais qu'est-ce qu'il fait cet abruti?! hurla Sasuke en son fort intérieur.

– Je suis là pour mon propre suicide, annonça Gintoki, la mine grave.

– Vous voulez en finir vous aussi? »

Mais à quoi il joue celui-là !

Gintoki s'approcha du bord, à exactement deux mètres à la droite d'Elsa et soixante centimètres du vide.

« Oi Shojo-chan dépressive, pourquoi tu veux en finir, toi?

– Ça ne te regarde pas!

– Pfffff! Pas la peine de faire la maline et puis, c'est pas comme si ta vie était ultra passionnante!

Mais qu'est-ce qu'il fait ? On est censé réconforter une personne qui tente de se suicider, pas agir ainsi !désespéra Sasuke.

– Tu ne sais rien des épreuves que j'ai pu traverser ! S'exclama-t-elle, vexée.

– Pffff et voilà qu'elle frime, maintenant. « Tu ne sais rien des épreuves que j'ai pu traverser », et na na.

– Quoi?

– Ta semaine ne peut pas être pire que la mienne.

– Tu n'en sais rien!

– Ok vas-y, je t'écoute, suicide-girl.

– Ce n'est pas mon prénom! Je m'appelle Elsa.

– Elsa! Se moqua-t-il, un grand sourire narquois sur le visage. Comme la reine des neiges ?

– Qu'est-ce qu'il y a de marrant?

– J'ai une chanson pour toi : LIBÉRÉE, DÉLIVRÉE, JE COMPTE ME SUICIDER ! LIBÉRÉE, DÉLIVRÉE, C'EST SUR LE SOL QUE J'VAIS M'ÉCRASER ! LIBÉRÉE, DÉLIVRÉE, C'EST DÉCIDÉ J'VEUX CREVER!

J'y crois pas... ne me dis pas que…?

– Vous vous croyez drôle?! S'offusqua la jeune fille.

– Si on peut même plus déconner... Alors tu la racontes, ta semaine ? J'ai un suicide à faire!

– Je viens de perdre mon emploi, ma maison, et l'homme que j'aimais ne veut plus de moi alors que je viens d'apprendre que je suis enceinte, dit-elle en larmes. Comment suis-je censée faire?! Il dit qu'il n'est pas le père mais c'est faux! Je n'ai plus rien qui me rattache à ce monde. »

Elsa se rapprocha du bord pour en finir.

« Non! hurla Sasuke. »

Gintoki se mit à ricaner, ricanement qui se transforma en un grand éclat de rire un poil moqueur. Elsa stoppa net, surprise par cette réaction.

« Quoi? L'interpella-t-elle.

– Tu n'es qu'une pathétique pleurnicharde, le monde n'a pas besoin de toi.»

Gintoki s'avança.

« N'approche pas ou sinon je...

– Sinon quoi ? Tu vas sauter? Alors très bien, saute. Ce n'est pas moi qui vais te pleurer, petite chose aveugle.

– Gintoki, arrête! ordonna Sasuke.

– Quoi? Je ne dis que la vérité, après tout. Tu es là depuis plus de trente minutes, à regarder la vue au lieu de plonger. D'ailleurs, les journalistes aussi et ils ont dû certainement te filmer, ta tête doit être diffusée en boucle à la télé. Mais pourtant, personne ne t'attend en bas, personne n'est venu t'empêcher de sauter parce que tout le monde s'en fout. La solitude est dure, tu ne trouves pas? Conclut Gintoki avec un sourire. »

Elsa ne répondit pas. Elle écoutait Gintoki en silence, sans pouvoir retenir ses larmes.

« Ton mec t'a larguée même dans ton état. C'est dire à quel point tu le laisses indifférent, rit-il. Alors, oui, si tu veux mourir comme une simple lâche, une vulgaire merde, oui, si tu veux donner raison à tous ces gens, saute. Vas-y, je peux même te pousser si tu veux ! Mais si tu veux te battre contre la vie, contre le monde, prouver à tous ces connards que tu es forte et que tu les emmerdes bien profondément, prends ma main. »

Elsa, les yeux encore rouges, attrapa la main de Gintoki avant de se jeter dans ses bras.

« Je...je...je veux me battre. Oui, je veux prouver à ces connards que je peux survivre. Même si...même si je suis seule et que personne ne m'aime.

– Non, tu te trompes, petite chose aveugle. Ouvre les yeux, tu n'es plus seule. Il y a un être qui ne demande qu'à t'aimer et à recevoir ton amour. Juste là, dit-il en touchant son ventre. Ne te bats pas pour toi, bats toi pour vous.

– Merci, souffla Elsa. »

9h45

En sécurité en bas de l'immeuble, Elsa se trouvait dans une ambulance qui s'apprêtait à partir, mais elle voulait remercier son sauveur, l'homme qui lui avait donné le courage de se relever et de se battre, pour elle et pour son futur enfant.

« Monsieur, attendez!

– Hum? interrogea Gintoki en se retournant.

– Je...je voulais vous dire que...que...

– De rien. Quoique, si vous avez quinze ryôs sur vous, ça m'arrangerait. J'ai la dalle, je mangerais bien un paquet de Snickers et un kebab.

– Vous êtes un drôle de Monsieur, lâcha-t-elle dans un rire.

– Appelle-moi Gintoki, répondit-il en souriant. Bon, à plus !

– Gintoki!

– Quoi?

– Est-ce qu'on se reverra?

– Qui sait? Bye! dit-il avec un sourire énigmatique.

– Gintoki!

– Quoi encore ! J'ai épuisé déjà deux répliques de fin hyper classe. Celle du gars stylé et celle du mec mystérieux en rajoutant un petit « Bye » à la fin. Faut partir maintenant mademoiselle.

– Je n'ai pas quinze ryôs mais j'ai un Twix, si tu veux.

– Je t'aime! »

Gintoki regarda l'ambulance partir en mangeant sa récompense. Sasuke, qui s'était isolé, l'attendait de pied ferme.

« C'était quoi ça?!

– Quoi, t'es jaloux parce que c'est moi le héros? Se moqua Gintoki.

– Pas du tout! Ce qui me gêne, c'est ton attitude. Elle aurait pu sauter à n'importe quel moment ! Tu aurais dû suivre la procédure!

– Elle n'avait pas besoin d'écoute et de phrases de loveur minable du genre : « Je suis là pour toi ». Mais plutôt d'un bon coup de pied dans le cul, et c'est ce que j'ai fait. Et puis je ne suis pas un poulet, je n'ai pas de procédure à suivre.

– Tu as été irresponsable, lui reprocha Sasuke.

– J'ai suivi mon instinct.

– Et si tu t'étais trompé?

– Je ne me trompe jamais, assura Gintoki avec un sourire crâneur.

– Ce n'est pas un jeu!

– Ok ok, relaxe mec. De toute façon, tout s'est très bien terminé, non?

– Pffffff. Bon, tu viens ? On va manger.

– C'est vrai? Génial!


12h - Restaurant « Le Charitable »

– Bonjour Messieurs, vous désirez? demanda le serveur.

– Comme d'habitude, répondit Sasuke.

– Un cheeseburger, un kebab, et une cuisse de poulet, énuméra Gintoki.

– Désolé mais c'est un restaurant gastronomique, nous ne vendons pas ce genre de produit.

– Snob, lâcha l'enquêteur aux cheveux d'argent.

– Gintoki! »

Gintoki regarda la carte rapidement.

« Quoi ?! Mais tous vos plats sont à minimum soixante ryôs ! Vous savez combien de kebabs je peux m'acheter avec ça?! Bon, je vais prendre juste un Coca. C'est combien?

– Cinq ryôs, renseigna le serveur.

– Cinq ryôs pour la bouteille?!

– Bien sûr que non.

– Ouf.

– Juste le verre, précisa l'employé, tout sourire.

– Quoi?! Et tu oses me sourire après avoir dit ça, fumier!

– Gintoki! Gronda Sasuke.

– Bon, je prendrai juste un verre d'eau.

– Trois ryôs le verre.

– Tu sais quoi, donne-moi l'eau des chiottes, ça doit être rempli de minéraux et au moins, celle-là sera gratuite, conclut Gintoki.

– Désolé, mais les toilettes sont payantes, informa le serveur.

– Je vais te tuer ! « Restaurant Charitable », mon cul !

– Gintoki ! Cesse donc ce spectacle ridicule, tu me fais honte. J'ai une certaine réputation que je tiens à garder. Prends ce que tu veux, ce n'est pas un problème.

– Mais t'es quel genre de flic pour avoir autant d'argent?

– Je suis un Uchiwa, voilà tout.

– Parfait ! Yatta ! Okey, apporte-moi tous vos desserts ainsi qu'une bouteille de vin.

– Tous les desserts ? Mais il y en a des dizaines ! s'exclama l'employé.

– Et alors ? C'est toi qui payes ?!

– Désolé. Quelle couleur, le vin?

– Pffffff, rouge, rose, blanc, orange ? Ce que tu veux.

– Orange ? Mais ça n'existe pas, dit le serveur.

– Ben t'as qu'à mélanger le vin blanc avec le vin rouge, baka!

– Euh, ça fera du rose, pas de l'orange, le détrompa son interlocuteur. »

Gintoki se contenta de le regarder d'un drôle d'air.

« Monsieur?

– Le client a toujours raison. Dépêche-toi d'aller chercher ma commande!

– Tout de suite, dit-il en courant.

– Le client est roi, hein ? souligna Sasuke, sarcastique.

– Ouep, exactement! affirma Gintoki.

– Fais attention, car beaucoup de rois se sont fait décapiter.»

Un éclat de rire suivit cette réplique.

« T'es vraiment un comédien, non un clown, reprit l'Uchiwa. Comme tout à l'heure avec cette fille, tu étais très convainquant dans le rôle du suicidaire.

– Pauvre fille. Mais toi aussi, pas vrai, partenaire?

– Que veux-tu dire?

– Tu le sais très bien, ton petit numéro de héros : « Elsa quel joli nom...Je me fais du souci pour toi », etc., dit-il en essayant d'imiter la voix de Sasuke.

– Je ne vois pas où tu veux en venir.

– Il est clair que son sort te laissait complètement indifférent, je l'ai vu dans tes yeux.

– Ce que je pense importe peu. Je dois juste faire mon devoir. C'est le rôle de ceux qui portent un insigne de police.

– Donc tu avoues ! s'exclama Gintoki, triomphal.

– Cette fille n'était qu'une lâche qui était prête à se jeter du haut d'un immeuble alors même qu'elle était enceinte et cela, à cause d'une rupture. Sa mort ne m'aurait causé aucun chagrin. C'est ce genre de personne inutile à la société que je déteste le plus. Mais j'ai un devoir à accomplir. Protéger les citoyens de Konoha, c'est ce que je lui ai promis.

– « Promis » ? Promis à qui?

– Aucune importance.

– Bref, tu sais, dans le fond, Elsa n'a pas l'air bien méchante. La solitude, la peur d'être rejeté et le besoin d'être aimé, toutes ces choses peuvent pousser des gens à faire n'importe quoi. Pour un être humain il n'y a rien de pire que d'être seul. À part pour toi.

– Tu as tort. Gintoki, je vais te dire quelque chose. Retiens-le bien : l'être humain est et sera toujours seul.

– Tu as vraiment une vision des choses très noire.

– On vient au monde seul et on le quitte seul. Ce n'est qu'avec notre famille et nos amis que l'on a l'impression de ne plus l'être, mais la réalité ne tarde jamais à nous rattraper.

– Pour dire ce genre de choses, tu as dû vivre quelque chose de traumatisant.

– Chacun porte son propre fardeau, je ne suis pas du genre à me plaindre. Changeons de sujet. Gintoki, tu n'aurais pas fait exprès de faire le clown ce matin?

– Pas du tout. Disons que j'étais pas motivé et puis j'avais plus envie de te voir à l'œuvre, toi, l'inspecteur prodige, reconnut-il avec un sourire.

– Ne me dis pas que tu testé mes capacités?!

– Eh bien… »

Il fut interrompu par une sonnerie aisément reconnaissable.

« BABY, BABY, BABY OH LIKE BABY, BABY, BABY NO LIKE BABY, BABY, BABY NO OH Thought you'd always be mine, mine »

« C'est quoi cette sonnerie ! C'est du Justin Bieber ! D'où ça vi...

– Allô, ici Sasuke. Un mot sur ma sonnerie et je te tue, dit-il en regardant froidement Gintoki.

– Une sonnerie? Quelle sonnerie ? D'ailleurs, qu'est-ce que c'est qu'une sonnerie?

– Oui, attends, je me déplace. Répondit-il au téléphone

L'inspecteur sorti alors du restaurant, pour plus de confidentialité.

« Alors, c'est bon? demanda Naruto à l'autre bout du fil.

– Ouais on peut parler.

– Alors, j'ai vu à la télé que tu t'es bien débrouillé.

– La télé, beh voyons ! Ça prouve que tu travailles bien.

– Oh,tu vas pas t'y mettre!

– Je n'ai rien fait, tout le mérite revient à Gintoki.

– Vraiment?

– J'en suis moi-même étonné. Ce type est vraiment une plaie.

– Eh bien, à ce propos, Shikamaru est prêt à l'accueillir, donc si tu ne veux plus de lui, je…

– Ce n'est plus la peine.

– Vraiment ? Dis-moi, tu ne serais pas devenu accro à Gintoki?

– Pas du tout. Tu m'as donné une mission : encadrer Gintoki. Alors je compte bien la faire jusqu'au bout.

– Ok, dans ce cas, je… « Naruto, viens prendre ton Actimel au lieu de perdre ton temps en bavardages inutiles. Tu as un après-midi chargé de rendez-vous ! » C'est bon, Kurama, j'ai fini! Et puis, c'est pour le travail!

– Pfffff, à plus !

Okey, à… « Naruto » ! C'est bon j'arrive,'ttebayo! dit-il avant de raccrocher.

– Pourquoi Shikamaru le voulait dans son équipe ? se demanda Sasuke. Ça ne lui ressemble pas. Décidément, il y a beaucoup de choses étranges depuis qu'il est là.


« Alors, c'était ton bébé? Le charria Gintoki.

– Hein, de quoi tu parles? dit-il en s'asseyant. Ce genre de relation ne m'intéresse pas. Gintoki, cette fois, c'est bon, nous sommes officiellement partenaires.

– C'est vrai? Alors, on est amis.

– Je n'irais pas jusque-là.

– Bon, on va au moins se couvrir, s'entraider tout ça tout ça?

– Effectivement.

– Promis ?

– Promis.

– Juré ?

– Juré.

– Juré craché?

– Gintoki!

– C'est le début de l'histoire de Gintoki et Sasuke, annonça-t-il en riant.

– Non, plutôt de Sasuke et Gintoki.

– On se mettra d'accord sur les formalités après. Mais une chose est sûre.

– Quoi donc?

– Un duo légendaire vient de se former! »

Voila pour ce chapitre

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