Yo ici L'inspecteur J'men ^^
La correction est arrivée plus vite que prévue, bonne lecture!
Le garçon aux cheveux rouge et blanc
Chapitre 21
Un peu plus tôt dans la soirée, alors que Sarada bordait tranquillement Boruto en lui racontant les aventures de son héro préféré Kagemasa, trois hommes firent irruption dans leur chambre. Ces trois hommes étaient des migrants venant tout droit de « l'Other World » comme le suggérait l'Igraph présent sur chacune de leurs nuques.
Les deux premiers étaient originaires de France. C'était deux hommes de corpulence plutôt moyenne et sans aucune distinction physique particulière. Le dernier par contre était exceptionnellement grand. Il faisait un bon mètre quatre-vingt, on aurait du mal à se dire qu'il venait du Japon. Cependant, malgré ce corps avantageux, il était non violent, doux, généreux et gentil. Des traits de caractères inadaptés à cet environnement hostile. Pour survivre, il n'avait pas eu d'autre choix que de s'associer avec des gens peu recommandable qu'il n'aurait ô grand jamais côtoyé dans d'autres circonstances.
Sarada était de dos, assise sur ses genoux, continuant de conter une histoire à son frère en plein voyage vers le pays des rêves. Charles, le chef de ce trio de scélérats, s'approcha d'elle en affichant un sourire lubrique.
« Salut ma mignonne, je suis Charles et lui c'est mon frère Benoît. Dis-moi, ça te dirait de t'amuser avec nous ? »
La jeune fille l'ignora complètement, terminant de s'occuper de son frère.
« Je vois, tu es timide. Je-
Charles se tût, l'homme était agacé, surpris et consterné. Alors qu'il était en train de lui parler, Sarada, sans même lui adresser un regard, souleva son indexe et le pointa dans sa direction. Ce petit geste n'avait qu'une seule signification : « Silence ! Vous me gênez, dehors. »
- Sale petite garce ! Pour qui est-ce que tu te prends pour te comporter comme ça avec Charles ? Viens te mettre à genoux et fais toi pardonner immédiatement ! exigea-t-il.
- Une minute, je termine. déclara la jeune fille d'une voix détachée en continuant de les ignorer du regard.
- Tu continue de nous ignorer, salope ! s'écria Benoît fou de rage.
- « Et s'est ainsi que Kagemasa vaincu le grand méchant serpent. ». Dors bien Boruto, dit-elle avant de lui embrasser le front. Bien à vous maintenant, les trois petits cochons ou plutôt les trois gros porcs. Je vous préviens je n'aime pas les hommes trop entreprenants qui ne savent pas rester à leur place et je ne supporte pas qu'on dérange le sommeil de Boruto. Alors je vais être claire, partez ou mourrez ?
- Les gars je pense qu'on devrait partir et la laisser. Et puis c'était une mauvaise idée de venir ici de base, il peut revenir à n'importe quel moment.
- Ferme-là Yosaku ! On ne partira pas tant que je ne me serais pas vidé les couilles. Pas vrai frérot ?
- Certainement Benoît. D'ailleurs cette petite en a à revendre, elle doit être un sacré coup.
- Ouep, en plus elle protège ce gamin. Tu crois que c'est son fils ?
- Qui sait ? Mais si c'est le cas c'est tout bénef pour nous. Cela voudrait dire qu'elle a de l'expérience.
- Vous êtes encore là ? J'en déduis donc que vous avez choisis de mourir. Est-ce vraiment ce que vous voulez ?
Benoît ouvrit alors la braguette de son jean et baissa son pantalon jusqu'à ses chevilles.
- Ce que l'on veut, c'est que tes dents forment un collier de perle autour de nos bites, affirma-t-il avec enthousiasme.
- Quelle vulgarité, vous êtes la honte de l'espèce humaine. Soit, Alea jacta est… »
En un instant l'adolescente apparut comme par magie devant Benoît. Elle lui asséna un violent coup de coude à son cou qui lui écrasa littéralement ses cordes vocales. Puis elle conclut par un uppercut qui le projeta dans les airs avant de le faire retomber aux pieds de son frère. Benoît avait perdu connaissance et pour couronner le tout il venait de se faire dessus.
« Benoît ! Benoît réponds moi bordel !
Il secoua son frère mais celui-ci demeura toujours inconscient, nageant dans son urine.
- Plus que deux.
- Tu vas regretter ce que tu viens de faire ! Salope !
- Charles allons nous-en elle est trop forte !
- Ferme ta putain de gueule Yosaku ! Cette petite peste doit payer ! hurla-t-il plein de rage.
Charles sortit un canif de sa poche.
- Non Charles, tu avais dit qu'on ne lui ferait pas de mal. Je t'en pris range ça, le supplia-t-il.
- J'ai changé d'avis.
- Es-tu sûr de toi ? lui demanda Sarada. Quand on sort une arme, on doit être prêt à mettre sa vie en jeu.
- Arrête de faire la maline ! Cette fois s'en ai trop. Je vais te trancher ton joli cou de biche est ensuite je t'enculerais pendant que tu te videras de ton sang.
Ces mots une fois dit, il s'élança sur sa proie.
- Charles non ne fais pas ça !
- Très bien, tu as fait ton choix. »
Elle sortit à son tour une arme blanche, son couteau. Mais elle n'aurait pas l'occasion de s'en servir. La température de la salle descendit brusquement à zéro. Il faisait à présent aussi froid que dans un frigo. Charles arrêta sa course quant à Yosaku, son visage était marqué par la peur.
« Je- Je- Je vous l'avais dit. Je vous avais dit qu'on ne devait pas venir ici, s'écria affolé le japonais en s'agitant dans tous les sens! Il est là… Le garçon aux cheveux rouge et blanc. »
Oui, il était là. Sarada était étonnée. Debout dans l'entrebâillement de la porte, il y avait un adolescent qui dégageait une énergie étrange mais incroyable. Ce jeune homme faisait dans les 1m70 et possédait des yeux hétéros-chrome : son œil gauche était bleu et son œil droit était gris. Mais ce n'était pas sa seule particularité physique. Le côté droit de ses cheveux était de couleur blanche, et l'autre côté de couleur rouge. De plus il avait une brûlure sur le côté gauche du visage. Sa tenue était composée d'un long manteau et des rangers noirs, un pantalon treillis militaire avec des taches grises, blanches et noires ainsi qu'un débardeur de couleur ébène.
« Il ne me semble pas vous avoir autorisez à pénétrer dans ma chambre. Toutefois, si vous disparaissez de ma vue tout les trois dans la seconde, je ferais preuve d'indulgence à votre égard.
Sans se faire prier Yosaku prit la fuite. Charles quant à lui, ramassa son frère et lui emboîta le pas. Le garçon était à présent seul avec Sarada et Boruto qui dormait toujours à poings fermés. Le garçon referma la porte et Sarada pu voir que contrairement aux trois intrus, ce dernier n'avait pas d'Igraph sur sa nuque.
- Je préfère te prévenir, il est hors de question que mon frère quitte ce lit.
- Je n'ai rien demandé de tel.
- Et ne crois pas non plus que je vais te remercier pour ton intervention. Je ne t'ais rien demandé et je pouvais m'en sortir seule.
- Je sais, si je suis intervenu, c'est pour eux. Je ne voulais pas que tu les tues.
- Ces ordures sont des amis à toi ?
- Absolument pas. Ce sont les « frères du mal ». Celui qui se fait appelait Charles a été condamné pour avoir tué trois jeunes femmes et les avoir violé post-mortem. Benoît quant à lui est un malade qui a séquestré une fillette âgée d'a peine douze ans pendant une semaine. Durant ce laps de temps, il a abusé d'elle 350 fois.
- Ils sont encore plus abjects que je pensais… Pourquoi les as-tu sauvés ? Je ne comprends pas, explique-toi.
- Même si ce sont des monstres qui méritent amplement de mourir, je ne pouvais te laisser agir. Je ne pouvais pas te laisser attirer l'attention sur ce lieu. Tant que je ne l'ai pas rencontré, il ne faut surtout pas que les Traqueurs où les policiers s'intéressent à cet endroit.
- Qui es-tu au juste ?
- Qui je suis ?
- Oui, ton chakra est inhabituelle et tu es beaucoup trop renseigné sur l'Other World, pourtant tu n'as pas d'Igraph sur la nuque. Alors, dis-moi, qui es-tu ?
- Je suis un membre des « 8 préceptes de la mort » : Todoroki Shoto. Et, contrairement à ce que tu penses, je viens bien de « l'Other world ».
- C'est impossible ! Tous ceux qui viennent de là bas possèdent un code barre distinctif indiquant leur sexe, leur pays d'origine est leur matricule. Ce code est directement inscrit dans leur ADN de telle sorte à ce qu'il se transmette à leur progéniture. On l'appelle « Igraph ». Toi tu n'en possède pas.
- Si je ne possède pas d'Igraph, c'est pour une raison. D'ailleurs, je te trouve aussi étrangement bien renseigné.
- J'ai grandit avec des personnes qui avait à cœur de se tenir au courant de tout.
- Je vois. Quoi qu'il en soit même si je n'ai pas d'Igraph, je viens bien de l'Other world.
- Pourquoi n'en possèdes-tu pas ? persistât-elle.
- Je trouve que tu poses trop de question pour une fille qui ne s'est même pas présentée.
- Je ne voulais pas paraître insistante. C'est juste que tu es une des rares personnes que je rencontre venant de là bas qui me paraît à peu prés sympathique.
- Je ne peux pas te dire pourquoi je n'ai pas d'Igraph. Néanmoins, je veux bien te parler de mon pays.
- Viens donc t'asseoir prés de moi, tu seras plus à l'aise.
- Vraiment ? Je pensais que tu n'aimais pas les garçons trop entreprenant, fit-il en souriant.
- Alors tu nous espionnais depuis tout ce temps. Tu as un petit côté voyeur.
- Non, je ne suis pas de ces gens là. Et puis je te rappelle que nous sommes dans ma chambre donc techniquement ce n'est pas du voyeurisme. Alors es-tu certaine de vouloir que je m'approche, tu n'as pas peur ? Après tout, tu ne me connais même pas.
- C'est vrai mais je fais confiance à mon instinct, à ce dernier me dit que tu es une bonne personne. Allez, emmène toi, si tu reste à ta place je ne te ferais aucun mal, lui rendit-elle son sourire.
Suivant ses recommandations, Todoroki vint s'asseoir auprès de Sarada qui était assise juste en bas du lit où dormait son frère.
- Comme je l'ai dit précédemment, je viens de la dimension que vous autres appelez l'Other World. Dans cette dimension parallèle il y a aussi une planète qui s'appelle « Terre ». Je suis né là bas, dans le pays qui se nomme Japon.
Il lui raconta alors à quel point son pays était beau, chaleureux et accueillant en ce temps là. Lui clama haut et fort à quel point les gens étaient libre en ce temps là. Lui dit à quel point son peuple était heureux en ce temps là.
- Todoriki, ce Japon avait l'air d'être un endroit charmant. Que s'est-il passé ?
- Une guerre.
- Une guerre ?
- Oui, mais surtout une trahison. La trahison de notre allié, la trahison d'un allié qui nous avait pourtant juré fidélité, la trahison de ces types qui nous avaient pourtant promit monde et merveille. La trahison des gens de Konoha, du pays du Feu !
- Quoi ? Tu es en train de dire que des personnes de Konoha se sont rendues dans l'Other World ? J'ai du mal à y croire.
- C'est pourtant la vérité. En 1930 de notre ère, un groupe de voyageurs est arrivé de nulle part à Tokyo. Ce groupe constitué d'individus étranges, était dirigé par deux hommes : Hashirama Senju et Madara Uchiha.
- « Uchiha », pas Uchiwa ? demanda-t-elle confuse.
- Non, Uchiha. Pourquoi, ce nom te dit-il quelque chose ?
- Non, rien du tout.
- En es-tu certaine ? la questionna-t-il dubitatif.
- Catégorique, certifia-t-elle. Continue.
- Ce groupe disait venir d'une autre dimension.
- Et vous les avez crut ?
- En plus de leur accoutrement il possédait deux particularités. Tout d'abord il portait chacun autour du cou un pendentif avec une pierre rouge. Enfin ils dégageaient tous une énergie monstrueuse qui leur donné la possibilité de faire des choses incroyables. Je crois que vous appelez ça « le chakra ». Avec cette énergie ils pouvaient faire tomber la foudre, cracher des boules de feu, se dédoubler ou encore disparaître.
Ces gens disaient être là pour trouver des alliés. Ils ont dit être là en amis. Avec une telle force, ont leur a permit de rencontrer nos dirigeants. Ils ont vite conclut un accord entre notre pays et le pays du Feu. En échange de richesses et d'un partenariat technologique, Konoha s'engageait à nous aider militairement.
- Une seconde, le stoppa Sarada. Comment est-ce que ce Madara Uchiha et Hashirama Senju connaissaient l'existence du Japon ? Etaient-ils déjà venus auparavant ? Et puis comment arriviez-vous à communiquer ?
- Je ne dispose pas de cette information. Pour ce qui est de la communication, nous arrivions à communiquer grâce à leurs oreillettes qui traduisaient nos paroles et rendaient les leurs compréhensibles. Toutefois, au bout de quelques temps ils ont appris notre langue. Le Japon et ces hommes de Konoha s'entendaient bien, ils faisaient régulièrement des allers-retours entre votre monde et le notre. De 1930 à 1935, ils ont fait plus d'une trentaine de va-et-vient entre Konoha et Tokyo. Puis alors qu'ils avaient promis de revenir pour nous aider à avoir notre Stargate, ils ne revinrent plus.
- Ils vous ont abandonnés…
- Oui, mais cela n'a été que leur première trahison.
- Leur première ?
- En 1945 alors que notre monde venait de connaître la guerre la plus meurtrière de son histoire, le japon fût frappé par trois bombes. Ces bombes ont étés lourdes de conséquences pour mon peuple. Ces bombes étaient des nouvelles armes composées de matériaux complètement inédits : l'Uranium et le Plutonium. Elles ont ravagées les villes de Nagasaki et Hiroshima, on estime à entre 155 000 et 250 000 les pertes humaines.
- C'est hallucinant… prit-elle conscience de l'horreur de cette information. Et la troisième ?
- La troisième a été la pire, c'est celle qui a donné le coup de grâce et à scellé notre destin. 700 000 personnes sont mortes à cause des conséquences directes de l'explosion. Hélas ce n'est rien en comparaison de ceux qui sont mort après. Le comptage a été stoppé après avoir atteint la barre des trois millions.
- Trois millions ! L'uranium et le plutonium sont-ils aussi dangereux ?
- Tu te trompes, la bombe qui a touché Tokyo n'avait pas comme principal composant de l'uranium ou du plutonium. Son cœur était alimenté principalement par du chakra.
- Du chakra… C'est- Ce n'est pas possible. C'est une mauvaise blague ?
Sarada était horrifiée, ses yeux étaient écarquillés. Elle n'arrivait pas à concevoir que Konoha avait pu agir ainsi. Bien sûr, de par son passé elle savait que les hommes pouvaient se confondre par leurs actions avec les pires monstres qui soient. Mais de là à imaginer qu'un Hokage ait pu se rendre coupable d'un acte si abominable… Non, cela ne pouvait pas être possible. Aucun Hokage n'aurait pu causer volontairement la mort de millions de personnes.
- Ce n'est pas une blague, tu ne rêves pas. Ton peuple a tué le miens.
- Je suis certaine qu'il doit avoir une autre explication !
- Le chakra est une force que l'on retrouve uniquement à Konoha.
- Je sais mais…Il doit forcément avoir une autre explication.
- Non, c'est la dure réalité. Veux-tu malgré tout connaître la suite de mon histoire ?
- Oui, je veux savoir. Dis-moi se qu'il s'est passé ensuite.
- Après ces explosions, notre pays s'est rendu. Le Japon fut dépossédé de son armée, et mis sous la tutelle des USA, les américains. C'est là que tout à basculé. En arrivant sur nos terres, ces colons américains ont remarqués plusieurs éléments étranges. Ces bombes avaient causés d'important changement. Non seulement le paysage à la surface n'était que ruines et désolation mais la terre avait aussi changé dans son noyau.
L'uranium, le chakra et le plutonium, s'étaient infiltré des nappes phréatiques jusqu'au noyau externe. Au début, cela a eut pour conséquence de donner aux habitants des maladies comme le cancer des poumons par exemples. Puis, après quelques décennies ces maladies ont évoluées de manière inattendue.
- Comment ça ?
- Le chakra qui avait contaminé jadis les terres de notre beau pays à altérer nos ADN. Il a conféré à 80% des nôtres certaine facultés. On appel ce pouvoir : « Alter ». Celui de mon père par exemple, s'appelait « Hell Flame ». Cet alter lui permettait de contrôler et générer des flammes d'une puissance phénoménale. J'ai hérité de ce pouvoir.
- Tu dois avoir une force incroyable, le complimenta-t-elle avec le sourire.
- Disons que je sais me défendre. resta-t-il modeste.
- Avec ces nouveaux pouvoirs, ces « Alters », vous avez certainement du réussir à vous libérer de ces américains.
- Non, bien au contraire, ce fut même la fin du Japon. En 1990, quand ces Yankees ont découvert nos pouvoirs, le Japon a été mis en quarantaine et séparé en onze zones. Les zones une à six ont étés transformées en zones de recherches où des scientifiques étudiés la terre.
Comme je t'ai expliqué, le noyau externe de la planète à étés modifiés. Normalement ce dernier était composé de fer et de nickel, cependant le chakra s'y étant infiltré, sa structure a changé pour devenir un tout nouveau matériau : le C-rock.
- Le « C-rock » ?
- C pour chakra. C'est une pierre de couleur bleu qui, quand on la fait fondre, produit un gaz dont l'énergie est mille fois supérieure à celle de l'uranium. Pour te donner une idée, une seule de ces pierres serait suffisante pour alimenter en électricité toute la ville de Konoha pendant un an.
- Wow ! C'est incroyable. Et les autres zones ?
- La zone sept, était la zone réservé aux prisonniers. Je ne peux rien te dire de plus sur elle. Les zones huit à dix, abritaient la majeure partie de la population. Enfin la dernière zone, la zone onze, abritait les eleven. Ce sont tous ceux qui comme moi on développés des Alters. Nous étions réduits à l'esclavage, rien de plus que des sujets d'expériences.
- Cela n'a pas du être facile à vivre pour toi.
- Les heures les plus sombres se sont passées bien avant ma naissance, mais oui mes ancêtres ont souffert. Jusqu'à ce qu'il revienne pour nous sauver.
- Qui ?
- Madara Uchiha , énonça-t-il ce nom animé par une profonde admiration.
- Je ne comprends pas. Pourquoi, et comment ? Ce Madara serait-il immortel ? Il doit bien avoir plus de cinquante ans entre ce moment et sa première visite.
- Cela n'a rien d'exceptionnel, il existe un décalage temporel entre nos deux dimensions de plus il nous a expliqué que-
Shoto se tût subitement et se leva. Ses yeux bicolores étaient rivés sur la porte d'entrée.
- Quelque chose ne va pas Shoto ?
- Pour ta propre sécurité, sort de ta cachette et décline ton identité.
La porte s'ouvrit alors, faisant apparaître un personnage avec de courts cheveux roux hérissés et le teint pâle. Il possédait des yeux de couleur violet avec des traits similaires à ceux des caméléons. L'homme portant un long manteau noir parcouru de haut en bas par une ligne rouge, avait également six anneaux et une barre de métal dans chaque oreille, trois barres placées à la verticale qui traversaient son nez ainsi que deux piercings sous sa lèvre inférieure.
- Voyons voyons , est-ce donc la une façon de traiter son invité, « Ice Fire Boy » ?
- Des- Des- Ce type a des Rinnegan, hurla Sarada affolée ! Comment peut-il posséder ce Dôjutsu légendaire ?
- Je vois, tu dois être Pain.
- Exact,affirma-t-il en arborant un sourire grivois. Et cette petite adolescente qui est au courant de la réelle puissance de mes yeux, qui est-elle ? Fait-elle aussi partie des « 8 préceptes de la mort »?
- Non, je viens tout juste de la rencontrer.
- Dans ce cas, je vais devoir l'éliminer.
En entendant ses mots, Sarada eut un sursaut d'horreur. Pour la première fois depuis des années, elle avait peur. L'adolescente était tremblante, l'aura qui émanait de ce Pain lui faisait froid dans le dos. Elle savait que cet homme était bien trop fort pour elle.
- Ce ne sera pas nécessaire.
- J'insiste, notre entrevue était censée être secrète. C'est triste mais ces deux gosses vont mourir.
- Quoi ! Boruto aussi ? Il n'en est pas question.
La jeune brune se mis en position de combat. Elle savait qu'elle n'était pas de taille face à lui mais elle se devait de protéger Boruto. Elle se devait de protéger sa seule famille, c'était ce qu'elle lui avait promis. Sa résolution et son amour pour son frère avait chassés la peur de son cœur.
- Mais c'est qu'elle ferait peur cette petit louve. se moqua Pain. Dommage pour toi il n'y aucun animal que je crains sur cette planète. Prépare-toi à mourir.
- Pain ! l'arrêta Shoto. Si tu veux la tuer tu devras me tuer d'abord.
- Je pensais que c'était une inconnue ?
- C'est bien le cas.
- Alors pourquoi mets-tu notre alliance en danger pour la sauver ?
- Je ne suis pas là pour tuer des innocents. Va sur le toit, je te rejoins dans quelques instants. le somma-t-il.
- Hum, soupira le roux. Puisque tu insistes, à tout de suite, Todoroki Shoto.
Pain obtempéra et quitta les lieux. L'homme au Rinnegan maintenant parti, la tension retomba.
- Je ne sais pas comment tu t'appelles ni ce que tu cherches à fuir mais quitte cette endroit au plus vite.
- Tu veux qu'on quitte ce refuge ?
- Pas que ce refuge, toi et ton frère vous devez fuir Konoha. Cette ville ne va pas tarder à subir la punition du glaive de la justice. Le temps de notre vengeance est venu. Mais dans l'immédiat vous devez surtout quitter cet endroit. Vous pouvez rester dans ma chambre cette nuit mais partez dès demain.
- Partir pour aller où ?
- Il y a, à Konoha Centre, un refuge pour les femmes et les enfants du nom « d'Eden Zero ». Tu seras bien là bas. Il y a des douches, des chambres propres et ce refuge est situé juste à côté du commissariat de Konoha.
- Pourquoi est-ce que tu nous aide ?
- Tu me rappelles une amie qui m'a quitté il y a longtemps. Prends bien soins de ton frère, la famille c'est important.
- Attends, le stoppa-t-elle en attrapant sa main. Sarada, je m'appelle Sarada.
- Sarada… C'est un joli prénom.
- Au revoir Shoto, j'espère qu'on se reverra.
- Je ne pense pas, mais je garderais en mémoire ces quelques instants passés avec toi.
- Alors c'est un adieu ?
- Je ne saurais le dire, nulle ne pourrait dire de quoi sera fait demain. »
Le garçon aux cheveux rouge et blanc caressa de sa main droite la joue de Sarada avant de disparaître dans l'obscurité en refermant la porte derrière lui.
Voilà, voilà à très vite!
