Hmm... Say thanks to the fac and to an twinto make me write again and again..-a decidé de faire ses entetes de chapitres dans toutes les langues imaginable -va peiner-.

anywya , merci a mon jumeau pour m'avoir corrigé et approté els corections necessaires a cette fic ;p

Disclaimer : Nothing mine...

rating: hmmm G la

Synopsis : Lucius a 16ans et recueille un amnésique... Amnésique qui se retrouve a Poudlard chez les serpentards et qui semble 'hanté' par une dame mysterieuse...

Staring:

Lucius, Severus, Nott et Bellatrix ... je ne vous ferrez pas l'affront de vous les présenter "

Stan/stubby: L'amnésique...

Mary: Serpentarde, 5eme année, pas populaire,ressemblance troublante avec un portrait de la salle commune.

Chapitre 7: Une soirée comme tant d'autre ou l'omniprésence des couloirs.

Il fait sombre. Il fait sale. Il fait froid. Trois phrases qui résument le couloir dans lequel s'aventurent quatres jeunes adolescents. Lumière au bout de la baguette ils avancent sans se préoccuper de l'endroit où ils mettent les pieds. La chair de poule sur les bras, ils semblent bien connaître le chemin.des murs de pierre de chaque coté. Pas assez de place pour être à deux de front. La lumière qui danse sur les murs. moins de 20 centimètres entre le plafond et le crane du plus grand des quatres. Et soudain une lumière aveuglante. Le couloir s'élargit et devient une grande piece. Le plafond devient haut. Le sol est propre. Des chandèles dansent le long des murs. Des gens assis. Un signe discret et rapide de l'homme assis à la table au centre de la pièce.

Les quatre quittèrent les capuches et époussetèrent leur cape. C'était comme ça à chaque fois. On arrive encapuchonné et si le signe est bon on se découvre. Le signe était particulier à chacun. Si il n'était pas bon... Il ne leur restait pas grand chose à faire, si ce n'est rester couvert mais c'est que quelque chose clochait. Mais apparemment tout allait bien. Ils se dévêtirent donc de leurs capes et s'installèrent à la table. C'était une très longue table rectangulaire. Une quinzaine de personne devaient pouvoir se tenir de chaque coté. Une quinzaine d'adolescents. A chaque bout siègeait un adulte. L'un des deux était masqué, d'un masque noir. L'autre était à découvert.

Il n'était pas très gros. Même plutot maigre. Il était assez vieux aussi. Ou du moins c'était l'impression que donnaient ses traits tirés et ses yeux enfoncés dans leurs orbites. Il avait un début de calvatie qui clairsemait ses cheveux gris cendre. Il portait une longue robe de velours noir. Ses mains étaient jointes devant lui sur la table. Il attendit que tout le monde fut installé pour commencer.

"Bonsoir à vous mes chers jeunes hommes, et jeunes femmes." Un 'Bonjour monsieur' unanime lui fit echo. "Je suis heureux de vous revoir après tout ces mois sans vous réunir. Je vous épargenerai le discours de la joie que j'éprouve à vous revoir mes enfants. Néanmoins j'espère que vous appréciez cette réunion autant que moi. Une nouvelle année s'annonce, et elle s'annonce porteuse de grands espoirs."

Il claqua des doigts et chacun vit apparaitre devant lui un verre de vin rouge, comme chaque année. "Le mouvement souterrain s'étend de plus en plus... Ne serait-ce qu'ici... Nous n'étions que dix autour de cette table il y'a cinq années de cela. Nous sommes trente. Nous prenons de l'ampleur. Dans tout les endroit où des sorciers se reunissent, de petites communautés telles que la notre prennent forme. Petit à petit tout est infiltré. Il ne nous reste à ce jour que très peu d'objectifs non atteints."

Un sourire éclairait la plupart des visages. "Certains d'entre vous ne seront peut être même pas adulte quand Le Grand Projet se mettra en marche. La ligne d'arrivée se rapproche de nous. Le temps est compté. Nos réunions auront bientôt une raison d'exister. Bientôt nous sortirons au grand jour. Bientôt... Enfin, je ne vais pas vous rabacher ceci pendant toute la reunion... Ca vous ferait vite chier et vous deserteraient... Non, au contraire, nous allons redefinir nos objectifs pour cette année scolaire qui ne sont pas si differents de ceux de l'année dernière. Qui peut me les redefinir ? Hmm Lucius dis nous le."

Le jeune homme en question se leva, bien droit et commença à parler tel on dirait un poême qu'on aurait appris par coeur. "Loyal je serai envers mes compagnons et convictions. Dans le silence je garderai ces réunions. J'amenerai de nouveaux apprentis avec moi. Sur mes gardes je resterai. Et obéissance au seigneur des ténebres je jurerai."

Le vieil homme sourit puis frappa dans ses mains. C'est bien Lucius , toujours aussi plein de mémoire, toujours aussi doué, toujours aussi présent. Tu fais honneur à ta famille." Lucius sourit faiblement et se rassit. "Ceci résume bien cette année qui s'annonce. Nous sommes encore condamnés au silence mais plus pour longtemps. Notre temps viendra soyons patient. Gardez vos langues. N'oubliez jamais ça. De chacun ici dépend la securité de nous tous. Plus que jamais infiltrez vous, plus que jamais essayez d'être le plus au courant possible, le plus près des sources de pouvoir ou de troubles. Soyez là où il faut quand il faut."

Chacun hocha la tete. Le climat aurait presque été oppressant si le vieil homme n'exprimait pas une telle joie de revoir ses apprentis. La personne masquée prit la parole. "Notre temps approche en effet... Mais l'autre camps devient de plus en plus suspicieux. N'attirez pas l'attention. Je ne veux pas revoir le phoenix."

"En effet" appuya le vieil homme. "C'est tout ce que j'avais à vous dire aujourd'hui. Avez vous des choses à me dire de votre coté ?"

Lucius leva la main. "Dumbledore a mis en place des sortes d'enseignement libre. J'ai peur que ça soit pour avoir du monde à Poudlard du ministère ou du moins de son camps... Enfin j'ai peur que ceci n'aille contre nos plans. Nosu risquons d'être plus surveillés... Et de ne plus avoir d'horaires aussi arrangeants qu'avant."

Le vieil homme lissa la barbiche qu'il n'avait pas. "Merci de m'en informer Monsieur Malfoy. Je vais me renseigner à ce sujet. C'est assez bizarre que je ne sois pas déjà au courant, ou alors c'est que c'est quelque chose que le ministère lui-même ne sait pas. Si c'est le cas il sera facile de contrecarrer les plans du vieux fou. Je vais me renseigner à ce sujet. Je vous dirai le resultat de ces recherches lors de notre prochaine réunion. Vous en connaitrez l'horaire en temps voulu de la manière habituelle."

Le vieil homme hocha la tête et tous se levèrent. Ils remirent les capes et se retournèrent vers le tunnel d'ou ils étaient arrivés. Chaque petit groupe avait un tunnel. Le chateau était plein de passages secrets... Beaucoups avaient été percés à jours mais de nombreux restaient inconnu, que ça soit par les concierges ou par la plupart des élèves. Cela avait été lors de leur contact pour une soit disant réunion d'information qu'ils avaient decouvert ces tunnels.

Ils devaient sans le moindre doute avoir quelque chose de magique car quasiment personne d'autre que des membres de ce groupe ne pouvaient les voir et les emprunter, ils apparaissaient condamnés aux autres.Nul ne savait qui les avait rendus ainsi mais on se chuchotait que c'était le Seigneur lui même à l'époque où il était étudiant ici. Evidemment cet enchantement pouvait sans doute être facilement contré par un professeur ou un sorcier de haut niveau mais qui irait faire ça, à moins d'être mis au courant évidemment.

Même si quelqu'un découvrait ce tunnel réussissait à passer à travers l'illusion, il ne trouverait qu'une grande salle vide. Ou se perdrait dans le dédale des couloirs. Les Aspirants étaient conduit grâce à un signal magique que eux seuls pouvaient voir. Le système était simple. Lors de la première fois où ils jurèrent loyauté au Seigneur, il leur fut remis un médaillon, d'apparence anodine, avec la Sainte Vierge gravée dans l'or. En realité il s'agissait d'un médaillon enchanté qui réagissait avec un sort qu'emmétait le Vieil Homme quand il voulait les contacter. C'était grâce à ce medaillon qu'ils pouvaient voir la lumière. Grâce à ce medaillon qu'ils n'étaient pas touchés par l'illusion. Un medaillon qu'ils devaient garder plus précieusement que tout.

C'était en effet la seule chose qui permettrait aux autres gens, et aux ennemis, de retrouver le lieu de la réunion et de tout ruiner. C'est pourquoi au fur et à mesure que le temps avait passé, les gens c'étaient réunis en petits comité et un seul d'entre eux avait le médaillon. Généralement la personne la plus ancienne à etre parmis les Aspirants. C'était Lucius pour son groupe. C'était aussi la personne qui essayait de recruter d'autres personnes. Evidemment ça n'était pas explicitement, il ne disait pas 'Allez vient, je va te mener à une reunion d'Aspirants Serviteurs du Mage Noir'.

C'était beaucoup beaucoup plus subtile que ceci. C'était en parlant à des gens. En les amenant sur un terrain de confiance. En essayant de comprendre quelles étaient leurs opinions secrètes, celle qu'ils cachaient au grand jour. En prenant sous leurs ailes les rejetés, les mal-aimés, qu'ils lisaient qui était capable d'être membre des Aspirants. Ils le présentaient ensuite au vieil Homme et au Masqué qui jugeaient si la personne était digne d'en faire partie. Si ce n'était pas le cas, c'était le sort d'oubliettes.

C'est ainsi que le groupe c'était agrandi.Il y'avait évidemment un noyau dur de gens prédestinés, parce que leurs parents étaient formellement favorables au Seigneur Tenebreux, ceux qui faisaient ouvertement part de leurs opinions. Et puis les autres, les timides, ceux qui ne parlaient pas, ceux à qui on ne pensait pas. C'était comme ceci que Severus avait rejoint le groupe des Aspirants. Cela permettait aux gens de s'integrer, de rencontrer des gens aux memes convictions qu'eux.

Quand Lucius et son petit groupe rentrèrent dans la salle commune de serpentard, ils croisèrent Stan en train de parler avec une fille, dont Lucius avait totalement oublié le prénom. Il se souvenait néanmoins que c'était une sang de bourbe. Ce qui était dommage d'ailleur. Elle avait les pouvoirs suffisants pour faire une parfaite Aspirante.

"Ou étiez vous ? Vous rentrez bien tard. Je vous ai perdu de vue après le repas dans la grande salle. Je vous ai cherchés pourtant mais il semblait que vous aviez disparu." Leur demanda Stan.

"On était sortis dans le parc après mangé. En sixieme année on a des plantes à aller cueillir qui ne poussent qu'à la nuit tombée. Tu n'as pas du nous voir sortir."

"Possible, même fort possible... Il y'a beaucoup de monde ici... Je n'arrive pas encore à me reperer. Ca ne fait qu'une petite semaine que je suis arrivé."

"Pas grave Stan, tu t'y fera. Il te faut un temps d'habitutation c'est normal. Tu ne sais meme pas qui tu es et tu te retrouve ici parmis tout ce monde. C'est normal que tu aies du mal" Dit gentiment Bellatrix.

"Hmm, tu ferais une parfaite mère poule Bellatrix."

"Est ce que je te cause Nott ?"

"Nan, mais je pense pas que j'ai besoin de ta permission pour faire des comemntaires sur toi."

"Tu devrai même pas en faire du tout, ça me reposerait." Repliqua la jeune fille avant de monter les marches qui la séparait de son dortoir en marmonnant un 'bonne nuit les gens'.

"En tout cas je suis fatigué moi, je va dormir" Bailla Nott avant de monter les marches du dortoir. "Tu viens Stubby ?"

"Hmm... Je vous rejoindrai plus tard."

Nott monta donc sans Stubby mais suivi de Lucius et Lestranges qui apparement eux aussi avaient sommeil. Le dortoir était vide quand ils y pénétrèrent, ce qui ma foi était logique étant donné que seuls eux trois et Stubby y dormaient. C'était pouttant un dortoir de cinq personnes mais, les deux autres personnes qui étaient là à l'origine avec eux, avaient soit changé de dortoir, soit ne venaient plus en cours. La personne qui avait occupé le lit de Stuby en première année avait du changer de dortoir quand suite à un accident magique pendant des vacances au congo, il était devenu une fille.

L'autre lit inocuppé avait appartenu à un jeune homme qui avait attrapé une étrange maladie il y'a deux années de cela. Il avait donc quitté Poudlard en milieu d'année pour Ste Mangouste où il y est encore. Il envoie des lettres assez régulièrement à sa classe, afin d'assurer qu'il va bien. Mais John avait vu les lettres un jour... C'était une écriture de femme, pas celle du garçon. Il était donc plus que suspicieux au vu du contenu des lettres.

"Au faite, vous savez en quoi vous allez vous inscrire ? Vous vous êtes déjà inscrit dans les cours divers ?" questionna Lestrange "Parce qu'il ne reste plus qu'une seule semaine pour le faire."

Lucius leva les yeux au ciel. Ca devait être la quarantième fois qu'il entendait ça dans la bouche d'un élève ou d'un prof. Tout le monde n'avait que ca en tête en ce moment. Il venait à de plus en plus haïr l'idée de Dumbledore. Pourquoi fallait-il que tout le monde soit obsédé par ça ? Ils le verraient bien en quoi qui était inscrit. Pas la peine de le demander toutes les heures. "Je sait pas, et je m'en fou".

"Je me demande quand même si ce que tu penses à ce propos est fondé Lucius. Même le ministère n'a pas l'air d'être au courant. Ca ferait presque passer le vieux fou pour vicieux... Non pas que je pense qu'il soit blanc comme neige mais aussi tordu quand même... Et puis ça voudrait dire qu'il soupsonne nos petites réunions... Et ça je vois vraiment pas comment. Les Aspirants ne sont pas des traitres."

"Je sais John, je sais que ce ne sont pas des traîtres. Mais les moyens de le savoir sont divers. Et puis je ne pense pas qu'il le sache à proprement parler, mais qu'il soupsonne quelque chose de se tramer ça par contre, c'est beaucoup beaucoup plus possible. Tu as entendu comme moi son discours de début d'année. Si il n'y avait rien en dessous de ça je veux bien me pendre. Sur ce je va me laver."

"Tu as dit je va." repliqua Nott avec un grand sourire

"Hmm... J'ai dit ça ?" Nott hocha la tête."Haaan... Si je commence à prendre tes expressions où va le monde. Je vais finir par parler un patois pire que toi."

"Hey! Je parle pas patois. C'est pas ma faute si je ne suis pas originaire d'ici " (1) Brailla Nott alors que Lucius était déjà dans la salle des douches. C'est ce moment que choisi Stan pour rentrer dans le dortoir. "Oh... Stubby ! Tu me manquais. Alors comment ça va avec ta copine ?"

"Ca n'est pas ma copine Nott."

"Mais bien sûr... A d'autres mon Mygalou chéri!" Et il prit Stan dans ses bras sans que ce dernier comprenne ni ne puisse faire quoique ce soit. Decidement ce gars était fou à lier.

"John, t'as pas fini un peu d'emmerder Stan?" demanda Lucius, qui sortait des douches, totalement nu, l'eau lui ruisselant sur le corps, Nott se retourna et lacha Stubby.

"Que... Qu'est ce que tu fout la Luss ? Surtout... Comme ça... Pas que ça soit deplaisant mais... Mais bon voilà quoi, t'as pas peur de faire peur aux gens ?"

"Hmm avec mon corps de rêve ? Non juste de les rendre tellement jaloux qu'ils iront se pendre mais ce n'est pas dérangeant" Dit Lucius en tournant le dos et retournant à la salle des douches, avant qu'il ne prenne à Nott l'idée de lui sauter dessus "J'ai entendu quelqu'un crier, alors je suis venu, et puis je me suis rendu compte que c'était toi, qui parlait à Stan, sur ce j'y retourne."(2)

Nott regarda Luss s'éloigner puis se retourna vers Stan qui fit un pas en arrière. Décidement, il ne savait pas si il devait avoir peur de Nott ou au contraire le trouver drôle fun et tout et tout. Il pretexta être trop ensomeillé pour se changer et s'endormit tout habillé. Il commençait presque à avoir peur de se deshabiller devant Nott... Non pas qu'il lui fasse peur mais presque... Il se demanda un instant si il serait pas gay par hasard mais il chassa cette idée de son esprit et s'allongea sur son lit en fermant les rideaux.

Nott s'assit sur son lit, tira la malle de sous ce dernier et en sorti une guitare. Il toucha quelques cordes puis la reposa dans sa malle en soupirant. Ce fut à ce moment que Lucius revint. "Depuis que tu es arrivé ici, tu regarde cette guitare quasiment tout les soirs. Pourquoi est ce que tu n'en joues pas ? Ou pourquoi est ce que tu n'apprends pas à en jouer ? En deux ans je t'ai vu 600 fois la regarder et l'effleurer mais pas une seule fois en jouer."

Nott s'étala sur son lit. "C'ets trop long a raconter tu sait.. Beaucoup trop long. Je ne sait pas en jouer et je ne pense pas que je le saurai un jour... L'envie me manque. "dit-il d'une voix triste.

Lucius decida de ne pas poser d'autres questions et s'allongea à son tour sur son lit. Nott restait parfois un mystère pour lui. En deux ans il ne connaissait pas grand chose du jeune homme qui bien que bavard ne disait pas grand chose sur lui-même. Il parlait beaucoup, beaucoup de trop même, de ce qu'il se passait de ses opinions ce genre de chose mais il ne parlait que très rarement de la vie qu'il avait eue à Salem, si ce n'est pour comparer comment ça se passait là bas à ce qui se passait ici. Lucius ne s'en préocuppait pas habituellement mais certaines fois comme aujourd'hui il se demandait quand même ce que Nott avait pu vivre là bas.

Tout ce qu'il savait c'est qu'il avait tué quelqu'un. Bon Nott était quelqu'un qui marchait plus par coups de tête que par reflection. Il agissait d'abord, réfléchissait ensuite. Mais tout de même pour tuer quelqu'un il y'avait quand même un grand pas à franchir. On ne lance pas un sort mortel à la légère. Lucius savait ce qu'étaient les sorts interdits. Il les avaient appris très tôt. Il les avait essayé très tôt aussi. Sur des animaux, c'est un fait, mais c'était quand meme oter la vie.

Même quand il tuait des chats pour se défouler il était conscient de ce qu'il faisait et avait toujours un mouvement d'hésitation avant de prononcer la sentence. Il avait peine a croire qu'on puisse tuer quelqu'un comme ça, sans même avoir de raison ou pour passer les nerfs. Il n'imaginait pas Nott comme cela du moins. Nott n'était pas ce genre de personne. Il n'irait pas jusqu'à tuer par pur plaisir. Le garcon qu'il avait tué avait du le pousser à bout ou lui faire quelque chose qui meritait la mort aux yeux de Nott. John n'en parlait jamais. Pas moyen d'élucider ce mystère alors. Il sombra dans le sommeil sur ces pensées. (3)

Stan n'arrivait pas dormir lui. Allongé sur le dos, fixant les draperies de son baldaquin, il cherchait le sommeil. Mais rien à faire il n'y arrivait pas. Il avait perdu le sommeil depuis cette nuit. Plus d'une semaine maintenant mais elle ne sortait pas de son esprit. Rien n'y faisait. Ni se forcer à penser à autre chose, ni se fatiguer jusqu'à l'extrème pour ne plus la voir. Et quand le sommeil lui vient elle est là. A la frontiere entre le sommeil et l'éveil elle l'attend.

Il court, il court, encore et encore. Un pied devant l'autre encore et encore... Les pierres du sol écorchent ses pieds nus. Le souffle lui manquait. Mais il ne pouvait s'arrêter. Impossible. Il fallait y arriver, il fallait lui dire. Il ne pouvait pas garder ça secret. Il lui fallait se dépecher, le temps ne l'attendrait. Comme si un étau lui entourait le coeur. Il ne pouvait pas attendre, ça serait trop tard bientôt. Le souffle qui manque, obligé de faire une pause.

Il ne sait pas depuis combien de temps il court, mais ses poumons sont en feu, ses jambes flageolent quand il s'arrête. Il chancèle quand il marche. Pas le temps de se reposer. Plus d'énergie. Pourtant il en faut. Et absolument. Son corps devra puiser dans les reserves. Dieu que cet endroit est vaste. Tellement d'endroits à explorer, mais il n'a pas le temps de tout regarder et puis il connait par coeur. Il est quelque part mais où. Il ne peut pas ne pas le trouver ca n'est pas possible, il faut le trouver. L'hypothèse de l'echec n'est meme pas présente dans son esprit. Toujours et encore un pas de devant l'autre à toute allure.

Autour de lui une grande robe tounoie. Elle le gène plus qu'autre chose. Ses pieds qui se prennent dans la robe, le sol qui se rapproche, les mains en avant. Le contact dur avec les pierres. Pas le temps de regarder si il est blessé. Le temps presse, il ne peut pas laisser ceci se passer. Il ne peut rester impuissant. Même si il lui faut trahir des gens qu'il aime, il ne peut pas tolerer ça et juste se taire. Sa concience le pousse à courrir encore et encore.

Jamais il n'aurait cru détester ce chateau. Jamais il n'aurait pensé souhaiter vivre dans une maison plus petite. A quel étage est-il ? Dans la bibliotheque ? Non personne. Dans la cuisine? Non plus. personne personne, nulle part. Des larmes lui brouillent la vue. Il commence à ne plus pouvoir continuer. Quand reussira-t-il? Aura-t-il le temps ? Pas la moindre idée, pas le temps de reflechir.

Il pousse la porte d'un coup de pied, il est là, il lui sourit. Il s'arrête les mains sur les cuisses. Il reprend son souffle et commence à s'expliquer en vieux français. Mais la course l'a épuisé, il a du mal à tenir debout, il entend des pas dans l'escalier. Il prend peur. L'autre se lève et le prend dans ses bras, l'intimant de s'expliquer de lui dire pourquoi il est dans cet etat. Il s'explique difficilement. Il balbutie. Les pas se rapprochent. Il arrive. Il est là.

Il se retourne et se trouve face à face avec l'arrivant. Le visage émacié, les yeux entourés de cernes, les levres pincées, les cheveux long qui pendent le long de son visage glabre. Des yeux percants et froids comme la glace. Plus aucun sourire, plus aucune joie n'y est lisible. Il baragouine quelque chose d'incomprensible. Il se serre contre l'autre. Il a peur. Très peur.

Et puis... Plus rien.

Une femme étendue sur un sol de pierre. Les yeux grands ouverts, les cheveux formant une auréole autour de son visage. Un poignard planté dans le ventre. Une grosse tache rouge qui macule sa longue robe blanche. Un homme à sa tete, un homme à ses pieds qui la regardent.

"AAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH"

Stan se relève en sursaut. Il est en sueur. Il a peur. Autour de lui tout le monde s'est reveillé. Tout le monde s'est levé. Tous le regardent. Tous se demandent se qu'il s'est passé. Il balbutie qu'il a fait un cauchemar. Nott le regarde bizarrement. Puis il se rendorment. Pas Stan. Il n'a pas oublié son rêve.

C'est tout les soirs le même. Aucune exeption depuis cette nuit chez Lucius. Cette nuit où cette femme nue était venue lui parler. Chaque nuit il rêvait d'elle. Enfin cauchemarder serait un terme plus exact. Chaque fois il en voyait un peu plus. Il ne voyait que la scene de course auparavent. C'etait la premiere nuit où il voyait la mort. Il ne savait pas si il s'en remettrait. Il revoyait encore et encore le visage de la femme. Un visage extrêmement beau et pur. Tres simple, pas d'artifices. Juste une peau comme la neige et des cheveux d'ebene.

Une femme comme celle qu'on voyait sur les oeuvres des grands peintres. Une sorte de muse. Gracieuse, correctement proportionnée. Une sous-robe luxueuse faite de coton blanc. La taille et la poitrine soulignés par un corset serré. Une sur-robe de velours grenat bordée de fourrure blanche.

Une parfaite princesse du moyen-age. Une grande dame sans doute. Des gros bracelets d'or autour des avant bras pour retenir la sur-robe et devoiler les manches amples de la sous-robe. Des mains soignées, aux longs ongles parfaitements taillés. Des mains qui n'avaient jamais du connaître le travail manuel. Trop délicates. Sans doute habituée à être servie sur un plateau d'argent.

Un visage qui avait du attirer bien des hommes.

Les yeux grands ouverts dans une mare de sang.

Fin du Chapitre

(1) Oui , je sait c'est pas passqu'on est americain qu'on conjugue mal la premiere personne , mais voyez vous j'ai cette mauvaise habitude , alors bon , mes personnages aussi (edit du correcteur: elle est aussi contagieuse )

(2) okay cette scene n'est d'aucune utilité a l'histoire mais .. fan-service oblige bave totalement et puis j'ai pas su resister ahhhh Luciusssssss soupir d'envie.. Nott me fait penser a quelqu'un d'une maniere assez affreuse mais je ne sait pas a qui .. c'ets un peu un totu fou... mais jai oublié a qui il me fait penser

edit du correcteur: (3) On peut voir ici les 6 mois de décalage entre les premiers chapitres et les suivants "

Hmm je sait je sait on ne voit pas beaucoup Stan ni Mary mais bon , hein c'ets aps comem si c'etait Stan le heros - bon okay si- mais chuuut y'a Lucius aussi et j'aime Lucius donc en bonne vieille fanne "