Chapitre 3 : nouvelles amitiés

Il était prêt de une heure du matin quand le réveil de Drago s'actionna. Rapidement le garçon l'éteignit. Il attrapa sa baguette, lança « lumos » et vérifia que tous les autres dormaient. Il s'approcha du lit de Théodore, le fin rayon lumineux passa sur le visage de Mike qui poussa un léger grognement, Drago l'amena sur la table de nuit de Théo et s'empara du précieux bouquin. Il se dirigea vers la porte de sorti et quitta le dortoir.
Il avait prévu de se réveiller à cette heure là pour pouvoir lire tranquillement le journal de Théodore sans crainte d'être dérangé ou vue. Il s'installa dans un des canapés de la salle commune et repris sa lecture.

4 décembre 1996

L'impensable, l'impensable c'est produit, Colin, tu es vraiment le meilleur. Je n'avais pas cour de l'après-midi, je ne savais pas vraiment trop quoi faire, aller dans la salle commune avec tous ses êtres vantant leurs personnes ne m'interessait pas, Zabini étaient dans le dortoir, je suis donc parti marcher près de la forêt interdite. Je suis passé devant la cabane d'Hagrid sur le coté de laquel un groupe d'ado poser des questions à Hagrid. J'ai continué à marcher sans faire spécialement attention à eux.
-Théodore, ais-je entendus.
Cette voix je l'ai reconnu immédiatement, Colin. Je me suis retourné et j'ai vu que le groupe formé n'était pas des élèves assistant à un cour mais Colin et ses amis venus discuter avec Hagrid.
Colin m'a demandé ce que je faisais, puis il m'a dit qu'il me voyait souvent comme ça me promenant ou étant tout seul avec un air mélancolique et m'a proposé de rester un peu avec eux. Alors là je sais pas vraiment ce que j'ai ressenti, un mélange de reconnaissance, d'appréhension, de bonheur…Je lui ai dit que j'aimais bien être seul mais paradoxalement je suis resté avec eux.
Ils parlaient avec Hagrid des mesures prises par le ministère contre les mangemorts et là je me suis tout de suite senti mal à l'aise, la plupart des amis de Colin me dévisagé avec un air accusateurs, moi-même je ne savais quoi dire pour participer. Colin a fait part de ses inquiétudes vis-à-vis de son petit frère, Kevin s'était pour son père qui était auror… tous de près ou de loin connaissez quelqu'un qui pouvez être victime des mangemorts. Le pire s'était ce mec de Serdaigle, à chaque phrase qu'il disait il me regarder comme si j'étais le coupable de ce qui arrivait. J'aurais voulu lui dire que non, non je n'étais pas un futur petit mangemort. Que oui j'étais à Serpentard et que j'en étais fier. Qu'il se trompait que je ne détestais pas les moldus, que je les avais détesté mais que ce n'était plus le cas. Que ce que je ressentais pour colin était loin d'être de la haine. Me justifier, me justifier pour qu'ils m'acceptent, que Colin m'accepte par amitié et pas par charité. Pourquoi le fallait-il? Ils ne me connaissaient pas? Pourquoi tous ses regards à mon encontre?
Je ne sais pas si Colin a ressentit mon mal-être mais il m'a regardé et a demandé si personne n'avais quelque chose de plus joyeux à raconter. Evidement l'autre Serdaigle a dit « la défaite de Serpentard au Quidditch! ». Et là c'est Hagrid qui s'est mis à me dire quelque chose qui m'a touché « tu sais Théodore, ton frère c'était un très bon poursuiveur et très fair-play surtout» J'ai regardé Hagrid et je n'ai pu m'empêcher de lui sourire. Les autres sont partis à relater les meilleurs moments du match, je sentais le regard de Colin sur moi, j'ai détourné la tête vers lui et j'ai vu qu'il me fixait en souriant, son regard était apaisant, son sourire confiant. J'aurais voulu qu'il me prenne dans ses bras, qu'il me serre et me rassure. Mais s'en ai rester là, à ce sourire, ce regard.
Dans les minutes suivantes, les cinquièmes années durent partirent en cour et je suis monté dans le dortoir écrire tout ça avant que les souvenirs ne s'effacent, pour les garder intactes, les écrire sous le regard impétueux de Zabini. Peu importe, ce n'est pas lui qui me gâchera cette journée, la douceur de son regard…

5 Décembre 1996

Ce matin, en allant en cour j'ai croisé Colin dans le couloir, il s'est arrêté et m'a dit bonjour ainsi que certain de ses amis. Je saurais dessiner, je dessinerais la tête de Parkinson ce moment, on aurait dit qu'elle venait d'être foudroyé sur place mais son dragonou est arrivé et elle a vite oublié sa stupéfaction

Dragonou, il avait horreur quand elle l'appelait comme ça, premièrement car c'était ridicule, deuxièmement car ça laissé sous-entendre qu'ils sortaient ensembles. Et rien que de le voir écrit, il avait envie de prendre un gros feutre noir et de le barrer.

Quand à moi, j'étais heureux que Colin me manifeste un peu d'intérêt. Le soir, une fois mes cours finis, j'ai été dans la grande salle pour travailler un peu. Colin était assis à l'autre bout mais je n'ai pas osé aller le voir, peur de gêner comme d'habitude. Luck, un des amis de Colin est venu me voir et m'a demandé si je ne pouvais pas venir les aider pour leur métamorphose. J'ai pris mes affaires et je suis allé m'installer à coté d'eux pour mieux leur expliquer. Colin me regardait toujours de ce regard tendre et calme. Ce regard qui me trouble tant.

Quand Kevin est arrivé se joindre à ses amis, il a poussé Colin pour s'asseoir, colin qui ne s'y attendait pas a été déséquilibré et s'est rattrapé à mon bras. Sa peau contre la mienne, un frisson, nos yeux se sont croisé, il s'est rapidement excuser et c'est relevé, une seconde ça a du duré, une seconde qui s'est éternisé, une seconde que j 'aurais voulu plus longue. Le reste de la soirée s'est passé sans aucun autres événements jusqu'à ce que je m'apprête à retourner au dortoir, là Colin m'a arrêté et m'a demandé à quel heure je finis les cours demains car il voudrait me parler.
Alors depuis maintenant deux heures je n'arrête pas de faire des suppositions sur ce que me veut Colin, je pensais d'abord à quelque chose d'idyllique mais je suis arrivé à un scénario catastrophe alors je crois que je vais dormir et essayer de me relaxer. Espérons que tous se passera bien demain.

6 décembre 1996

Inutile que je note la journée ennuyeuse au possible où j'avais du mal à contenir mon impatience et mon appréhension.
Sur les coups de 17H j'ai rejoins comme prévu Colin devant les portes d'entré, il était seul. On est parti marcher un peu dans le grand parc. Personne ne disait rien, au bout d'un moment, il s'est stoppé m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit d'un ton sec :
-qu'est-ce que tu reproches aux enfants de moldus?
Je l'ai regardé un instant sans comprendre, j'avais l'impression qu'il venait de m'enfoncer un pieux dans la poitrine. Alors comme ça tu te montre sympathique, tu me fais croire qu'on pourrait devenir proche pour finalement m'ôter tous mes espoirs? C'est ce que j'ai ressentit sur le moment. J'ai réussit à articuler :
-rien.
Et le regard de pierre de colin est redevenu le regard doux et apaisant que je lui connaissais.
-Mais les autres? A t-il murmurer.
Alors j'ai essayé de lui expliquer le point de vue des gens comme Malefoy et puis je me suis détacher du sujet, lui disant que moi aussi pendant longtemps j'avais détesté les moldus car je les trouvais responsable de la mort de ma mère, colin m'a demandé ce qu'en pensait mon frère, je lui ai répondu qu'il trouvait que c'était le moldu dirigeant la voiture qui était l'unique responsable puis je lui ai dit que cela faisait bientôt 7 ans que je n'avais plus de nouvelles de lui, on a ensuite parlé de mon père, on était seul dans la grande étendu de neige, il m'a écouté, soutenue, conseillé, consolé même. Je me suis confié à lui comme je ne l'avais jamais fait à personne, je ne me suis jamais confié à personne, avant. Nous sommes ensuite retournés vers le château, avant de rentrer Colin m'a pris dans ses bras, je me suis laisser entièrement faire, il m'a dit qu'en cas de problème je ne devais pas hésiter à le voir, je lui ai dit de même, je l'ai serré un peu plus fort contre moi, il s'est doucement dégagé de mes bras, m'a regardé de ses yeux bleus nuits et m'a adressé un sourire plein de rassurance et d'optimisme.
Je ressens encore à cet instant la chaleur de son corps contre moi, la douceur de son regard, son souffle dans mon cou, ses mains fortes et rassurantes dans mon dos. J'aimerais revivre ça, juste encore une fois. J'aimerais qu'il me parle de lui comme je lui ai parlé de moi. J'aimerais être avec lui tout simplement.