Titre : Les préjugés sont destructeurs

Auteurs : Muirgheal

Résumé : Comme un certain nombre, je me dois de montrer l'exemple. Seulement, aujourd'hui, j'ai faillit. Pourquoi ? En quoi ? Sages questions, après tout. Et bien je crois qu'il faudrait d'abord vous expliquer qui je suis et ce que j'ai fait.

Disclaimer : (JKR pour ceux qui ne s'en doutait pas). Enfin pour les persos, parce que sinon, pour l'histoire, c'est que de MOA. Cette histoire est un Univers Alternatif.

Notes de Muirgheal : Hi !

Je suis désolée satya mais ce chapitre n'est pas plus long que le précédents. Je tiens aussi à vous informer que le prochain chapitre, le sixième sera le dernier déjà tapés. Les autres ne sont pas encore sortis de mon imagination. Je crains qu'il ne faille attendre pas mal de temps avant de les voir arriver. Par contre, si vous avez des idées de suite pour l'après 6 ème chapitre, Dîtes le moi et je vous laisse la suite. (Je vous dirais juste où j'essaye d'aller, après à vous de voir!)

Je vous souhaite tout de même une bonne lecture !

Traduction :

H Hour, heure

D Day

W Week , semaine

M Month, mois

Y Year, année

Y+3

Deux ans après notre précédente rencontre, mon mentor m'a écrit, les débats sont flatteurs à mon intention semble-t-il. Qu'importe, c'est plus la décision qu'eux ont prise qui m'intéresse. Il ne s'y est pas opposé, au contraire même. Elle est morte, l'emmenant avec elle. Ils l'ont tuée, empoisonnée pour être plus exacte. Mais pour une fois, ils avaient le soutien de l'ensemble de la communauté magique et non magique pour cela. A vrai dire, la question ne se posait même pas. Même les personnes contre l'euthanasie ou l'IVG étaient pour cette exécution. Mon affaire dans tout ça ? Là aussi ils sont tous d'accord sur un point : mon acte était légitime. Dommage pour eux qu'ils ne s'en soient rendus compte que trois ans après mon incarcération…

Cependant, ils ne m'empêcheront pas de croire qu'ils avaient raison sur un point : il y avait d'autres moyens de s'y prendre. J'ai pris la solution de facilité que m'offre ce qu'ils nomment la partie sombre de la magie. Mais j'avoue que j'ai fait fort cette fois là. Utilisé la magie 'noire' sur la poupée de la gamine. Devant elle et ses tuteurs. Crié ce sort en plein Chemin de la Joie Retrouvée ça équivalait à ce coller une étiquette 'Mangemort, tuez moi'. Malgré que j'ai sauvé le monde sorcier pratiquement quatre ans auparavant, je n'avais pas plus de droit à l'utilisation de cette branche de la magie que le commun des sorciers. Non, justement, je me devais même de montrer l'exemple.

Mais enfin ! Admettez qu'il est difficile de penser rationnellement lorsque vous croisez une gamine en pleine nuit qui papouille sa poupée qui se met à me parler pour me dire que ' Lord Voldemort aura sa vengeance' et que jamais il ne laissera 'le monde sorcier sous la direction de demi-sang et de sang de bourbes'. Excusez moi, mais sur le moment, je n'ai pensé à rien d'autre que de détruire purement et simple cet artefact. Et ce, quelque soit les spectateurs de mon geste. Bien évidement, c'était sans compter sur l'uppercut parfait mon ancien mentor, présent à ce moment, qui me pensant possédé ou je ne sais quoi me m'y KO. La vache, ma mâchoire s'en souvient encore.

En toute honnêteté, j'ai quand même mal calculé mon coup quand même. Mais il faut avouer que parmi toute les petite fille du monde magique, il a fallut que je tombe sur la gamine qu'avait recueilli mon mentor. Et Merlin sait qu'il y tenait à cette gamine. Seulement, il a ouvert les yeux et accepté la décision lorsqu'elle est tombée. C'est un homme sage mon mentor.

Quant à mon réveil, lui fut douloureux. Se faire interroger par des collègues n'est pas agréable. Ils vous sortent vos quatre vérités, affirment à qui veut l'entendre que l'on ne devrait pas accepter des ancien Serpentard dans l'unité d'auror, qu'ils savaient eux, que j'étais pourri jusqu'à la moelle et bla bla bla… Ils me font penser à Lockart ce prof qui savait sois disant tout et qui finalement est mort en tentant de s'enfuir lorsque Voldemort et ses mangemort prenaient d'assaut le château.

J'avais hésité à leur rappeler que j'avais eu recours à des sorts bien plus dangereux contre feu Lord Voldemort. Vous me direz que je ne cite que les fois où je m'en suis servi à bon escient, soit seulement à deux moments.

Pour sûr que je n'irais pas conter à mes collègues les nombreux autres moments où je m'en suis servi. Je tiens à ma liberté moi ! Puisque assurément rien que pour mon premier sort, ils m'offriraient une pension à vie ici. Que croyez-vous ? Nous ne sommes pas de sages enfants de cœurs à Serpentard. C'est même l'une de nos lignes de conduite à vrai dire…

Muirgheal