Auteurs : Nymphodora Tonks (dit Nymphe) la Prêtresse du sadisme ET Tanuki Lady ( dit Tan) la Déesse de la perversité (attention au mélange….vous êtes prévenus….XD)

Disclaimers : Nymphe atteste tout droit sur les personnages en la personne de J.K.R., mais que cette histoire nous appartient. Tanuki Lady approuve et rajoute qu'elle lui en veux pour avoir tué le beau Sirius Black. Et nous lui demandons humblement si nous pouvons acheté le beau, le grand et le merveilleux Harry Potter pour un usage personnel...

Résumé : Une lettre, une simple lettre suffit à Harry pour comprendre que sa vie ne serait plus jamais la même. Seulement quelques mots qui vont l'aider à s'enfuir à temps d'une attaque de mangemorts... Alors que tous le croit mort, le survivant revient à Poudlard pour sa sixième années. Personne n'arrive à expliquer la raison de ce changement...sauf peut être une personne...slash HP/DM

Notes : ce qu'il y a d'écrit en italique ce sont les pensées de Ryry d'amour et ceux en italique et souligné, ce sont les pensée de Draco.

Nous ne sommes pas folles, ni saines d'esprit

En nous lisant, vous trouverez moquerie.

Si c'est un slash que vous recherchez, continuez de lire et vous en trouverez

Si les relations entre deux hommes vous gênes, plutôt poursuivre votre chemin que de vous étendre en blasphème.

Si vous aimer le couple HP/DM, votre coeur sera comblé

Car tout au long de cette fic, ces deux personnages vont évoluer

Pour les petits pervers que vous êtes, passages citronné il y aura

Si cela vous dérange, passer votre chemin, mieux cela vaudra

À quelque ligne plus bas, nous espérons vous retrouvez,

En espérant grandement, que vous aller apprécier !

Bonne lecture à tous !


°°°°°

Le dragon noir de la destinée

Chapitre 6

Pertes de pouvoirs et Apparitions

POV Harry

°°°°°

Lisière de la forêt interdite

Si tu crois que je n'ai pas remarqué ta présence Malfoy, tu sens aussi mauvais qu'une bouse de dragon…

J'ai le champ libre. La belette est partie en vadrouille pleurer les restes de sa dignité…ou peut-être de sa stupidité ! Il va sûrement se prendre une bonne cuite en cachette dans les dortoirs. J'irais bien l'humilier davantage si ce n'était de la sublime opportunité qui s'offrait à moi.

-- Alors Malfoy, on prend plaisir à m'espionner ? le narguais-je d'un ton moqueur. Je croyais que les Mangemorts avaient des horaires plus chargés.

Mon vis à vis ne répond pas et pointe toujours sa baguette dans ma direction. S'il savait ce que j'ai « peur » ! Non…vraiment je plaisantes là. Je crois que je vais mourir de rire.

-- Je crois qu'il est plus que temps que je te règle ton compte, le balafré, grinça-t-il entre ses parfaites dents blanches.

Je soupir tellement je suis découragé par son attitude.

-- Tu crois que je n'ai que ça à faire, jouer à la poupée avec un gosse ?

Les joues de Malfoy s'empourpres, je crois qu'il a honte. Et il a raison ! Il serait temps qu'il mature un peu. C'est que j'ai RÉELLEMENT autre chose à faire ! Le blond affiche une grimace et je peux lire dans son regard qu'il a très envie de jouer.

-- Puisqu'il le faut…je veux bien te faire plaisir, murmurais-je d'un ton doucereux tout en sortant à mon tour ma baguette.

Et j'ai bien fait puisque quelques secondes plus tard, j'esquivais un remarquable Expelliarmus à l'aide du charme du bouclier.Malfoy ne semble pas vouloir lâcher prise puisque déjà, il tente un autre sort. Je regarde, presque avec amusement, le rayon de lumière se heurter a mon bouclier, insensible. Voyant sa défaite, il psalmodie un Stupéfix et se rend compte que cela n'a servi à rien devant ma solide protection.

-- Est-ce tout ce dont tu es capable ? susurrais-je sur un ton amusé.

-- Est-ce que par hasard tu me sous-estimerais, Potter ? Peut-être que je ne voulais pas brutaliser ta si fragile personne, répliqua le blond, une lueur de défi dans les yeux.

Moi ? Fragile ? Je crois que je glousse là…

Je l'ai peut-être été avant…bien avant aujourd'hui mais…c'est fini…

-- Parce que j'ai l'air fragile ? murmurais-je presque en riant. Que me vaut cette soudaine compassion, joli blond ? Ne te fait donc pas prier pour faire ce dont tu as envie et brutalise-moi !

Mon rival esquissa un franc sourire, presque trop pour un Malfoy. On dirait que ma réplique lui fait plaisir. Je me demande ce qu'il prépare encore…Je réprime un bâillement sans pour autant abaisser ma garde, même si je crois impossible qu'il ne la transperce. Je m'amuse un peu en lui balançant un Stupéfix, mais il réussit à l'éviter !

Simple coup de chance…

Puis soudain, il revient à la charge. J'ai à peine eut le temps de réagir que mon bouclier se fend en deux pour laisser passer un rayon rouge vif, venait se heurter de plein fouet contre mon torse. Sur le coup, j'en ai le souffle coupé…puis, je remarque que ma chemise aussi est entaillée dans tous les sens. Un mince filet de sang s'écoule par une des entailles.

-- Quoi ? s'exclame-t-il d'un ton faussement innocent. C'est pourtant toi qui m'avait demandé de te brutaliser. Tu n'aimes pas ce sortilège ?

C'est maintenant lui qui ricane en pointant ce qui me reste de vêtements entier. J'aurais dû être plus vigilant avec lui…il s'agit bien du successeur de son père.

-- Tu as utilisé… de la magie noire… contre moi? murmurais-je pour tenter de garder mon calme. Tu as…OSÉ !

-- Qu'est-ce qui se passe, Potter? On a la trouille ?

Tu veux savoir si j'ai peur ? Tu veux vraiment le savoir ? Tu dis ça sa sans doute parce que tu ne sais pas à qui tu as affaire…Je tente de garder mon calme mais je sens que ça va barder…vraiment…Je sens l'air vibrer autour de moi dans une résonance effarante. La terre sous mes pieds se met à trembler…je bouillonne de rage, mais encore…ce n'est pas tout. Lentement, ma tête se lève en direction de mon vis à vis qui est, ma foi, figé de peur, tel un piquet.

-- Potter…fait pas le con…murmura le blond, livide.

Mais je n'ai pas l'intention de t'écouter, Malfoy…je veux juste…

Une aura ténébreuse, d'un rouge voilé de noir, se mis à m'entourer alors que je concentre mon énergie vers un seul et même point. Je le vois trembler sans pourtant qu'il n'ose bouger.

Te faire peur…

Sans crier gare, je lance l'attaque sous une immense boule de lumière. Elle file à une vitesse folle en direction du Serpentard qui se met à hurler comme un demeuré quand brusquement, elle s'arrête nette…

Je crois qu'il a pissé dans son froc…Franchement Malfoy, je te croyais plus courageux.

Ledit demeuré, toujours figé, me regarde avec un mélange de peur et de haine. Je sais qu'il est humilié là…pas besoin d'en rajouter plus…

La boule d'énergie pris une teinte verdâtre avant de faire apparaître une fouine blonde avec un écriteau où on peut lire : « Je suis un Serpentard, et je mouille encore ma culotte. »

-- Alors, c'est qui le trouillard maintenant ? répliquais-je d'un rire sadique.

Malfoy, écumant la rage comme un chien enragé, voulu répliquer à mon attaque, mais capitula. Peut-être étais-ce dû au fait qu'une nouvelle boule d'énergie se formait autour de moi. Sans perdre son reste, il détala sa noble personne vers le château.

J'espère que tu arriveras à temps au toilette…

D'un mouvement de la main, je soignai mes blessures et réparai mes vêtements avant de me mettre en route, à mon tour, vers le château.

oOOo Hors POV oOOo

Pendant ce temps, autour de la table des lions, une énorme plainte résonnait, comme si on venait d'égorger un veracrasse.

-- J'te jure, Seamus ! Je l'ai vu de mes yeux, vu ! gémissait, Ron les poings serrés. Il s'est arrangé pour qu'Hermione me largue en me faisant passer pour un crétin !

Autour de lui, Seamus, Dean et Ginny n'osait critiquer cette soudaine saute d'humeur de leur ami, le connaissant trop bien pour jalouser à un rien.

-- Tu es sûr que tu n'en mets pas un peu trop ? répondit finalement Ginny, la tête accoudée sur la table. Harry est devenu bizarre, oui…mais pas au point de te faire la vie dure.

-- Tu dis ça, mais c'est pas ta vie privé qu'il a étalée devant toute la classe ! gronda Ron en faisant la moue. Je te jure qu'il va me le payer…ce con.

C'est alors qu'un fracas attira l'attention de toute la Grande Salle. Harry venait de pénétrer dans la pièce en claquant la porte. Il semblait fier de lui, comme toujours, et se dirigeait maintenant vers la petite troupe. Il s'arrêta devant Ron et lui fit un de ces sourires qui donnent froid dans le dos. Seamus et Dean se retournèrent, ne voulant pas être mêlé à leur prise de bec et Ginny se contenta de pousser un soupir, connaissant trop bien son frère. Elle se disait : « Ne fais rien de stupide…ne fais rien de… »

-- Regardez tous qui viens de nous gratifier de sa présence ! Le héros de ces dames, j'ai nommé, Harry Ducon Potter !

Dans la tête de Ginny : « Crétin… »

-- Je sais pas ce que tu as contre moi, Wesley. Ce n'est pas moi qui ai fait le con de première avec Hermione. Pourquoi il faut que tu sois aussi insensible ?

-- INSENSIBLE ? Merde qu'est-ce que tu me chantes là ! Cracha Ron, rouge de colère. J'AIME Hermione ! À un point tel que tu ne peux t'imaginer ! Et il a fallu que tu viennes tout gâcher.

-- Pourtant, je ne penses pas avoir gâché l'image que tu te fais d'elle. Tu sembles rêver bien plus à son corps qu'à sa simple personne…tu es sûr que tu n'es pas un pervers fini ? Combien de fois tu te branles en pensant à elle, seul dans ton lit ?

Harry n'eut même pas le temps de réagir que Ron s'élança vers lui, le frappant rageusement à la figure. Ce dernier, quelque peu déstabilisé, regarda son vis à vis avec une pointe de rage mêlé d'un sourire. Voilà exactement ce qu'il attendait de lui…rien de plus, rien de moins. Des élèves vinrent se masser autour d'eux tandis que Seamus essayait tant bien que mal de séparer les deux lions sous les acclamations de joie des Serpentard.

-- VOUS ALLEZ ARRÊTER DE FAIRE LES IMBÉCILES !

Mais rien n'y fit, Ron paraissait trop aveuglé par sa rage envers son ancien ami. Il ne songeait qu'à une seule et unique chose : Se venger d'Harry et révéler sa véritable nature. Hermione finirait bien par voir la vérité…elle devrait bien…tôt ou tard. C'est alors qu'une voix forte et autoritaire attirèrent leur attention. Probablement McGonnagall qui avait eut vent de leur dispute. Ma foi, il était difficile de louper l'incident tellement on les acclamait.

-- Est-ce que quelqu'un veut bien m'expliquer ce qui se passe ici ? On vous entend dans tout le château ! rugit-elle en séparant, avec peine, les deux garçons.

-- MAIS C'EST LUI QUI A COMMENCÉ ! hurla Ron en pointant Harry qui venait brusquement de tomber par terre, inconscient.

Une petite voix stridente retentie alors par derrière et se fraya un chemin vers le Gryffondor.

-- T'es vraiment qu'une ordure, Ron Wesley, cracha Hermione en déposant la tête d'Harry sur ses genoux.

Lentement, ce dernier émergea d'un étourdissement « simulé » avant de regarder le professeur McGonnagall, livide.

-- C'est comme cela que vous traiter vos amis, Wesley ? continua-t-elle en aidant Harry à se relever. Vous vous croyez sans toute plus intelligent que tous le monde, n'est-ce pas? Hey bien, nous allons voir ce qu'une semaine de retenu dans mon bureau va avoir comme effet sur votre comportement. Et 50 points en moins pour Gryffondor.

Sur ce, McGonnagall tourna les talons et se dirigea vers la table centrale, là où l'attendait Dumbledore et Severus, attentif depuis le début.

-- Mais…tenta l'accusé.

-- IL SUFFIT ! rugi-t-elle en se retournant brusquement. Ce genre de comportement devrait vous coûter l'expulsion, mais cela ne corrigerait pas votre mauvais caractère.

Elle marqua une pause avant de poursuivre.

-- Et je doute que de vous laisser le titre de capitaine de mon équipe ne soit intelligent non plus…Vous êtes consigné jusqu'à nouvel ordre, Wesley !

Ron aurait voulu protester, mais il se doutait bien qu'il ne ferait qu'aggraver son cas. Il ne pouvait que rester là, impuissant, regardant la fille qu'il aime prendre soin de ce menteur…de ce sale profiteur. Harry, pour sa part, semblait fier de son coup et ne manqua pas l'occasion de sourire sadiquement vers Ron lorsqu'il fut le seul a regarder. Il s'agissait de ce genre de sourire victorieux qui vous perce le cœur. Trop…c'était trop, Ron sorti en catastrophe de la Grande Salle pour monter dans le dortoir.

oOOo Fin du Hors POV oOOo

Pendant ce temps, Hermione avait insisté pour qu'Harry aille se faire examiner à l'infirmerie (Il faut dire que McGonnagall avait insistée sur ce point avant de partir). Elle passa son temps à maugréer contre Ron et à dire combien elle le détestait. Harry s'amusait beaucoup au fond de lui-même, tellement qu'il lui était difficile de se retenir de rire.

Voilà le prix de quelques ecchymoses…hehe

Et dire qu'ils m'ont tous cru…bande de cons…

-- Vous mettrez de cet onguent avant de vous couchez cette nuit, Potter. Expliqua madame Pomfresh en lui remettant un pot. Cela aidera vos ecchymoses à disparaître plus rapidement.

-- Merci…

Ah…j'ai pas besoin de ton truc qui pue…Je sais me débrouiller tout seul !

Dans l'embrasure de l'infirmerie venait d'apparaître Seamus, Dean et Ginny, visiblement mal à l'aise. Ginny fut la première à s'approcher d'Harry.

-- Je suis vraiment désolé pour la stupidité de mon frère…commença la lionne, la gorge sèche. Il ne faut pas lui en vouloir, il est comme ça, tu le sais.

Oui…on le sait…et on s'en fou…je m'en contre fiche de ce con…il peut bien aller crever avec les scrouts à pétard, j'en ai rien à faire.

-- On peut savoir ce qui s'est passé, Harry ? demanda alors Dean en prenant place à côté de Ginny. C'est quoi cette histoire de rupture ?

Le Gryffondor regarda la concernée qui lui donna son accord d'un signe de tête.

-- Ron s'est amusé à faire souffrir Hermione en lui faisant accroire qu'il l'aimait, débuta Harry sur un ton accablé. J'ai l'impression qu'il ne l'aimait pas vraiment…étant donné ce que vous savez déjà…vous savez…pendant le cours…

-- Oui oui tout le monde s'en souviens, coupa vivement Hermione, les joues en feu. Et moi dans tout ça ? Je risque de passer pour quoi ?

-- Mais rien du tout ! tenta de la rassurer Ginny. Mon frère à toujours été con…c'est pas demain que ça va changer.

Ben…en fait…il peut être con et loin de moi à la fois ? Roh cela serait trop beau !

-- Tu as raison, souffla Seamus en regardant la blessure d'Harry. Il essaie peut-être de se faire passer pour un gentil petit Gryffondor, mais c'est en fait pour mieux manipuler les autres…le con…il est comme les Serpentards, vil et cruel…jamais plus je ne vais lui parler…

Je crois que je vais pleurer de joie !

Connaissant Seamus il risque de tenir parole !

Mais si Wesley est un Serpentard…

Alors moi je suis Voldemort en personne…

-- Je ne vous dérange pas trop j'espère…souffla une voix rauque derrière eux.

On dit souvent que les murs on des oreilles et qu'il valait mieux s'abstenir de parler sans savoir qui pouvait écouter. Voilà un bon exemple du bon vieux dicton. Ron venait tout juste de faire son apparition, presque prêt à s'expliquer avec Harry, mais trop tard. Pas après ce qu'il venait d'entendre.

-- Je vois…continua-t-il d'un ton neutre tout en avançant vers le lion noir. Tu t'amuses maintenant à monter tout le monde contre moi ?

-- Tu l'as fais tout seul, mon pauvre ami, susurra Harry en fixant sa victime dans les yeux. Il faudra tôt ou tard qu'il voit quel genre de personne tu es…je suis bien placé pour le savoir…j'ai passé une bonne partie de ma vie à me faire berner. Et tout ce temps…tu n'as jamais eut vraiment de compassion pour moi, ni pour Hermione. Tu t'es servi de moi pour te faire valoir, avoue le dont !

-- MAIS de QUOI tu parles ? hurla Ron, sentant la colère monter encore plus.

Le petit groupe, rassemblé autour d'Harry, n'osait pas s'interposer cette fois-ci. Certains avaient trop peur de subir un coup de poing tandis que d'autres voulaient tout simplement assister à la confession, celle qu'ils croyaient vraie.

-- Je parle de ta jalousie, imbécile ! Tu ne supportes pas que les autres soit dans ton champ de vision, si ce n'est que pour te regarder toi au lieu de me regarder par exemple. Tu souffres de ne pas être le centre d'attraction sans savoir ce que c'est que d'être constamment surveillé ! Bref, tu t'es servis de moi, et par le fait même d'une fille intelligente qui n'avait pas besoin que tu la fasses souffrir…franchement…tu me répugnes. Tu avais besoin d'elle pour les cours de potions et d'histoire, n'est-ce pas ? Tout ça parce que tu étais trop nul pour écouter en classe. Tu te contentais de copier bêtement ce qu'elle avait fait sans forcer ton cerveau surgelé!

Harry n'eut pas le temps d'en rajouter plus qu'un coup de poing fondit sur son œil, partiellement amoché par les précédents coup. Ron était carrément incontrôlable cette fois, tellement qu'il se jeta sur le Gryffondor et le plaqua sur le sol de l'infirmerie. On n'entendait plus les plaintes de madame Pomfresh ni celle des autres présent tellement il criait.

-- TU VA TE TAIRES, GROS PORC ! JE TE DÉTESTE ! JE VEUX QUE TU CRÈVES! VA EN ENFER !

Ron se défoulait tout en lui administrant des coups à la volé. Puis il porta ses mains sur le cou du Survivant en serrant aussi fort qu'il le pouvait. Qu'avait-il de plus rageant que de voir celui que l'on égorge nous sourire en pleine gueule ? Mais Ron n'eut pas le temps d'assouvir son besoin de vengeance qu'il fut de nouveau interrompu. Un bras maigre, mais puissant, recouvert d'un tissu noir le releva de sur sa victime. Severus Rogue paraissait hystérique, ce qui était rare vu son état amorphe de toujours. Il empoigna Ron par une oreille, sans dire un mot, et le traîna en direction du bureau du directeur.

Harry, qui n'avait pas perdu une once de la scène, s'amusait intérieurement. Vraiment, c'était trop facile de manipuler l'esprit des gens et à leur faire dire ce que vous souhaiter. Par contre, une chance qu'il s'était discrètement jeté un sort anti-douleur, histoire d'empêcher le pire, en voyant le crétin de service en furie faire son apparition. Alors qu'on l'installait sur un lit, il imaginait tout ce que Dumbledore pourrait lui dire et riait.

Si après ça…tu restes préfets…je me pends par les couilles !

Et si j'ai un peu de chance, tu seras renvoyé avec ta tentative de meurtre…

Sauf qu'avec le papy gâteux c'est pas gagné d'avance… malheureusement…

oOOoOOo

L'après-midi fila à la vitesse d'un éclair. Heureusement pour moi, je pu sortir de ce lit crasseux et inutile pour aller en cours. Pour une fois que je voulais y assister ! J'avais trop envie de voir la tronche déconfite de Wesley et de voir les ragots se propager dans toute l'école. À la pause de 15h, j'allai m'asseoir dans le parc, histoire de prendre un peu d'air. Enfin…

(tousse) Beurk…la cigarette…ça sens vraiment pas bon…

Si c'était pas de cette maudite haie, je crois que je lui dirais ma façon de penser !

N'empêche que j'avais très envie de voir qui empestait l'air de la sorte. Je me levai donc pour jeter un regard par dessus la haie.

Comme je suis surpris…vraiment…quelle sarcasme…

-- Alors ? Tu t'es remis de notre petit jeu ? questionnais-je, amusé en voyant Malfoy s'étouffer dans son nuage de fumée.

Il se retourna pour me faire face, sans rien dire. On aurait presque dit qu'il me détaillait quand je réalisa soudain qu'il s'attardait sur mon visage.

-- Joli bleue, Potter ! Ricana-t-il. Je savais pas que la belette frappait aussi fort ? À moins que tu ne sois de nature fragile.

-- Tu ne te domptes jamais, on dirait. Soupirais-je en traversant de son côté, mon cartable accoudé contre l'épaule gauche.

Il savait très bien de quoi je voulais parler, mais il demeura impassible devant mon commentaire. C'était presque impressionnant venant d'un Malfoy.

-- Faut savoir s'accepter tel qu'on est, Potter. C'est pas un peu trop compliqué ce que tu tentais d'expliquer à Wesley ce midi ?

-- Les nouvelles se répandent vite, à ce que je vois, souriais-je en m'éloignant vers le hall d'entrée. Tant mieux alors…et t'as encore rien vue.

-- Alors…j'ai déjà hâte.

J'eu à peine le temps de faire quelques pas que je tombai nez à nez avec Ginny, visiblement épuisé. D'après ce que je pu comprendre, Dumbledore voulait me voir à son bureau. Cela semblait urgent puisqu'il m'avait fait demander « sur le champ ». Je jetai un dernier regard en direction de Malfoy (qui éteignait maintenant son mégot) et me dirigeai vers le bureau du vieux cinglé.

oOOoOOo

Lorsque je sorti de son bureau, j'étais sur le point d'exploser de joie ! Dumbledore avait suspendu Ron et l'avait démis de ses fonctions de préfets. Tant mieux parce que j'avais pas vraiment envie de me pendre par les couilles…j'y tiens trop ! Oh, et vous savez pas la meilleur ? C'est MOI qu'ils ont choisi comme nouveau préfet ! MOI ! Il faut dire que j'étais le suivant sur la liste.

Comment ça je le savais ? Je vois pas de quoi vous voulez parler ?

D'accord je plaide coupable ! Et alors ? Ce poste me revenait de droit !

oOOoOOo

Aussitôt que Seamus appris la nouvelle, il ne put s'empêcher de vouloir faire la fête. On trinqua donc avec une (une ? C'est pas assez…hehe) bouteille de Whisky Pur Feu (que Seamus avait emportée en douce…) tout en maudissant Ron la belette. Ginny ne voulait pas se joindre à nous, trop occupé à donner des cours de langue à Dean. Hermione, quand à elle, n'avait pas parue de la soirée (une chance d'ailleurs, au vu de ce qu'on était en train de boire...) Selon Parvati, elle s'était enfermée dans les toilettes pour pleurer et n'était toujours pas ressortie.

Bouhou… elle pense encore au roux ! ARGH…cette fille est folle.

je vais pleurer…

Non…

Je vais vomir !

Après avoir fini une bouteille (ou bien étais-ce deux…nieh), tout homme considéré comme normal risquait de subir une remonté. Je laissais donc le troupeau d'idiots fêter ma victoire alors que moi, vert, je sorti en trombe, histoire de respirer un peu d'air frais.

oOOoOOo

ouf…je crois que je me sens mieux

Et la lune est vraiment belle…

Je suis saoul…et je trouve que la lune est belle ! Je crois que j'ai vu passer un écureuil mauve à trois tête sur un tronc d'arbre ! Et là…il file vers le lac, le pauvre, il va se noyer. Je prie pour la pauvre chose en tournant trois fois sur moi-même et tombai sur le dos, la tête reposant sur le sable frais.

Les étoiles bougent beaucoup ce soir…C'est joli ! Je crois que je vois des mots se former.

Attendez un peu…

Puissant…ouais super ! encore !

Intelligent ! GÉNIAL je suis fan des étoiles ! Je les aimes ! Je les adores ! Je les vénères !

Oh une dernière fois…

Harry

Cette fois…c'est pas dans le ciel que j'ai vu mon nom…Je crois que j'entend des voix…JE SUIS SKIZOPHRENE ! Appeler Ste-Mangouste je suis bon à enfermer !

-- Haaaaaaaarrrrrrry…

-- Laissez-moi dans ma bulle, les voix. Je veux pas devenir fou, il faut que je règle mes comptes avant…il faut que…uch que je me venge…uch…mes parents…Sirius…

J'AI SENTI QUELQUE CHOSE ME FROLER LE BRAS ! Ça grouille…c'est vivant ! C'est long ! C'est tout dur ! C'est… qu'est-ce que c'est ? Je vois une paire de yeux jaunes qui me fixent dans le noir.

-- Haaaaaaaaarrrry…tu m'as déjà oublié ?

À suivre…


Oui…nous le savons…nous sommes totalement…et entièrement…SADIQUE XD ! Mais bon ! On peut pas tout avoir dans la vie, et encore moins la perfection XD ! lol

Une petite note aux lecteurs anonyme : svp ! Oubliez pas de nous laisser votre adresse e-mail pour vous répondre :) Vous restez important à nos yeux ! (Jaunes XD)

Alors pour laisser un commentaire, c'est par là ! (Tan pointe le bouton review tandis que Nymphe essaye de lui piquer son armure anti-pastèque) Bizouille et a bientôt dans le chapitre 7 ! (on remercie qui ? les doigts de Tan qui sont en feu XD…ben koi ! XD)

Dray : zetes…décourageante ! XD

Harry : Mais…on vous aimes XD !

Nymphes et Tan : Bizouilles les gens ! Oubliez pas de nous dire vos impressions !

Tan : et menace de mort !

Nymphe : NIARK NIARK ! jtai piqué ton armure !

Tan : pleure

Nymphe: rooo pov tite chose. Allez tiens Duplicata! et voilà c po compliqué, yen a deux maintenant.

Tan: JOIE!