Note de l'auteur : Voici le chapitre 8 ! Super important et mouvementé ! Moment décisif dans la romance Dray/Lucy !
Annonce IMPORTANTE (excuses) :
Je suis désolée, mais vraiment navrée, d'être restée si longtemps absente. Je vous explique :
J'ai déménagé, et pas n'importe où.
Déjà, avant, j'habitais au Mozambique, mais là, je vous parle en direct du Burkina Faso.
Je n'ai pas eu d'Internet pendant 3 mois, et je n'ai donc pas put poster. Encore une fois, mes plus plates excuses.
Mais d'un autre côté, ce déménagement a eu des conséquences avantageuses pour vous et moi.
Moi, en premier, j'ai fait l'acquisition d'un merveilleux portable PC, pourvu de correction automatique. Avant, je n'avais pas réussi à trouver quelqu'un qui me corrige, donc, je faisais ce que je pouvais avec mes piètres connaissances de petite fille de 12 ans.
Ensuite, pour vous, avantage majeur, j'ai eu largement le temps et la volonté d'écrire, suivie d'une bonne dose d'inspiration, ce qui fait que j'ai 8 chapitres d'avance, chacun faisait environ 10 pages, au lieu de 6 ou 7 avant. J'en suis au chapitre 16, et ce n'est pas près d'être terminé, car cette histoire me passionne toujours autant.
Aller, pour m'excuser, je vais poster un petit one shoot à l'eau de rose sur Lily et James, que j'ai écrit comme ça.
Je vous préviens, c'est commun, mais je l'aime bien.
Puis, le premier chap. de ma nouvelle fic sur Pansy Parkinson, que j'ai avancée au chapitre trois.
Si quelqu'un est intéressé, je vais également mettre en ligne deux nouvelles histoires originales sur "Apocalypse Now" (qui est une fic plutôt gaie) et "Hammerlife, capitale de l'enfer" (qui est une fic plutôt pas très gaie).
Ah, et aussi un nouveau profil !
Aller, merci de votre compréhension ! JE VOUS ADORE TOUJOURS AUTANT !
Tout ce que je fais, c'est bien sur pour moi, mais aussi pour vous, car vous me donner la force d'écrire, de subsister et d'avancer dans la vie.
(Vous en faîtes pas, je suis dépressive, c'est normal)
Disclaimer : Rien à moi, marre de répéter.
Pour me faire pardonner voici les RAR :
Nephentes : Rhâ, tout le monde a deviné ! Chuis pas fine, hein… ;) ! Oui, c'est sur, à jouer à des jeux comme ça avec Draco Malefoy, toute vampire qu'elle est, elle risque ça peau… Oui, le chapitre 3, c'est pour ça que je l'ai rajouté, il clarifie l'histoire. Merci de ta review !
Nanawen : Merci ! Oui, moi aussi, j'adore Lucy ! Pour le truc du jeu, tout le monde a deviné ! Mais c'était évident, c'est vrai… ! La suite la voici, je recommence à poster régulièrement !
Chapitre 7
- Ginny ! Je te jure que Potter va adorer !
- NAAAANNN !
La tête de Ginny retomba lamentablement entre ses mains, elle se laissa aller au désespoir...
Aujourd'hui c'est LE rencard qu'elle a avec Potter. 2 mois après que j'ai envoyer Potter papoter avec elle, il ne la quitte plus. Moi et Dray sommes inséparables, aussi. Ginny n'arrête pas de me charrier avec ça, d'ailleurs. Mon esprit dérive sur Draco, divertissement si parfait. Les gémissements peinés de Gin' me tirent de mes pensées.
- Ginny ! Tu es parfaite ! On dirait une nymphe !
Pour une fois que je n'exagère pas ! Ginny est sévèrement parfaite. Sa robe rouge va à merveille avec ses cheveux, savamment coiffés par MOI !
Je lui prodigue les derniers conseils.
- Tiens-toi droite, ne le branche pas sur moi, parle de LUI, de Quiddité, ne prononce pas le mot Malefoy, ni Draco devant lui. Essaye de lui faire oublier qui tu es. Il faut qu'il pense avoir en face de lui, Ginny Weasley, la femme fatale. Et non la petite sœur de son meilleur ami, traîtresse, amie avec Malefoy !
Je suis vraiment bête parfois... Cette avalanche de paroles fini de stresser Ginny, et, surprise, elle répète tout ce qu'ai j'ai dit avec exactitude...
L'amour décuple les forces !
- Bien.
Pour imiter les mères humaines et rassurer la pauvre petite, je rajoute :
- Sois juste toi-même...
Elle me regarde, reconnaissante. D'un geste de baguette, je fixe ça coiffure, histoire que Potter ne se retrouve pas avec une avalanche de cheveux roux. Ce qui risque d'arriver si tout fonctionne bien… Avec un dernier sourire nerveux, elle se rend à la tour d'astronomie.
Je me retourne vers le miroir de la chambre (celle de Draco), et n'aperçois pas ma silhouette. Ginny a été très impressionnée de voir ses cheveux bouger tout seul dans le miroir alors que je les manipulais. Je m'amuse quelque seconde à faire flotter des objets dans l'air. Tous les vampires font ça. C'est un jeu que nous adorons, depuis l'enfance, jusqu'à la "mort" !
Ma mère, un vampire particulièrement humain, adore ce jeu. Elle est capable de rester des heures devant un miroir. C'est d'ailleurs avec un miroir qu'elle avait vu qu'elle était un vampire !
Je me détourne du mien, pour me planter devant ma fenêtre, pensive...
Maman est particulièrement humaine, parce qu'elle s'est beaucoup battue pour ne pas devenir vampire. De son temps, on croyait encore au diable...
Elle me trouve "rabat-joie", ce n'est pas ma faute, si, grâce à elle, je suis née vampire... D'un geste machinal, je touche du doigt le piquant de mes canines. Ma peau, percée, s'auto-géris avant que j'aie pu apercevoir la moindre goûte de liquide rouge.
Qui sais, les vampires n'on peut être pas de sang... ?
Une main se pose doucement sur ma joue. Je souri, heureuse, en me retournant.
- Draco...
Mon sourire se fige et disparaît aussitôt.
- Seul Draco Malefoy a le droit de faire ce geste. Et vous n'êtes nullement le jeune Malefoy, je me trompe ?
L'homme courtaud et rondouillard, auteur du geste, retire sa main le plus vite possible. D'ailleurs, elle est bizarre cette main ! Argentée, elle brille comme la lune. Je relève les yeux, renseignée sur son identité, et sûrement aussi sur sa mission.
- Peter "Queudevers" Pettigrew, je me trompe ?
L'homme tremble, mais répond :
- Lucy Harker ?
- Lucifer Dracula.
- Mademoiselle, je viens de la part du Lord. Il a apprit votre association avec le jeune Malefoy. Il vous voudrait dans nos rands.
- Dégager. Pour moi, c'est non.
- Mais voyons ! La haine est le propre des vampires !
- La bêtise est-elle le propre des humains ? C'est non. Pour votre culture générale, les vampires, surtout les Dracula, on l'habitude d'être libres... et méchants.
Je le fixe, menaçante. Il porte la main à sa baguette.
- Experliarmus.
Ladite baguette lui saute des mains, pour se retrouver dans les miennes.
Merci maman, pour les cours de magie sans baguette ! Sans prendre de risque, je la jette par la fenêtre.
Je ne m'appelle pas Voldemort, moi...
Je suis néanmoins surprise de l'avoir eu si facilement. Je l'examine, et je m'aperçois qu'il tremble de tous ses membres, et qu'il est près de s'évanouir.
- On ne va pas jouer à ce jeu. J'en ai en autre beaucoup plus amusant, si vous ne disparaissez pas immédiatement.
- Réfléchissez à notre proposition. Vous aurez du sang, beaucoup de sang. Beaucoup d'individus de votre race ont accepté.
Je frisonne. Cette lopette essaye de m'acheter. Je soupire. Un éclair de peur passe dans le regard de Pettigrew.
- Bon, on va jouer à mon jeu alors.
Il fait un geste vers la porte.
- Collaporta.
Il me lance un regard désespéré.
- Réfléchissez ! Vous n'avez pas le droit.
- J'ai tous les droits.
- Non, non ! À L'...
- Silencio.
Il gigote dans tout les sens. Pour cette lavette, je n'aurais pas recours à l'oubliette. Une leçon pour cet enquiquineur de Voldemort.
Il secoue la tête de gauche à droite, affolé, et essaye d'ouvrir la porte, tout en jetant des regards terrifiés aux fenêtres.
Je m'approche de lui, féline. Il essaye de hurler. Trop tard. Déjà, je me régale de son sang.
Du sang de traître.
Les vampires ont toujours trouvé les traîtres délicieux.
Quelqu'un tambourine à la porte.
- LUCY ? LUCY, OUVRE ! C'EST SENSÉ ÊTRE MA CHAMBRE !
Je ne relève même pas la tête, et d'un coup de baguette, j'ouvre la porte.
Draco rentre, et la referme, incontinent de ne pas être seul avec moi.
- Alors, chérie, comment était Ginny, pour son... Que ! QUE S'EST T'IL PASSER !
Je relève la tête.
- Oh, il est venu pour une visite de courtoisie. C'est un messager du Lord.
- Mais...
- Désolée, mais il m'énervait.
À mon grand étonnement, Draco rit. Moi qui me préparait à une scène ! Ce garçon s'habitue vite aux coutumes des vampires...
- Alors, je suis prévenu ! Je jure de ne jamais t'embêter, Lucy !
Sur ce, il me fait un clin d'œil. Assoiffée, je replonge mes canines dans le cou de Pettigrew.
- Excuse-moi, mais, as-tu fini ?
- Oui, je ne voudrais pas le tuer, histoire d'avertir Voldemort. La prochaine fois, non seulement je le bouffe, mais en plus, je l'envoie chez Dumbledore. Je déteste ce rat. Ma mère m'en a raconté des vertes et des pas mûres sur lui...
- Tu vas le laisser dans ma chambre ? Il n'arrange pas la décoration...
- De très mauvais goût, d'ailleurs. Il va falloir que j'arrange ça. Ce poster est horrible ! Dis-je, en désignant le poster de l'équipe des Eclairs de Wimbledon.
- Mais c'est mon équipe préférée !
- Pas de mais ! Pour répondre à ta question, non, je vais le poser dans la forêt interdite, histoire qu'il est une ou deux frousses de plus...
- Tu es diabolique.
- C'est dans ma nature...
Je lui sourit une dernière fois et l'embrasse brièvement avant de sortir avec Pettigrew, toujours évanouit. Je songe un instant à aller dire coucou à Ginny, mais elle ne doit pas encore être rentrée... C'est incroyable le nombre de difficultés pour sortir. J'ai du parlementer avec Miss. Teigne pour qu'elle n'appelle pas Rusard, j'ai du stupéfixié un certain Pattenrond, sûrement le père de Sang d'Encre, l'empêcher de prévenir Dumbledore. Vraiment, la surveillance de Poudlard est faite par des chats ! Pas de chance, je les contrôle ! Une fois dehors, il n'est pas difficile de perdre Pettigrew profondément dans la forêt. Un hurlement de loup-garou me convainc de rentrer.
Les vampires et les loups-garous ne vont jamais bien ensemble.
Pour être plus claire, on se déteste. Mais je sais plus qui m'a dit que c'était un temps révolu, mais n'importe qu'elle rumeurs circulent, de nos temps !
Je rentre au château, mais bizarrement, je n'ai pas envie de rejoindre Draco, qui doit déjà être couché et endormit. Je me dirige vers la tour nord, mon repère. Tout en haut, j'ai une vue merveilleuse.
Sang d'Encre est déjà là. Il en a mare d'être tout seul, qu'il dit.
- Voyons, ne fait pas de caprice.
- Tu me délaisses pour cet humain. Malefoy.
- Écoute, je ne peux pas tout faire !
- C'est vrai, madame est très occupée, dans son lit !
- Sang d'Encre !
- Désolé. Je ne voulais pas te faire de la peine. Mais il n'est pas correct, comme humain.
- Pourquoi ?
- Je l'ai vu...
Mon cœur se serre. Pour une des rares fois de ma vie, j'ai peur. Qu'est ce que Sang d'Encre a pu voir, à propos de Draco. Au fond, je le sais très bien... Non, c'est impossible. Draco ne me ferait pas ça ! À moi, Lucifer Dracula ! Il n'oserait pas ! Une vague de désespoir m'envahis. Non, c'est impossible. J'ai un sourire. Aucun humain ne serait assez fou pour tromper un vampire. Je deviens ridicule.
Je commence à me comporter comme une humaine, il faut que je fasse attention ! Inconsciemment, j'avais enfoui mon visage dans mes mains.
Je me retourne vers Sang d'Encre, un sourire aux lèvres. Il me fixe, de ses grand yeux verts, ovales, comme tout les chats.
- Qu'a tu vu ?
Il détourne le regard.
- Je l'ai vu, avec une Pouffsoufle. J'ai cherché qui était cette fille. Elle se nomme Anne-Laure Andersen...
Non. Il n'a pas fait ça. À moi. Il n'a pas put. Pas à moi. Il ne m'a pas trompée avec cette pétasse aguicheuse ! C'est impossible, c'est grotesque.
J'éclate d'un rire nerveux, hystérique.
C'est une blague n'est ce pas ?
Sang d'Encre détourne la tête, gêné.
A nouveau ce rire horrible, avec des accents de haine et de souffrance.
Il se transforme en une plainte aigu, violente et continue.
Mon cœur se déchire. Draco Malefoy ! Il me fait tellement mal. Tellement mal. J'ignorait qu'un vampire pouvait souffrir autant, et à cause d'un humain.
Je veux mourir.
Sang d'Encre lit dans mes pensées.
- Non, c'est impossible. Tu ne peux pas mourir. Je suis désolé que tu l'aimes lui, et pas un autre.
Que je l'aime... J'aime Draco ! Mon dieu... J'aime un humain. J'aime un humain et cet humain ne m'aime pas. Je n'aurais jamais pensé que cette phrase pourrait être possible. J'aime Draco Malefoy. Je me suis fait prendre à mon jeu. Une raison de plus pour essayer de mourir. On ne sait jamais.
Je me mets debout. Je cours, je cours et je saute dans le vide.
Je tombe, je tombe.
Je n'ai pas peur.
Je suis à 5 mètre du sol. 2 mètres, 1 mètre...
Peut être vais-je mourir, finalement. L'amour est un sentiment si humain.
Je touche le sol sur mes deux pieds. Une vague de pitié pour moi-même même me saisit.
Je suis pitoyable.
J'ai honte.
Je me dégoûte.
J'entreprends d'escalader de nouveau la tour pour revenir au sommet. En deux minutes, je j'y suis.
Sang d'Encre me regarde, l'œil triste...
- Tous les vampires passent par là. Tous. Ta mère, ton grand père, ton arrière grand père, ainsi que tout tes aïeux. Tous.
Je prends le chat dans mes bras. Tellement plus jeune, il est plus sage que moi.
Je suis pathétique, immortelle et j'aime Draco Malefoy.
Je pleure.
Je pleure des larmes de sang.
Comme tout les vampires.
Les goûtes écarlates explosent au contact du sol. Sang d'Encre se dégage de mes bras, affolé.
- Ne pleure pas ! Lucy, tu perds ton sang ! Lucy, ne pleure pas !
Il miaule à mort. Mais je ne peux empêcher les larmes de couler.
Soudain, Sang d'Encre prononce une phrase et elle se grave dans mon esprit.
- Tu es une Dracula. Réclame vengeance.
Vengeance... J'arrête de pleurer, et Sang d'Encre est rassuré. Une petite flaque était déjà formée à mes pieds. Le chaton m'explique, fort de ce savoir que les chats de vampires se transmettent de générations en générations.
- Les vampires peuvent mourir de chagrin. Quand ils pleurent, tout le sang qu'il avait emmagasiné se déverse. Si on ne les arrête pas, ils meurent.
Je n'ai qu'un mot à la bouche :
- Vengeance.
Enfin, Sang d'Encre sourit.
- Je retrouve ma Lucy. Je commençais à me faire un sang d'encre !
Il rit, mais pas moi. Je n'ai pas le cœur à rire. La fureur s'empare de moi.
Il m'a trahie, alors que je lui est accorder ma confiance et mon amour. Il m'a trahie.
Vengeance.
Cet avorton va mourir, mais avant de le tuer, je le ferais souffrir, comme tous les vampires savent le faire. Il allait souffrir, et j'aurais ma vengeance pour mon amour brisé en même temps que mes explications.
Je me lève, une étincelle suspecte dans le regard.
- Draco Malefoy ne va pas passer cette nuit.
- Ne le tue pas, où ce sera Dumbledore, qui va te tuer.
- Je suis immortelle, j'en ai fait l'expérience cette nuit et je ferais passer ça pour un incident. Un vampire qui aime ce venge si on ne l'aime pas, tu le sais, Sang d'Encre.
- Je le sais. Bonne chance, Lucifer.
Sang d'Encre incline la tête, comme seul les chats savent le faire, et je me sens aussitôt bénie. J'incline la tête à mon tour et je retrouve le chemin de la chambre de Draco.
XOXOXOXOXOXOX
Et voilà, c'est fini. À la semaine prochaine, vendredi, samedi ou dimanche. Comme j'ai des chapitres en avance, je posterais régulièrement.
Mais je viens de déménager, c'est très dur pour moi, qu'il faut que je m'adapte et tout…
Je vous préviens que je soigne mes « relations sociales », alors que je n'ai pas beaucoup de temps. Ce n'est pas facile d'élaborer des stratégies dignes de Napoléon… !
