La voilà ! Celle que vous attendez toutes ! Roulement de tambour : voici "La-méchante-voleuse-de-petits-copains-super-sexy-et-en-particulier-Ron" !
Et je vous assure que vous allez adorer la détester !
Vive mes revieweuses : Elliania, vava cracra , Magikal-Fairy , Allima, Dryadia, Mely-chan86, Faeris (et son P'ti Doigt), Anacofleb, Sandra77, Dark Nara, Celenelen , GinnyPotter02, twinzie, SoPhIaGrInT, b3 et miss-wizzard.
Le visage de mon ennemie
« Ron ! Est-ce que tu reviens te coucher ? Je commence à me sentir seule ! » dit la voix.
Est-ce que j'entendais correctement ? Est-ce que je l'entendais inviter Ron à revenir au lit ? Mes yeux s'agrandirent en réalisant ce que la voix venait de dire. Ça ne pouvait pas m'arriver à moi ! Ce devait être un cauchemar. Je me pinçais discrètement. Aïe ! Ça fait mal ! Merde, j'étais réveillée et c'était en train de m'arriver. J'étais dans le salon de Ron et je venais d'interrompre une partie de jambes en l'air avec la pétasse du jour.
Je regardai rapidement autour de moi et je remarquai le sourire moqueur d'Harry : sale traître ! C'est ça les hommes ! Ils se félicitent mutuellement quand l'un d'eux est sur le point de baiser. Je lui lançai un regard meurtrier : si mes yeux avaient pu le tuer, il serait déjà mort. Son sourire disparut instantanément et fut remplacé par un regard désapprobateur déjà plus acceptable. D'un autre côté, Ron eut la décence de sembler mal à l'aise. Bien.
« Euh, bon », commença-t-il en passant nerveusement sa main dans ses cheveux roux. Normalement, j'aurais trouvé ce geste attachant, pour ne pas dire carrément sexy, mais, à cet instant, je le trouvai incroyablement énervant. « Pourquoi est-ce que je ne m'habillerais pas et que je ne vous amènerais pas Lydia. Nous pourrions prendre le thé », suggéra Ron.
Je simulai le plus beau sourire que j'avais en stock, ne me préoccupant pas vraiment que mon hypocrisie soit flagrante. « Quelle merveilleuse idée », mentis-je. « J'adorerais boire du thé. »
Un sourire éclatant traversa le visage de Ron avant qu'il ne réponde, « Bien. Je reviens dans une minute alors. » Il marcha en direction de la chambre en se cramponnant à sa serviette qui menaçait de tomber de ses hanches, une seconde avant.
Une fois sûre qu'il était hors de portée de voix, je me tournai vers Harry, qui eut un léger mouvement de recul, en apercevant l'animosité clairement visible sur mes traits. « Vachement génial, n'est-ce pas Harry ? Nous allons prendre le thé avec Ron et sa petite connasse ! » Ma voix grimpait dans les aigus.
« Maintenant, Hermione, calme-toi s'il te plaît », essaya Harry.
« Me calmer ? Harry, mon chou, je suis calme. Remarque que je ne t'ai pas encore jeté de sort. »
« Oui et je t'en serais éternellement reconnaissant. Allez, assieds-toi. Ça ne sert à rien d'arpenter la pièce », dit-il en me guidant vers un grand fauteuil.
« Tout est de ta faute, tu sais », informai-je Harry, et je continuai en l'imitant. « "Tu dois lui dire ce que tu ressens, Hermione", tu disais. "Pour avancer dans la vie", tu disais. "Elle rend visite à ses parents à Liverpool", tu disais. »
« Écoute, je suis désolé. Est-ce que tu penses que je t'aurais amenée ici si j'avais su qu'elle était là ? J'essayais seulement de t'aider. »
« Ouais, et bien, tu as fait un merveilleux travail. » Un regard blessé traversa le visage d'Harry et je me sentis immédiatement très mal. Je n'aurais pas dû passer ma colère sur lui. C'est vrai qu'il m'avait traînée ici, mais si j'avais vraiment voulu abandonner dans le hall d'entrée, je l'aurais fait. « Harry, pardonne-moi. Je suis juste un peu frustrée c'est tout. »
Ses traits s'adoucirent. « C'est assez compréhensible. Maintenant, parle-moi de ton nouveau poste au Ministère », demanda-t-il, en tentant manifestement de me changer les idées. Je discutai volontiers de mes responsabilités et des défis de mon affectation. Nous parlâmes quelques minutes avant qu'Harry ne dise, « Je me demande ce que fait Ron. Il est parti depuis un moment. »
« Peut-être qu'il aide Lydia à mettre sa culotte », répliquai-je, faisant ricaner Harry.
« Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? » demanda Ron, ce qui nous fit lever brusquement.
Ron était entièrement habillé maintenant : il portait une chemise bleu cobalt et un jean noir serré. Je ressentis sur le champ un élancement très familier dans le creux de mon estomac, et je maudis silencieusement Ron d'être si incroyablement beau.
Alors qu'il avançait vers nous, je continuais à souhaiter qu'il fasse demi-tour, comme ça je pourrais avoir une vue dégagée sur son cul magnifique. Mais les dieux du Sexe ne me souriaient pas aujourd'hui. En fait, je pense qu'ils rirent à mes dépens quand je l'aperçus enfin, elle, l'ennemie.
Heureusement, Harry m'avait conseillée de mettre une tenue un peu habillée, en me disant que nous allions célébrer mon nouveau job et mon retour en Angleterre. Bien que ma coiffure en ait pris un coup pendant mon rodéo dans le couloir avec Harry, j'étais toujours présentable avec mon chignon lâche ; quelques boucles encadraient mon visage. Je portais une jupe noire, qui finissait à mi-cuisses et des escarpins noirs, tous deux soulignant mes longues jambes. J'avais également opté pour un chemisier cintré couleur lavande, avec les deux premiers boutons détachés.
Mais ce dont je me félicitais le plus, c'était l'éclair de génie qui m'avait poussé à mettre mon wonderbra, ce matin. Habituellement, il restait dans mon tiroir à sous-vêtements, délaissé, principalement parce que je ne le trouvais pas confortable. Pourtant, à ce moment précis, je lui fus reconnaissante pour l'accentuation de ma poitrine ; j'avais besoin de tous les attraits féminins que je possédais, en particulier après avoir vu Lydia.
Dire qu'elle était fabuleuse aurait été en-dessous de la vérité. Elle était parfaite : grande, mince, gros seins et blonde. Elle me rappelait Fleur Delacour. En fait, elle était presque la copie de la sorcière de Beauxbâtons. Aucun doute que Ron la trouvait attirante ; il avait toujours eu un faible pour les blondes. Elle avait aussi le caractère de Fleur : prétentieuse. Lydia dédia un sourire éclatant à Harry mais me réserva un regard noir. Non pas que je le lui reproche. Nous étions des ennemies après tout, toutes deux nous battant pour le même homme. Je suis sûre que son regard méprisant reflétait le mien.
Ron nous présenta tous et Lydia traversa la pièce et s'assit à côté d'Harry. Une fois qu'elle fut passée devant moi, je me tournai vers Ron. « Vélane ? » dis-je silencieusement.
Il secoua la tête et rétorqua, « Moldue. »
Mon cœur se serra. Si elle avait été une Vélane, j'aurais pu attribuer toute l'incartade de Ron aux pouvoirs de cette créature mais en fait, qu'elle soit moldue prouvait seulement que Ron était avec elle de son plein gré.
Nous bavardâmes tous pendant à peu près quinze minutes avec qu'elle ne lance sa première attaque. « Donc Harmony », commença Lydia avec dédain.
« Hermione », corrigeai-je, les dents serrées. J'étais habituée à ce que les gens prononcent mal mon prénom, pourtant, j'avais la forte impression qu'elle l'avait fait exprès.
« Peu importe », répondit-elle. Nos yeux se verrouillèrent en mode combat : que le jeu commence ! « Ron a dit que tu étais de retour après des études à l'étranger. »
« C'est vrai. J'étais à Vienne. »
« Quelles matières as-tu étudié ? » C'était évident qu'elle n'en avait rien à faire de mes études et qu'elle était déterminée à trouver un prétexte pour m'insulter. Je n'allais pas lui rendre la tâche facile.
« Je viens juste d'avoir mon doctorat en Arithmancie et Recherches », répliquai-je gentiment. Prends ça, soi-disant Vélane. Je fus super contente à la vue de l'expression confuse qui traversa son visage et j'ignorai les regards d'avertissement émanant de Harry et Ron.
« Arithmancie ? Je ne pense pas en avoir entendu parler. »
« Bien », commençai-je en prenant un ton pour parler aux enfants. « C'est à propos de nombres et de graphiques. Plutôt compliqué en fait. »
« Je vois », répondit-elle. Elle fronça les sourcils, mécontente de passer pour une fille stupide. Ensuite elle attaqua. « Tu es assez studieuse, n'est-ce pas ? » riposta-t-elle, avec un regard suffisant.
Ce fut mon tour de me renfrogner. Ça avait toujours été un sujet sensible pour moi. « Qu'y a-t-il de mal à être studieuse ? » demandai-je, mais je ne voulais pas vraiment connaître la réponse.
« Oh, rien du tout. C'est juste que », insista-t-elle. « Ça explique pourquoi tu es si tendue. Ce n'est pas de ta faute, vraiment. Je ne crois pas que ton genre attire beaucoup d'hommes ; ils n'aiment pas les femmes qui sortent leur science, ces mecs insensibles. Je pense qu'une bonne baise te détendrait. »
« Lydia, ça suffit ! » aboya Ron.
Je sentis une forte rougeur me monter aux joues et je retins mes larmes qui menaçaient de couler. Je refusais de donner cette satisfaction à cette garce. Au lieu de ça, je continuai à la fixer dans les yeux en la mettant au défi de dire autre chose, mais je savais qu'elle ne le ferait pas, surtout depuis l'intervention de Ron.
Harry se leva et entoura son bras autour de mes épaules mais je me dégageai. Je n'avais pas besoin de me faire réconforter maintenant. « Tu sais, Lydia. Si tu penses que tu dois cacher ton intelligence aux hommes, c'est que tu n'as aucun respect pour toi-même et franchement tu me fais pitié », dis-je, la tête haute.
« Très bien, j'ai dit que ça suffisait Hermione », dit Ron, mais quand nos yeux se rencontrèrent, je pus voir que mon self-control l'avait impressionné.
« Merci pour ton hospitalité, Ron », lui dis-je avant de me diriger vers la porte. Je ne pouvais pas rester une seconde de plus.
« Oui, merci », compléta Harry.
Ron sourit et nous guida jusqu'à la porte. « C'était bien de vous revoir. Tous les deux », ajouta-t-il doucement. J'acquiesçai, mais je ne dus pas paraître très convaincante. « Je le pense, Hermione. C'était bien de te revoir. Ne te fais plus oublier maintenant. »
Je souris. « Au revoir Ron. »
« Au revoir Hermione », dit-il, puis comme s'il venait de s'en souvenir, il ajouta : « Et ouais, salut Harry. »
Harry lui fit un signe de tête. Il était habitué à ça, surtout après plus de dix ans d'amitié avec nous deux. « À plus, Ron. Tu m'appelles plus tard ? »
Ron hocha la tête et ferma la porte. Harry se tourna vers moi. « Ça va ? »
« Non. Ça va pas. »
« Tu veux venir dîner avec moi et Ginny ? Elle sera heureuse de t'avoir avec nous. »
« Merci pour l'offre, Harry, mais j'ai vraiment besoin d'être seule. »
Et sur ces derniers mots, je transplanai.
Pauvre Hermione ! Alors que pensez-vous de cette "voleuse" ou plus vulgairement appelée la c... (bip), la p... (bip), la s... (bip) ou encore la g... (bip) ! Je m'auto-censure mais vous remarquez que Hermione ne se gêne pas… pour notre plus grand plaisir ! Reviews SVP !
