Okay ! Voici le chap 10 ! Un 1 et 0 ! Le début, et le début du début ! Mais je m'embrouille !

Je voulais juste dire un grande merci à mes trois fidèles revieweuses, que je retrouve presque à chaque chapitre : Nephentes, Nanawen et Paprika Star !

Bien sur, merci à tout les autres aussi, vous êtes tous géniaux, milles merci !

Disclaimer : Y a rien qu'est à moi. Mais Draco, maintenant qu'il est vampire, il m'appartient, non ? Non ? Vraiment pas ? Même pas les canines ? Pff… Zêtes ingrats !

RAR, avec les trois abonnées :

Nephentes : Salut, salut ! Moi, ça va, la vie reprend son cours, ni en mieux, ni en moins bien… Et toi ? Je suis désolée d'apprendre que tu as beaucoup de travail… Tout ce que j'en connais, ce sont les vendredi après-midi ou ma mère reste au boulot au lieu de venir à la maison… Pour l'instant, en 5ème, on ne nous submerge pas de travail, mais ça commence… Je sens que je vais poster de moins en moins régulièrement, mais je jure sur l'honneur (que je n'ai pas, comme tout Serpentard respectable) que j'essayerait d'être ponctuelle ! Pour ta brouille avec Verlaine, perso, je ne l'ai jamais lu, à part « Les sanglots long des violons de l'automne… » Ou alors de l'hivers, je sais plus trop… On nous l'a fait apprendre il y a un ou deux ans… D'ailleurs, à propos de récitation, j'ai une fable à apprendre pour demain, et je ne l'ai toujours pas fait… Tu peux en juger de la mauvaise influence sur les jeunes (et les plus vieux) ! Et puis, ne t'inquiète pas, tu peut parler poésie, cuisine, série télé, tout ce que tu veut dans tes reviews ! J'aime plus que tout papoter, sur des sujets autant futiles que sérieux. La vie est faite pour parler. Pour ce qui est de notre Dumbledore, dans tous mes fics, il est toujours un peu lent, voir carrément attardé. Je ne l'aime pas avec sa tronche de vieux sage. Dans mon autre fic, il se révèle que c'est une folle sanguinaire qui le remplace, mais chuuut, c'est un spoiler ;) ! Quoique, dans le tome cinq, il me fait carrément pitié tellement Potter le tabasse psychologiquement. Potter, et son copain Weasley, ils m'insupportent aussi, en particulier Weasley. Dans les chapitres suivants, ils étaient sensés se réconciliés avec Dray, mais j'ai changer d'avis ;)… La rencontre avec la belle-mère est pour tout de suite, bien que j'aie peur de décevoir… Aller, j'espère qu'il te plaira !

Nanawen : Ah, Nanawen ! Ma chère Nanawen ! Comment va tu ? Pour ce qui est d'où est ce que je vais vous mener, c'est une de mes préoccupations principales. Je ne sais absolument pas. J'ai plein d'idées pour la suite, que j'ai d'ailleurs déjà commencer à écrire pendant les grandes vacances. Mais je m'inquiète, car le récit s'allonge. Je raconte leur installation, mais j'avais aussi l'intention de raconter leur emploi, leur vie de couple… Pour les enfants en épilogue, c'est ce que j'ai pensé aussi, et ce serait le plus raisonnable. Bien que je sache que je le regretterais toujours, car j'adore vraiment leurs enfants, ils sont si mignons… Le fait est que la fic devient une après-poudlard, alors que je ne me doutait absolument pas que ça allait aller si loin… Je me demande si ça ne devient pas lassant, à force. J'ai déjà plus de 100 pages, et ça m'inquiète. Pour tout résumer, je me demande ce que me réservera le futur… Aller, j'espère que ce chapitre te plaira !

Paprika Star : Mwahahahaha ! Enfin quelqu'un qui adore Spike ! Ma meilleure maie étant fan d'Angel, on arrête pas de ce chamailler la dessus… Et puis, à part elle dans mon entourage, des que je prononce le mot « Buffy », tout le monde m'assassine du regard ;) ! Je viens de finir la saison 4. Je commence à me lasser des allées et venues d'Angel dans le monde des vivants, et j'espère que là, il est partit pour de bon… Pour ma fic, ne t'inquiète pas, je continue, même un peut trop ! Je me pose des questions sur la suite. Si je continue comme ça, je suis bonne pour écrire jusqu'à ce qu'ils aient un siècle ! Tu l'auras, ton overdose de vamps !

Sang Intérêt

Chapitre 10

- Bonjour maman. J'ai une surprise pour toi.

Un sourire ravi apparaît sur les lèvres de la mère de Lucy.

Sa maison est située sur le flanc d'une montagne, éloignée de toute civilisation de plus d'un kilomètre.

Les fleurs sauvages mauves qui poussent entre les rochers sont du plus bel effet. Entourant un jardin tout ce qu'il y a de plus anglais composé de massif taillés au brin d'herbe prés, séparé par des allées de gravier, emplis de fleurs de toutes les nuances de rouge.

La maison elle-même est d'un blanc immaculé, équipée de volets bleus avec rideaux assortis et d'un toit de tuile rouges. Le paillasson devant la porte, peinte en vert récemment, est marqué d'un « Bienvenue » artistiquement calligraphié, on avait rajouter à la peinture un point d'exclamation.

Rien n'aurait pu laisser entendre que c'était la maison d'un vampire, à part la propriétaire elle même.

Une petite femme toute menue, presque aussi belle que sa fille.

Les mêmes yeux rouges, la même bouche écarlate. Les cheveux noirs, avec de larges boucles élégantes.

Elle avait l'air d'avoir vingt ans, mais d'après Lucy, elle avait quelque chose comme deux siècles.

Whilhelmina possédait un sourire malicieux de petite fille qui vient de faire une bêtise, et ses yeux brillaient d'un éclat de rire permanent.

Ces canines devaient bien faire 5 centimètres.

- Oh, je vois ! Lucifer, ma chérie, félicitations !

Elle se retourna vers moi, pour me faire un sourire digne du Guinness Record, aussi immaculé que les murs de sa maison.

- Bonjour ! Je suis Wilhelmina Dracula Harker, la mère de Lucifer ! Mais appelez moi Mina !

- Bonjour Mina. Je suis Draco Dracula Malefoy.

Je lui fis un baisemain, ce qui l'enchanta.

- Oh, galant ! Mais je vous fais attendre sur le pas de ma porte ! Entrez donc ! Et Sang d'Encre ! Je ne t'avais pas vu ! Bonjour mon chou, comme tu as grandit !

Le chat miaula, bougon, et Mina éclata de rire, presque aussi joliment que sa fille.

Nous pénétrâmes dans sa charmante petite maison.

L'intérieur, toujours très anglais.

Elle nous fit asseoir sur un canapé fleurit, en face d'elle. La théière du service à thé en porcelaine sur la table basse fumait déjà.

Mina engagea la conversation.

- Alors, vous êtes un Malefoy.

- De la branche de Lucius.

- Hum... Le fils de Lucius. Un personnage délicieux.

Elle rit, donnant toujours l'impression de contenir toute la joie de la terre.

J'avais bien évidemment comprit l'allusion, et je fis un effort pour sourire. Cette femme… Avait but mon père ! Mon dieu !

- Que comptez faire plus tard ?

- Je voudrais commencer une carrière d'auror et fonder une famille. Avec votre fille.

- Vous me demander la main de ma fille ?

- On peut le dire comme ça.

- C'est tellement romantique… !

Elle m'examina avec attention, puis soupira, me couvant d'un œil ému. Elle me ressorti son sourire étincelant. Son rire fusa à nouveau, joyeux.

- Vous êtes très réussi ! Absolument merveilleux ! Si digne, si impérieux ! Vous n'avez pas l'ambition de devenir roi de quelque chose ?

- Euh… Non, pas dans l'immédiat.

- Quel dommage… Avec un tel potentiel ! Tu verras, Lucifer, Reine, c'est très bien comme titre. Baronne, ça a de la classe, aussi.

De nouveau son rire réjoui.

- Vos canines sont très belles, comme celles de ma fille. C'est un signe.

Elle me fait un clin d'œil, suivit de son sourire radieux.

- Et puis, vous êtes contre Tom. Un auror. Vous saurez être de paire avec ma fille. Tom est vraiment devenu fou. C'était un individu délicieux aussi.

Son rire, à nouveau. Mon dieu ! La mère de ma fiancée à bouffer Voldemort quand il était jeune ! C'est un beau tableau de chasse… ! Mina poursuit, la mine enchantée.

- Mais sachez qu'un vampire peut en tuer un autre, et que la famille Dracula comptera de nombreux volontaire pour venger ma petite si vous lui faite du mal.

Lucy la coupa, désireuse de ne pas m'effrayer. Comme si j'étais inquiété…

- Merci maman !

- Comme j'allais te refuser un mariage avec un futur empereur… ! Et bien, je vous souhaite bonne chance, à toi et ce cher Dragon !

Puis, elle retrouva sont sérieux, du moins, autant qu'il lui était possible et posa une main sur chacune de nos têtes.

- Je vous béni, enfants de la nuit. Que vos canines restent aiguisées !

- Je vous remercie, Mère. Que les siècles vous accompagnent encore longtemps.

- Merci, mon chou ! Aller, maintenant. Je suppose que vous devez aller voir les parents humains de Draco. Sang d'Encre, je compte sur toi pour veiller sur ses jeunes gens imprudents. Bonne carrière d'empereur, mon cher Dragon !

Le chaton esquissa, moi aussi.

- Bonne chance avec M. votre père, également ! En vérité, Lucius est l'humain le plus désagréable qu'il me fut donné de rencontrer… !

Nouveau sourire éclatant.

- Merci et au revoir !

De retour au milieu du jardin rouge, et nous transplantons cette fois devant mon manoir.

La dernière image que j'emporte de la maison de ma belle-mère est l'immense sourire de Mina, accompagner de son rire.

Et enfin, le manoir Hankergun.

Une grande bâtisse à l'allure noble.

Toute en bois et peinte dans des teintes vertes, elle est construite à l'extrême nord des îles Shetland, en Ecosse. En vérité, la falaise sur lequel elle est bâtie est le point le plus au nord de toute la Grande-Bretagne. Un manoir très réputé, c'est donc pour cela que mon père l'avait acheté et me l'avais offert pour mes 15 ans.

Il est construit sur une grande lande verdoyante et herbeuse battue par les vents.

Très loin à l'horizon, au pied des collines, nous pouvons distinguer les traditionnels troupeaux de moutons bruns.

Le manoir, il fallait l'avouer, était dans un état déplorable.

Une fois arrivée sur le seuil, Lucy ouvrit de grands yeux catastrophés.

- Je vais devoir retaper TOUT ça !

- A moins que tu ne veule vivre avec mes parents ! Et puis, ne fait pas cette tête ! Ce manoir est célèbre ! Tu devrais être enchantée !

- Toi, l'Empereur, tais-toi ! Il va me falloir au moins une semaine de nettoyage !

- Ce n'est pas si terrible, ma baronne. Je t'aiderais, et nous engageront un elfe de maison.

- Pour l'elfe, je veut bien, mais toi, non ! Désolée, Dray, mais tu n'a aucun goût !

- Hey ! N'exagère pas !

- A peine. Tu mettrais tes poster de Quidditch horribles partout !

- N'importe quoi !

- Ne nie pas !

- Oui, bon, je me disait, que... Un peut de violet ici et là...

Elle fit un pas, puis deux et rentra dans le manoir délabré. Les teintures vert foncée arrachées et le parquet craquant horriblement il avait tout du décor de film d'horreur. A chaque pas que Lucy faisait, on entendait tous les petits habitants de la maison (alias rats, souris, araignées, chauve-souris) qui hurlaient leur mécontentement. Il y avait déjà deux vampires, à vrai dire, il ne manquait plus qu'...

- Un squelette !

- Lucy ! Qui a t'il ?

Je me retournait prestement et trouvait ma chère et tendre figée devant une armoire qu'elle venait apparemment d'ouvrir. Je m'approchait d'elle, et lâchait à mon tour une exclamation de dégoût. Dans l'armoire, effectivement, un squelette nous attendait.

- Qu'est ce... Qu'est ce que cet humain mort fait là !

- Je n'en sais rien, chérie.

- C'est dégueulasse ! Dans notre maison, en plus !

Lucy se charge de rassurer Sang D'encre, qui crache courageusement en direction du squelette.

En l'observant, elle me fait penser à ma mère, plus jeune.

Une maîtresse de maison innée, terriblement belle et intelligente. Comme je ne vais pas m'acharner à la «mater», comme mon père, elle le restera pour l'éternité. Elle a vraiment le don pour s'occuper d'une maison. J'imagine une ribambelle de petit enfant blond aux yeux rouges ou les cheveux noir aux yeux gris... L'illusion me paraît tellement réelle que je secoue la tête, apeuré.

Père...

Qu'elle père serais-je ? Comme le mien, tyrannique ? Comme celui de Lucy, mort ? Le père idéal, aimant ?

Je me retourne vers Lucy. La paternité, même fictive, me donne des frissons.

Elle s'active, ouvre les rideaux, vérifie l'électricité (hors service depuis vingt ans), l'eau chaude (explosée, suite à l'orage de 1990) et prévoie tout ce qu'on va devoir acheter...

Quand elle pose son pied sur la première marche de l'escalier, je la stoppe dans son élan.

- Il nous reste plein de chose à faire, avant de commencer le nettoyage.

Elle pose les valises sur le canapé, d'où surgi une armée de mites et permet à Sang d'Encre de ce reposer dessus.

Je remarquais que Lucy n'était pas très chaude à l'idée de rencontrer mon père.

- Hey, ma reine ! Tu es une Dracula ! Il n'est qu'un vulgaire humain.

- Non, c'est un Malefoy et c'est TON père.

- C'est bon, je ne suis pas SI horrible que ça !

- Non, ce n'est pas ce que je voulais dire, mais je n'aime pas l'impression que j'ai.

- Allons, allons... Tu es Lucy Dracula Harker ! Et bientôt, toi aussi, tu seras une Malefoy !

Lucy rit et une bouffée de bonheur m'envahi.

- Ne t'inquiète pas. Il ne compte pour rien. Si il s'oppose, il signe son acte de mort.

- Oui, tu as raison. C'est que... C'était juste un mauvais pressentiment. Laisse.

- Allez, reprend toi. Sang d'Encre ?

- Oui, Empereur ?

Le chat tourna vers moi un sourire moqueur.

- Tu veux venir, on va chez mes parents.

- Mr. et Mrs. Malefoy, Empereur ?

- Oui.

- Alors je vais rester ici pour veiller sur la maison, Empereur. Bonne chance, Empereur. J'espère vous revoir.

- Merci sergent, mais on va pas mourir. Et arrête de m'appeler Empereur.

- Oui, Empereur.

Lucy me sourit, toute canines sorties. Cela me fit un drôle d'effet, mais me rappelant que moi aussi, j'ai cette tête, cela me rassura.

- Dray ! Tu commences à prendre le coup !

- De quoi ?

- L'humour vampirique !

- Haaaaaan...

Elle sautille, toute contente de mon trait d'esprit, presque inconscient, pourtant. Elle a besoin de si peut pour être heureuse ! Une toute petite blague dites par moi à un chat, et c'est l'euphorie... Elle me fait rire, avec ses mimiques de gamine de 5 ans. Je pense que ça lui vient de ça mère. Elle m'a confié, que côté mentalité, elle était particulièrement humaine. Et j'ai put le confirmer. Les éclats d'hilarité et les sourires de Wilhelmina me revinrent en esprit…

- Bon, ma reine, on y va ?

Elle sort ses canines. Et je sais, que, tout vampire que je sois, je serait toujours impressionner par se geste.

Nous transplantons dans le hall du manoir de mes parents.

Un elfe de maison apparaît aussitôt.

- Kreattur.

- Oh, bienvenue, jeune maître Malefoy !

- Merci Kreattur. Appelle le maître et la maîtresse, s'il te plaît.

Il s'en va en grommelant. «Vampires, vampires... Racailles, ils veulent manger Kreattur...»

Lucy et moi échangeons un sourire. Mais aussitôt, nous reprenons notre air «spécial humain difficile». C'est à dire, notre expression la plus «vampirique» possible. Je peut vous assurez que mon père à fait une tête passablement drôle, tellement que j'ai regretter de n'avoir pas d'appareil photo.

- Dra... ? Draco ?

- Père.

- Bonjour, mon fils.

- Bonjour, Père.

Ma mère me regardait avec de grands yeux ébahis et craintifs. La pauvre, j'imagine sans peine ses pensées. «Est-ce bien mon petit poussin, tellement beau et blond ! Oh, ses dents !»

Mère a toujours adoré les hommes blonds.

- Je suis venu vous présenté Melle. Lucy Dracula Harker, bientôt Malefoy.

- Dracula, hein...

- Oui.

- Alors Melle. Harker est un vampire, tout comme toi. La fille de Wilhelmina ?

- Oui. Et elle est d'une lignée de sang-pur.

- Les Dracula, en effet. Il sont assez... particuliers. J'imagine que tu es Mr. Draco Dracula Malefoy.

Mon Père eu l'air mal à l'aise une seconde, chose assez rares. Je triomphe.

- En effet.

- Alors, mademoiselle. Vous êtes une descendante de Dracula ?

- Oui. Un vampire de naissance.

- Hum. Mon fils à donc gagner l'immortalité grâce à vous.

- Oui.

Il se fit pensif. L'immortalité… Le désir de tout homme. Je me demande quelle idée tordue est née dans son esprit, mais il reprend la parole, s'adressant à Lucy.

- Vous et mon fils avez des canines impressionnantes.

- En effet.

Lucy sourit, dévoilant un peut plus ses canines. Mon père recule et je jubile. Tellement fier.

- Pour quand est le mariage ?

- Bientôt, Père, mais après les déboires de l'installation.

- Bien. Vous avez eu vos ASPIC ?

- Avec mention très bien.

- Vos BUSE ?

- Tous avec un E.

- Bien !

Il hoche la tête, approbateur.

- Vous êtes donc un génie.

- Comme tout les vampires.

Il laissa échapper un petit rire mi-moqueur, mi-inquiet.

- Vous ressemblez bien à Mina ! Vous aller bien rester à dîner ?

Je l'interromps, chose que je n'aurais jamais osé faire avant.

- Non, je ne pense pas que ce soit possible. Nous devons rentrer pour mettre de l'ordre dans notre manoir, vous savez, Père, Hankergun.

Il se retourna vers moi, furieux.

- Comment ose tu... !

- Shhh !

Comme un chat, mes canines étincellent. Mon père recule encore.

J'ai gagné.

- Ne joue pas à ça avec moi, Draco. Ou tu pourrait le regretter.

- Je ne suis pas sur de la personne qui le regrettera le plus.

Mon père me foudroie du regard. Ma mère intervient. Je pense que ma nouvelle supériorité la rassure. Je pourrais enfin la protéger... Je me réjouis intérieurement. Je suis le maître, et cette loque misérable qui représente mon paternel ne pourra rien contre moi.

- Si tu le permets, Lucius, je vais emmener Draco et cette chère mademoiselle Harker. C'est à moi de la sonder, selon la tradition Malefoy.

Mon père incline la tête de mauvaise grâce, mais il donne son accord. Vite, ma mère attrape le bras de Lucy.

J'allais les suivre, jetant un dernier regard triomphant à mon père, seul, debout au milieu du hall, comme un monarque déchut.

Au dernier moment, d'un infime mouvement de la main, il me reteint.

- Draco…

- Père.

- Père ? Tu m'appelles encore père ? A tu encore ne serais-ce qu'une once de respect envers moi ?

- Pourquoi n'en aurais-je plus, Père ?

- Bien. Tu restes humble.

Il eu le sourire satisfait de celui qui se croit maître et qui ne l'est pas. Je répliquais, par simple jeu de provocation.

- Humble ? Humble envers qui, Père ? Les vampires sont, par définition, supérieurs aux humains.

- Je retire ce que j'ai dit. Tu n'es qu'un fils ingrat et prétentieux.

- Je retire ce que j'ai penser pendant 7 ans, vous êtes un père traditionaliste et borné. Lâche, par-dessus le marché.

- Tu m'insultes !

- Comment avez-vous deviné, Père ?

- Tu le payeras, Draco. Mais je veux bien te garder dans mes bonnes grâces, pour l'instant. Je répugne à laisser ma fortune à… autrui.

Il grimaça et se mit à faire les cent pas, de long en large devant moi. Le sol dallé de marbre retentissait de ses pas, ses botes de cuir noir raisonnant affreusement. J'eu un petit rire entendu.

- Léopold, n'est ce pas ? Vous n'avez jamais aimé cet enfant. Il est le votre, pourtant.

- Cet vermine ne mérite pas d'être appelée Malefoy. Toi et ta sœur, Draco, avez sut vous montrer dignes de la lignée. Pas cet incapable.

- Malheureusement pour vous, Léopold a hérité de toute les caractéristique du parfait Malefoy. Il est blond, les yeux gris, un mauvais caractère… Il a juste eu en plus une âme et un cœur, contrairement à nous autres.

- Beau plaidoyer, mais tu n'a pas ému mon cœur, prétendument inexistant. Ce chien n'est pas un Malefoy, fin de la discutions.

- Il l'est, Père, que vous le vouliez ou non. Cela coule dans son sang.

Père fit semblant de ne pas avoir entendu. Il s'arrêta devant le buste d'un de mes illustres aïeux.

- A présent, Draco, parlons de ton avenir professionnel. Vers où t'orientera tu ?

- A votre avis, Père ?

- Je ne te fais pas confiance. Perfide enfant, d'autant plus perfide que maintenant, tu es un homme, ou plus que ça. Tu ne choisiras pas la voix du maître, pour ta souffrance…

- Vous avez plus de jugement que je ne le croyais, Père.

- Mais les vampires ne sont t'il pas voués à la haine ?

Il avait l'air très contrarié. Il avait dut se dire que j'avais muté en une créature sanguinaire avide de tueries gratuites. Qu'elle affreuse désillusion… Je lui répondis, moqueur.

- Autant que les humains sont voués à la crédulité…

- M'accuse tu d'être crédule ?

- Non, juste de suivre comme un chien aveugle ce « Lord » que vous vénérez. Ce déchet de l'humanité. Oui, car il est bien humain, Père. Ce n'est pas un Dieu.

- Je t'interdis de parler du Maître de cette façon, Draco !

- Qui es tu, pour t'adresser à moi de cette manière, mortel ? Tu es rabaissé au rang d'esclave par Voldemort. En le combattant, je laverais le déshonneur de notre famille. Je serais auror, Père. Auror.

- Je m'y oppose !

- Mon dieu, comme je tremble ! Mais votre avis ne compte pas, Père… Depuis quand les carpettes on t'elle une influence sur mon avenir ? Votre temps est passé. Celui de l'apogée du Lord l'est depuis long temps. Votre ruine est de ne pas avoir compris ça assez tôt. Maintenant, qu'êtes vous ? Une loque, sans aucun poids dans la balance. Votre propre fils, que vous avez si longtemps écrasé, car oui, vous aimez bien vous amuser avec les plus faibles que vous Père… Votre fils, que vous avez tant maltraité, vous humilie plus que quiconque ne l'avait fait avant ! Qu'elle chute, n'est ce pas…

Le visage de Père était ravagé. Toute les années qui avait réprimé refirent surface, et il eu l'air centenaire. Il vacilla.

Je me rendis compte alors que j'y étais peut-être aller un peu fort. Peu importe. Un vampire réclame toujours vengeance. Je m'étais vengé. Mon Père était ratatiné, découragé, démoli. Par de si simple paroles… J'avais pensé qu'il me serait plus dur que ça de venir à bout du patriarche des Malefoy.

Mais j'y étais. Mon père, mon propre père, était détruit.

Il vacilla encore, de plus en plus instable sur ses jambes.

Je fus pris de pitié et de remords.

- Père !

Je le soutint, pour ne pas qu'il s'effondre.

- Draco ?

- Je suis là, Père, c'est moi. Père, reprenez vous.

- Tu as raison, Draco. Dragon, si fier, si fort. Immortel… Mon temps est passé. Je te lègue la fortune qui t'est due. Tu as réussi à me briser, tu la mérites. Tu as insinué tes arguments dans les failles de mon esprit, là ou l'acier était fissuré. Tu es digne des Malefoy. Tu as mon approbation pour tous tes projets avenirs. Je suis fier de toi.

Et Lucius Saevus Malefoy, le leader des Malefoy, le bras droit de Voldemort, époux de Narcissa Malefoy, la fleur fanée, père de trois enfants, Draco, l'Empereur vampire, Rose, la rose à épines et Léopold, le dépossédé, sombra des les abysses de l'évanouissement.

Je contemplais mon père, évanoui.

Son visage, comme taillé dans le marbre blanc était totalement inexpressif.

Sans un mot, je l'étendit sur son lit, dans sa chambre, et refermait la porte sur moi.

Debout dans notre immense hall, actuel leader des Malefoy, je me sens mal et surtout affreusement seul.

Soudain, reflet blond dans la lumière, ma mère réapparaît, vite suivie de Lucy.

Celle-ci m'attrape la main, silencieuse. Ma mère me lance un coup d'œil inquiet.

- Au revoir Mère. Trouve une chambre à Sainte Mangouste pour Père, il ne s'est pas senti bien.

Et nous transplanâmes à Hankergun.

XOXOXOXOXOX

C'est la fin ! Mais seulement du chapitre !

Alors voilà, j'ai prit un peu de temps à poster, mais j'ai décider de tout réécrire, pour tout condenser, couper les passages inutiles et ennuyeux, ce qui va me permettre de rajouter d'autres éléments auxquels je tiens.

Votre avis sur ce chapitre ?

Satisfaits, révolutionnaires, tentés de me couper la tête ?

Vos suggestions ? (Pour ce qui est des suggestions, ce sont juste des suggestions, hein, pour voir ce qui vous plairait ou ce qui vous ne plairait pas…)

Vive les vampires, les irlandais, les bretons, Spike, les schizophrènes et les gommes hippies !

Surtout, VIVE VOUS !

PS : Je viens de finir le HP 6 ! Vous rendez compte qu'en plus, j'ai personne avec qui débattre de tout les mystères qu'il y a dedans ? Une telle torture est inhumaine…

Bizzz

Votre auteur enthousiaste quand à la suite de ses tribulations sociales et psychiques :

Green Mamba !