Désolée pour le retard mais ce site bugue chez moi. Voici le nouveau chapitre avec le réveil d'Hermione.

Je tiens à remercier mes revieweuses : Elliania, Wendy Malfoy, moggliesmad, vava cracra , Magikal-Fairy , aminteitha, Allima, Dryadia, Mely-chan86, Faeris (et son P'ti Doigt), Anacofleb, Sandra77, Celenelen , gigi, riri, Melle Potter, celune, twinzie, SoPhIaGrInT, virg05, Misao-Chan3, Dinou, angie, heloise, alex et Calimera.


Un petit rêve innocent

Je fermai les yeux, et j'appréciai la sensation de ses lèvres sur les miennes. Cela faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti ça, si doux et si délicieux. Son baiser était lent, sa langue quémandant l'entrée de ma bouche, qui s'ouvrit volontiers. Nos langues se rencontrèrent avidement et s'enroulèrent dans une danse érotique. Je sentis immédiatement mon pouls s'accélérer.

Alors que nos bouches étaient rivées l'une à l'autre, il laissa ses mains parcourir mon corps. Il agrippa mon chemisier, le retirant de la ceinture de ma jupe ; ses mains trouvèrent une entrée et se frayèrent un chemin sous le tissu soyeux. Je haletai doucement, m'éloignant de sa bouche, car je sentais ses doigts toucher ma peau pour la première fois depuis tant d'années. Sa main libre s'emmêla dans mes cheveux longs et me guida à nouveau vers ses lèvres. Cette fois-ci, le baiser ne fut pas aussi tendre. Notre étreinte devint rapidement frénétique, passionnée. Il caressa mon sein, et brossa son pouce sur mon téton, m'arrachant un gémissement guttural provenant des profondeurs de ma gorge. À ma réaction, je sentis ses lèvres esquisser un sourire contre les miennes.

Je décidai que c'était à mon tour d'enlever sa chemise. Je voulais sentir son torse, parcourir de mes doigts la toison de poils roux qui ornait ses pectoraux. J'essayai de déboutonner sa chemise mais je perdais la bataille. Aucune de ces abominables petites choses ne me retarderait dans mon avancée. J'abandonnai bientôt et je déchirai sa chemise ce qui le fit rire.

« Tu ne serais pas pressée par hasard ? » demanda-t-il d'un air excitant, alors qu'il semait des baisers légers comme des plumes sur ma gorge.

« A moments désespérés, mesures désespérées », répliquai-je, haletante.

« Je suis d'accord. » Ceci dit, il arracha mon propre haut, le fit glisser sur mes épaules, et le jeta par terre. Il répéta le même procédé avec mon soutien-gorge. Il baissa la tête et captura l'un de mes tétons dans sa bouche. C'était le paradis. Je me cambrai, lui indiquant que j'en voulais plus. Je ne pouvais pas retenir les cris de plaisir qui s'échappaient de ma bouche, ce qui sembla l'encourager. Dieu merci !

Mon autre sein se sentait négligé, d'après lui et donc il se devait de lui prêter plus d'attention. Je ne m'en plaignais pas. En fait, je me délectais de la sensation délicieuse de sa bouche sur mon corps, et je voulus lui rendre la pareille. Je laissai mes doigts courir sur son torse musclé, arrêtant ma progression à la ceinture de son jean. Là, j'empoignai son entrejambe en le pressant légèrement. Ce qui le fit grogner et pousser contre ma main : ce fut mon tour de sourire.

Il défit l'attache de ma jupe assez facilement ; elle était plus coopérative que mon chemisier. Sans se presser, il baissa la fermeture et la laissa tomber sur le sol : je l'enjambais rapidement. Il sembla heureux de voir que je ne portais pas de bas ; il me restait seulement ma culotte en dentelle noire. S'agenouillant devant moi, il fit descendre lentement ce sous-vêtement. En même temps, sa langue traça un chemin le long de ma cuisse, ce qui me fit frissonner de plaisir. Ensuite, il s'attaqua à l'autre cuisse et me fit languir jusqu'à ce que sa langue se retrouve au seul endroit où je voulais le sentir, où j'avais besoin de le sentir. Il leva la tête et me sourit malicieusement quand il vit mon regard frustré.

« Ron, s'il te plaît », suppliai-je entre deux inspirations.

« Quel est le mot magique ? »

« Maintenant ! »

Souriant, il insinua ses doigts habiles entre mes lèvres ouvertes, et embrassa délicatement mon clitoris avant que sa langue ne se précipite pour lécher le bouton de chaire sensible. J'enfouis mes mains dans ses cheveux de feu et je me cambrai, en profitant de sa magie. Avec chaque coup de langue, chaque mordillement, je sentais les sensations monter vers un plaisir incontrôlable, jusqu'à ce que j'ai du mal à tenir debout. Deux fois, il m'excita jusqu'au seuil de l'extase puis il laissait le plaisir refluer. Je pouvais pas m'arrêter de gémir : c'était si merveilleux. Je l'implorai de ne pas s'arrêter, de continuer à me faire l'amour avec sa bouche. Dieu merci, il m'obéit. C'était le paradis et l'enfer, cette sublime torture. Tout ce que je voulais était de me laisser aller à ce bonheur suprême qui me submergeait au même moment : je voulais que ça dure pour l'éternité.

Il enfonça sa langue en moi, goûtant ma moiteur, puis ensuite, il se retira me laissant vide et frustrée. Je gémis à cette perte pour après crier son nom quand il plongea un doigt, encore et encore dans ma profondeur. Il augmenta rapidement le rythme, ses doigts créant une incroyable friction. Juste quand je pensais qu'il était impossible de ressentir un plaisir plus puissant, sa langue termina l'exploration de mon clitoris négligé. Ce fut comme si une décharge électrique frappa mon corps entier. Je jouis avec une telle force que je l'emprisonnais entre mes jambes. Ça me prit quelques minutes avant d'être capable de relâcher mon étau.

Il se remit debout en souriant. Il baissa la tête vers moi, amenant ses lèvres près de mon oreille. Je pouvais sentir sa respiration sur ma nuque et je ne pouvais pas croire que je recommençais à être excitée. « C'était juste la première partie », murmura-t-il. Ces simples mots me firent trembler de plaisir.

« Que le jeu commence », répliquai-je, en essayant toujours de reprendre mon souffle. Sans autre mot, Ron m'embrassa fougueusement, nos lèvres se rencontrant encore avec passion. Il me poussa vers le mur où il me cloua avec son corps. Engagés dans une étreinte enfiévrée, nous étions sourds à tout ce qui nous entourait. Malheureusement.

« RONALD WEASLEY ! PUTAIN MAIS QU'EST-CE QU'ELLE FOUT ICI ? »

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Quelque chose, ou plutôt le cri de quelqu'un me tira brusquement de mon sommeil, interrompant mon merveilleux rêve. Lydia. Cette petite garce ne pouvait-elle pas éviter d'intervenir dans mon rêve de Ron ? C'était trop demandé ? Avais-je offensé les Dieux du Sexe à un tel point qu'ils me refusaient mon seul plaisir dans la vie ? Apparemment, oui.

Je soupirai en me débarrassant des couvertures. Me levant du lit, je tremblai à la sensation du parquet froid et dur sous mes pieds. Je fis quelques pas vers mes toilettes quand je réalisais que quelque chose clochait. Je ne pouvais pas encore mettre le doigt dessus, car je n'étais pas encore complètement réveillée. C'était ce qui arrivait quand on était tiré d'un sommeil très satisfaisant. Je fis encore quelques pas autour de la chambre, comme j'essayais de trouver mon armoire. Il faisait sacrément froid ici. « Bien sûr qu'il fait froid ! C'est normal quand on porte seulement un légère nuisette, Hermione », me réprimandai-je.

Attendez ! Qu'est-ce que je faisais en nuisette ? Je regardai la chambre et je m'aperçus que ce n'était pas la mienne ! Je n'avais pas de parquet. Je n'avais pas une couette confortable. Je n'avais même pas de fenêtre ! En fait, si. J'avais une fenêtre, mais l'immeuble en face obstruait la vue, ce qui faisait que je n'ouvrais jamais les stores. Qui aurait voulu voir un mur de brique tous les matins ? Pas moi. Ce qui me conduit à poser cette question : Putain mais où suis-je ? Et pourquoi j'ai mal à la tête ? Je retournai m'asseoir sur le lit et je réfléchis à ma situation. Il devait y avoir une explication rationnelle. Je ne me réveillais pas dans des chambres étranges sans raison apparente. Je devais m'y prendre de façon méthodique et scientifique. Bon. Putain, mais qu'est-ce qui se passe ?


Voilà ! Ca lui apprendra à se bourrer la gueule ! Prochain chapitre je sais pas quand, car je pars en vacances !

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