Okay ! Le chapitre 11, tout beau tout chaud, en un temps record ;) !

CADEAU DE NOWEL : p !

Disclaimer : Y a rien qu'est à moi. Mais Draco, maintenant qu'il est vampire, il m'appartient, non ? Non ? Vraiment pas ? Même pas les canines ? Pff… Zêtes ingrats !

ANNONCE IMPORTANTE : J'ai appris que notre cher site avait décidé de nous énerver un peu, en interdisant les réponses aux reviews (RAR) dans les fics. Comment je n'ai aucune envie de voir mes fics disparaître, je vais m'y plier. Je demande donc au lectrices non inscrite, sois de s'inscrire, sois de laisser leur adresse pour que je puisse leur dire combien de je les adores, autrement dit, répondre à leurs reviews.

Pour plus d'informations, allez voir l'excellent guide de en français, par Alixe et Lisandra, à cette adresse : http/ffnetmodedemploi.free.fr/. Vous y obtiendriez des explications sur comment s'inscrire et tout les autres tracas du site, ainsi que des astuces pour lecteurs et auteurs. Je vous le conseille vivement, c'est grâce à ce site si je suis ici aujourd'hui !

RAR (les dernières, quelle nostalgie) :

Bonnie : Ne t'inquiète pas, moi non plus, je ne vous laisserais pas tomber, j'attend trop d'écrire la suite pour ça ;) ! J'espère que ce chap te plaira, avide lectrice !

Lolo : Une nouvelle, encore ! Merci de lire ma fic et bienvenue ! Si non, pour les relations entre Dray et son père, flattée ! Tu as raison, un père reste un père !

Sang Intérêt

Chapitre 13

Je sorti de mes rêveries quand Lucy me parla.

- Chéri ? Chéri ? Dray...

- Hum, quoi ? Ah oui, je suis le leader, il faut l'annoncer.

Lucy éclata de rire, ce qui me remplit de joie, même sans savoir d'où venait son hilarité.

- Je m'en suis chargée, ne t'inquiète pas !

- Mais, euh… ! Il t'on laissée déclarer comme ça : « Vous voyez, le vampire qui rêvasse sur ce banc, c'est mon mari et c'est le leader des Malefoy.

- Oui ! Elle rit à nouveau. Tu sais bien que je suis très persuasive, quand je veux. Ses pauvres fonctionnaires n'on presque aucune volonté propre, il n'est pas difficile pour moi de la faire disparaître. Nous devons transplaner au manoir, maintenant !

Nous nous retrouvons devant notre manoir en un clin d'œil.

Lucy traverse le parc avec une moue dégoûtée.

L'absence de fleurs rouges l'avait beaucoup contrariée et elle s'était promise de s'occuper du jardin dés qu'elle aurait le temps.

Pour évacuer sa fureur, Lucy écrasa une rose jaune.

- J'essaye d'imaginer que c'est ta sœur. Elles ont la même couleur de pétale. Pardon, de cheveux.

- Hey ! Je ne déteste pas cordialement ton frère, MOI. Je suis courtois, MOI !

- Oh, c'est bon. Arthur est un amour. Tu ne trouveras personne pour le haïr. Mais tu serras un prodige si tu ne trouves pas au moins UNE personne de ma famille à détester. En tout cas, tu n'auras pas d'animosité pour Milla, c'est sur.

Elle eu une moue contrariée, avant de réduire en cendre tout le massif de roses jaunes.

Je la contemplais un moment, intrigué. La rencontre avec son frère avait eu pour effet de lui faire retrouver des souvenirs familiaux, apparemment.

- Et qui est Milla, Lucifer ?

- C'est ma sœur Carmilla. Une peste insupportable et aiguicheuse. Je te jure que si elle ose poser ne serait-ce qu'un de ses sales ongles rouges et manucurés sur toi, je lui fais subir le même traitement que celui que je voudrais infliger à ta sœur.

- Je vois qu'au moins, tu n'es pas partiale… Tu n'as pas l'air d'apprécier beaucoup ta sœur.

- Cette espèce d'irresponsable a toujours eu le don de m'énerver. Milla a plus que 100 ans, soit 83 ans de plus que moi, et elle s'obstine à s'habiller en prostituée, comme si elle avait 16 ans. Elle ne fait que courir les boîtes de nuits et les beaux humains dans le seul but de profiter d'eux et de les vider de leur sang. Elle est la personnification de se que Rose croyait que j'étais.

- Ah…

Devant cette diatribe enflammée, je n'ose pas argumenter. Une vague de curiosité m'envahi. La famille Dracula allait être pleine de surprise, ça pour sur…

D'un geste rageur, Lucy rentre de manoir, les immenses portes s'ouvrant devant elle.

Un elfe nous débarrasse nos manteaux et elle se laisse tomber dans un des fauteuils du hall.

Sang d'encre approche, ondulant de la queue. Il me jette un regard inquiet.

La voix de Lucy claque.

- J'ai rencontré Arthur. Il travaille au ministère. Sarah est enceinte de jumelles, c'est pour bientôt, Nolwen et Nalwen. Théo a appelé sa chatte Lunoire. Quincey va avoir un fils prénommé Seth. Voilà.

- Et pourquoi es-tu de mauvaise humeur, demande le chat d'une voix hésitante.

- Voir Arthur m'a rappelé que Carmilla existait.

- Haaaan…

Le chat pouffa, s'attirant un regard noir de Lucy qui s'enfonça un peu plus dans son fauteuil en lâchant un « Peuh… » méprisant.

Je souris, avant d'appeler notre majordome, pour demander que l'on serve le repas.

Lucy se tourne vers le majordome.

- Monsieur…

- Hector, miss.

- Hector, veuillez préparer un repas normal pour Mrs. Malefoy et quelque chose de végétarien pour moi et mon mari.

Ah oui, cette histoire de viande… Et Mère.

Je vais revoir Mère.

Alors que j'ai envoyé son mari, alias, mon père, à l'asile.

Et va-t-elle habiter dans le manoir avec nous.

La connaissant, elle refusera.

Tout comme elle refusera de vivre seule dans un des immenses et sinistres manoirs secondaires.

Que vais-je lui dire ? Et où va t'elle habiter ?

Rose ?

Sûrement pas. Elle aurait trop peur que Mère découvre ses secrets prohibés.

Léopold ?

Je n'en suis pas sur. Il a développé une certaine aversion pour les Malefoy. Si il vit toujours chez ses amis… Mère a toujours aimé Léopold.

Mais il s'est employé a coupé tout contact avec les Malefoy.

Il s'est teint les cheveux, il a changé de nom. C'est surtout la teinture qui a vexé mes parents. Eux qui on toujours tiré une grandes fierté de leur blondeur…

Tout à mes pensés, je sens Lucy qui m'attrape par la main.

- Dray ? Poussin ?

- Lucy ! Je t'ai déjà dit de ne pas m'appeler comme ça !

- Oh, aller, mon canari, ne sois pas si grognon !

- Lucifer !

- Il est fâché, le leader ?

Un sourire espiègle éclaira son visage avant qu'elle m'embrasse.

Le bonheur la rendait si semblable à sa mère.

Wilhelmina…

Lucy me poussa sur le canapé, mais j'étais toujours absent.

Les femmes Dracula me faisaient décidément un drôle d'effet.

Le rire de la mère de Lucy résonna à mes oreilles alors que celle-ci posait sa tête au creux de mon épaule.

Ces mères, aussi, elles n'attirent que des problèmes.

Lucy posa un baiser sur ma joue.

- Dray ?

- Hum ?

- A quoi tu penses ?

- A rien. Je ne pense a rien.

- Sûûûûr… ?

- Lucy, arrête. Appelle ma mère pour le repas. Je vais…

- Faire quoi… ?

- Je ne sais pas ! Vas-y, Lucy.

Je ne sais pas pourquoi j'étais d'aussi mauvaise humeur, tout à coup.

Mais qu'est ce qui m'avait prit, de songer ainsi à Wilhelmina ?

Lucy s'écarta de moi. Sûrement vexée.

Elle disparut dans les couloirs du manoir.

Mais que m'arrivait t'il ?

Toutes ses histoires me pesaient. La famille Dracula, ma propre famille…

Les Malefoy. Cette bande de traîtres, d'assassin, de fourbes, de voleurs…

Vais-je supporter toute cette racaille ?

C'est sûr qu'ils allaient tous rappliquer.

Et sera leader par ci, Draco par là… Ils se livreront à toutes les bassesses pour me plaire et mieux me poignarder dans le dos.

Il faudra que je me débarrasse des adeptes de Voldemort.

Je me demande si je ne pourrais tout simplement pas tous les éliminer.

Non. Cela créerait trop de tensions. Je dénoncerais juste les plus importants.

Mon regard s'arrête sur les bustes exposés dans le hall.

Aïeul Algie II. Professionnel du banditisme en col blanc.

Célèbre pour avoir fait assassiner deux Ministre de la Magie sans mettre un seul orteil a Azkaban.

Aranea la Sans Tête. Stratège de génie. Exilée en France. Amatrice de décapitations.

Organisatrice secrète de la révolution française. Epouse de Joseph Ignace Guillotine.

Uxuroa la Veuve. A eu 15 maris, tous décédés mystérieusement.

Notoire pour sa beauté légendaire. Dans le style blonde glaciale, bien entendu.

Tous des déchets de la société, mais tellement brillants. La famille compte tellement de génies du crime.

Les Malefoy ont toujours été doués pour l'illégalité de luxe.

La fourberie, l'hypocrisie, la duplicité, le mensonge. Tant de belles qualités des Malefoys.

Hector fait sonner la cloche.

Il est temps de faire face à Mère ET à Lucy.

Vraiment, quelle folie m'a pris de contrarier Lucy juste avant le repas ?

Je vais être assis en face d'une Malefoy et d'une Dracula qui ont toute une raison de m'en vouloir.

Je vais me faire massacré… !

J'entrais dans la salle à manger, et tombais en extase devant un tel spectacle.

Ma mère et ma fiancée, la première tout de blanc, avec ses cheveux d'ors et la deuxième, plus sombre que les ténèbres elles-mêmes, a tablée ensemble, rient aux éclats.

Je me sens tout secoué.

Je prends place en fin de table et Lucy tourne la tête vers moi.

- Ah, et voici l'homme de nos vie !

- Draco, mon enfant, enfin te voilà. Ta fiancée est vraiment quelqu'un de plaisant !

Je lance un coup d'œil en coin à Lucy. Elle me fait un sourire éblouissant.

La sournoise. Elle avait sortis le numéro de charme…

Je répondis un « N'est ce pas ! » resplendissant à Mère.

Hector surgit, apportant avec lui un plat végétarien, et un peu de faisan pour Mère. Je jetais un regard dépité sur mon assiette remplie de salade.

Moi qui avais été un carnivore convaincu, me voilà réduit à manger de l'herbe comme un vulgaire lapin.

Je poussais un soupir résigné. Si Lucy était à ce prix…

Celle-ci me sourit, d'ailleurs.

- Allons, Dray. Ce ne sont que des légumes.

Mère lâcha un de ses gloussements amusés.

- Mon petit Draco a toujours détesté les légumes, et cela depuis qu'il est tout petit. Il est d'ailleurs suspect qu'il ait commandé un menu végétarien. Que t'arrive t'il, poussin ?

- Mère ! Je suis un vampire, pas un poussin ! C'est d'ailleurs pour cela que je me dois de manger végétarien. A ce propos, Lucy, est-ce vraiment obligatoire.

- Absolument. Il est d'usage, chez les Dracula, de ne pas manger de viande. Du sang inférieur.

Un élan de fierté me traversa. Lucy maniait le langage alambiqué de la haute société et de la famille Malefoy comme si elle n'avait jamais parlé autrement.

Je sentis mes derniers lambeaux de mauvaise humeur disparaître. Je devrais déposer un brevet : « Achetez un sourire Draculien, très efficace contre les sautes d'humeurs ». Mère eu un sourire.

- Alors comme ça, les Dracula ont eu aussi la notion du sang inférieur ?

- Pas exactement de la même manière que les sorciers, mais l'on peu dire le comme cela.

Lucy avait même réussi à glisser une allusion aux convictions de la famille. Manifestement, elle déployait tous ses charmes... La conversation dériva. Les hauts faits des Dracula et des Malefoy furent évoqués, ainsi que les déboires que Mère avait eu avec St Mangouste, jusqu'à ce qu'elle prononce la phrase que j'attendais au fond de moi.

- Au fait, Draco, je ne vais pas demeurer au manoir éternellement. Je ne souhaite pas imposer ma présence à un jeune couple !

- Voyons Mère ! Nous ne sommes absolument pas incommodés par votre présence !

- Oh que si, vous l'êtes. Et si vous ne l'êtes pas encore, et bien vous le serez.

- Si vous persistez. Voulez-vous que je demande à Rose de vous accueillir ?

Mère fronça le nez.

- Sûrement pas. Cette petite ingrate ne m'admettra jamais chez elle, et je refuse de poser ne serrais-ce qu'un pied dans sa demeure et ses entreprises malhonnêtes.

Comme je m'y attendais. Mère et Rose se sont toujours très mal entendues.

- Alors peut-être voulez vous que je face apprêté un manoir a votre intention ?

- Non plus. Je ne pourrais vivre seule dans un manoir démesuré.

- Vous serez entourée de domestiques, Mère.

- Cela reviendra au même.

- Et bien… Il reste Léopold.

Les yeux de Mère étincelèrent. Elle avait toujours adoré Léopold. Peut-être parce qu'on le lui avait enlevé. En tout cas, il était son préféré. J'avais été légèrement jaloux, dans ma jeunesse, jusqu'à ce que je me désintéresse du sort de Mère.

- Mon petit Léopold ? Léopold nous a renié, aussi sûrement que nous l'avons renié.

- Mère… Tu n'as rien renié du tout. Se sont Père et Rose qui l'on renié.

- Et toi, cela t'indifférait.

Je jetais un regard glacé sur Mère. Celle-ci soupira.

- C'était toujours mieux que de le renier. Léopold a changé de nom, de couleur de cheveux, de vie. Il désire nous oublier. Il me l'a dit.

- Il nous l'a dit. Mais ce n'était qu'une proposition. Je sais que tu as toujours aimé Léopold.

- En effet. Mais cela ne résout pas notre problème.

Mère fixa le portrait de Père, dans le mur. Juste a côté trônait le mien, dans toute ma splendeur, canines sorties. Les portraits s'accrochaient automatiquement à chaque nouveau leader.

- Je pourrais trouver asile chez une amie.

- Es-tu sure, Mère, de ne pas vouloir un de nos manoirs ? Ils sont tous élégants et tout a fait dignes de vous. Soyée assurée que je ne vous livrerais pas Hankergun !

- Draco, mon chéri. L'état vampirique aiguise ton humour. Tu ne faisais jamais de plaisanteries, quand tu étais plus jeune.

- Mère, ma question.

Mère secoua la tête. Ses cheveux blonds presque blancs ondulèrent a nouveaux, alors qu'elle me lançait un regard courroucé

- Non. Je trouverais une relation vivant seule pour cohabiter avec moi. Dans se cas uniquement, j'accepterais un de tes manoirs. Et pas de discutions ultérieures.

- Si c'est votre désir.

Nous terminâmes le repas en silence.

Mère se leva la première et sur un sourire poli, se retira dans sa chambre.

Je me levait, suivit de Lucy. Après un bref parcours dans les couloirs, en silence, nous arrivâmes dans le bureau de Père, maintenant le mien.

Je m'assis.

- Alors, vile démone, tu oses séduire ma mère.

- Moi, j'y arrive sans me faire réprimander sévèrement, poussin !

- Toi, tu n'as pas à traiter avec elle de pareils sujets.

Lucy laissa échapper un rire.

- Oh, le style Malefoyen ! Je me suis retenue de rire pendant le repas. Quel vocabulaire et tournures de phrases pompeux !

- Tu t'en es très bien sortie.

- C'est normal, je suis une démone.

- N'oublie pas que je suis un démon.

Elle cola un baiser sur ma joue.

- Alors monsieur le démon, je te propose de continuer à suivre le programme de la journée, a moins que tu n'ais une meilleure idée.

Elle ondula. Mais c'était raté. Le « programme de la journée » était bien trop chargé pour avoir des bonnes idées.

- Tu as raison…

Lucy s'approcha, rictus cannibale aux lèvres.

- … nous allons suivre le programme de la journée.

Elle se laissa tomber dans fauteuil, bougonnant un « crétin » presque inarticulé.

Je lui fis un sourire moqueur auquel elle répondit en me tirant la langue.

- Et quel est le programme, selon monsieur le puritain ?

- Nous allons passé au couvant pour valider ton inscription.

- Tout, plutôt que passer toute ma vie avec cet homme si pressé sans aucun moment pour sa fiancée.

Elle se pendit à mon coup et je lui cédais.

- Je te gâte trop.

- Mais non !

XOXOXOXOXOXOXOX

« Toc, toc, toc »

- Mmmm… ?

- Le Maître va être en retard à son rendez-vous avec la Gazette du Sorcier.

- Mmmm !

- Maître ?

- Lucy, arrête ! Hum… Nous arrivons !

Les pas de l'elfe de maison s'éloignèrent et Lucy pouffa, s'accrochant à la cravate que j'essayais de remettre en place.

- Lucifer ! Tu vas m'étouffer !

- Tu es déjà mort, imbécile. Et rien que c'est dernière minutes, tu aurait de quoi mourir 3 fois…

- Ce n'est pas une raison pour m'empêcher de mettre ma cravate. Allons, nous devons aller à la gazette.

Avec une moue boudeuse, Lucy remit en ordre ses cheveux et sa légère robe noire.

Elle passa sa langue sur ses lèvres.

- Draaaay. Je n'ai plus de rouge à lèvres.

- Arrête, Lu'. Là, on dirait la succube que tu as jouée pour Rose. Tu te rempliras la panse APRES le rendez-vous. Je t'ai déjà cédé, je ne vais pas recommencer.

- Sûûûûr ?

Elle m'embrassa sauvagement, et je faillis me laisser emporté.

Mon dieu… Lucy avait réellement un pouvoir sur moi : Elle était très douée pour me faire manquer des rendez-vous pour des choses non catholiques.

Je la soulevais pour la poser sur le bureau, ou sa robe fit des plis noirs tout autours, d'elle, comme des pétales.

- Tu ne m'auras pas, démone.

- Qu'est ce qui t'a pris de faire cette promesse débile ?

- Mon père à toucher un petit paquet d'argent grâce à cette promesse débile.

- Hum... Cela reste très bête. La gazette s'intéresse donc de si près à ta vie amoureuse ?

- Plus que ne le pense... Mais maintenant sa suffit. On y va.

Lucy me suivit dans la cheminée.

Nous passons par le Chaudron Baveur, puis sur le chemin de Traverse accordant qu'une attention limitée au tapage et au gens qui se retournaient sur notre passage.

Nous nous dirigeons vers une ruelle secondaire devant une maison carrée ou «LA GAZETTE DU SORCIER» s'étalait en gros sur la devanture.

La réceptionniste, Margaret, qui a toujours l'air d'être tombée dans un pot de peinture, nous assaille.

Bonjour monsieur Malefooooooy ! C'est en quel honneuuuur ?

Elle s'accroche comme une sangsue à mon bras, me lançant des regards suppliants qui surpassaient de loin ceux d'une biche en détresse.

Lucy voit rouge et sort ses canines. La pauvre Margaret recule, horrifié.

Je jette à Lucy un regard moqueur (qu'est ce qu'elle est mignonne quand elle est en colère). Puis j'adresse un sourire à Margaret, rassurant et charmeur. Conserver mes fans, tout de même…

- Bonjour Margaret. Je viens annoncer mes fiançailles.

Margaret foudroie Lucy le plus haineusement possible, des éclairs dans ses yeux pervenche. Ma douce lui adresse un sourire triomphant, toute canines dehors.

L'effet est saisissant, Margaret fait deux pas en arrière. Pouffsoufle.

Elle me fixe d'un air larmoyant avant d'énoncer, d'un ton à mi chemin entre la minauderie et les sanglots hystériques.

- C'est dans le bureau de Meg Andersen, 2ème Étage, troisième porte à gauche. A bientôôôt, Dracoooooo.

- A bientôt, Margaret !

Rien que pour la tête de Lucy, cela valait le coup. Elle me foudroie, avant de faire onduler sa robe légère en se retournant.

Après quelque couloirs et escaliers, nous voici devant le bureau de Meg Andersen.

Andersen. La mère de Anne-Laure Andersen.

La chroniqueuse de la rubrique People.

Visage fin, courts cheveux blond et lunettes à monture en fer, elle ressemble un peu à un rapace. Mais, si on l'imagine plus jeune et avec un style moins strict, on peu retrouver les courbes harmonieuses, la beauté et la finesse de sa fille.

- Draco ! Il semble que tu ais enfin trouvé ton bonheur. Et je vois que ce n'est pas ma fille.

- En effet, Meg. Voici Melle. Lucy Dracula Harker, Malefoy très bientôt.

- Bonjour mademoiselle. Veuillez vous asseoir...

Elle fait apparaître deux chaises.

- Alors, comment cela s'est t'il passer ?

- Nous nous sommes bien évidemment rencontré à Poudlard. Lucy étant un vampire, j'ai rejoint sa condition. Mon père aillant été interné a St Mangouste, j'ai prit les fonctions de leader des Malefoy, ainsi que Malefoy's Manor comme résidence principale.

- Ah, oui, j'ai appris cet incident regrettable au sujet de votre père. Pour votre mariage, prévenez moi pour que j'envois deux agent de La gazette...

- Si tel est ton désir, Meg... Mais tu es sure que le public s'intéresse tellement à mes intrigues amoureuses ?

Meg décroisa ses jambes et se pencha vers moi, passionnée.

- Absolument ! Anne-Laure est devenue la traînée nationale rien qu'à cause de ses rapports avec toi et de sa lutte dévergondée pour te récupéré. N'importe qu'elle sorcière d'Angleterre lisant La gazette suit avec avidité tes aventures. Les intrigues amoureuses les plus recherchée son les tiennes et celles du Survivant. Etant donné qu'Anne-Laure vous a poursuivit tout les deux simultanément… Et nous avons un nombre de lettres d'admiratrices très élevé !

- Etonnant...

- Tu es célèbre, Draco et demain, ta jeune fiancée le sera autant que toi.

Elle se tourne vers Lucy.

- D'ailleurs, je vous félicite ! Avoir mit le grappin sur Draco Malefoy. Ma fille, Anne-Laure à bien crut réussir...

- Oui, en effet. Mais penser à la remercier ! Si elle n'avait pas essayé un coup avec Draco, il aurait peut-être continué à n'être qu'un simple jeu...

Les yeux de la journaliste s'agrandirent. Je me retins de pouffer, pourtant légèrement vexé. Je n'avais pas très bien digéré le fait de n'être qu'un jouet. Mais après tout, je n'étais qu'un humain.

- Vous considériez Draco Malefoy comme un JEU ?

- En effet.

- Vous êtes bien la première fille du monde à me dire ça !

J'intervins, prenant le parti d'être amusé :

- Lucy est particulière, c'est bien pour ça que je l'ai choisie... Penser donc, remercier la fille qui a bien failli briser notre couple pour toujours, causer ma mort et celle de Lucy !

Meggan était au bord de la syncope.

- Anne-Laure est incorrigible et je le sais. Elle fait parler d'elle, car la jeune Weasley défend son Survivant bec et ongles. Mais de la à causer une mort, de plus celle d'une vampire, supposée immortelle ?

- Voyez, Lucy est un vampire. Quand un vampire aime, c'est pour toujours et il n'admet pas qu'on ne l'aime pas. AnLo m'a pris par surprise et Lucy l'a appris. Elle a bien faillit me tuer, avant de manquer de mourir elle même de chagrin, la seule manière de mourir pour un vampire.

- Mon dieu ! Que c'est romantique ! Quel scoop ! Oh, Draco qu'elle chance ! Un vampire a faillit mourir pour toi ! Mademoiselle, vous mériter vraiment votre mariage ! Et un oscar de la mise en couple la plus réussie. Oh, félicitation Draco ! Ma pauvre Anne-Laure !

Meg était en ébullition. Elle nous couve du regard, émue, avant de reprendre.

- Draco, tu as vraiment fait le bon choix. Maintenant qu'il n'y a plus de danger, je peut t'avouer sans remord qu'AnLo ne s'intéresse qu'à la gloire et l'argent. Mais je suppose que le leader doit être débordé. Je vous souhaite le bonheur, mes enfants ! Bonne chance et au revoir !

Une seconde plus tard, nous sommes à la porte de son cabinet et on entend multiples froissements de parchemin avant d'entendre ce qui ressemblait un gloussement étouffé.

« Mon dieu, Betty, tu ne me croira jamais ! Je veux les meilleures sur ce coup là ! »

Dans le hall, Margaret se pend a nouveau à mon bras. Apparemment elle tient vraiment beaucoup a moi, pour défier Lucy ainsi. Je ne savais pas cette dernière si possessive, d'ailleurs. Elle me pousse sur un banc. Sa voix claque, dure.

- Attend moi là, Dray.

Elle attrape le bras de Margaret et l'arrache de moi contre son grès.

La pauvre réceptionniste tremble comme un feuille, visiblement terrorisée.

- Lucifer !

- Toi, tais-toi !

Elle arracha un gémissement à Margaret avant de l'entraîner à l'écart.

On entendit un bref cri, puis plus rien.

Une minute plus tard, Lucy revient, sans Margaret.

Elle s'était remise du rouge à lèvres.

- Lucy ! C'était Margaret !

- Justement !

- Mais…

Elle me coupe d'un geste de la main.

- Pas de mais !

- Tu l'as tuée ?

- Bien sur que non, triple hamster ! Maintenant, la royale blondeur se tait, Miss. Dracula Harker est en rogne.

La royale blondeur… Non mais franchement…

Je suis un Draco Malefoy opprimé.

XOXOXOXOXOX

Et voilà. Un peu plus sur la maman à Draco, la tension qui monte chez les Dracula…

La suite au prochain épisode !

(Je m'excuse encore pour ma lenteur…)

Souvenez vous que je vous adore et BON NOËL !