Comme prévu, on est le jeudi 23 février et je poste la suite de cette histoire si palpitante que je suis sûre que vous n'en dormez pas la nuit ! Enjoy !
Merci à mes revieweuses : Elliania, Wendy Malfoy, moggliesmad, vava cracra , Magikal-Fairy , aminteitha, Allima, Dryadia, Mely-chan86, Faeris (et son P'ti Doigt), Anacofleb, Sandra77, Celenelen , gigi, riri, Melle Potter, celune, twinzie, SoPhIaGrInT, virg05, Misao-Chan3, Dinou, angie, heloise, alex et Calimera.
Ding Dong ! La garce s'en va !
La confusion me submergea, alors que j'essayais de me souvenir des évènements qui m'avaient conduit à me retrouver dans cette chambre, seulement vêtue d'une nuisette. En regardant autour de moi, je remarquai un sac posé dans le coin de la pièce, et je le reconnus comme le mien. Enfin quelque chose de familier ! Je traversai la pièce et je ramassai le sac pou en fouiller le contenu. Victoire ! Je retrouvai ma robe de chambre et je l'enfilai avec un sentiment de reconnaissance. J'étais maintenant capable de quitter cette chambre étrangère sans la peur de montrer mes fesses à tout le monde.
J'entrouvris la porte avec précaution, et je jetai un coup d'œil dans le couloir joliment meublé. Rien ne semblait sortir de l'ordinaire, à moins de prendre en considération le fait de se réveiller dans un lieu étrange et inconnu. Je rassemblai finalement mon courage et je me risquai dehors. Je n'avais fait qu'un ou deux pas quand j'entendis des voix venant de ce qui semblait être la direction du salon. Je me rapprochai silencieusement en espérant éclairer ce petit mystère.
Une fois atteint le bout du couloir, j'avançai prudemment la tête jusqu'au coin, et je reconnus immédiatement la pièce et ses occupants. Ron et Lydia se tenaient au milieu du salon, et j'avais la nette impression que leur conversation se transformait rapidement en dispute très animée. Et, j'étais aux premières loges. Souriant intérieurement, je reculai doucement dans le couloir pour ne pas être vue, et j'écoutai.
« Lydia, tu vas arrêter d'être déraisonnable », dit Ron.
« Je ne suis pas déraisonnable, Ron », souligna Lydia-la-salope.
« Son appartement était horrible. Je ne pouvais pas la laisser là-bas une seconde de pl… », commença Ron avant d'être coupé.
« Je ne la laisserai pas habiter ici ! »
« De qui parle-t-elle ? » me demandai-je.
« Ce n'est pas comme si tu avais le choix, Lydia », dit Ron en haussant la voix. Ayant déjà entendu cette voix beaucoup de fois moi-même, je savais que Ron était sur le point de perdre son sang-froid. Et, quel spectacle merveilleux ce serait !
« Je ne comprends pas pourquoi elle doit vivre ici. Je suis ta petite copine et tu ne m'as jamais laissé vivre ici », affirma-t-elle. Bien, bien. C'était une intéressante petite nouvelle. Peut-être que ce n'était pas aussi sérieux que je le pensais entre eux.
« C'est ma meilleure amie. C'est tout ce que tu as besoin de savoir. » Bien envoyé, Ron !
« Donc tout ce qu'Harmony a à faire », commença Lydia-la-pétasse.
« Hermione », corrigea Ron.
« Donc tout ce qu'Hermione », répéta-t-elle correctement, « a à faire, c'est faire irruption dans ta vie, après ne pas t'avoir parlé depuis quatre ans, se saouler, et elle a ta bénédiction pour ramener son petit cul de Sainte-Nitouche sur mon territoire ? » De quoi parlait-elle, 'petit cul de Sainte-Nitouche' ? Attendez ! Avait-elle dit saoule ? Quand est-ce que je me suis saoulée ? Et, quand ai-je emménagé avec Ron ?
Je tentai de faire le tri dans mon esprit quand je fus soudain frappée par une vision de moi, malade derrière un buisson, en compagnie de Ron. Lentement, des images de mes frasques de la nuit précédente commençaient à me revenir. Je tentai de réprimer un gémissement quand il devint évident que moi, Docteur Hermione Granger, je me trouvais dans cet état comateux à cause d'un excès de boisson. J'avais été bourrée !
Merde ! Je détestais ça quand Ron avait raison. Repoussant le souvenir déplaisant et quelque peu embarrassant de mon ivresse, loin dans mon esprit, je redirigeai mon attention sur Ron et la connasse. La voyant se tortiller sous le regard furieux de Ron était juste ce qu'il me fallait pour éclairer ma journée.
« Territoire ? Je suis juste un bout de viande pour toi, Lydia ? » demanda Ron.
« Non, bien sûr que non ! Ce n'est pas ce que je voulais dire », répliqua-t-elle, bien qu'il semblait qu'elle soit moins confiante qu'avant.
« Bon, qu'est-ce que tu veux dire alors ? »
« Je voulais juste dire ce que je m'efforce de te dire depuis que je suis arrivée. L'avoir ici est totalement inacceptable. »
Jetant un coup d'œil dans la pièce, je remarquai que Ron restait peu impressionné, les sourcils froncés de frustration et les bras croisés sur son large torse. Mon Dieu, j'adore ce torse ! « Ça ressemble méchamment à un ultimatum, Lydia. »
D'abord, elle parut hésiter mais elle reprit vite ses esprits. Apparemment, elle choisit de faire valoir ses droits. « C'est ça. Tu dois décider, Ron. C'est moi ou Harmony. » Une fois ces mots dits, elle prit un air supérieur, comme si elle connaissait la réponse de Ron.
Il garda le silence pendant quelques minutes et son absence de réponse était quelque peu décourageante. 'Oh Seigneur, Ron. Choisis-moi ! Choisis-moi ! Choisis-MOI !'
« Alors, c'est Hermione », répliqua Ron calmement. OUI !
Le visage de Lydia-la-salope se décomposa. Ce n'était évidemment pas la réponse qu'elle attendait. « Quoi ? » hurla-t-elle.
« Il n'y a rien d'autre à ajouter. Je te connais seulement depuis trois mois ; je connais Hermione depuis plus de la moitié de ma vie. »
« Mais, mais », bafouilla-t-elle.
« Il n'y a pas de 'mais'. C'est un adieu Lydia. Tu devrais partir. »
« C'est ça, catin, barre-toi ! 'Ding Dong ! La garce s'en va !', chantai-je silencieusement, et je dus résister à l'envie de danser la danse de la victoire. Heureusement, j'eus la présence d'esprit de retourner en courant vers la chambre avant que Lydia ne sorte du salon. Vu où j'étais, elle aurait pu me voir en traversant le couloir.
Je me précipitai dans cette chambre inconnue et, dans ma hâte, je me cognai le doigt de pied dans mon vanity. « Oh, putain de merde ! » m'exclamai-je, et je fis le tour de la pièce en sautant, mon pied dans la main. J'entendis soudain les pas de Ron dans le couloir, et ils se rapprochaient. « Merde ». Toujours en tenant mon appendice blessé, je sautillai frénétiquement vers le lit et je me glissai dedans. Juste quand je finissais de me tortiller sous les couvertures, Ron ouvrit la porte.
Et encore un de fini ! La prochaine fois, Hermione essaie de ne pas perdre la tête face à un Ron très sexy. Reviews SVP !
