Alors, voilà votre chapitre 14. Mais avant que vous ne déchaîniez votre colère sur moi :
CE RETARD ATROCE N'EST PAS DE MA FAUTE! INTERNET NE FONCTIONNAIT PLUS DANS MA DIVINE DEMEURE, ET TOUT MON ORDI EST DÉTRAQUÉ.
C'était vraiment un enfer.
En plus, je suis dévorée par une injuste culpabilité.
Que voulez vous, je vous adore trop.
Au fait, si je n'ai pas répondu à votre review, faut me le dire, parce qu'avec ce nouveau système, je suis un peu perdue, toute mes excuses si j'en oublie un TT
Sang Intérêt
Chapitre 14
Le massacre
Je rentrais au manoir, furieuse.
De plus, cette Margaret ne m'avait absolument pas nourrie. Du sang d'imbécile simplette.
Décidément, Draco et moi étions les être les plus incompréhensibles de la planète.
Les sautes d'humeurs, ça nous connaissait.
D'abord lui, ensuite moi. Nous avons été survoltés, aujourd'hui.
Et qu'est ce qui m'avait prit ?
Ça m'avait mit hors de moi, que cette petite gourde se pende au bras de Draco ainsi.
Et en plus, j'avais faim.
Mais… Oui ! Bien sur !
Etais-je bête ! Draco et moi avons faim. C'est pour cela que nous avons été irritables, aujourd'hui !
Dray devrait faire sa première victime prochainement…
Pauvre poussin. Il va découvrir…
Pas la peine d'y penser maintenant. Cela sera déjà assez pénible sur le moment.
Je traversais le hall à grande enjambée.
Soudain, je m'étais rendu compte que je ne savais pas où j'allais.
Agacée, je me retournais immédiatement, rentrant en plein dans Draco qui me suivait en courant.
Nous tombions tout les deux a terre.
- Aïe ! Je comprends que tu cherches le contact par tous les moyens, ma douce, mais tu ne pouvais pas en choisir un plus doux ?
Oh, l'abruti… Je suis en train de m'énerver…
- IMBECILE ! OÙ EST NOTRE CHAMBRE DANS LE MANOIR !
- Je… euh… Mais Lu'... ?
- REPOND IMMEDIATEMENT AVANT QUE JE ME FACHE !
- Parce que tu n'es pas fâchée, là ?
Je sentais que la moutarde me monte au nez. Au bout des oreilles, même.
- SI ! OÙ EST NOTRE CHAMBRE, AVANT QUE JE NE DÉCIDE DE TE FAIRE DORMIR SUR LE CANAPÉ !
- IL Y A AU MOINS 148 CHAMBRES A MALEFOY'S MANOR ET JE NE RISQUE PAS DE FINIR SUR LE CANAPÉ ! ET NOTRE CHAMBRE, ET BIEN CE SONT LA CHAMBRE DES EPOUX MALEFOY, BIEN ENTENDU, MAIS SI MADAME EST TELLEMENT ÉNERVÉE, ELLE N'A QU'À DEMANDER À HECTOR DE LUI SERVIR DE BOUILLOTE, PARCE QUE JE DÉMISSIONNE POUR CETTE NUIT !
Draco me jeta un regard furieux, auquel je lui avais répondu par des yeux de la mort qui tue.
- SOMBRE CRÉTIN !
- ESPÈCE DE SUCCUBE !
- SUCCUBE TOI-MEME !
- DÉMONE !
- SADIQUE !
- MEURTRIÈRE !
- GAMIN DE CINQ ANS !
On entendit un petit rire ironique.
- Et bien, à vous entendre, on pourrait mettre cette dernière phrase au pluriel.
Je m'étais retournée en même temps que Draco, prête à chauffer les oreilles de cet individu qui osait s'interposer dans une dispute de vampires à jeun. Draco avait apparemment eu la même idée que moi.
- Non mais de quoi vous vous…
Il s'arrêta net dans sa vocifération.
- Mère !
- Très chers enfants. Arrêtez donc de vous chamaillés. Vous voulez grignoter quelque chose ?
Nous avions répondus en cœur un « Oui ! » spontané.
Draco m'avait foudroyé du regard et je le lui rends bien.
Cet espèce de voleur de la haute société, cet hypocrite, ce… ce…
Oh, il est vraiment mignon quand il est fâché !
Aaaaah ! Mais qu'est ce qui me prend !
Narcissa Malefoy reprit, soucieuse.
- Un petit encas végétarien ?
Un même « Non ! » sortis de nos deux bouches.
Il avait comprit.
Il s'approcha de sa mère et lui saisit le bras.
-Nous allons nous débrouiller seuls, Mère, merci. Il y a certaines sortes de nourriture propre à notre condition qu'Hector ne peut pas préparer. Montez vous coucher, vous devez être exténuée après cette journée.
Mrs. Malefoy le dévisagea, l'air grave.
- Oui, je suis absolument épuisée. Je vais me cadenasser dans ma chambre. On ne sait jamais ce qu'il peut arriver, quand des bêtes sauvages ont faim, elles font souvent n'importe quoi. Ça cède facilement à ses pulsions, un animal.
Les paroles claquèrent comme un fouet. Draco était comme paralysé, sous le choc.
Je me glissais à côté de lui, sifflant comme un serpent.
Effet désiré, la mère me jeta un regard glacé et monta les escaliers, en bonne poupée articulée.
On se demandait qui était le vampire…
Je consolais Dray du mieux que je pus.
Oubliée, la querelle imbécile. Je le câlinais, alors qu'il se laissait tomber dans un canapé.
- Je rêve. Dis moi que je rêve. Ma mère ne vient pas de me traiter de bête sauvage. Encore moins d'animal. Je rêve. En fait, je suis bien au chaud dans mon lit, et tu chantonnes des berceuses en t'admirant dans la coiffeuse. Je vais me réveiller en sursaut, et tu vas me dire de me rendormir quand je t'aurais dit d'une voix inexpressive que j'ai fait un cauchemar.
- Chéri… Je… C'était une réaction à prévoir… Mais elle ne sait pas ce qu'elle dit.
- A ton jamais vu un Malefoy parler sans savoir ce qu'il dit ?
- Oui, toi, quand tu as affirmé que tu m'aimais !
- Lucy ! Ma mère me considère comme une bête sauvage !
Ma compassion avait des limites, surtout quand j'avais faim.
Mrs. Malefoy m'énervait maintenant au plus au point.
- Tu veux que je te dise, Dray ! Elle a raison, totalement raison et entièrement raison. Nous sommes des bêtes sauvages, faites pour tuer. Nous nous nourrissons de sang, Dray, pas de jus d'orange ! Nous TUONS, nous sommes de ASSASSINS, des MEURTRIERS ! Nous sommes fait comme cela, Draco, nous sommes des bêtes, nous chassons pour nous nourrir. La vie est faîtes ainsi, nous ne sommes pas des agneaux. Nous sommes des animaux, et des animaux avides de tueries. Mais nous avons un esprit, bien plus fin que celui de la plupart des humains. Nous sommes capable d'amour, d'amour véritable, autant que de la haine la plus brute. Mais malgré tout cela, nous ne serons jamais des humains. Et si le seul mot qu'ils ont trouvé pour désigner les êtres différents d'eux même c'est « animaux » et bien OUI nous sommes des animaux. Et si notre soif de mort et de sang peut avoir à leurs yeux un caractère qu'ils nomment « sauvage », et bien OUI, nous sommes des BÊTES SAUVAGES !
J'avais finit ma diatribe dans un hurlement strident qui résonna dans tout le manoir.
Draco sursauta, lui qui était resté amorphe tout le long de mon sermon. Lentement, ils se leva et se tourna vers moi.
Un sourire dévoila ses canines, sensuel, carnassier, bestial. Vampirique.
- Nous sommes des animaux, hein… Des bêtes sauvages ? Faîtes pour la chasse, faîtes pour tuer… ? Et bien, qu'attendons nous, chassons et… tuons.
- C'est comme cela que je t'aime, mon Draco, mon empereur !
Si je suis un jour empereur, tu seras mon impératrice, et nous saignerons le monde ensemble, Lucifer !
Il me fit tournoyer tout en disant ses délicieuse paroles.
Les véritables démons enfouis au fond de nous venaient de se réveiller.
Nous partîmes du même rire de déments, avant de sortir de manoir en courrant, nos capes volants derrière nous, telles deux chauves-souris.
Des chauves-souris avec un sérieux désir de massacre.
Je lâchais un cri suraigu, achevant de faire mourir les alentours d'une crise cardiaque.
Draco m'enleva dans les airs tout en courrant, me fit décrire un cercle parfait, avant de me reposer a terre, poursuivant dans notre course une folle chorégraphie.
La même lueur de folie destructrice brillait dans notre regard quand nous atteignîmes le village le plus proche.
Tuer, boire du sang, du sang frais. Déverser des litres d'hémoglobine, faire rugir de douleur, hurler de terreur.
Nos canines étincelèrent dans le noir quand nous nous sourîmes, envoûtés.
Une jeune fille insensée hurla, supplia, pleura toute les larmes de son corps.
Comme entraînés dans une danse démente, nous rîmes aux éclats en tuant toute sa famille.
Leurs cris nous nourrissaient presque autant que leur sang, qui tâchait le sol presque autant que leur larmes.
Ils s'époumonèrent à l'agonie, pendant que nous leurs faisions subir les plus infâmes tortures, une lueur malsaine dans le regard, emplis d'une joie infinie.
Nous étions des vampires, nous pouvions les tuer, cela n'avait aucune importance.
C'était l'amusement parfait, le comble de l'extase.
Draco et moi partageâmes un nouveau rire cruel, sadique, qualifiable par tous les adjectifs inventés par les humains pour dire mauvais.
Mais tellement, tellement délicieux.
Tellement, tellement empli de la folie qui formaient nos êtres, de la maestria avec laquelle nous détruisons, de la virtuosité avec laquelle nous répandons l'horreur, de la parfaite symbiose de nos esprits.
Nous étions des créatures de la nuit, fait du mal le plus pur et le plus délectable.
Nous étions deux, nous étions un.
La chorégraphie repris, nous nous remîmes à courir éperdument, enlacés l'un à l'autre, ou nous détachant pour nous élancer dans les airs, dans les plus improbables et majestueuses acrobaties, virevoltant avec grâce.
Deux êtres noirs qui dansaient, le clair de lune nous éclairant a peine.
Nous rentrâmes au Malefoy's Manoir tôt le matin, dans l'heure la plus sombre de ce qui bientôt ne serrais plus la nuit.
Nous trouvâmes sans problèmes le chemin de notre chambre, valsant dans les couloirs, et nous nous effondrâmes dans le lit, vidés, mais passionnément heureux.
Au même moment, un soupir identique souleva nos poitrines.
Le souffle de folie nous avait quittés, les démons s'étaient rendormis, repus.
Je me lovais contre Draco.
- Dis, Dray, pourquoi tu m'as imaginée devant ma coiffeuse, tout à l'heure ? Je te parais si égocentrique que ça !
- Parce que tu es ma reine, mon impératrice, et qu'il me semble inconcevable que personne ne t'admire, même toi-même, ma douce.
Je lui offris un baiser. Cet être si mauvais m'appartenais. Il me souffla dans l'oreille.
- Ma poupée de sang. Ma mortelle impératrice.
- Ma bête meurtrière. Mon sanglant empereur.
Dans un même soupir, deux « Je t'aime » s'élevèrent dans le noir, pour se perdre dans les ténèbres, alors que nos respirations se stabilisaient et que nous sombrions dans les bras de Morphée.
XOXOXOXOXOX
Finito !
Le prochain chapitre des qu'il sera corrigé, je pense !
Personnellement, j'aime bien ce chapitre, alors j'espère qu'il en serra de même pour vous !
Avec un grand désir de review ! (pitit bouton bleu « OK »)
Votre auteur :
Green Mamba !
