Eh oui ! Je poste cette suite un jour à l'avance ! Quel courage ! Je m'étonne toute seule parfois ! Bon j'espère que vous apprécierez toujours autant et je vous félicite : 27 reviews, c'est génial !

Merci beaucoup à mes revieweuses : The Wendy Malfoy, Anacofleb, vava cracra, aminteitha, Magikal-Fairy, moggliesmad, Mely-Chan86, malilite, Allima, samikitty, GinnyPotter02, Dinou, twinzie, virg05, Benelie, Celenelen, DarkNara, Sandra77, Chlackoone, Xaveria, héloise, Geomik, Gadou, gigi, celune, lily et alex.


N'y vois aucun mal

« Hermione », appela Ron une fois entré dans la chambre. Je l'ignorai et fit semblant de dormir. « Hermione », répéta-t-il, légèrement ennuyé. « Je sais que tu es réveillée. Je t'ai vue dans le couloir. »

Merde. Je pensais mettre bien cachée pourtant. Apparemment, j'avais tort. Je sortis ma tête des couvertures d'un air penaud, et je fis un sourire gêné. « Pardon. »

Il ricana et secoua la tête. « D'abord, tu bois et ensuite, tu espionnes », commença-t-il en claquant la langue, « tu deviens franchement perverse, n'est-ce pas ? » Malgré son ton désapprobateur, je remarquai une lueur malicieuse dans ses yeux. Il appréciait cette situation. Et pas qu'un peu.

« Ecoute, je ne voulais pas t'espionner. Le hurlement de Lydia m'a réveillé. »

« D'un rêve incroyable et merveilleux », ajoutai-je silencieusement. Si mon commentaire l'ennuya, il n'en laissa rien paraître. A la place, il me demanda comment allait ma tête.

« Ça me lance », répliquai-je. « Mais ce n'est rien à côté de l'état de mon amour-propre. »

Ron sourit. « Je pense que Neville ne te regardera plus jamais de la même façon. » Je secouai la tête, et essayai de me cacher sous les couvertures alors que je me rappelais du commentaire que j'avais fait à Neville sur le fait de "s'occuper" de moi. Ron laissa échapper un rire. « Allez, mon cœur. Ce n'est pas si terrible. »

« Si, ça l'est ! Je n'oserais plus jamais me montrer à l'auberge. »

Il attrapa les couvertures, et les retira d'un geste vif, me sortant ainsi de ma cachette. « Ce n'est pas la fin du monde. Nous agissons tous comme des cons à un certain moment. » Il ne tenta même pas de dissimuler son sourire.

Je levai les yeux au ciel. « Merci Ron, pour ces adorables mots d'encouragement », dis-je d'un ton sarcastique, alors que je me redressais.

« De rien », répondit-il en s'asseyant sur le bord du lit.

Ron était si proche que je pouvais sentir le parfum du savon et de l'après-rasage ; c'était enivrant. Il était vêtu d'un col roulé en laine noire et d'un jean, qui le moulait parfaitement. Ron avait toujours bien porter les vêtements moldus, et aujourd'hui n'était pas une exception. Ses cheveux lui tombaient dans les yeux de façon la plus sexy, et je devais combattre l'envie de remettre en place une de ses mèches flamboyantes. En fait, ma main avait déjà fait la moitié du trajet avant que je ne la rattrape et je ne la ramène vers moi.

Il se figea à ce geste, et Ron et moi furent soudain frappés par une vague de malaise. Nous étions tous les deux conscients que, pour la première fois depuis quatre ans, nous étions seuls dans la même pièce, et qui plus est une chambre !

Nous restâmes sans rien dire pendant quelques minutes avant que je ne me lève et que je ne traverse la pièce jusqu'à l'endroit où était posé mon sac. Je l'attrapai nerveusement, et je m'éclaircis la gorge. « Bon, je vais aller faire un brin de toilette et ensuite je partirais d'ici », dis-je en me détournant de lui. A ce moment, je ne pouvais plus le regarder par peur de me rendre encore plus ridicule.

« Tu ne retourneras pas là-bas », dit Ron sombrement. Il faisait évidemment référence à mon petit appartement sordide.

« Ron », commençai-je, toujours retournée, « j'apprécie l'intérêt que tu me portes mais je suis une grande fille et je peux prendre soin de moi. »

« Comme tu as pris soin de toi la nuit dernière ? » Je reculai à ses mots. Il avait raison.

Bien que je ne sois pas face à lui, je sentis sa présence derrière moi. Il posa ses mains gentiment sur mes épaules et me retourna. Il faisait quinze centimètres de plus que moi, donc je devais lever la tête pour le regarder. « Hermione, je m'inquiète juste pour toi. Pourquoi as-tu choisi un tel endroit pour vivre ? Sorcière ou pas, ce quartier est un endroit dangereux pour une femme seule. » Ron mit sa main sur ma joue et la caressa tendrement, provoquant des chocs électriques dans tout mon corps.

Je sentis ma respiration s'accélérer, alors que mon corps devenait conscient de la proximité de Ron ; nous étions qu'à quelques centimètres. Nos regards se rencontrèrent, et une partie de moi espérait que Ron pouvait voir, dans mes yeux, l'effet qu'il avait sur moi, tandis que l'autre partie espérait que je cachais bien mes sentiments. A en juger par l'accélération de la respiration de Ron, les sentiments que j'éprouvais pour lui devaient être assez apparents. Pourtant, j'étais réconfortée à l'idée que j'avais le même effet sur lui.

Je devais regagner le contrôle de mes sens, sans parler des parties de mon corps très peu coopératives, avant de pouvoir répondre à sa question. « C'est tout ce que j'ai pu trouver, tout ce dont j'ai eu les moyens, en si peu de temps », expliquai-je, toujours prisonnière de sa proximité.

« De toute façon, tu n'y retourneras pas et tu resteras ici », répéta-t-il. Il devait avoir senti mes prochaines protestations car il ajouta rapidement, « Jusqu'à ce que tu trouves quelque chose de plus convenable, bien sûr. »

C'était logique d'une certaine façon. Mon appartement était horrible, et honnêtement, les choses pouvaient être pire que de vivre avec un des sorciers les plus sexy encore vivants, un sorcier qui était devenu l'homme dont j'étais éperdument amoureuse. Bien que je n'admettrais pas ça tout haut, l'espoir que nous pourrions raviver la flamme commençait à refaire surface, et ce même espoir semblait dicter mes actions.

« D'accord », acceptai-je avant d'ajouter rapidement, « mais seulement jusqu'à ce que je trouve autre chose. » Nous ne voulions pas paraître trop enthousiastes, n'est-ce pas ?

Le visage de Ron se fendit d'un sourire rayonnant. « Génial ! Maintenant, je propose que tu prennes une douche et que tu t'habilles. Nous avons rendez-vous avec Harry et Ginny dans trente minutes. »

« Harry et Ginny ? Pourquoi ? »

« Je les ai recrutés pour t'aider à déménager. »

J'acquiesçai, heureuse de revoir Ginny, comme je n'avais pas eu la chance de la voir depuis mon arrivée à Londres. Après m'être éloignée lentement de Ron, je m'arrêtai une fois la porte de la chambre atteinte. Lui faisant face, je dis, « Je suis désolée pour ce qui c'est passé avec Lydia. »

Ron ricana. « Non, tu ne l'es pas. »

Je souris malicieusement. « Tu as raison. Je ne suis pas désolée. »

Il secoua la tête et me lança un oreiller. « Allez. Va te préparer. Il te reste vingt-cinq minutes maintenant. »

J'esquivai efficacement le projectile, en sortant de ce qui était à présent ma chambre, et je commençai à chercher la salle de bains. Une fois que je l'eus repérée, je l'examinai et fus impressionnée par sa grandeur. Pourtant, à la vue de la baignoire, je me renfrognai. Apparemment, Ron préférait les rideaux de douche transparents. C'était sans aucun doute une nouveauté, et je suspectai que c'était le fait de Lydia. Beurk.

Une fois la porte de la salle de bains bien fermée, je me déshabillai avant de rentrer dans la douche et de fermer le rideau incriminé, que je trouvais assez déconcertant. Tournant le robinet, je ne pouvais m'empêcher de me demander combien de fois Lydia avait regardé Ron de l'autre côté du rideau. J'essayai désespérément de supprimer toute pensée pour l'évident penchant de voyeurisme de Lydia, jusqu'à ce que je commence à penser à un Ron nu, sous sa douche, derrière un rideau transaparent. Hummm ! Ça avait un certain potentiel. Peut-être qu'un jour je pourrais entrer accidentellement dans la salle de bains pendant que Ron serait sous la douche et…

Mes vilaines pensées sur Ron, combinées à la sensation de l'eau chaude sur ma peau, provoquèrent un élancement familier dans mes parties intimes. Je gémis en sentant la tension grimper : les deux derniers jours avaient été insupportables pour ma libido, et ensuite les pensées de Ron sous la douche, sans parler des images de mon dernier rêve, un rêve que j'avais fait toutes les nuits depuis mon retour à Londres, aggravaient encore les choses.

Je tentai de repousser mes pensées impures, mais c'était impossible, alors que je savonnais mon corps. Chaque pouce de ma chair était ramené à la vie par la sensation du savon ; je pensais à combien c'était bon d'être à côté de Ron, de le voir , de le vouloir. Et dieu seul sait combien je le voulais. Bientôt, je commençai à imaginer que c'était ses mains, et non les miennes, qui voyageaient sur mon corps.

Sans même réaliser, ma main trouva mon sexe, me faisant haleter de plaisir à cette sensation. Je m'imaginais avec Ron, sous cette même douche, et qu'il me touchait de la plus intime façon. Mes doigts imitaient ce que je pensais qu'il me ferait, excitant et caressant mon clitoris si sensible. Peu de temps après, je commençai à gémir de manière incontrôlable alors que je me rappelais mon rêve, et comment la bouche de Ron m'aimait jusqu'à l'extase. Je me caressai frénétiquement, sentant que je perdais le contrôle peu à peu, et soudain, des vagues de plaisir m'écrasèrent, me faisant pousser des cris.

Debout sous le jet constant d'eau chaude, je sentais mon corps saturé de plaisir redescendre de son euphorie. Essayant de reprendre mon souffle, je restais immobile, laissant l'eau apaiser mon corps. Enfin, je rassemblai assez de force pour bouger, et je sortis de la douche. Alors que j'atteignais le porte-serviette, quelque chose d'étrange me frappa.

La porte était entrouverte, et j'aurais pu jurer l'avoir fermée.


Oh mon dieu ! Mais quelle est cette porte entrouverte! Que va-t-il se passer ? La suite jeudi prochain. Reviews SVP.