35 reviews : je ne sais pas si j'en ai déjà eu autant pour un chapitre ! Merci à vous : sans votre soutien, j'aurais vite perdu le courage d'écrire.
Voici le début de la cohabitation Ron/Hermione. Ça va faire mal !
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Quand le contrôle de soi atteint ses limites
Cela faisait cinq jours que j'avais emménagé avec Ron, et mon plan pour pousser ses limites sexuelles avait pris un tournant assez inattendu, bien que pas tout à fait déplaisant. Soudain, "Excite Ron jusqu'à ce qu'il te saute dessus" s'était rapidement transformé en "Torture Hermione parce que tu es un Dieu du Sexe", tout ça grâce à un certain Ronald Weasley.
Tout avait commencé le dimanche soir, la première nuit que nous vivions ensemble officiellement (celle d'avant ne comptait pas car j'étais trop imbibée de bièraubeurres). Il était temps que je passe à l'attaque. Je m'habillai donc d'un pyjama prêt du corps, c'est-à-dire un mini-short et un débardeur moulant très court, sans soutien-gorge. Je fus remplie de fierté quand je me regardai dans le miroir ; Ron ne saurait jamais ce qui lui était tombé dessus. Je pris une profonde inspiration : j'étais prête et je me sentais presque comme un soldat attendant la bataille. Encore une profonde inspiration : ça y était. Il était temps de jouer.
Quittant le sanctuaire de ma chambre, qui était opportunément située en face de celle de Ron, j'avançai de manière suggestive vers le salon. J'étais convaincue qu'être d'humeur sexy aiderait fortement les choses. Avant d'entrer dans le salon, je me repris ; il ne fallait pas que je paraisse trop enthousiaste. Une fois sûre que je ne montrerais pas que j'étais désireuse de voir Ron, j'entrai d'un pas nonchalant.
Ron était assis dans un fauteuil rembourré devant la cheminée. Il préparait l'échiquier, espérant évidemment me convaincre de jouer. A la seconde où je rentrais dans la salle, il leva la tête et l'expression de son visage fut sacrément révélatrice. Sa mâchoire tomba, et ses yeux s'écarquillèrent, le choc vacillant dans ses beaux yeux bleus.
Génial ! Score : Hermione Granger, 1 ; Ron Weasley, 0.
Je jubilai devant cette petite, mais néanmoins importante, victoire. Cependant, la lueur sidérée dans ses yeux ne subsista que quelques secondes avant d'être rapidement remplacée par de l'amusement. Amusement ? Qu'est-ce qui était si foutrement amusant ?
« Il y a un problème Ron ? » demandai-je.
Il me fit un large sourire. « Non. Aucun problème. C'est juste que… bien, c'est juste que je suis habitué à te voir dans de grands pyjamas en flanelle, c'est tout. Tu dois admettre que tes habits sont quelque peu…euh… différents de ceux que tu portes d'habitude. »
Merde, moi et mon sens pratique légendaire ! Ron avait raison. Je portais toujours des chemises de nuit en flanelle parce que je vivais dans un château plein de courants d'air, mais aussi parce que je n'avais jamais été une fille provocante. Il était naturel que Ron note ce changement drastique de vêtements et qu'il me le fasse remarquer.
« Et bien, vivre dans un appartement chauffé, au lieu d'un vieux château, m'a aidé à me débarrasser de mon attirail de mémé », répliquai-je, impressionnée par ma réponse rapide. Je pris mentalement note de ne plus faire de changements aussi évidents dans le but de séduire Ron.
« Ca me va », répondit-il en me jetant un rapide coup d'œil et en me souriant malicieusement. Il n'essaya même pas de cacher le fait qu'il me matait. Bien. Le plan marchait à merveille. « Bon », commença-t-il. « Pourquoi est-ce que je ne vais pas me changer aussi, et après nous pourrons jouer un peu ? » demanda-t-il, en indiquant l'échiquier.
J'acquiesçai, assez réticente. Je n'avais jamais battu Ron aux échecs et la perspective de perdre royalement ne m'enchantait pas. Néanmoins, je passai outre, et j'acceptai l'éventualité de perdre dans un bain de sang, comme je me rappelais que j'avais un plan à exécuter. Et quelle meilleure manière de passer un dimanche soir que de distraire Ron pendant un de ses passe-temps favoris ? Aucune.
Une fois Ron dans sa chambre pour se changer, je fis léviter un grand fauteuil vers la cheminée, directement en face de l'autre, de l'autre côté de la table d'échecs. En attendant Ron, je m'enfonçai dans le fauteuil en faisant face à l'entrée, et je plaçai mes jambes minces sur la table devant moi, m'assurant que Ron aurait une excellente vue à son retour. C'était complètement sans distinction, et ma mère serait probablement morte de honte si elle découvrait que sa fille avait de si déplorables manières, mais je m'en moquais. J'étais en train de chasser. Un chasseur traquant sa proie. J'espérais seulement que Ron craquerait bientôt parce que je ne savais pas combien de temps je pourrais tenir.
Je restai assise quelques minutes avant de remarquer que Ron n'était pas encore revenu. En fait, ça faisait déjà cinq minutes qu'il était parti. Ça ne prenait tout de même pas autant de temps pour se changer, n'est-ce pas ? Dix autres minutes passèrent et je devenais impatiente, rassemblant toute mes forces pour m'empêcher de me précipiter dans sa chambre, en lui demandant ce qui lui prenait autant de temps. Je me levai de mon siège en soufflant et je commençai à arpenter la pièce. S'il pensait que je l'attendrais jusqu'à ce qu'il daigne me gracier de sa présence, il se méprenait méchamment, le petit.
Déterminée, je me retournai pour partir mais mon départ fut immédiatement contrecarré, car je me heurtai à quelque chose de grand, quelque chose de grand et roux pour être plus précise. « Tu vas quelque part, mon cœur ? » demanda Ron d'une voix rauque, en me saisissant les bras pour que je ne puisse pas m'échapper.
Habituellement, je lui aurais répondu, mais j'étais temporairement incapable de former des phrases cohérentes à cause de cette vision. Ron était devant moi, torse nu et seulement vêtu d'un pantalon de pyjama rayé, bas sur les hanches. Mon regard le parcourut tout entier, et resta fixé sur le cordon lâchement noué de son pantalon ; je me demandai ce qui arriverait si je tirais dessus "accidentellement". Est-ce que le bas de pyjama resterait perché sur ses magnifiques hanches, ou tomberait sur le sol, révélant un Ron nu ? Je mordis ma lèvre inférieure.
Score : Hermione Granger, 1 ; Ron Weasley, 1. La partie était relancée, Mesdames et Messieurs.
Il pencha la tête vers moi, me faisant frissonner de plaisir à toutes les possibilités qui pourraient se présenter. Ses lèvres se rapprochèrent des miennes avant qu'il ne change de trajectoire, finissant près de mon oreille. Je pouvais sentir son haleine chaude sur ma nuque, et je fermai involontairement les yeux d'anticipation. Se pourrait-il que mon plan marche à ce point ?
« Je ne suis pas totalement certain de savoir à quoi tu joues, Hermione, mais je peux t'assurer que deux personnes peuvent jouer à ce jeu », murmura-t-il.
QUOI ? Où étaient les baisers, les coups de langue et la vénération de mon corps ?
Ron recula, et sembla vachement content de lui : il ricana à la vue de mon visage choqué. Putain de merde ! Je ne pouvais pas croire que je m'étais encore rendue ridicule. Bien sûr, il était arrivé à comprendre ce que je manigançais ; il me connaissait mieux que je ne me connaissais moi-même. Presque.
Je recouvris mon sang-froid : je refusais de le laisser voir qu'il avait eu le dessus sur moi. « Je n'ai aucune idée de quoi tu parles, Ron », dis-je avec arrogance, en levant mon menton avec défi.
Il rit et relâcha sa prise, bien que ses doigts restaient sur mes bras, traçant un léger chemin. « Quoique tu dises, Hermione, et c'est un avertissement, tu joues un jeu très dangereux, et tu n'es sûrement pas prête à faire face aux conséquences. »
« Merci pour la mise en garde, Ron, mais je pense pouvoir supporter tout ce que tu pourras me faire subir », répliquai-je, ne m'inquiétant pas de nier les conclusions de Ron. J'avais été découverte et je devrais vivre avec.
« Vraiment ? J'en doute fortement », m'informa-t-il, en entrant dans mon espace personnel. « En fait, je pense que tu seras la première à craquer ». Sa voix était suave et sexy, avec une pointe de danger. Il me mettait au défi de continuer mon jeu en me raillant, en me disant que je ne pourrais pas réussir. Et bien, il avait raison ; deux personnes pouvaient jouer à ce jeu.
« Frappe-moi de ton meilleur coup », l'enjôlai-je, ma voix teintée de désir et plus grave que d'habitude. Je ne pouvais pas croire que c'était moi qui parlait !
Ron me fit son sourire en coin. Contrairement à plus tôt dans la journée, quand nous étions proches sans nous toucher, il se faisait un point d'honneur à rester son corps contre le mien. Il se pressa contre moi et je sentis son érection contre ma hanche. Je réprimai un gémissement, ne voulant qu'il sache combien j'appréciais cette sensation. C'était le paradis, et en l'espace de quelques secondes, je sentis une moiteur entre mes cuisses.
Ses mains parcoururent mon corps pour s'arrêter sur mes reins. Ses doigts commencèrent à dessiner de petits cercles, me donnant la chair de poule. Avec confiance, une de ses mains serpenta sur mes fesses avant de me rapprocher de lui. Ses mains étaient chaudes, brûlant la peau qu'il touchait. Immanquablement, son autre main se faufila sous mon haut et me massa le dos : je m'arquai, sous l'œil coquin de Ron.
« Dis-moi ce que tu veux, Hermione », murmura-t-il doucement.
« Toi », répondis-je sans penser.
Soudain, il me lâcha, me laissant assez confuse. « Tu vois, j'avais dit que tu craquerais la première », dit-il en ricanant méchamment.
« Hey ! » fut tout ce que je pus dire alors que mon corps subissait un important état de manque. « Tu ne peux pas me laisser comme ça ! »
« Je peux et je le fais. Je t'avais avertie des dangers de ce jeu, petite fille. » Petite fille, hein ? Je pouvais pas croire qu'il ait un tel culot ! Je vais lui montrer combien je peux être femme !
Il devait savoir à quoi je pensais parce qu'il rit de ma frustration. « Bonne nuit, Hermione. Fais de beaux rêves. » Ceci dit, Ron partit.
Score : Hermione Granger, 1 ; Ron Weasley, 2.
C'était la guerre.
Ah ! Ah ! Ah ! Hermione prise à son propre jeu ! Ça la matte ! Non mais c'est quoi ses manières d'allumeuse ! Enfin, c'est comme ça qu'on l'aime ! Sa vengeance sera terrible ! Reviews SVP !
