Je sais que vous attendiez tous ce chapitre avec impatience et donc, le voici : le début des hostilités va commencer ! Ça va saigner !

Merci à mes revieweuses : Elliania, The Wendy Malfoy, Anacofleb, Faeris, aminteitha, Magikal-Fairy , Allima, Sandra77, Mely-chan86, Misao-chan3, moggliesmad, darklo, Samikitty, twinzie, Chlackoone, Celenelen, virg05, Benelie, Dinou, GinnyPotter02, Link , héloise, ShanMah, hedwige09, hussan, Kyara Diggory, Axoo, alex, CrazyCurly, emmi, popi80, missmusic, Rosa, Psyko, Abnar, Sheppardinette, lavinia et Xavéria.


La Guerre des Sexes

Je venais de vivre une des semaines les plus éprouvantes de ma vie, non pas à cause du travail, mais à cause de Ron. Toute la semaine, il avait paradé dans l'appartement, totalement imbu de lui-même et tout ça parce qu'il avait réussi à inverser les rôles dans mon petit plan ingénieux. Il s'était fourré dans le petit pois qui lui sert de cerveau, l'idée qu'il était une sorte de Casanova, un Maître de l'Amour. Et bien, il ferait mieux de faire gaffe car Hermione, Reine de la Guerre des Sexes, était prête pour la bataille. J'attendais seulement mon heure, et ce samedi soir, elle était venue.

Je lisais dans le salon et, ma vision devenant trouble, je décidai qu'il était temps d'aller me coucher. En atteignant ma chambre, je remarquai que la porte de celle de Ron était grande ouverte : je l'aperçus en train de travailler avec acharnement sur son bureau. Ce n'était vraiment le genre de Ron de travailler un samedi soir, en fait de travailler tout court, mais un projet important s'était présenté, et il m'avait dit qu'il voulait en avoir fini avant dimanche, car sa mère nous avait invités, nous et les autres Weasley, à passer la journée au Terrier.

Même vu du couloir, je pouvais dire qu'il était tendu, ses épaules étant toutes crispées. Soudain, mon esprit maléfique élabora un plan. Ce n'était un plan très gentil, mais Ron m'avait ennuyé toute la semaine, en gambadant autour de moi et en me souriant comme le Chat du comté de Chester (NdT : The Cheshire Cat, le chat dans Alice au pays des Merveilles). Je cognai doucement sur le chambranle de la porte. Ron pivota et me sourit chaudement. Bien que je déteste l'admettre, son sourire me retourna et, pendant une seconde, j'envisageai de ne pas poursuivre mon plan. C'était jusqu'à ce que le chaud sourire de Ron se transforme en sourire suffisant et coquin.

« Tu ne peux pas rester loin de moi, hein, mon cœur ? »

Je levai les yeux au ciel. « Je voulais voir comment ton travail avançait », mentis-je.

« C'est ça », répondit-il sarcastique, « et ta présence ici n'a rien à voir avec ton envie de ravager mon corps viril ? »

Petit salaud effronté ! « Ron, si je voulais "ravager ton corps viril", comme tu l'as si éloquemment dit, ce serait déjà fait maintenant. » Son visage se décomposa légèrement. Putain, ce que j'étais bonne. « La raison pour laquelle j'ai frappé », expliquai-je, « c'est parce que tu sembles très tendu. Tu n'avances pas ? »

Ron acquiesça. « Si, j'ai presque fini. Il me reste juste à peaufiner. » Je m'avançai vers lui et je me positionnai derrière sa chaise. Je plaçai gentiment mes mains sur ses épaules. Ce qu'il pouvait être noué ! Je commençai à masser lentement sa nuque et ses épaules. Ron tourna vivement la tête. « Qu'est-ce que tu fais ? » demanda-t-il, quelque peu alarmé. Il avait fait le malin, mais là, il était désarmé apparemment.

« Détends-toi Ron ! Je n'essaie pas de te séduire. » 'Pas encore', pensai-je, 'ce soir, je vais seulement te torturer !' « C'est juste un massage ! Tu es si tendu, je m'étonne que tu puisses encore bouger », lui ofrris-je pour faire bonne mesure.

Ron ne sembla pas tout à fait convaincu, mais il hocha la tête. Ce fut mon tour de faire un sourire suffisant, en faisant attention que Ron ne me voit pas. Avec une précision méthodique, je commençai à défaire les nœuds de sa nuque. Mes doigts pétrissaient sa peau tendue et ses muscles raides. Il pencha sa tête en avant, pour me donner un meilleur accès, et gémit de contentement, alors que je travaillais une zone particulièrement sensible.

Descendant mes mains le long de son dos, je fus bloquée par la chaise. Je tapai Ron et il me regarda. « La chaise est sur mon passage. Pourquoi est-ce que tu ne t'allongerais pas sur le lit pour que ce soit plus simple ? » demandai-je. Ron parut sceptique, mais obéit. « Oh, et enlève ton tee-shirt », ajoutai-je, après coup.

« Quoi ? »

Lançant à Ron mon plus beau regard furieux, je dis : « Tu veux que je te masse, oui ou non ? C'est plus facile de sentir les nœuds sans ton tee-shirt qui retarde ma progression. »

Ron haussa les épaules, enleva son tee-shirt et se jeta sur le lit, nouant ses mains derrière sa tête, alors qu'il reposait sur son dos. Il était absolument délicieux. Prenant une inspiration, je m'exhortai de continuer mon plan, bien que je ne savais pas si j'aurais la force de résister à ce corps de dieu.

« Retourne-toi, s'il te plaît ». Je voulais rester concentrée et je ne pouvais rien faire avec lui sur le dos. Ça viendrait plus tard.

Il se retourna si lentement que c'en était torturant. Finalement, je l'avais exactement où je voulais qu'il soit. Je grimpai sur le lit avant de m'asseoir à califourchon sur ses cuisses, pour me donner un meilleur accès à la chair que je désirais. La sensation de son corps sous le mien était merveilleuse, et immédiatement, je ressentis une fièvre intense. Je pouvais seulement imaginer ce que Ron devait éprouver avec une femme assise à cheval sur ses jambes. Je poursuivis mon massage avec plus de ferveur, touchant chaque parcelle de chair que je trouvais, et peu après, je sentis les hanches de Ron remuer sous moi, alors que de lents gémissements excités s'échappaient de ses lèvres. Je souris.

Encouragée par la réaction de Ron, j'imitai son mouvement, lui faisant comprendre que j'appréciais aussi. Me sentant d'humeur impudique, je laissai ma main effleurer la ceinture de son pantalon, et j'enfonçai mes doigts sous le tissu serré, provoquant un grognement satisfait chez Ron. Ma confiance grandit et je décidai de prendre un chemin plus aventureux. Sans avertissement, je baissai la tête, et je fis courir ma langue le long de son dos, sans aucun autre contact. La pression était légère, mais c'était juste ce qu'il fallait pour que Ron tressaille.

« Mon Dieu, Hermione ! Qu'est-ce que tu me fais ? » demanda-t-il dans un souffle.

Je le fis taire gentiment, et je m'allongeai sur son dos pour pouvoir lui murmurer à l'oreille. « Apprécie, c'est tout », chuchotai-je.

Ron grogna, et avant que je sache ce qui arrivait, ce fut moi qui gisait sur le dos avec Ron se pressant entre mes cuisses. Il attrapa mes mains et les maintint au-dessus de ma tête. Nos regards se rencontrèrent ; nos yeux scintillaient révélant notre désir. Il me voulait. Et, je le voulais.

« Tu as été une vilaine fille, Hermione », murmura-t-il d'une voix rauque. « Je pense que je dois te donner une leçon. » 'Oui, s'il te plaît !' hurla la partie de moi qui était effrontément excitée.

Sa tête plongea, et il captura la peau à la base de ma nuque avec ses lèvres brûlantes. Je poussai un cri involontaire et mes hanches ruèrent contre les siennes. Ron fit des cercles avec sa langue sur ma peau sensible et je dus me mordre la lèvre pour m'empêcher de le supplier de me faire l'amour.

Il cessa son assaut sur ma nuque pour placer de délicieux baisers le long de ma mâchoire. Enfin, ses lèvres capturèrent les miennes pour la première fois depuis quatre ans. Le baiser était enflammé ; nous étions tous deux consumés par la passion. La langue de Ron pressa ma lèvre inférieure, ouvrant ma bouche avec impatience. Elle s'enfonça dans ma bouche avec avidité, et je lui rendis baiser sur baiser.

Parce qu'il tenait toujours mes mains en otage au-dessus de ma tête, j'avais un champ d'action très limité. Je commençai à me tortiller sous lui dans une tentative désespérée pour atténuer la frustration qui montait entre mes jambes, mais en vain, car j'étais entièrement habillée alors que Ron ne portait que son pantalon. Il poussa contre moi, et je sentis la raideur qui remplissait son entrejambe. Je voulais crier son nom, comme ça, tout le monde saurait combien Ron savait m'enflammer.

Au bout d'un moment, Ron libéra mes mains, mais seulement parce qu'il voulait explorer d'autres régions de mon corps. Je sursautai quand je sentis sa main presser mon sein.

« Sais-tu combien j'adore la sensation de ton sein dans ma main ? » demanda-t-il doucement.

« Dis-moi », soufflai-je

« Pourquoi ne pas te le montrer ? » Encore, il se pressa contre moi. Cette fois, je criai son nom.

Peu à peu, je réalisai que c'était Ron qui avait le dessus dans notre petit rendez-vous. Ce n'était pas juste : c'était lui qui était supposé être celui qui supplie et non moi. J'entourai immédiatement sa taille de mes jambes, et je le rapprochai. Je le retournai d'un mouvement souple de manière à le chevaucher.

Je fis courir mes doigts parmi le duvet roux de son torse, pour lequel je me languissais depuis que je l'avais vu en serviette. Il arqua son dos sous mes mains. Me baissant, je laissa une traînée de baisers mouillés sur ledit duvet, en commençant par le haut de son torse. Ma mission s'éloigna de son objectif quand j'atteignis son téton droit que je pris avidement dans ma bouche et que je suçai, ce qui fit prendre une profonde inspiration à Ron.

Les minutes passèrent avant que je ne relâche mon étreinte. Me rappelant de ma mission originelle, je traînai ma langue le long de son torse jusqu'à ce que j'atteigne le haut de son pantalon. Avec une main, je déboutonnai son pantalon et j'insérai l'autre dans son boxer, pour aller empoigner son membre raide. Ron s'enfonça dans ma main pendant qu'il criai mon nom. Un sourire lent et séducteur traversa mon visage.

Je baissai tranquillement le tissu, débarrassant Ron de cette barrière qui m'empêchait de réaliser mon plan. Une fois exposé, je remerciai Dieu de sa perfection, parce qu'il était parfait. Mes doigts étaient toujours enroulés autour de son érection quand je plongeai en avant, et que je glissai mes lèvres expertes sur sa raideur. Je l'engloutis rapidement, le prenant entièrement dans ma bouche.

« Oh mon Dieu ! Hermione, tu es stupéfiante ! »

Ron enfouit sa main dans mes cheveux, indiquant qu'il voulait que je bouge. J'obéis avec plaisir, et je commençai un rythme régulier. Peu après, ses hanches commencèrent à ruer contre moi. Chaque fois que ma langue l'excitait, Ron tremblait de délice. Quand je suçai plus fort, un grognement tentant s'échappait de ses lèvres.

Sans le regarder, je savais qu'il était au paradis. Ma décision devenait plus difficile à prendre. Est-ce que je lui accorderais l'extase qu'il désirait tant ou est-ce que je continuerais à l'exciter ? Puis, l'image de Ron me disant d'un air suffisant que j'étais la seule qui ne pouvait pas garder le contrôle traversa mon esprit et je me rappelai combien il avait été énervant cette semaine, paradant comme un cadeau de Dieu pour les femmes. Ce fut à ce moment que je pris ma décision. Ronald Weasley avait besoin d'être remis à sa place.

Je décidai de le regarder, voulant voir les effets qu'avaient mes actions que mon cher Ron. Ses yeux étaient fermés, mais sa bouche était ouverte. Sa respiration s'accélérait, et son torse se soulevait comme un soufflet de forge. Il gémissait sourdement maintenant, et commençait à s'enfoncer plus fort. Il était proche de l'extase. C'était le moment.

Je relâchai brutalement son pénis, et je descendis du lit, laissant Ron frustré. Je m'étirai et je bâillai. Sans un mot, je me dirigeai vers la sortie.

« Quoi ? Où est-ce que tu vas ? » demanda-t-il, en sautant sur ses pieds.

« Je vais me coucher », répondis-je. « Je suis très fatiguée ».

J'entrai dans ma chambre et j'étais sur le point de fermer la porte quand le pied de Ron obstrua le passage. « Hermione, tu ne peux pas me laisser comme ça », supplia-t-il. Je me sentis presque désolée pour lui. Presque.

« Je peux et je le fais », citai-je.

Cela prit quelques minutes, mais soudain, il eut une révélation. Je pouvais voir un petit sourire étirer les coins de sa bouche. « C'est à propos de ça ? De dimanche dernier ? C'est une vengeance? »

Je souris gentiment. « Bonne nuit, Ronniechou. Fais de beaux rêves », fut ma seule réponse, utilisant presque les mots exacts qu'il avait dit dimanche dernier. Je fermai la porte, et il ne fallut environ qu'une minute pour que j'entende la douche couler. 'Une douche froide me ferait du bien aussi', pensai-je, alors que je m'appuyais contre ma porte en revivant ce qui venait de se passer dans la chambre de Ron.

Même si j'avais gagné cette bataille, je savais que Ron n'en resterait pas là. Je souris malicieusement, en pensant à ce que la revanche de Ron provoquerait. Ça allait devenir amusant.


Et voilà ! Qu'en pensez-vous ? Hermione a eu raison de ne pas aller jusqu'au bout ?

Je suis désolée de vous annoncer que ce qui devait arriver est arrivé : je me suis fait griller en train d'écrire mes fics au boulot, donc je ne sais pas quand je serais en mesure d'updater. J'essaierai de garder le même rythme, mais ça va être chaud ! Reviews SVP !