Après la phrase qui tue de Papa Weasley, voici le refrain qui tue made in… je vous laisse deviner. Enjoy !

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Le refrain qui tue

"Ron, ton polo est à l'envers."

Les mots d'Arthur résonnaient dans ma tête, me laissant figée sur place, comme si j'avais été stupéfixée. L'euphorie de cette expérience sexuelle hallucinante était toujours présente même quand nous avions entendu Arthur monter les escaliers, mais à la seconde où il avait dit ces mots, ce fut comme si on m'avait reversé un seau de glace sur ma libido bouillonnante.

"Ça ne peut pas s'être passé", pensai-je alors que je commençais à réaliser l'étendue de la situation. Je venais juste d'avoir un rapport sexuel incroyable, magnifique et renversant avec Ron dans le grenier de ses parents !

Quel genre de personne étais-je ? Est-ce que j'avais un tel besoin de sexe que j'avais eu recours à un coup vite fait dans le grenier pendant que le reste de la famille était dehors à s'amuser simplement ? Apparemment oui. Oh non ! Une pensée me frappa. Est-ce que ça voulait dire que j'étais une nymphomane ? Note à moi-même : Rechercher les symptômes de la nymphomanie pour déterminer si j'étais une nympho.

« Hermione. Est-ce que ça va ? » demanda Ron, m'arrachant de mon abattement.

Alors que j'étais sur le point de répondre, je me tournai vers lui et je remarquai que son polo était toujours à l'envers ! Aaarrghh ! J'étais proche, très proche de l'explosion. Qui aurait pu deviner que Ron ne savait pas s'habiller correctement ? Ce n'était pourtant pas si difficile après tout ! En fait, j'avais acquis cette capacité dès l'âge de cinq ans ! Quel con ce Ron !

Attrapant un coussin, je commençai à le frapper sur la tête.

« Hey ! Tu as perdu l'esprit ? » gueula-t-il, en essayant désespérément de bloquer mon attaque, avec assez peu de succès.

« Non, juste ma dignité ! » dis-je en continuant à le taper.

Finalement, il fut capable de m'arracher l'oreiller. « Est-ce que tu vas arrêter s'il te plaît ! Honnêtement, Hermione. On dirait que tu penses que le monde s'écroule. »

J'essayai de reprendre le coussin. « Mais le monde vient de s'écrouler ! » criai-je. « Ron, nous avons couché ensemble dans le grenier de tes parents ! Et, ton père est au courant ! »

Ron leva les yeux au ciel comme si ça l'ennuyait. « Oui, et alors ? Cet homme a sept enfants adultes. Il s'est déjà trouver dans des situations plus compromettantes que celle-ci, tu peux me croire. »

Je m'effondrai sur le sol et j'enfouis mon visage dans mes mains. C'était vraiment trop humiliant.

Ron soupira. Il s'assit à côté de moi, et enroula son bras autour de mes épaules pour me réconforter. « Ecoute, je suis désolé que tu te sentes quelque peu embarrassée par toute cette affaire », commença-t-il.

« Quelque peu embarrassée ? Essaie totalement humiliée », ajoutai-je en lui jetant un regard noir.

« D'accord. Tu es totalement humiliée ; je suis désolé pour ça. Mais, je ne suis pas désolé pour ce que nous avons fait. » A l'aide de son doigt, il leva ma tête vers lui, de façon à ce que nous soyons yeux dans les yeux. « Et toi ? »

J'essayai de réprimer le petit sourire qui étirait mes lèvres, alors que je me rappelais l'extase que j'avais ressenti quelques minutes avant. « Moi non plus, je ne suis pas désolée. »

« Bien ! » s'exclama-t-il en m'octroyant un sourire coquin. Il se leva et m'aida à me relever. « Si on descendait maintenant, avant qu'ils ne commencent à se poser trop de questions ? »

J'acquiesçai, mais je me figeai avant d'atteindre la porte. « Et si il l'a dit à ta mère ? » demandai-je, légèrement inquiète, alors que les souvenirs de la quatrième année me revenaient. Je n'avais rien fait alors et Molly avait pensé que j'agissais comme une "gourgandine". Qu'est-ce qu'elle penserait maintenant ?

« Mon père est beaucoup de choses, Hermione, mais il n'est pas stupide. Il ne le dira pas à Maman. »

« Tu es sûr ? »

« Absolument. Une fois, il a dit à ma mère qu'il avait grillé Charlie et sa petite amie s'embrassant sur le canapé. Le pauvre Charlie a été soumis à un sort pire que les retenues avec Rogue. Papa ne nous a plus jamais dénoncé depuis. »

J'étais curieuse. « Qu'est-ce que Charlie dut faire ? »

« Il dut surveiller les jumeaux le reste de l'été. Tu n'as vraiment pas la cote quand tu te traînes tout le temps deux farceurs de neuf ans. »

Je ne pus m'empêcher de rire à la pensée d'un Charlie ado essayant d'avoir de la chance avec les filles avec deux petits frères dans les pattes. Mes gloussements se calmèrent et je fus satisfaite, pour le moment, que Arthur ne dise pas à Molly ce que nous avions fait.

« Bien, alors allons-y », dis-je avec plus de confiance que j'en ressentais. Ron me prit le main et me conduisit dans le couloir.

« Attends ! »

« Quoi encore ? » demanda-t-il, contrarié.

« Ton polo est toujours à l'envers ! »

« Merde alors ! » Il remit enfin son polo correctement.

Nous inspectâmes rapidement le reste de nos habits pour être sûrs d'être présentables avec de descendre lentement les escaliers. Je priai en silence pour que personne ne soit dans le salon pour nous accueillir car je ne pensais pas être capable de m'en sortir avec un mensonge. Si n'importe qui d'autre avait disparu autant de temps, je savais que moi, j'aurais eu des soupçons.

Mes prières restèrent sans réponse car je pus apercevoir Harry, les jumeaux, Charlie et Bill attendant avec anxiété. J'avais la forte impression qu'ils attendaient Ron et moi en particulier. Nous n'avions pas mis un pied dans le salon que nous fûmes assaillis par un torrent de questions.

Harry fut le premier à frapper. « Où est-ce que vous étiez ? » demanda-t-il, les yeux brillant d'une lueur malicieuse.

« On cherchait des chaises », répondit Ron simplement, sans aucune pointe d'embarras.

J'étais heureuse que Ron soit calme parce que moi non. A voir les expressions de leurs visages, ils savaient ce qui nous avait retenus. Merde : les mecs et capacité à renifler la moindre parcelle de sexe !

« Vous êtes tous les deux des sorciers ; ça ne prend pas 45 minutes pour trouver des chaises avec une baguette », chantonna Harry. Il était assez évident qu'il débitait les mêmes mots que Ron, le jour où Harry et Ginny nous avaient aidés à déménager.

Je lançai un regard noir à Harry et je sentis mes joues s'enflammer.

Ron, de son côté, répliqua juste : « Fous le camp Harry ! » Les frères de Ron éclatèrent d'un rire hystérique. Ron pressa ma main pour me rassurer. « Allez, viens Hermione. » Nous traversâmes le salon en nous dirigeant vers la cuisine, et j'essayai d'ignorer le ricanement des jumeaux.

Une fois que nous les eussions dépassés, je les entendis chanter. « Ils se sont envoyés en l'air ! » Peu de temps après, Harry, Bill et Charlie s'étaient joints à eux. Je me retournai d'un air féroce et je les vis danser de manière suggestive, alors qu'il continuaient à scander cette phrase. A un moment, Fred commença à faire sembler de sauter une des chaises. Mon dieu, les mecs sont vraiment dégueulasses !

Je regardai Ron pour voir s'il allait faire quelque chose pour ça, et je vis qu'il rigolait ! Ah les hommes ! Je le fixai avec un regard furieux, ce qui le calma instantanément. Ron toussa pour attirer l'attention des autres. « Vous avez fini ? » demanda-t-il. Immédiatement, ils se figèrent dans une attitude mi-sérieuse, mi-moqueuse. « Merci. »

« Ce que tu peux être rabat-joie », dit Fred à Ron.

Ron haussa un sourcil. « Eh bien, moi au moins, je suis sur le coup, hein, Fred ! »

« Hey ! Ce n'est pas juste ! Essaie d'avoir une partie de jambes en l'air quand ta femme est enceinte de 8 mois ! »

« Eh bien, Hermione n'est pas enceinte et si nous voulons avoir un peu de sexe, ce sont nos affaires ! »

Je roulai des yeux et je levai mes bras au ciel en signe de désespoir. Ron venait juste d'admettre, plus ou moins, ce que nous venions de faire. Je secouai la tête et je le frappai à l'arrière du crâne. Des hurlements de rire tonitruants explosèrent du côté des autres mecs de la pièce.

« Aïe ! » dit-il en massant l'endroit sensible où je l'avais tapé.

Faisant la grimace, je me retournai pour partir mais, alors que je marchais dans le couloir, je fus submergée par leur phrase culte chantée sur un rythme encore plus entraînant "Ils se sont envoyés en l'air !".

Note à moi-même : Jeter un sort à Ron et à ses frères.


Prochain chapitre intitulé « Jeux » et quels jeux ! Ils n'ont pas fini de s'amuser ! Reviews please !